n° 14580 | Fiche technique | 48083 caractères | 48083Temps de lecture estimé : 27 mn | 15/09/11 |
Résumé: Don Booth, le célèbre détective privé, se retrouve embauché par un archéologue pour retrouver un trésor disparu depuis plus d'un siècle. | ||||
Critères: fhh fhhh gros(ses) bizarre sales campagne voir nudisme entreseins fellation pénétratio uro humour policier aventure -aventure -policier | ||||
Auteur : Yuri Netternich Envoi mini-message |
Collection : Don Booth |
Cette sombre histoire commença le lendemain de la fête nationale. L’été commençait à se faire torride et il ne valait mieux pas rester trop longtemps au soleil sous peine de fondre comme une poupée gonflable « made in China » qui serait restée trop longtemps à côté d’un radiateur.
Était-ce les effets de la température ou alors la bouteille de bourbon que je m’étais vidée dans le gosier durant la nuit ? Dans tous les cas je somnolais profondément derrière mon bureau, le cul pratiquement collé au cuir brûlant de mon fauteuil.
J’entendis à peine la sonnette mais fort heureusement Karen, ma charmante assistante, était là pour accueillir notre visiteur qu’elle fit entrer dans mon bureau.
L’homme (parce que c’en était un) était de haute taille mais très maigre, ce qui lui donnait l’apparence d’un poteau télégraphique. Toutefois, il y avait une sorte de noblesse en lui et, malgré son allure peu flatteuse, je me redressai dans mon fauteuil malgré ma chemise détrempée qui me collait à la peau.
Il marqua une pause en regardant autour de lui d’un air soupçonneux.
Un archéologue paranoïaque ! Voilà de quoi m’exploser un peu plus le crâne…
Je me sentis soudain transformé en personnage de cartoon et je perçus le sigle « dollar » s’allumer dans mes yeux. Un trésor, des menaces, de l’espionnage ! Voilà de quoi soigner immédiatement ma gueule de bois et me faire oublier ma chemise trempée.
Brad Pet prit une voix de conspirateur pour me répondre :
Je fis semblant de ne pas remarquer le regard destructeur que me lança la jeune femme.
Nous avions atterri dans un trou paumé dont je ne savais même pas le nom. Pet conduisait la voiture que nous avions louée à la gare de Lexington et nous nous dirigions droit vers une chaîne de montagnes couvertes de taillis et de petits arbres. La climatisation de la voiture était en panne et une chaleur moite envahissait tout l’habitacle. Pet, dont le crâne s’écrasait contre le toit, semblait se liquéfier comme une crème glacée dans un micro-ondes. Quant à moi, vous comprendrez, chers lecteurs, que je ne désire pas m’attarder sur mon état ; le siège de la voiture est sûrement encore humide à l’heure où j’écris ces lignes. Seule Karen, installée à l’arrière de la voiture, semblait fraîche comme une rose, et je me pris l’espace d’un instant à penser qu’elle était peut-être une extra-terrestre venue de la planète Krypton.
Enfin Pet gara la voiture à la sortie d’une petite ville au pied des montagnes.
Et il indiqua de manière théâtrale la ligne de crête qui nous dominait, telle une sorte de massue géante oscillant au-dessus de nos têtes dans les vapeurs d’une chaleur de fournaise. Heureusement que j’avais pris soin de m’équiper des chaussures de montagne que j’avais acquises lors d’une vente de surplus de l’armée pakistanaise l’année dernière.
La route que nous suivions se transforma rapidement en un chemin de terre qui lui-même se transforma à son tour en un sentier à peine praticable pour une chèvre dopée à l’EPO. La végétation était dense, les moustiques nous harcelaient comme des milliers de flèches tirées de sarbacanes invisibles et la chaleur torride de juillet nous donnait des allures de naufragés post-apocalyptiques.
Si Karen semblait tout droit sortie d’un frigo et suivait sans problème le rythme, je pataugeais dans mes vêtements tout en ayant l’impression d’avoir déjà perdu cinq kilos depuis que j’avais quitté la voiture à peine deux heures plus tôt. Malgré les auréoles sur son t-shirt, Pet semblait joyeux comme un gosse le soir de Noël.
