Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 14559Fiche technique21077 caractères21077
Temps de lecture estimé : 13 mn
06/09/11
corrigé 12/06/21
Résumé:  Il s'agit de la première journée de soumission d'un jeune homme à un homme plus âgé.
Critères:  hh hplusag hagé bizarre campagne hsoumis hdomine humilié(e) cérébral voir miroir fellation hsodo sm fouetfesse journal confession -hhomo -sm
Auteur : Alexina      Envoi mini-message

Série : Minordome

Chapitre 01
Minordome

MINORDOME



Ce texte fait partie d’un journal racontant l’initiation d’un jeune homme – Jean – à la soumission. Je donne ici un extrait dans lequel il est employé par son maître / amant pour la saison d’été durant laquelle il devra se plier à toutes les exigences de celui-ci. Le récit de leur rencontre pourrait être proposé ultérieurement, si le texte présent a le bonheur d’être publié et de plaire aux lecteurs de « Revebebe ».

Le « héros » est bisexuel, mais dans cet extrait, il s’agit uniquement d’une relation homosexuelle.



Lundi 3 juillet :


Aujourd’hui commence mon emploi saisonnier (!) chez Jacques : deux mois de servitude, nourri, logé… sodomisé ! … mais avec un salaire au SMIC à la clé. C’était le moins !


Jacques m’a prévenu que ce serait éprouvant, qu’il s’agirait pour moi d’une véritable initiation à l’esclavage. Nous avons signé deux contrats : l’un, officiel, destiné à l’administration, dans lequel il est stipulé que le journal dont il s’occupe, m’embauche en tant que secrétaire. L’autre, officieux, contrat intime, fixe les règles auxquelles je dois m’astreindre… en résumé, l’obéissance à tous ses désirs – voire, aux désirs de ceux ou celles à qui il déciderait de me « prêter » – et l’acceptation des punitions et tourments qu’il lui plairait de m’infliger. Je dois vivre durant ces deux mois, en totale dépossession de moi-même.


Tout cela implique naturellement de ma part une confiance absolue en lui. Confiance que je lui ai renouvelée lorsque nous avons signé, ce matin, en bonne et due forme, les deux contrats. Il faut dire que neuf mois de relations, certes épisodiques, mais très intenses ont forgé entre nous une manière de respect mutuel qui confine parfois à l’amitié. Je sais que Jacques est un mentor de confiance.


À neuf heures, nous avons paraphé les dits contrats. À neuf heures cinq, je remettais à Jacques, sur son ordre, tous mes effets personnels : vêtements, portefeuille avec tous mes papiers, etc. Il me prive ainsi de mon identité et de la prétention à posséder la moindre chose. C’est désormais moi qui suis sa chose, au même titre qu’un meuble ou qu’un animal de compagnie.



Il me présente alors, un collier de chien, en cuir marron, large de deux centimètres et serti d’une plaque argentée qui porte mon prénom « Jean » gravé en lettres noires. Un anneau auquel on peut accrocher une laisse y est également fixé. Je baisse la tête, sans rien dire, tandis qu’il me le passe autour du cou. Ce n’est pas une mince impression d’humiliation que d’être ainsi orné d’un objet symbolique – même s’il est très convenu ! – qui me réduit à l’état animal.


Je m’attendais à quelques jeux érotiques entre nous pour commencer… Ma queue, à demi tuméfiée témoignait de mon excitation, mais il n’en est rien et Jacques n’y prête aucune attention. Il me désigne le fauteuil derrière le bureau et pointe du doigt une liasse de feuilles manuscrites que je vais devoir taper à la machine. Il s’agit d’articles qu’il veut proposer au comité de rédaction du journal.



Sur ces paroles, il me quitte pour se rendre au siège du journal, en ville. Je me suis donc plongé dans l’ouvrage. Je n’ai pas le temps de penser à ma nouvelle condition, car la liasse d’articles à taper est conséquente et je ne suis guère habile avec une machine à écrire. Ce travail requiert toute mon attention et je sais que je n’ai pas intérêt à commettre de fautes sans quoi Jacques saura m’en châtier.


