n° 14551 | Fiche technique | 34504 caractères | 34504Temps de lecture estimé : 20 mn | 04/09/11 |
Résumé: Un quinquagénaire est troublé par une série d'allusions désobligeantes qui portent atteinte à l'image qu'il s'était faite de sa voisine. | ||||
Critères: fh fagée extracon grosseins groscul lunettes collection jalousie noculotte lingerie fellation cunnilingu préservati pénétratio fdanus portrait | ||||
Auteur : XXL |
Hélène était rayonnante pour Le Grand Jour. Sa coiffeuse lui avait gonflé les cheveux châtain clair en ondulations vaporeuses parsemées de discrètes mèches blondes. Son ensemble veste tailleur, vieux rose, lui allait à merveille et la rajeunissait. Son traditionnel foulard de soie blanche encerclait son cou, pour cacher des rides disgracieuses. Elle avait tenu à célébrer officiellement le diplôme de son petit fils préféré, Alexandre. Ingénieur des Arts et Métiers, c’était pas courant dans un petit village.
À l’aube de ses 64 ans, elle avait du charme ma voisine et elle faisait encore pas mal d’effet à la gent masculine, prête à offrir une épaule protectrice à une si charmante veuve. Personnellement, j’étais plus circonspect sur ses attraits physiques et j’avais des raisons de l’être : un matin, Hélène, paniquée, m’appela au secours car une de ses bagues, de grande valeur sentimentale, avait glissé dans l’évacuation du lavabo. Dans sa salle de bain, sur une chaise, une petite culotte noire et un soutien-gorge assorti attendaient leur propriétaire. Les bonnets du soutif étaient rembourrés de coton hydrophile, pour tricher avec la nature ingrate. Sur le lavabo, un tube de pastilles effervescentes, pour nettoyer les prothèses dentaires, fut éclipsé magiquement par mon hôtesse. Quand Hélène s’accroupit, pour m’éclairer sous l’évier, j’étais assis sur le carrelage et je dévissais difficilement l’écrou de la bonde. Le bas de la partie dorsale de sa chemise de nuit traînait au sol tandis que l’avant était remonté bien au-dessus de ses genoux. L’instant de trois secondes, je découvris le minou de ma voisine entre ses cuisses frêles et une déception supplémentaire m’attendait : juste une courte fente, sombre, sur un pubis complètement imberbe.
Pour les lauriers de son petit fils, Hélène avait organisé un apéritif dînatoire, dans son jardin, en fin de journée. Le méga truc, avec des chapiteaux en toile. Faut dire que ses invités étaient nombreux : la famille proche, les amis, quelques voisins et les copains du diplômé. En tant que voisin immédiat d’Hélène depuis trente ans, j’avais eu l’occasion d’apprécier ses qualités humaines. Hélène m’apparaissait comme une femme réservée et très stricte dans sa façon d’appréhender les événements de la vie ou d’éduquer ses enfants. Pendant de longues années, elle se montra à l’égard de mon épouse et de moi-même d’une chaleur humaine et d’une générosité hors du commun. Et puis le temps fit son œuvre. Son mari décéda, une dizaine d’années auparavant, et mon épouse et moi étions séparés. Peu de gens savaient qu’Hélène s’était retrouvée un copain car ils ne vivaient pas ensemble. Moi, je me trouve très bien tout seul et l’abstinence sexuelle, à ma grande surprise, ne fait pas encore partie de mes préoccupations urgentes. À 52 ans, j’espérais encore pouvoir courtiser, le moment voulu, quelques dames en quête de tendresse.
J’avais été chargé par la mère d’Alexandre, responsable de la logistique de la fête, de m’occuper des apéros : une marmite de cinq litres d’authentique punch créole, et une autre de sangria maison. Justement, j’avais besoin de son fils pour transporter les marmites car les invités n’allaient pas tarder.
Où était-il ce grand dadais d’Alexandre ? Celui qui préférait regarder le foot à la télé ou jouer sur l’ordinateur plutôt que de sortir en boîte. Faut dire que le jeune diplômé d’un mètre quatre-vingt-six avait un énorme complexe dû à une calvitie déjà bien avancée. En plus Alexandre était presque introverti, peut-être parce qu’il n’avait été élevé que par des femmes : sa maman, mère célibataire et sa grand-mère.
