n° 14548 | Fiche technique | 39048 caractères | 39048Temps de lecture estimé : 23 mn | 31/08/11 |
Résumé: Zozou va avec papa visiter les chantiers. Après un petit arrêt auprès d'Aïcha, il se fait inviter par Camille pour un café. | ||||
Critères: fh fhh fplusag neuneu travail facial fellation pénétratio fsodo | ||||
Auteur : Zahi (Informaticien, poète et glandeur, en deux langues) |
Collection : Les fureurs de Zozou l'idiot |
Les fureurs de Zozou l’idiot
Note de l’auteur : Comme tout enfant de trois ans, Zozou ne fait pas de distinction entre rêve et réalité. La seule différence, c’est que le rêve s’évanouit rapidement, alors que la réalité se cache dans une mémoire plus persistante.
4 – Une journée sur les chantiers
J’apprécie particulièrement ce moment de la journée qui se prolonge du réveil jusqu’au départ de papa. À cette heure, je pense généralement à quelque chose de gai, et les aventures de la nuit me reviennent toutes fraîches avant de s’évanouir dans l’oubli. Ce soir, j’ai pris Charlotte par derrière, elle était nue et maquillée et, fait rare et étonnant, elle n’a pas parlé. En me réveillant, je trouve mon pyjama mouillé, je vais alors directement prendre une douche. Une fois rafraîchi, je m’habille et je descends prendre mon lait. C’est ma mère qui parle, juste devant papa, la main sur la rampe d’escalier, les orbites des yeux élargis par un disque grisâtre :
Papa me regarde droit dans les yeux. Il fait cliqueter devant moi ses clés, il me prend avec lui. J’adore. Je me précipite dehors, me dirige vers la grande camionnette blanche stationnée dans le préau. Papa me rejoint, m’ouvre la porte et m’aide à m’installer. Il se met devant le volant. La grande porte devant nous coulisse sur les rails, laissant apercevoir progressivement la rue et la maison des voisins. La voiture démarre.
Nous avançons doucement dans les files ininterrompues de voitures et de camions qui sillonnent la grande route barrée de temps à autre par un pont ou par des grands panneaux bleus. Papa n’arrête pas de taper sur le volant, l’air agacé. Le ronflement des moteurs et le son des klaxons qui arrivent de toute direction, foisonnent dans un assourdissant mélange de mélodies et de tonalités. Je suis soulagé lorsque papa quitte soudain cette jungle de fourmis géantes et, après un petit arrêt à un feu, prend une avenue très large où les immeubles et les commerces se serrent des deux cotés. Nous descendons dans un sombre souterrain plein de voitures côte à côte. Je suis très content qu’elles soient toutes immobiles.
Nous prenons l’ascenseur. C’est un exercice que je n’apprécie que moyennement, chaque fois qu’il monte ou descend, j’ai l’impression de perdre l’estomac. La porte s’ouvre enfin sur un grand couloir dans lequel nous marchons jusqu’à une porte noire avec une inscription portant un très beau dessin « SARL Zozou Bâtiments ». Papa sonne. La porte cliquette, il la pousse et nous entrons. Au fond de la pièce, je vois la grande brune Aïcha assise derrière son bureau, ses cheveux noirs et lisses, compactés en un seul bloc, lui tombent plus bas que les épaules. Elle a l’air surprise.