À midi, je me prépare à déjeuner. Jacques ne rentrera pas. J’ai droit à une cigarette avec le café. En réalité, j’en fume trois, dehors face au « jardin »… ou plutôt, cette espèce de jungle quasi impénétrable qui en tient lieu ! À 14 heures, je reprends mon travail de moine copiste sans bure. À 17 heures, respectant les consignes de mon maître, je fais le ménage, cuisine, couloir, bureau.


C’est un état étrange que de travailler nu. Bien sûr, je suis seul. Mais ce n’est pas naturel pour moi de vivre ainsi. Il s’agit d’une contrainte dont je connais le sens : m’humilier et surtout me donner le sentiment d’être vulnérable, offert… à la merci d’un intrus – d’une intruse – dépêché(e) là par Jacques pour vérifier que je lui obéis, même en son absence. Surtout, cet état est là pour me rappeler mon statut d’esclave. Il suffit que j’effleure de la pensée cette idée pour éprouver une délicieuse honte. Je suis programmé pour me soumettre à quiconque pénétrera dans la propriété. Bien entendu, seuls ceux à qui Jacques a remis la clé, peuvent entrer ici.


À 18 heures 30, je me suis occupé du dîner : il ne restera qu’à le réchauffer lorsque le maître arrivera. J’ai soupé en avance pour être disponible et à son service dès qu’il sera présent… Telles sont ses consignes.

Jacques surgit à 20 heures. Il est d’humeur maussade. Je lui sers un whisky au salon et m’empresse de réchauffer le dîner et je le sers. Pendant qu’il mange, sur son ordre, je vais procéder aux ablutions intimes suivies d’une bonne douche qui précèdent toujours nos rapports. Cela signifie qu’il a l’intention de me « garçonner » ce soir. Et cette perspective m’excite autant qu’elle m’effraie…


Je le retrouve alors qu’il vient de terminer son dessert. Il me demande si j’ai fini de taper les articles qu’il m’avait confiés. Je sais qu’il va vérifier mon travail. Je sais aussi que si j’ai commis des erreurs, je le paierai en coups de canne ou de martinet… Angoisse et excitation se mélangent… Il boit son café et me commande un verre de marc de Bourgogne qu’il va déguster dans le bureau en corrigeant mes fautes éventuelles. Pendant ce temps, je range la cuisine et fais la vaisselle…


Sur la vingtaine de feuilles que j’ai tapées, il a trouvé quinze fautes. Ce n’est pas énorme, me semble-t-il, mais je déchante vite lorsqu’il m’annonce qu’en conséquence je recevrai quinze coups de martinet… et Jacques n’a pas la main légère lorsqu’il administre un châtiment. Il m’a informé d’une voix posée, comme à son habitude, une voix, cependant teintée d’ironie.



Debout, penché buste en avant plaqué sur la table, bras allongés de manière que mes mains agrippent le rebord opposé de celle-ci… avec interdiction formelle de lâcher prise.



J’obtempère. J’offre la plage blanche, immaculée de mes fesses aux coups à venir et je sais qu’elle ne le sera plus jusqu’au terme de ces deux mois. J’ai le cœur qui bat la chamade, une boule au creux de l’estomac. Le martinet de Jacques est une relique familiale. Il a tanné le cuir de bien des chiens domestiques, sans doute, mais aussi celui de bien des postérieurs enfantins. Ses lanières, noircies par le temps, ont un peu durci. Je les ai déjà expérimentées, je n’ignore donc pas, leur redoutable efficacité. Elles cinglent leur cible, épousent étroitement le relief de la peau, s’y enfoncent, s’y vautrent, y creusent leurs flaches douloureuses avec une volupté sifflante.