Jean aussi cherchait son épouse car elle avait la caméra numérique dans son sac à main. Jean est le mari d’Isabelle, la fille cadette d’Hélène. Isabelle avait épousé un médecin à la retraite, quelques années plus tôt, et le couple s’était établi dans le Var. Isabelle a vingt ans de moins que lui mais ils avaient l’air de vivre en parfaite harmonie.
Claire me conseilla d’aller jeter un coup d’œil dans sa chambre de jeune fille où son fils devait certainement pianoter sur son ordinateur portable. Effectivement, Alexandre était dans la chambre dont la porte était entrouverte. Debout, bien campé sur ses longues et frêles jambes, le pantalon et le caleçon sur les chevilles, il enfilait laborieusement un préservatif sur un sexe raide, tout en longueur. Sa tante Isabelle, que je ne voyais que de trois quarts, avait soulevé le bas de sa robe et se débarrassait de sa petite culotte en nylon, jaune abricot. La tata d’Alexandre, radieuse, posa son buste sur le bureau et, avec les deux mains, elle troussa sa robe jusqu’à la ceinture. D’un discret revers, elle essuya ses lèvres humides et demanda à son neveu de se presser car on allait avoir besoin d’eux en bas très bientôt. Isabelle avait les fesses trop plates mais la foufoune poilue qui émergeait d’entre ses cuisses bien ouvertes me parut sympathique. Agrippée aux bords de la table, Isabelle poussait de petits cris aigus de satisfaction à chacun des coups de boutoir du gadzarts. Je redescendis l’escalier sans faire de bruit avant de l’appeler à l’aide, mais en leur laissant quand même le temps d’achever leurs galipettes. On n’est pas des sauvages quand même ! Je comprenais enfin pourquoi Alexandre passait, chaque année, une dizaine de jours dans la propriété de sa tante, lui qui avait horreur de la chaleur.
En installant les marmites d’apéro, je conseillai à Alexandre de prendre certaines précautions avant de s’envoyer en l’air avec sa tante car il aurait pu passer un mauvais quart d’heure si sa grand-mère l’avait surpris. Ce fut l’occasion de ma première révélation sur ma voisine qui me laissa sur le cul, il faut bien le dire : la mamy était au courant !
Hélène avait pris son petit fils entre quatre yeux deux ans avant pour lui demander s’il n’était pas homo, vu qu’il n’avait jamais eu de copine. Le pauvre dut bien avouer que sa calvitie précoce le paralysait devant ses copines. Alors sa grand-mère avait pris les choses en main ; elle servit d’entremetteuse entre sa fille cadette et Alexandre. D’une pierre, elle faisait deux coups : Isabelle ne prendrait pas de gigolo pour compenser les défaillances de son vieux mari et Alexandre ferait enfin son initiation à la sexualité (dixit Alexandre, bien sûr !).
Édith, une très grande amie d’Hélène, m’aida à servir les apéros aux invités qui arrivèrent tous en même temps. Je l’observais de profil qui trempait son énorme louche dans le punch en prenant soin de ne pas tacher son chemisier d’un vert jeune bambou surprenant. Édith devait avoir mon âge, et son époux cinq ou six années de plus. Ils étaient originaires de la région mais, pour des raisons professionnelles, le couple avait émigré en Normandie, près du Havre. Hélène m’avait demandé de les héberger, juste une nuit, ce qui ne me posait aucun problème. Ma voisine m’avait juste précisé que sa copine était un peu fofolle mais, bon…
Édith et son mari, Jojo, les Normands d’adoption que j’hébergeais, étaient adorables. Elle dépassait d’une bonne tête la taille de son époux, un peu bedonnant. Les taches de rousseur sur son visage et sur les bras dénotaient la rousseur authentique d’autant qu’elle avait forcé la teinture de ses cheveux coupés très court qui apparaissaient plus rouges que roux. Édith avait la particularité d’avoir les jambes galbées mais horriblement arquées. Par contre, dire qu’elle avait une grosse poitrine me semble réducteur. En fait, m’autorisant un écart de langage, je dirais, pour être plus proche de la vérité, qu’Édith avait une paire de nichons somptueuse ; l’armature des énormes bonnets du soutien-gorge renforcé s’incrustait sous le tissu, légèrement translucide. Très rapidement, Édith, surprise et visiblement flattée remarqua mon regard libidineux qui s’attardait sur ses seins opulents entre deux remplissages de gobelets d’apéritif. Elle rentrait instinctivement le ventre pour faire mieux ressortir ses avantages, très consciente de l’effet produit sur son hôte. Quand mon aide barman entendit Hélène éclater de rire au milieu d’un groupe d’hommes, elle sortit, un peu, agacée :
C’était la seconde révélation, encore plus inattendue, sur la vie secrète de ma voisine. Je n’étais pas choqué, juste amusé par cette sacrée bonne femme qui semblait cacher parfaitement son jeu aux yeux du monde.