À quelques pas devant nous, l’un des hommes se détacha du groupe et vint à notre rencontre. Il était aussi maigre que Pet, vêtu de grossiers vêtements de toile et ne semblait pas avoir pris de bain depuis déjà un certain temps.
Je me penchai vers Karen pour lui murmurer à l’oreille :
Nous prîmes la direction indiquée en marchant entre une série de maisons construites grossièrement et toutes passablement défraîchies. Certaines étaient plus proches de la grange de mon grand-père que de la traditionnelle maison américaine. Installé sous un porche, un jeune homme jouait en boucle la même mélodie sur un vieux banjo désaccordé.
Brad Pet, quant à lui, semblait comme un saumon dans une rivière d’Alaska. Il ne cessait de contempler chaque recoin de l’étrange village, observant le moindre geste des autochtones et murmurant des litanies de mots.
Je n’eus pas le temps de lui répondre car nous arrivâmes en vue d’une sorte de grosse ferme noyée sous la végétation. Un homme entre deux âges au visage buriné par le soleil se tenait devant la porte, tel Charles Bronson taillant son morceau de bois dans le final d’« Il était une fois dans l’Ouest ».
Un mauvais pressentiment vint soudainement m’assaillir. Était-ce parce que ce Duff-là ne semblait pas particulièrement clean ? Était-ce parce que je n’avais pas particulièrement confiance en ce Brad Pet ? Était-ce parce que, du coin de mon œil extraordinairement affûté, j’avais vu arriver sur notre gauche un paysan armé de ce qui semblait être un AK-47 ? Je portai la main en direction de mon fidèle Colt dissimulé entre mes reins. Mais le canon de l’arme soviétique fut plus rapide et se présenta juste sous mon nez. Je n’eus pas le temps de réagir que déjà d’autres solides gaillards sortaient des taillis, tous aussi armés que Schwarzenegger dans « Commando ».
On nous fouilla en profondeur et je vis avec un certain dégoût l’un des hommes enfoncer sa main entre les seins de Karen pour vérifier qu’elle ne dissimulait pas une arme à cet endroit. Nous n’eûmes pas droit à la fouille anale et je me maudis de ne pas avoir pensé à cacher un cran d’arrêt à cet endroit-là… Quoique finalement je n’aurais jamais eu le courage de le faire.
Ils nous entraînèrent ensuite vers une obscure cavité qui s’ouvrait à flanc de montagne. Malgré mon sens extrêmement aiguisé de l’observation, je ne l’avais pas remarquée plus tôt tant l’entrée de la grotte était noyée sous un rideau de végétation. À quelques pas de l’entrée, une solide grille d’acier avait été scellée dans le roc. L’un des sosies de Schwarzenegger ouvrit un cadenas et on nous poussa sans ménagement à l’intérieur avant de refermer derrière nous.
La grotte était sombre et finalement pas si fraîche que ce que j’aurais pu croire. Ça sentait la chèvre, l’humidité, la moisissure et d’autres odeurs nettement plus désagréables. Un lit de paille qui n’était plus de toute première fraîcheur tapissait le sol et l’endroit devait sûrement servir de bergerie quand il n’y avait personne à y enfermer. De l’autre côté de la grille se tenaient maintenant une bonne dizaine d’hommes, tous armés, qui nous regardaient avec un air sadique qui ne me plaisait absolument pas. Duff s’avança et se présenta devant nous en prenant toutefois bien soin de ne pas trop s’approcher des barreaux.
Je comprenais maintenant que les menaces que Pet avait reçues n’étaient pas des boniments.
Malgré la honte de me retrouver à poil devant ces gens, j’éprouvai tout de même un certain soulagement à me débarrasser de ma chemise qui me collait à la peau, sans parler de mon caleçon qui me rentrait dans les fesses. De plus, je constatai que Pet en avait une plus petite que moi, ce qui était suffisamment rare pour le signaler et qui me remplissait d’un sentiment macho assez vivifiant.
Nos ravisseurs regardèrent avec un certain intérêt les courbes de Karen puis finirent par se retirer en emportant nos affaires et en nous laissant une bouteille d’eau. Nous étions totalement prisonniers de ces hommes !