Elle se lève et vient à notre rencontre. Elle me dépasse facilement d’une tête et, pour me faire la bise, elle a dû baisser le buste. J’ai pu apercevoir, rien qu’une fraction d’une seconde, deux petits seins en forme de chapeau chinois qui se dressaient librement en dessous d’un chemisier blanc largement décolleté. Vite elle me laisse et elle se colle à papa, reposant sur lui tout son corps mince et effilé qui dégage une exceptionnelle énergie. Elle ferme ses mains autour de son cou, un pied en l’air. Elle lui chuchote d’une voix veloutée :
Après un long regard droit dans les yeux, Aïcha pose ses petites lèvres brûlées sur la bouche de papa. Il a l’air gêné, et la poussant légèrement, il lui dit :
Papa se dégage d’Aïcha et me prend par la main. Il m’emmène droit dans une pièce au fond. Il y a un tabouret et des armoires en bois jaune qui montent jusqu’au plafond. J’entends Aïcha implorer papa :
Resté seul, les gémissements d’Aïcha qui me parviennent me font un drôle d’effet. Cela me rappelle Brigitte l’autre jour, je veux voir. Dois-je ouvrir la porte ? J’hésite, j’ai peur de la punition de papa. Mais je sens que je n’ai pas le choix, quelque chose en moi transcende toute crainte, je l’ouvre. Papa et Aïcha sont tous deux nus. Aïcha tient le bureau à deux mains et lance son corps derrière elle, en parfaite équerre, les jambes légèrement écartées, son derrière bandé dans l’axe de mes yeux. Papa malaxe ses fesses avec ses deux grandes mains puis, pliant son corps, il baisse la tête et se met à inspecter le petit derrière à peine élargi par de toutes petites hanches. Se reculant légèrement, il met un doigt dans sa bouche, puis il l’introduit dans son petit trou. Aïcha sursaute. Une agitation qui a commencé à son derrière, lui traverse tout le corps jusqu’à ses cheveux solidaires qui se mettent à frétiller derrière sa tête. Alors que papa la pistonne, son doigt allant d’un trou à l’autre, le corps arqué d’Aïcha, en extrême tension, frissonne comme l’élastique tendu d’un arc qu’on caresse du bout des doigts. Plus papa la secoue, plus ses gémissements se font plus graves et plus haletés.
Papa se remet debout, la queue dans la main, il pose le gland entre les ourlets de son grand trou. Il la remue à l’entrée de sa grotte puis l’enfonce entièrement d’un coup. Aïcha gémit, presque à pleurer. Papa va-et-vient un moment, Aïcha se dandine à gauche et à droite, ses seins se balancent en dessous d’elle. Elle allonge la tête sur le bureau, les yeux fermés et la bouche légèrement entrouverte, toujours en alternant gémissements et profonds soupirs qui résonnent dans le petit appartement silencieux. Pendant un long moment rien ne trouble l’impétueuse danse de leurs corps dont le rythme, tantôt accéléré et tantôt ralenti, épouse parfaitement la subtile harmonie de leurs grandes carcasses contorsionnées. D’un geste habile et continu, papa retire sa queue et la glisse dans son anus, et les deux corps reprennent leur danse rythmée jusqu’à ce que papa, le visage figé dans une grimace, s’arque sur elle et lui colle au dos. Le corps entièrement raidi et les muscles tendus, il lui dit :
Quand papa fait deux pas en arrière, Aïcha se remet debout, la main et une serviette entre les jambes. Ils se rhabillent. Papa me fixe d’un regard poignant, il dit à Aïcha :
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Au rez-de-chaussée de la villa à deux étages de Madame Dumont, Vladimir et Mokhtar – les deux employés de la « SARL Zozou Bâtiment » – n’ont pas arrêté de suer depuis plus de deux heures. À dix heures pile, Madame Dumont est partie faire ses courses, alors Vladimir s’est trouvé soulagé de ces yeux qui les épiaient sans cesse. D’un coup de pied, il arrête la ponceuse de parquet qui commençait à le rendre sourd, puis il fixe des yeux la croupe tendue et serré de Mokhtar qui, le corps légèrement courbé, décolle du papier peint à l’aide d’un nettoyeur à vapeur. Bien étouffée par un jean dont les taches de peintures ont complètement envahi le bleu d’origine, elle a l’air d’un ballon qui veut se détacher et partir en fusée. Il lui parle d’un ton moqueur :
Le plaisir que trouve Vladimir à remonter Mokhtar est complètement gratuit. Il a cette habitude de le titiller toujours là où il sait que cela lui fait mal, sur son corps, sa famille, ses interdits, mieux encore s’il trouve un mélange bien dosé de ceci et de cela. Mokh, comme il s’amuse à l’appeler, acquiesce. Sa furie est passagère, son cœur est grand, un instant après il a tout oublié. D’un âge semblable, celui où on commence à se rendre compte que ce qui reste sera certainement moins long et moins lustré que ce qui est passé, cela fait plus de trois ans qu’ils travaillent ensemble. Le patron Karim, qui a compris leurs affinités, les met toujours en couple. Mokhtar est plus expérimenté, mais Vladimir est mieux charpenté et plus aptes aux travaux physiques.