Quand les alcooliques se firent plus rares, elle m’abandonna pour papoter avec ses anciennes connaissances. Édith s’assit sur le minuscule muret qui séparait mon jardin de celui d’Hélène. Elle se saisit d’une brosse et d’un miroir dans son sac à main, pour se refaire une beauté. Le haut de sa jupe blanche était remonté sur les cuisses et j’aperçus d’abord la lisière des bas couleur chair puis un bout de sa petite culotte rose bonbon. Deux bandes de dentelles noires encerclaient ses cuisses fluettes. Au dessus de l’inélégant fond renforcé du slip, le tissu tendu et fin, moulait le minou de mon invitée. Les deux protubérances volumineuses de la foufoune, en demi-lune, apparaissaient nettement, encerclant la fente qui aspirait légèrement le tissu en nylon. Quand Édith prit conscience, tardivement, de sa posture indécente et de mon intérêt pour son intimité, elle se releva immédiatement, le rouge aux joues. J’étais plus gêné qu’elle certainement et, pris par la patrouille, je ne trouvais qu’une phrase lamentable pour mettre un terme au silence qui s’était établi :
Le bide absolu évidemment. Édith récupéra son sac, visiblement un peu humiliée de ce qui s’était passé. Elle cogita quelques secondes, fit deux pas vers un groupe de retraités qui rigolaient, puis elle se retourna :
C’est quand Josiane se pointa, amoureusement accrochée au bras de son mari, qu’un déclic se fit, suite aux confidences de la Normande. Je fis une association immédiate entre les propos que Josiane m’avait tenus l’an dernier et Hélène. La phrase de Josiane m’avait frappé à l’époque : « On va suivre les conseils éclairés d’une dame expérimentée que tu connais… »
À peu près à la même époque, il y a un an, Josiane, la filleule d’Hélène, avait mis son époux à la porte. Le pauvre homme avait eu une petite aventure, lors d’une formation, avec une dame divorcée et il avait eu la naïveté de l’avouer à son épouse. Monsieur avait, paraît-il d’après Hélène, eu des remords et très mauvaise conscience, vis-à-vis de sa petite famille qu’il adorait. Bien entendu, Josiane, seulement âgée de 34 ans, ne voulait pas divorcer mais, elle voulait juste marquer le coup, en laissant macérer le débauché dans son jus, pendant quelques mois. J’avais donc été commis d’office par ma voisine, pour effectuer un bricolage électrique urgent que le mari, en pénitence, ne pouvait réaliser. Quand, sur le coup de 17 heures, je me pointai avec mes outils, c’était la fournaise dans la véranda de Josiane. Bien que je sois en short et en débardeur en coton, le toit en verre faisant effet de loupe, le soleil inonda vite le coton et mes jambes velues ruisselaient. Je sentais la sueur dégouliner le long du dos pour imbiber mon boxer-short, l’horreur. Josiane m’amena de suite une serviette éponge et une bouteille d’eau minérale avant de m’autoriser à travailler torse nu. En tant qu’aide-soignante dans un hôpital, elle me mit en garde contre le manque d’hydratation. Faut dire que, bien qu’elle soit d’une taille moyenne, ses épaules et son fessier de pilier de rugby devait l’aider à manipuler sans problème les malades lors des soins ou de leur toilette. J’eus droit à une charge sévère contre son mari. Elle ne lui pardonnerait jamais de l’avoir fait pleurer pendant une semaine. Josiane gesticulait dans le vide, fort en colère, je lui servais d’exutoire ou de confident. À cause de la canicule certainement, sous une robe d’été aux couleurs vives, Josiane avait visiblement fait l’impasse du soutien-gorge car ses seins se baladaient librement sous le tissu fleuri. Curieusement sa poitrine semblait assez modeste comparée à son gabarit. Elle me laissa enfin travailler, non sans avoir laissé échapper une étrange mise en garde au père de ses jumeaux, pourtant absent le pauvre :