Plusieurs heures s’étaient écoulées. La bouteille d’eau était désormais complètement vide et nous souffrions tous de la soif. Nous nous étions réfugiés le plus loin possible de la grille, à un endroit où l’obscurité semblait nous recouvrir d’un manteau protecteur. Malgré le fait que le jolie Karen soit nue à mes côtés, je ne ressentais rien de spécial tellement la sensation de danger ne m’avait pas quitté. Quant à Pet, il semblait plus intéressé par les roches qui nous entouraient que par l’anatomie féminine.
Brad Pet ramassa la bouteille d’eau vide et se dirigea vers un coin reculé de la grotte.
Je ne m’occupai plus de lui et observai les parois de la grotte. Celle-ci-ci étaient faites d’un solide granit ; quant à la grille, ce n’était même pas la peine d’y penser tant les barreaux semblaient s’enfoncer loin dans la rocaille. Vers le fond, l’obscurité était tellement impénétrable que je ne souhaitais pas m’y risquer. Je n’avais pas peur, bien sûr, mais je me disais que ce n’était pas le moment de faire une mauvaise chute dans un trou, car ce n’était sûrement pas comme ça que j’aiderais mes compagnons d’infortune. D’un autre côté nous n’avions pas vraiment le choix : mourir de soif ici ou être tué par les « fils de Lee » me réjouissait autant qu’un dîner avec George W. Bush. J’essayai donc tout de même de me diriger à tâtons vers le fond de la grotte, surpris de m’apercevoir qu’elle semblait continuer bien au-delà du rideau d’obscurité.
Quelques instants plus tard toutefois, Pet revenait avec la bouteille pleine d’un liquide dont la couleur me donnait déjà envie de vomir. Karen prit le bidon sans hésiter et en but une longue rasade, et croyez-moi, cette vision me retourna les entrailles aussi sûrement qu’un chili-con-carne avarié.
Je n’eus pas le temps de décliner l’offre car une voix se fit entendre, venant des tréfonds la grotte.
C’était une voix de femme, douce et délicate. Allez savoir pourquoi, je m’imaginai immédiatement une jolie blonde vêtue en infirmière sortant des ténèbres pour nous guider vers une sortie rédemptrice. Je déchantai vite en voyant s’approcher de nous, sortant de derrière un éboulis, une silhouette voûtée, grasse et avachie. La femme (parce que c’en était pourtant bien une) n’était peut-être pas particulièrement laide, mais encore aurait-il fallu pouvoir discerner son visage sous la couche de crasse qui lui recouvrait d’ailleurs tout le corps, aussi nu que le notre.
Ça, je m’en doutais un peu ; si elle était sortie, elle serait sûrement tombée sur une baignoire un jour ou l’autre…
Mais derrière nous, la grille de la grotte s’ouvrait, laissant place à un groupe d’hommes. Nous nous reculâmes tous au fond de la grotte, à l’abri de l’obscurité. L’un d’eux prit la parole :
Karen s’approcha de moi et murmura :
Je n’eus pas le temps de répliquer car déjà la jeune femme sortait de l’obscurité dans laquelle nous étions réfugiés pour se diriger vers l’entrée de la grotte. Là, elle s’assit dans la paille devant les hommes, écarta largement les cuisses et dit :
Et disant cela, elle passa sa main entre ses cuisses largement ouvertes et dévoilant toute son intimité toute ouverte à l’assistance. Les hommes se regardèrent, étonnés, mais très vite l’un d’entre eux posa son arme et s’approcha. Il tendit la main et effleura l’un des seins de Karen, puis se mit carrément à le pétrir sans ménagement. Un autre approcha à son tour et se coucha entre les cuisses de la belle, se mettant à lui lécher goulûment la vulve.
De voir Karen ainsi vautrée au milieu de la paille, se faisant caresser par un inconnu et subissant les assauts de la langue d’un autre homme entre ses cuisses, je bandais comme un taureau, malgré les conseils des cours de « close-combat » de Chuck Norris qui imposaient de rester stoïque en toutes circonstances afin de rester efficace.