Mokhtar allume une vraie gitane sans filtre et se l’attache au bec. Vladimir, qui a arrêté de fumer depuis que le médecin lui a prédit qu’il ne dépasserait pas cinquante ans s’il continue à pomper la nicotine comme il le faisait, ressent avec insistance l’envie de fumer. Il résiste.
L’atmosphère était à la détente. La dernière réflexion de Vladimir a même fait jaillir un éclat de rire de Mokhtar, accompagné d’un mouvement reflexe de tout le corps. Il aurait pu laisser tomber sa cigarette, s’il ne l’avait pas rattrapée à temps entre deux doigts. C’est à cet instant précis que Vladimir, en balayant l’espace du regard, s’aperçoit que Camille, la fille de la vieille, était debout de l’autre côté du salon, obstruant de ses larges hanches, l’entrée de la cage d’escalier. Sa tenue est toute légère pour la saison, un short en toile noire et un ample chemisier avec bretelles.
Ils la suivent en haut. Depuis le début des travaux au rez-de-chaussée, la vieille s’est aménagé un petit coin-déjeuner dans le hall de l’étage, on y trouve une table et quatre chaises et, sur une petite commode, une micro-onde et quelques petits appareils électriques. Vladimir et Mokhtar s’installent. Camille leur verse un café plein de vapeur, Mokhtar allume une autre clope. Elle se sert aussi et se met sur une chaise, un pied sur l’autre, serrant Vladimir au coin de la table. Vladimir peut voir la moitié de ses cuisses grasses, collées en un seul bloc. Ses jambes en larges flûtes, ses mollets bien fournis, sont d’une blancheur qui gêne ses yeux. Mais ce qui l’attire le plus, c’est son décolleté. Depuis qu’il est certain qu’elle ne porte pas de soutien-gorge, il pense que s’il réussit à la voir légèrement en surplomb, il va certainement découvrir ses nichons. Cette pensée l’excite et s’exprime déjà par l’éclosion d’une petite érection. Finalement, se dit-il, elle n’est pas si moche que cela. Elle est de ces femmes épanouies qu’on trouve belles, in fine, car elles sont bien proportionnées. En plus, elle a une jolie frimousse de poupée Barbie, une petite bouche bien rouge et des grands yeux doux rêveurs. Ses cheveux noirs tenus en chignon qui laisse tomber quelques fausses mèches sur ses joues, accentuent en elle une impression de candeur juvénile qui est très en deçà de son âge. Mokhtar lui donne quarante ans, pas plus, alors que Vladimir pense qu’elle est beaucoup plus jeune.
Passé le petit moment de flottement où tout le monde aspire entre les lèvres sa première gorgée de café brûlant en plongeant les yeux dans sa tasse, Camille les regarde d’un œil curieux. Elle ressent un grand respect vis-à-vis de ces deux représentants de la classe ouvrière, dont les visages anguleux, les traits abrupts et les mains calleuses trahissent une longue vie de rudesse et de labeur. Mais franchement, ce qu’elle cherche en ce moment, c’est une bite, une belle lame qui peut la transpercer et la pilonner. Le frémissement qu’elle ressent entre les jambes, l’appel de sa chatte endolorie par l’action régulière de ses mains et ses ongles depuis des jours et des jours, tout son épiderme en manque de caresses, ne la laissent pas penser à autre chose. Or la voilà en présence de deux beaux mecs matures, virils, qui cachent certainement de belles machines sous leurs pantalons peinturlurés. Peut-elle se permettre le luxe de les rater tous les deux à la fois par excès de vigilance et de timidité ? Malheureusement cela lui arrive si souvent, c’est trop bête.