Vers 19 h, il ne me restait que deux fils à connecter dans une boîte de dérivation située au ras du carrelage. Allongé sur le flanc, je dénudais les fils pendant que Josiane commençait à vider le lave-vaisselle qui venait de terminer son cycle. Elle me tournait le dos et son buste plongeait pour saisir les assiettes du tiroir inférieur, à deux mètres de moi. Le bas de la robe d’été dévoilait un bon tiers d’une croupe impressionnante, ferme et parfaitement sphérique. Elle ne portait pas non plus de petite culotte et, quand elle replongea pour saisir les couverts, les deux lobes dodus de son minou firent une apparition furtive, noyés dans une touffe de poils hirsutes. J’acceptais, sur l’insistance de Josiane, qu’elle me passe un gant de toilette humide sur le dos et le torse, avant une friction à l’eau de Cologne, comme elle faisait à l’hôpital. Ce qui m’étonna, c’est que la fraîcheur du gant s’immisça sous la ceinture de mon short pour me rafraîchir les fesses avant une bonne friction, à mains nues qui parcourut le même itinéraire. Sur mon torse velu, la friction à l’eau de Cologne se révéla terriblement efficace. Je rouvris les yeux quand je sentis mon short descendre sur mes cuisses. Une petite main potelée me massait les testicules tandis que l’autre emprisonnait mon sexe. Josiane lui donna vite de la raideur par une manipulation ferme et décidée puis, elle posa un doigt sur mes lèvres pour m’empêcher de parler.
On émigra dans un endroit plus frais, une grande pièce qui faisait salon et salle à manger. C’est Josiane qui attaqua les hostilités, en s’asseyant sur le canapé pour m’offrir une fellation dans laquelle elle se montra assez imaginative, ma foi. Ayant reçu une très bonne éducation, je pris naturellement le relais quand elle s’allongea sur le canapé. Très pragmatique, Josiane posa sa jambe droite sur la moquette tandis que l’autre, elle la bloqua sur le haut du dossier du canapé, pour me rendre l’accès plus facile. On fit un peu les fous en se prodiguant alternativement quelques attouchements et caresses furtives. Elle avait vraiment un gros cul, la coquine ! J’étais de nouveau à genoux sur la moquette, en train de lui lécher la fente quand ma copine se releva à moitié du divan. En pivotant sur le côté, elle fit passer sa jambe du dossier sur mon épaule pour s’ouvrir complètement et me bloqua la nuque avec une main, de peur que je ne la laisse tomber au moment crucial. Je fis de mon mieux, accélérant le rythme de ma langue gourmande, ainsi que celui de main gauche, qui titillait un clitoris bien ferme. Tant qu’à faire, j’enfilais mon index pour l’agiter dans un orifice voisin, plus étroit, qui s’humidifia très vite. Josiane poussa deux petits cris de grande satisfaction avant d’adopter une position plus décente sur le canapé et de reprendre son souffle. Avant de reprendre nos agapes, Josiane fit un passage dans la salle de bain pour, je supposais, une petite toilette intime. Elle revint joviale, posa une boîte de préservatifs neuve sur la table basse du salon avant de me tenir un discours surréaliste.
Pendant qu’elle libérait la moquette en déplaçant la table basse, Josiane me demanda d’aller chercher une chaise de la salle à manger et, c’est à ce moment qu’elle me sortit la fameuse phrase : « On va suivre les conseils expérimentés d’une dame que tu connais … ». Je vais me permettre de vous en dévoiler les grandes lignes, ça peut être utile. D’abord on assoit le mâle sur une chaise et la copine s’arrange pour qu’il ait une superbe érection. Le préservatif chaussé, Madame, debout, se met à la verticale et guide le morceau de viande vers le petit orifice, fortement lubrifié. La partenaire prend alors la direction des opérations et, à son rythme, millimètre par millimètre, elle s’enfile sur le sexe masculin en accompagnant la pénétration de quelques mouvements verticaux des hanches. L’astuce consiste donc en une espèce de pré-dilatation de l’orifice qui éviterait, en grande partie, le côté douloureux de la chose chez la partenaire. Josiane se mit ensuite à quatre pattes sur la moquette, posa sa tête de profil sur un coussin du canapé et elle ouvrit sa croupe gigantesque pour qu’on découvre ensemble les mystères de la sodomie… Malgré les assurances de l’inventrice de la technique, (une dame que je connaissais !) nous fûmes pour le moins déçus de l’expérience.