Ce soir, mon maître semble se délecter de gifler mon cul avec son antique instrument : sa fouettée est enjouée et impitoyable. À chacun de ses coups, juste après le vrombissement annonciateur du coup, et presque simultanément avec le bruit sec du cuir écrasant la chair, je sursaute, je rue, je geins sans lâcher le rebord de la table où mes doigts blanchissent et où mes ongles griffent le bois, tant la douleur est cuisante. Les dix lanières – je les ai comptées ! – mordent de leurs crocs de cuir ma peau avec une terrible cruauté joyeuse… Je sais les petites marques violâtres qui éclosent sur ma croupe comme des yeux de sang, là où les extrémités des lanières achèvent leur course… et je vois les stries rouges qui se tissent et se tressent à la surface de mes fesses comme autant de tiges portant ces yeux…


Je serre les dents pour ne pas supplier. Pourtant ma verge pèse entre mes cuisses, lestée d’une indicible excitation tant j’éprouve de volupté à subir mon châtiment, à résister, à purger mes pervers penchants à la soumission.


Quinze coups, ce n’est pas long à infliger. Mais cela suffit à embraser la chair qui lance et qui palpite comme un cœur affolé.


Quand enfin, les coups cessent, je veux me redresser. Mais la main de Jacques m’en empêche.



Je le vois dans le grand miroir, en face, dégrafer son pantalon et extirper sa queue bandée… Et je me vois, le visage comme exsangue, les yeux béants – plutôt qu’écarquillés… – la bouche ouverte sur un cri muet, prosterné sur cette table en offrande au petit dieu païen qui s’apprête à me sacrifier au rite de la sodomie… Je ne me reconnais pas… ou plutôt, je me découvre autre, hébété, presque abruti, extatique !


Une de ses mains m’agrippe à la hanche d’un geste ferme, tandis que l’autre guide son membre entre les joues de mes fesses en feu. Contre mon anus, je sens venir la tête de son gros gland humide, ce rostre entêté que je connais bien. Je ferme les yeux… et mes sphincters qui, instinctivement, résistent à cet assaut contre nature… Je bande dur, presque malgré moi. Il pousse lentement mais obstinément et, sous la pression, mon fondement cède d’un coup. Je pousse un gémissement de douleur. Je brûle, d’une brûlure familière, qui m’incendie l’arrière-train. Jacques a lui-même gémi, mais de satisfaction. Celle d’avoir vaincu ma résistance et d’avoir pris place au creux de mes reins… Il m’étreint les hanches de ses deux mains, désormais, et m’attire lentement contre lui pour que sa queue entière me pénètre… J’ai l’impression d’être investi par un épieu chauffé à blanc jusqu’au plus profond de moi-même.


Il a, comme à son habitude, une pause lorsqu’il s’est enfoncé en moi ; il ne se met jamais au coït d’emblée. Il patiente. Cela me permet de m’habituer à cette présence incongrue dans mes reins, présence qui irradie l’anus, le fait comme haleter.


Il m’a aussi confié, que cet ART du sodomite lui donne le temps de savourer la sensation si particulière de « posséder », d’avoir vaincu la citadelle du partenaire, d’être dans la place comme un conquérant.

Son ventre est plaqué contre mes fesses. Sa verge tendue m’envahit totalement. Mon anus est resserré autour de sa hampe dans une étreinte palpitante. Je sais qu’il aime sentir les contractions de mes sphincters autour de sa queue… Ses mains dures me tiennent férocement aux hanches m’empêchant tout mouvement de fuite…


Je ferme les yeux, paré à recevoir ses coups de boutoir. Je ne sais à quoi il rêve… nous ne parlons que rarement lorsque nous faisons l’amour. Moi, je réalise, comme à chaque sodomie, qu’un corps étranger, une chair étrangère s’est greffée à ma chair. Rien de plus intime… rien de plus extraordinairement excitant… Je ne suis plus un, nous sommes un, mais bizarrement, je sens qu’il est plus dans ce un.