Elle a une certaine préférence pour Vladimir. Depuis qu’elle l’a croisé il y a trois jours, elle n’arrête pas de fantasmer sur sa belle carrure, ses grandes jambes et sa calvitie complète et définitive. Elle doit faire quelque chose vite, sa maman ne va pas tarder à revenir. Elle prend la posture la plus sexy possible, et leur parle d’une voix veloutée :
C’est sa passion à Camille, la philo, quand elle se lance, elle oublie même sa libido. Faut-il signaler que Mokhtar et Vladimir n’ont rien compris à ce qu’elle a pris la peine d’expliquer ? Mokhtar a même pensé que, pour sortir des paroles aussi insensées, elle doit bien être touchée, elle aussi. Vladimir n’a même pas entendu ce qu’elle racontait, tout le temps qu’elle parlait, il se tortillait la grande échine pour se pencher le plus possible sur l’encolure de son chemisier. Il a été encouragé par l’œil doux de Camille qui, non seulement ne l’arrêtait pas, mais qui l’incitait subtilement à aller plus loin. Mokhtar, quant à lui, fume sa clope tranquillement, l’air impassible, mais sa queue est déjà bien dure. Camille sent qu’il ne lui manque plus qu’une petite invitation pour les faire céder. Elle aurait préféré que Mokhtar s’éclipse pour la laisser avec Vladimir, mais il ne paraît pas bien comprendre, elle a alors la furtive pensée de se les prendre les deux en même temps, ce sera une première pour elle, mais pourquoi pas, se dit-elle, il faut toujours une première fois. Après une petite hésitation, elle décide de faire le grand plongeon. C’est une nécessité.
Vladimir ne croit pas ses oreilles ; il ne s’attendait pas à une invitation aussi franche et précise. Il se tourne vers Mokhtar, cherchant son acquiescement. Il y a aussi dans sa gêne la furtive envie que Mokhtar le laisse seul avec Camille, car les choses se précisent et c’est lui qu’elle préfère. Mais Mokhtar reste de marbre, dégageant de sa bouche de légères volutes de fumée blanche.
Alors, toujours avec le calme d’une statuette, il écrase doucement le bout de sa clope dans la soucoupe de sa tasse de café et tend aussi promptement la main vers Camille pour lui envelopper un sein. Ce premier contact a sur elle un effet de décharge électrique, elle a même légèrement sursauté sur sa chaise. Vladimir se libère enfin de son hésitation et lui prend l’autre sein. Sa main, plus grande et plus effilée, arrive à l’entourer en entier. Les deux hommes constatent l’érection des mamelons de Camille et découvrent son état d’excitation. Ils se mettent debout, Vladimir lui débarrasse le chemisier alors qu’elle commence la fouille des braguettes, les deux mains travaillant en concert. Lorsque enfin apparaissent au même moment les deux beaux appareils, Vladimir et Mokhtar se penchent chacun pour lui sucer un téton, elle est prise par une flamme hystérique, elle ne croit pas ses yeux. Contrairement à ce qu’elle supposait, la queue du frêle et chétif Mokhtar lui paraît légèrement plus grande, mais surtout beaucoup plus large, elle sent déjà qu’elle va bien lui emplir le con. Elle l’engloutit dans sa bouche, l’autre main branle légèrement Vladimir. Mokhtar se redresse et se cambre, envahi par un plaisir auquel il ne goûte que rarement. Après un moment, elle alterne ; elle trouve la queue de Vladimir toute rouge, chaude comme une braise, prête à exploser.