Un autre de nos ravisseurs se rapprochait, sortant son membre dur comme un chêne centenaire, et le présentant devant la bouche de Karen qui se mit immédiatement à l’aspirer goulûment entre ses lèvres. Les autres types à l’entrée de la grotte avaient déjà baissé leurs frocs et leurs verges étaient toutes dressées comme les dards de scorpions vers la belle qui se démenait comme elle pouvait au milieu des hommes.
Elle devait désormais faire face aux assauts d’un des gaillards qui lui foulait le vagin avec sa queue pendant que deux autres présentaient leurs membres devant sa bouche. Un quatrième arriva et s’installa sur sa poitrine, collant sa verge dressée entre ses seins et la frottant contre sa peau dans une branlette espagnole sans concession.
J’étais fasciné par le spectacle de ces hommes se déployant tout autour de Karen, leurs verges tendues prêtes à l’action, attendant leur tour afin de profiter des charmes que la belle donnait de façon décomplexée. Mais très vite Brad Pet me tapa sur l’épaule en me montrant le fond de la grotte. Essayant de chasser de mon esprit la vision de Karen maintenant assaillie de toutes parts, je vis Candy qui nous faisait signe, vague silhouette se découpant à peine dans l’obscurité. Je me dirigeai vers elle sans un bruit, maudissant Pet qui me suivait en faisant autant de vacarme qu’un troupeau de buffles poursuivis par des lions, mais nos ravisseurs semblaient trop occupés avec Karen pour remarquer notre tentative de fuite.
À la suite de l’étrange femme, nous cheminions dans une pénombre devenue maintenant totale. Si la femme dont je devinais le vaste fessier osciller devant mes yeux, semblait se repérer parfaitement, il n’en était pas de même pour nous, et moi comme Pet nous cognions allégrement contre les parois rocheuses et nous meurtrissions les pieds sur les arrêtes tranchantes qui hérissaient le sol. Les gémissements de Karen et de nos ravisseurs se faisant de plus en plus estompés à mesure que nous progressions péniblement dans les entrailles de la terre. À certains moment, nous dûmes même ramper afin de continuer à avancer, mais Candy semblait savoir où elle nous menait.
Soudain, la galerie que nous suivions s’infléchit vers le haut et l’espoir nous gagna : nous montions probablement vers la surface !
Il n’acheva pas sa phrase. Un grondement sourd commença à se faire entendre et devint de plus en plus oppressant à mesure que le sol se mettait à trembler sous nos pas. Je m’arrêtai en bénissant l’obscurité qui empêchait les autres de contempler la peur qui devait se lire sur mon visage.
Là encore il n’acheva pas sa phrase, ce qui n’était pas un mal. Un grondement plus sourd et surtout plus proche se fit entendre et un grand fracas retentit dans la galerie. Je sentis plus que je ne vis un amas de poussière me fouetter le visage.
Alors là, je dois bien admettre que je n’aurais jamais pensé qu’elle puisse dire ça !
Cet honneur, je m’en serais bien passé, mais bon, quand faut y aller, faut y aller, comme on dit, et puis je gardais en tête le fait que Karen était peut-être en train de courir un grave danger. Je tâtonnai vers Candy, et ma main effleura le bout d’un sein que je jugeai particulièrement dur, compte tenu des circonstances. Depuis combien de temps Candy n’avait pas été touchée par un homme ? Dans la suite logique des choses, ma main glissa sous le téton pour empoigner le sein finalement pas si flasque que ce que je l’avais cru. Je le pétris longuement avec finalement une pointe d’excitation. Ce que j’avais vu de Candy, c’était une femme assez loin de la taille mannequin et qui était de plus recouverte de crasse. Ce que je découvrais à tâtons dans le noir, c’était un volcan prêt à entrer en éruption qui n’avait rien à envier au tremblement de terre que nous avions subi précédemment. Mes mains découvraient progressivement des courbes de chair chaude comme une lave incandescente à laquelle on aurait mélangé une grosse pincée de volupté et je dois bien admettre que, malgré les circonstances dramatiques, je bandais comme un âne.
Non mais sans blague, il me prenait pour qui, cet intello ?
Pet se pencha alors vers moi et me murmura à l’oreille :
J’aurais bien aimé savoir ce que le black metal venait foutre là-dedans mais un tsunami nommé Candy s’impatientait.