Vers 23 heures, les invités commencèrent à prendre congé, pas tous très frais.
À minuit trente, il y eut extinction des feux. Heureusement qu’il n’y avait que cinq mètres entre nos maisons. J’avouais être un peu pompette ; Édith disait qu’elle n’avait pratiquement pas bu mais avec une élocution tellement laborieuse que personne ne la crut. Jojo, lui, était complètement beurré, totalement déconnecté de notre monde.
Il approchait 1 heure du matin, je venais de préparer la table pour le petit-déjeuner du lendemain. En montant l’escalier, j’entendais déjà le ronflement monstrueux de Jojo ; il y allait de bon cœur, le bougre. Édith, dans une espèce de long débardeur en coton fleuri, assise sur les dernières marches de l’escalier, m’attendait, son appareil photo numérique en main.
J’avais envie de dormir mais j’allumais quand même le PC pour lui faire plaisir, elle se débrouillerait ensuite toute seule. Josiane avait simplement omis un détail : elle n’y connaissait rien en informatique. Sans me demander mon avis, elle s’assit sur mes genoux, se saisit de la souris et attendit mes directives. Comme je m’énervais parce qu’elle mélangeait le clic droit et le gauche, Édith se saisit de mes mains posées sur les accoudoirs du fauteuil pivotant et les plaqua sur ses seins. Une pression appropriée commanderait désormais le bon clic. C’était amusant et agréable car les seins lourds étaient libérés de toute entrave sous le tissu. Au milieu du visionnage, Édith, en rigolant, avait baissé les bretelles du débardeur pour améliorer la sensibilité du toucher. Les mamelles s’affaissèrent un peu mais elles restaient moelleuses à souhait maintenant que je les empoignais dans leur globalité. En quittant mes genoux, ravie de ses photos, elle se débarrassa du vêtement de nuit. Seulement vêtue de sa petite culotte rose, elle déverrouilla ma ceinture avant d’empoigner en même temps mon pantalon et mon caleçon pour me les descendre à mi-cuisse. Le meilleur c’est qu’elle m’accusa, hypocritement, de profiter de son état éthylique avancé pour abuser lâchement de sa fragilité féminine. Moi, je n’avais rien demandé alors que cette friponne s’évertuait déjà, avec ses petites mains potelées, à raidir mon membre. C’était un phénomène, Édith, elle voulait des tonnes de caresses et partout. Elle se montra reconnaissante de ma conscience professionnelle et me permit d’assouvir un vieux fantasme : à quatre pattes en travers du lit, face à moi, Édith m’offrit une fellation appliquée, lente et longue pendant que mes mains pétrissaient ses divines mamelles. Je conclus par une levrette latérale vigoureuse qui se termina par un splendide lâcher de spermatozoïdes.
J’attendais quelques compliments mais, en vain. C’était la première fois que j’éjaculais dans une dame en train de dormir !
Le lendemain mâtin, Jojo, frais comme une rose, engloutit avec un fort bon appétit son petit-déjeuner, sans attendre son épouse. Comme je le félicitais de sa forme olympique, Jojo m’expliqua qu’il appliquait à la lettre le régime Winston Churchill : un whisky tous les jours, un petit cigarillo le dimanche et surtout, l’essentiel, pas de sport ! Avec un sourire jovial, il ajouta que cela lui avait permis de n’avoir jamais mis un pied dans un hôpital jusqu’à ce jour. Pour achever mon humiliation d’avoir été pris pour un demeuré par Édith, Jojo, assez fier de lui, ajouta qu’il remplissait encore gaillardement son devoir conjugal, au moins deux fois par trimestre !
La dernière révélation sur mon originale et secrète voisine me laissa pour le moins sceptique.