Ils se mettent à nu. Camille s’étend sur le lit, ses gros seins tombent légèrement sur les côtés. Mokhtar la prend en premier, tout son corps se perd dans sa graisse. Vladimir va chercher sa bouche, essayant de lui donner un baiser, mais elle s’esquive par un petit détour de la tête, il va alors chercher son cou, l’enduisant de sa salive, le ponçant par sa barbe de deux jours, descendant aux seins qu’il presse en même temps par une main.
Alors que les deux hommes lui travaillent le corps, Camille émet de petits gémissements discontinus que Vladimir seul peut entendre. Elle jouit une première fois sous les coups Mokhtar, elle n’est pas déçue par cette queue qui continue à la pilonner avec une énergie intacte. Sentant que Vladimir s’impatiente, elle leur propose de changer de position. C’est Vladimir qui s’étend sur le lit, sa queue à la verticale comme une lance. L’excitation l’a rendu presque fou, ses yeux brûlent des lueurs affamées d’un homme qui n’a pas touché à une femme depuis plusieurs mois, tout son corps tremblote. Il voit Camille lui présenter son dos, se mettre debout au-dessus lui, au niveau de sa queue, un pied de chaque côté. La grande carcasse se courbe après, tombe sur lui en se tenant sur les mains tendues légèrement en arrière. Il arrive à guider par une main vacillante sa queue pour occuper petit à petit le petit orifice bien serré que Camille a posé sur la pointe de son gland. Une fois entièrement dedans, il ferme les yeux et concentre son attention sur les pulsations de son sexe endolori. Sentant sa position bien stable, Camille commence à coulisser doucettement sur la pine tendue. Enfin, réussissant à se tenir avec l’appui d’une seule main, elle libère l’autre pour la tendre à Mokhtar qui s’est mis debout sur le lit, le sexe à portée de sa bouche. Ainsi elle jouit une deuxième fois, et les deux mecs arrivent presque en même temps, l’un lui inondant les boyaux, l’autre lui arrosant la face et les seins. Elle se sent légère et libérée, elle pense à Spinoza qui disait : « être libre c’est réaliser sa nécessité ».
En les voyant descendre les escaliers, Camille ne peut s’empêcher de lancer à Vladimir :
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La voiture dévale des routes flanquées d’arbres. Une pluie intense gicle sur le pare-brise et les essuie-glaces tracent sans cesse sur la vitre des demi-cercles mouillés. Nous nous arrêtons à un feu puis papa prend à droite, puis à gauche et avance. Arrivé à une boulangerie, il la contourne à droite, avance encore une centaine de mètre et s’arrête net devant une petite villa jumelée.
La petite porte du jardin en panneaux de bois est ouverte, nous entrons. Une vieille dame ripolinée, visage de sorcière, nous accueille avec une tronche bien sombre. Ce n’est pas le meilleur accueil qu’on puisse me faire, cette dame me fait peur.
Nous arrivons juste devant elle, elle me jette un regard que je n’apprécie pas du tout.
Nous arrivons à son niveau.
Je ne la vois plus comme une menace immédiate, mais je maintiens ma méfiance à un certain degré.
Nous entrons dans la maison et la vieille nous colle au pas. L’espace complètement vidé me choque. Mokhtar est face à un mur à côté d’un grand aspirateur dont le balai dégage énormément de vapeur. Quand à Vladimir, il est courbé sur le guidon d’un grand appareil cylindrique qui émet un bruit assourdissant. Tout à coup la vapeur disparaît et le bruit s’évanouit. Mokhtar et Vladimir lâchent leurs machines et se dirigent vers nous.
Vite, elle monte les escaliers l’échine courbée, une main accrochée à la rampe. À l’instar de sa gueule, j’imagine son derrière osseux et fripés. Elle me dégoûte. Papa fait le tour de l’espace avec Mokhtar et Vladimir. La vieille redescend emmaillotée dans un grand manteau en plastique rouge, la tête couverte avec un capuchon. Elle serre dans une main tremblante un sac en cuir délavé.