Vient enfin le moment où il se retire de moi… Je sens glisser son membre, il coulisse onctueusement en un mouvement paisible… il va s’échapper… Non ! Il replonge, ardemment, fouillant mes profondeurs. Le ventre claque contre ma croupe… comme une voile lorsqu’elle empanne. Et, peu à peu, le mouvement de va-et-vient prend son rythme. Les coups de reins du maître se succèdent, sans précipitation, d’abord. Il prend garde de me labourer les reins de toute la longueur de sa verge, il garçonne en puissance, profondément. Chaque élan m’ébranle en avant, me projette contre le rebord de la table… J’ai l’impression d’être un simple fétu malmené par ses bourrasques. Mon propre sexe, un instant débandé par la vive douleur de la pénétration, s’est de nouveau durci. Ma tête s’exalte autant que mon corps d’être ainsi possédé…


Le silence de Jacques me permet d’être tout entier occupé par mes propres sensations. C’est comme une méditation du corps qui commence là où il est assailli, pénétré, pistonné… Autour de ce point d’impact – l’anus, donc – la chair se met à rêver et ses rêves remontent, se diffusent dans la chair par les vaisseaux et les nerfs pour toucher l’esprit… C’est une méditation organique. Je n’y mets aucun sentiment.


De quoi rêve l’enculé ?… Drôle de question ! Le langage y répond à sa façon. Quel mépris dans ce mot insultant : « espèce d’enculé »… C’est dire le statut de celui – plutôt que de celle… comme si la sodomisation était plus seyante à la femme ! – qui subit l’enculage. Une merde ! une tapette ! une fiotte ! un rebut ?… À brûler !


Je m’égare… Tel je suis, potentiellement objet de mépris et sujet de quolibets vulgaires… mais pour l’heure objet d’une sodomie qui devient sauvage avec la montée du plaisir de mon étalon de maître… J’y reviens tout de suite. D’abord le rêve de l’enculé pendant l’enculade…


À vrai dire, il est en ce qui me concerne kaléidoscopique, il navigue au gré des coups de boutoir qui enfournent le clou de chair dans le fond de mon fondement… (à en ébranler les fondations ?)


Parfois, mon esprit traque l’image la plus crue : je ferme les yeux et je m’imagine être le pilote de cette tête chercheuse fouisseuse que constitue le gland globulaire de la verge de Jacques… J’ai devant moi le terrain à défricher avec l’engin oblong… entre les collines jumelles des fesses blanches striées de mauve, dans cette dépression qu’on nomme « raie du cul » ! Je vois se profiler le puits à forer : une légère entaille rouge frangée de rides en corolles… une sorte de jupe plissée retournée… l’anus… mon propre anus parfumé et fleuri ! Il luit de l’onction graisseuse dont mes doigts ont sanctifié l’orifice en prévision de cette attaque postérieure. Au méat de la verge foreuse, perle quelque goutte huileuse qui facilitera peut-être aussi l’« hydraulicité » de la pénétration. Le piston aveugle vient se coller contre la faille… la bouche du méat embrasse la bouche de l’anus, se frotte contre elle pour tâter le terrain. Et puis, la tête foreuse pousse, force, écarte la chair pareille à un rideau qui s’ouvre sur un chemin obscur… Elle se glisse dans le tunnel intestinal, sorte de poulpe rouge aux parois vivantes et confortables. Je progresse en moi-même, visitant la tubulure « mucositée »… nid de viande profonde et chaude qui enserre, étreint, aspire la tarière phallique… et veut lui faire dégorger sa sève vénéneuse.


Mais ce rêve éclair s’efface parfois, pour laisser place à d’autres images rythmées par la danse du coït… J’aperçois dans le miroir accroché au mur face à nous, notre équipage improbable… moi, vautré sur la table et au-dessus, Jacques qui me surplombe, torse quasi immobile, visage crispé par l’effort, le front légèrement étamé de sueur… Seuls ses reins s’agitent dans cet éternel mouvement de balancier destiné en principe à procréer ! Son oscillation est ample, régulière, puissante sans être violente. Ses mains, larges amarres, m’étreignent la taille et me font aller et venir, moi aussi, d’avant en arrière. Il est puissant et je me sens faible entre ses mains solides… Couple improbable qui figurerait presque un centaure à l’envers…