Je sentis Pet qui bougeait à mes côtés en direction de l’entrecuisse de la fille et, rassuré, je me concentrai à nouveau sur les seins de Candy qui semblaient un appel à la caresse.
Toujours à tâtons, je pétrissais tout ce qui me tombait sous la main, et je sentis assez vite les doigts de Candy venir se poser droit sur ma queue déjà bien dure ; à croire que cette fille voyait dans le noir. Elle commença à me masturber avec une frénésie telle que j’avais l’impression qu’elle frottait deux bouts de bois dans le but d’allumer un incendie entre mes cuisses.
Toujours à tâtons, je me rapprochai de Candy qui comprit immédiatement la manœuvre et enfourna ma queue dans sa bouche. La chaleur était telle là-dedans que j’avais l’impression qu’elle avait avalé des morceaux de métal en fusion. Elle enfourna mon membre jusqu’à la garde et je sentis son menton venir taper contre mes couilles. Je ne savais pas ce que Duff avait bien pu faire avec elle, mais apparemment ça lui avait laissé un souvenir impérissable. Elle faisait aller et venir sa bouche sur ma bite et je sentais ses lèvres se refermer autour de mon gland comme pour le faire éclater. L’une de ses mains caressait mes couilles pendant que je devinais l’autre dirigée vers le bas de son corps dont Pet semblait s’occuper plutôt bien. À chaque mouvement de sa tête, mon gland venait buter au fond de son palais et elle m’aspirait comme une plongeuse en eaux profondes cherchant son air.
Et comme pour démontrer ce théorème, je poussai un râle à faire trembler les parois de la grotte et éjaculai violemment au fond du gosier de Candy qui ne broncha même pas. Totalement vidé, je m’écroulai à ses côtés, sentant sa peau frémissante contre la mienne.
Maintenant que Candy avait les voies respiratoires bien dégagées, elle poussait des hurlements de louve entrecoupés de halètement bestiaux pendant que je sentais son corps tressauter juste contre le mien. Visiblement, Pet y allait de bon cœur, mais cela n’en finissait toujours pas. Candy hurlait de plaisir, poussait des grognements de fauve en chaleur, s’essoufflait, mais toujours rien de la part de Pet.
Les cris de jouissance de Candy emplissaient la cavité et leur écho se réverbérait à l’infini. Je pensais à Karen que j’avais laissée aux mains des acolytes de Duff, à moins qu’elle ne fût tout simplement écrabouillée sous trois tonnes de pierre. Et puis il y avait la présence de cette grotte qui commençait sérieusement à me rendre claustro. Je me sentais comme John Rambo pris au piège au fond de sa mine, sauf que malgré mon entraînement poussé, je n’étais pas un commando vétéran du Viêt-Nam ! Contre moi je sentais le corps sale de Candy qui tressautait au rythme des va-et-vient de Pet, et la chaleur de la fille se transmettait à mon bas-ventre, faisant se durcir à nouveau mon membre qui semblait prêt à un deuxième round, mais je préférais attendre que Pet en finisse, si cela était possible, afin que nous puissions enfin sortir de là ! À dire vrai, j’étais à deux doigts d’aller lui lécher le cul si cela avait pu lui permettre de balancer la sauce ! Candy, quant à elle, semblait endurer tout cela sans broncher, accumulant les orgasmes comme d’autres enfilent les perles sur un collier.
Il était temps, espérons que ce soit du sperme et non pas une idée de conférence…
Bon, là, aucun doute possible, c’était du sperme ! Ou alors le type était vraiment trop bizarre… Brad Pet se mit alors à hurler, et ses vocalises semblèrent faire trembler les parois rocheuses qui nous encerclaient à tel point que je crus à une réplique du tremblement de terre qui nous avait ébranlés précédemment. Mais au moins, il jouissait, et c’était pas trop tôt !
Nous nous retrouvâmes tous les deux en effet très vite à la surface. La nuit s’était totalement installée et finalement nous n’y voyions pas beaucoup plus qu’à l’intérieur de la grotte, mais au moins, nous respirions un air frais malgré le fait que la température n’avait pas beaucoup baissé. Je sentais les gouttes de sueurs s’écouler le long de mon torse. Ma queue pendait entre mes jambes, allant d’une cuisse à l’autre à chaque pas, pas qui écorchaient mes pieds plus habitués aux chaussures confortables que je portais en ville. Pet ouvrait le chemin, et pour une fois il me faisait grâce de ses discours sur la découverte d’une relique quelconque ou sur l’exploration d’une jungle perdue à l’autre bout du monde.