Dès que papa et la vieille ont disparu, Mokhtar me prend par la main et me dit :
Mokhtar allume une cigarette et Vladimir me ramène un tabouret. En m’asseyant, j’ai dû mettre la main sur ma braguette pour ajuster la position de ma queue qui bande depuis que j’ai vu papa défoncer Aïcha. Vladimir et Mokhtar me regardent d’un œil curieux.
Ils se regardent ensemble en échangeant des petits sourires. Ils se tournent lorsque nous entendons des pas descendant les escaliers.
Tous les trois se mettent à sourire en échangeant des regards malicieux. Elle me fixe de ses grands yeux bleus.
Camille me tire par la main. En me regardant la suivre, Mokhtar et Vladimir échangent des regards inquiets. J’entends Mokhtar chuchoter sur un ton agacé :
Je monte les escaliers derrière Camille, les yeux rivés sur ses hanches gracieuses. Arrivé en haut, je ne peux m’empêcher de mettre une main sur son derrière moelleux. Papa avait fait ainsi avec Aïcha, les filles doivent bien apprécier. Camille se retourne vers moi, étonnée, elle me dit avec un petit sourire entre les lèvres :
Je suis extrêmement excité. Des images du derrière de Charlotte, de Brigitte et d’Aïcha resurgissent en même temps et s’interpénètrent. Camille me fait entrer dans une petite chambre où il y a un grand lit et une armoire. J’entends la pluie ravageuse crépiter sur le toit et claquer sur la fenêtre derrière le rideau. Camille se débarrasse rapidement de ses petits habits et se met complètement nue puis, se penchant sur mon ventre, elle me dégrafe le pantalon qui tombe par terre. Mon engin apparaît, elle me parle :
Elle la prend dans une main et la branle doucement, puis la met dans la bouche, je me sens frémir. Ses petites lèvres me serrent bien le sexe et me donnent de très agréables sensations. Lorsqu’elle appuie les mains au bord du lit, elle me laisse voir la large scène de son derrière. Il y a le petit trou et la grande échancrure, avec deux grandes bananes qui surplombent un abricot. Sa vulve me rappelle Charlotte, mais en plus gros et plus frais. Elle est mousseuse et palpitante, bien charnue, elle accentue en moi les forces du désir. Sans perdre de temps, je précipite ma queue dans son con et je m’en vais à la pilonner sauvagement, du plus fort que je peux. Elle gémit et gronde, elle crie. Elle dit :
Je vais et viens en elle, guidé par un instinct qui cherche à maximiser le délicieux plaisir qui m’envahit et m’enveloppe, et qui me couvre comme la fraîcheur du printemps. Au dernier moment, mon corps, hormis ma queue et les sensations qu’elle irradie tout autour, n’existe plus. Plus exactement, le monde se confine en un sujet qui est ma pine et en un objet qui est sa vulve chaude et lisse dans laquelle je m’attarde jusqu’à l’ultime soubresaut qui me vide en entier et qui, après de délicieux frissonnements où je voyais tout en flou, me fait revenir progressivement au monde environnant.
Merde alors, j’aurais préféré rester là où j’étais.
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Papa est revenu et m’a pris dans la voiture. Nous avons visité des maisons et des appartements puis nous sommes allés chez une belle dame toute blonde. Après avoir fait avec elle le tour de la maison et du jardin ils m’ont laissé au salon et ils se sont enfermés dans une chambre. Ils ont bien fermé à clé. Je les ai entendus gémir et haleter, et échanger des paroles coquines. En sortant papa m’a surpris l’oreille à la porte, il a été furieux et a failli me frapper. La belle dame, les yeux implorant, l’a supplié de me pardonner cette inconduite. En sortant de chez elle, papa lui dit en cueillant une belle rose dans son jardin fleuri :
Nous reprenons la voiture, les files des voitures et les klaxons. En entrant à la maison, maman se jette sur moi et me serre dans ses bras. Je lui offre la rose.