Hélène était dans le sud, invitée par sa fille pour une dizaine de jours. Elle m’avait laissé ses clefs pour vérifier que tout était en ordre dans sa maison et pour ouvrir la porte à une dame qui viendrait s’occuper de ses précieuses orchidées. Anne, sa partenaire d’Aquagym, suivait à la lettre les instructions horticoles précises laissées par Hélène. Bien que j’estimais son âge à une petite quarantaine, le moins que l’on puisse dire c’est qu’Anne n’avait pas l’air de s’intéresser beaucoup à la mode. Une jupe plissée qui descendait bien en dessous du genou, un chemisier d’une autre époque, boutonné jusqu’au cou. De grande taille, avec ses cheveux raides décolorés en blond jaune, ses grosses lunettes et ses formes un peu trop rondes, Anne ne correspondrait jamais aux canons de la beauté imposés par les magazines. On parla d’Hélène, donc, des vacances proches, des miennes et des siennes. Anne se lamentait de retourner encore en Savoie, où son mari adorait souffrir, à vélo, dans un col du tour de France. Elle enviait mon futur voyage à Rhodes car elle n’avait jamais pris l’avion de sa vie. Son mari avait une trouille bleue des aéroplanes et, comme il ne savait pas nager, Monsieur ne voulait pas entendre parler de croisières. Quand je lui demandai si une journée à Venise pour moins de 50 euros pouvait l’intéresser, elle crut que je lui faisais une plaisanterie de très mauvais goût. Pourtant ce n’en était pas une du tout. Le temps de donner un coup de fil à une collaboratrice qui adorait jouer au tour opérator et le problème était réglé.
Anne pleura d’émotion avant de m’enlacer furieusement et de m’embrasser à pleine bouche. Quand son mari gara sa BMW devant la maison d’Hélène, il klaxonna deux fois. On poussa un ouf de soulagement qu’il ne descende pas pour sonner car aucun de nous deux n’était en état de lui ouvrir la porte. Anne tenait de la main gauche, sur sa hanche, les deux parties avant et arrière de sa jupe troussée jusqu’à la taille. J’avais abaissé au niveau des genoux sa culotte en coton fleuri. Elle émettait de légers halètements synchronisés au rythme de mes deux doigts qui avaient enfin trouvé la fente au sein de sa toison touffue de poils bruns et frisés. La main libre d’Anne s’occupait fébrilement de mon pénis en liberté puisqu’elle avait descendu mon pantalon et mon slip sur les chevilles. Anne ne paniqua pas, elle accéléra juste le mouvement de sa petite main en espérant une fin heureuse. Je fis donc de même en rajoutant, par derrière un doigt de l’autre main dans un anus accueillant. Au troisième coup de klaxon, on s’interrompit mais, sans être arrivé à nos fins. Ce ne fut que partie remise car, tous les jours suivants, Anne vint avec sa Twingo, enfin réparée. Elle eut la bonne idée de faire l’acquisition de petites culottes coquines et de prendre des initiatives osées. Son époux n’étant pas très porté sur la chose, Anne puisait son inspiration sur le Net qu’elle fréquentait journellement. Elle me faisait allonger sur la moquette et s’accroupissait au-dessus de mon visage ou elle me léchait l’entre-fesses en me trayant le membre. Bref, Madame compensait ses frustrations conjugales et se défoulait joyeusement et sans retenue dans nos fornications endiablées.
Juste avant le retour d’Hélène, Anne, dès l’entrée dans la maison m’annonça, un peu triste, que c’était la dernière fois. Elle voulait interrompre nos relations, pour ne pas faire de peine à son mari qu’elle aimait, même si c’était un ours égoïste, pas trop porté sur le sexe. Elle avait amené un petit appareil photo numérique pour avoir quelques souvenirs, pour les longues soirées d’hiver. Du coup, je suis allé chercher le mien. Elle ne voulait pas que nos adieux se fassent dans la tristesse alors on s’amusa, mélangeant les câlins et les photos, utilisant les bains de soleil du jardin et leurs coussins épais. Après une fellation où elle excellait, Anne m’immortalisa, nu et en pleine érection. Mon reflex numérique entra alors en action. D’abord un peu de nu artistique puis Anne m’offrit spontanément des poses plus osées, qu’elle avait aperçues sur Internet. Il fallait absolument que je garde un souvenir de cette foufoune pulpeuse et velue. Le bouquet final fut aussi grandiose qu’inattendu : Anne, ne portant que des bas noirs et des hauts talons, se déplaça sur les gravillons de l’allée du jardin. Elle avait un sourire ambigu quand elle fléchit légèrement ses longues jambes et les écarta. Le plus tranquillement du monde, Anne fit un très gros pipi. Au moment des adieux, Anne enleva ses lunettes trois secondes, pour essuyer une larme furtive. La pauvre était atteinte d’un strabisme divergent très prononcé. Elle s’éloigna dans le couloir, avec son horrible jupe plissée mais, sans sa petite culotte, imbibée des odeurs du péché, que j’avais gardée en souvenir. Avant de refermer la porte, Anne me lança :
J’avoue être resté assez incrédule voire sceptique à cette ultime divulgation.