Couple improbable qui avait une chance sur des millions d’être ainsi réuni, uni. Nous aurions pu nous croiser dans la rue, dans un bar, un restaurant… L’aurais-je seulement remarqué ?… Des étrangers l’un à l’autre, séparés par l’âge (il a tout de même trente ans de plus que moi qui n’en ai que vingt…), séparés par leur situation – géographique et professionnelle – et même, en théorie, par la distribution des sexes… Et voilà que cet homme, cet étranger, ce passant se retrouve ce soir greffé en moi par la plus intime des parties. Voilà qu’il a enté au cœur même de ma chair sa propre chair et qu’il s’apprête à déposer dans mes entrailles sa semence, c’est-à-dire la programmation biologique de sa propre existence, la projection d’un autre lui-même, le prolongement de son être !


Cette situation me paraît si improbable qu’elle en devient irréelle, à tout le moins contre nature…

Conjonction impossible et pourtant réalisée !


Ma position, courbé devant lui, prosterné pour lui tendre l’humble offrande de ma croupe est la position servile. Je me sens possédé, soumis et comme animalisé… quelque chose du coït bestial ! À l’inverse, lorsque Jacques me prend de face dans une position telle que celle du missionnaire, j’ai l’impression d’être féminisé… Je deviens alors pareil à l’épouse une nuit de noce… mais toujours soumis avec le poids du maître qui pèse sur mon corps et son regard d’un gris glacial qui me cloue contre les draps…


Réalité : ce soir, mon maître n’est guère d’humeur sensuelle. Il me bourre de coups de queue rageurs, rapides, emportés. Il n’a même pas pris le soin de se dévêtir… je lui sers de vide-burnes ! Même son visage dans le miroir me paraît maussade. Seule sa verge, dure comme un morceau de bois témoigne de son excitation. Pour le reste, je ne sens que son empressement à en finir. Il n’a pas, comme à son habitude, ces changements de rythme ou de position, il ne me prodigue aucune caresse. Juste ce pistonnage mécanique qui semble n’avoir pour seule fin que la purge de sa tuyauterie !


Et inévitablement, fatalement, comme dans une tragédie, sa petite mort survient : il pousse un râle, se plaque contre mes fesses, m’estoque profondément et libère son foutre, son sang blanc. Sa semence me fouette les entrailles. Jacques a parfois des éjaculations terribles… son sperme fuse avec une force et une abondance étonnante… C’est le cas, ce soir. Je n’en suis pas surpris : ce n’est que notre première étreinte et il n’a pas eu l’occasion de se soulager depuis un certains temps… (si j’en crois ses dires !). Cinq ou six bordées se succèdent dont je sens nettement la puissance au fond de moi. Il me laboure encore quelques instants pour achever de se vider. Ses ongles me griffent la peau tant il s’est crispé dans la jouissance… Il souffle, il halète, puis, peu à peu s’apaise tandis que son pénis se décongestionne, s’amollit lentement, saisi d’ultimes spasmes d’agonie…


Il se retire de moi enfin et m’ordonne de le nettoyer. Ce sont ses premières paroles depuis qu’il m’a entrepris ! Je m’agenouille, je sens s’écouler hors de moi son sperme qui macule mes cuisses et souille le parquet. Sa verge luit, couronnée d’écume blanchâtre. Une odeur forte de mâle s’en exhale. Cet arôme m’est devenu familier et je n’éprouve aucune répugnance, quand bien même il vient de s’extraire de mes entrailles, à le prendre en bouche, à le lécher consciencieusement comme l’esclave docile que j’ai fait serment d’être pour lui, se doit de le faire. Le goût en est un peu âpre, légèrement salé, la consistance en est gluante. Ma langue lange la verge défaite, la purifie et j’ingurgite toute trace de pollution… Serviteur, maître !


Après m’avoir donné l’ordre de nettoyer aussi le parquet, Jacques m’annonce qu’il va se coucher.


Et ce fut le premier jour !