Les jours s’écoulèrent tranquillement jusqu’en novembre. À la Toussaint, mon ex-épouse me fit envoyer, au bureau, un splendide chrysanthème mauve, avec une épitaphe immense accrochée dessus. Tous mes collaborateurs avaient donc pu lire : « gros con et petite bite ». J’avais dû faire une note de service stipulant qu’il y avait eu, par malveillance, inversion volontaire des deux adjectifs. Faut dire qu’on avait eu des mots. Elle voulait qu’on refasse un essai de vie commune, vu que sa cohabitation avec son ami s’était avérée catastrophique.
C’est pendant que je changeais une ampoule halogène de son salon qu’Hélène, involontairement, remit de l’ordre dans les informations un peu désobligeantes qui la concernaient. Elle venait de fêter, entre femmes, l’anniversaire d’une amie et, après quelques coupes, les langues s’étaient déliées… Certaines de ces dames avaient révélé avoir eu quelques aventures extraconjugales qui avaient offusqué ma voisine. Hélène tint à me préciser que son mari lui avait fait trois beaux enfants et qu’elle lui était restée fidèle jusqu’à son dernier jour. Certes, elle avait eu plusieurs soupirants, notamment Luigi, un chauffeur routier italien. Il était beau garçon et très séduisant mais Hélène avait gardé une moralité intransigeante. Elle révéla que sa copine Édith avait été folle de jalousie de ne pas avoir été l’heureuse élue du Napolitain et qu’elle était certaine que sa copine lui en voulait encore. J’appris également que, lors de cette fiesta, le champagne aidant, l’ancienne factrice qui desservait notre rue, avait dévoilé que, de temps en temps, son mari lui proposait une petite sodomie et que, ma foi, elle y avait découvert des sensations fort intéressantes. Elle avait même mis au point une technique personnelle qu’elle se fit un plaisir d’expliciter à l’assemblée médusée.
C’était donc elle « la femme que je connaissais » et pas du tout Hélène comme je le crus bêtement ; tout comme la méchanceté d’Édith qui m’avait induit en erreur sur la fidélité de mon adorable voisine. Dans la foulée, il me parut évident qu’Anne avait forcément mal interprété les allusions d’Hélène.
Épilogue :
Les fêtes de fin d’année approchaient, il avait neigé une dizaine de centimètres et la météo annonçait des gelées nocturnes. Vers 21 heures, je décidai de saler ma terrasse et celle d’Hélène, côté jardin, pour éviter les chutes dangereuses du lendemain matin. La grande baie vitrée, qui donnait sur le salon de la voisine, était fortement éclairée, vu que les rideaux étaient quasiment transparents. Je voulais tapoter à la vitre pour un petit bonsoir amical mais je ne le fis pas. Le copain d’Hélène, un petit gros à tempes argentées, me tournait le dos. Costumé et cravaté, très concentré, il filmait, une caméra numérique bloquée dans sa main droite. Hélène, son foulard se soie blanche autour du cou, était vautrée dans un fauteuil en cuir. Elle avait gardé son soutien-gorge et ses bas satinés mais pas sa petite culotte noire, qui gisait à terre. Les deux jambes béantes posées sur les accoudoirs du fauteuil, ma voisine se caressait lentement son minou imberbe, attendant qu’un jeune gars malingre et nu, réussisse à chausser un préservatif, sur son sexe trapu.
Le lendemain, Hélène vint me voir pour m’informer qu’elle avait découvert mes traces de pas nocturnes, dans la neige. Après mon silence gêné, elle ne me fit aucune réflexion mais me demanda juste d’avoir l’élégance de la discrétion totale. Sans aucune honte, elle me fixa le regard :
Après des circonlocutions où je m’empêtrai lamentablement, je dus quand même avouer que sa proposition ne me tentait pas du tout. Visiblement horriblement vexée, Hélène me fusilla du regard.