Combien de temps avons-nous couru ainsi ? Cela me parut durer des heures mais peut-être que cela ne dura pas plus de quelques minutes. Dans tous les cas, nous fûmes soudain arrêtés par une silhouette qui se dressait au milieu des fourrés devant nous. Grande et pleine de prestance, elle nous arrêta dans notre course, me faisant culbuter Brad Pet, à mon grand déplaisir.
Et cette voix je l’aurais reconnue entre mille !
Pet lui raconta toute notre histoire. Durant son récit, je vis des hommes se rapprocher de nous. Tous portaient des tenues de camouflage, ce qui fait que mes sens pourtant acérés ne les avaient pas vus approcher. Visiblement, Dob Nooth n’était pas venu seul, même si la belle Clara, son assistante, ne semblait malheureusement pas être là, probablement pour la préserver du danger.
Ses hommes nous donnèrent, à Pet et à moi, des vêtements et nous repartîmes tous vers le funeste village, cette fois bien décidés à en découdre.
Une pleine lune blafarde s’était maintenant levée et éclairait tout le paysage qui, en d’autres circonstances, aurait pu paraître beau. La forêt dense laissa assez vite place à des clairières au milieu desquelles trônaient des fermes et autres bâtiments. Pet et moi reconnûmes assez vite l’entrée de la grotte dans laquelle nous avions été retenus prisonniers. Pendant que les mercenaires de Dob Nooth encerclaient l’endroit, l’arme à la main, Pet, Nooth et moi nous faufilâmes par la grille étrangement laissée ouverte.
Dieu merci, l’entrée de la grotte semblait intacte, l’éboulement s’était produit plus loin. L’endroit était désert, mais dans la paille étalée sur le sol on devinait la forme d’un corps humain.
Je lui jetai un regard noir, mais je me souvins que Karen avait offert son intimité pour que nous puissions trouver du secours, et que Dob Nooth était justement le secours en question. Nous sortîmes de la grotte et Nooth rassembla ses hommes. Pet dit :
Nous partîmes tous vers le bâtiment désigné, Dob Nooth, Pet et moi au centre, et les mercenaires se déployant autour, l’arme à la main. Combien étaient-ils en face ? Quarante ou cinquante peut-être, et tous armés. Combien étions-nous ? Pas plus d’une vingtaine. L’angoisse me prenait aux tripes.
La ferme de Duff fut promptement encerclée. De l’intérieur nous provenaient des hurlements semblables à ceux d’une bête. Nous entrâmes discrètement et assistâmes à un étrange spectacle…
Une grande pièce occupait tout l’espace, et au milieu de cette pièce se trouvait Karen, noyée sous un monceau de verges. Une bite lui rentrait dans le cul, une autre s’enfonçait au plus profond de sa chatte, une autre se frottait contre ses seins, deux ou trois autres se présentaient devant sa bouche… Elle suçait, touchait, caressait à tour de rôle toutes les queues qui se présentaient à elle pendant que son bassin ondulait à un rythme effréné afin d’accompagner les pénétrations qui se succédaient inlassablement. Nous restâmes tous fascinés devant se spectacle insolite et prenant. Karen avait fait plus que retenir nos ennemis…
Mais Dob Nooth décida que cela en était assez et il fit signe à ses hommes de donner l’assaut. En quelques secondes, les « fils de Lee » étaient désarmés et maîtrisés sans effusion de sang, mais il faut dire que la plupart avaient déposé leurs armes pour avoir les mains libres pour s’occuper de Karen…
La belle Karen fut promptement libérée pendant que les hommes de Nooth ligotaient fermement les « fils de Lee ». Je m’approchai d’elle :
J’admirais le courage de mon assistante. Mais soudain Brad Pet posa la question existentielle :
Bien sûr, je n’étais pas de cet avis, mais ce n’était que mon opinion personnelle…
Nous sortions de la maison de Duff pendant que de gros pick-up peinturlurés de façon militaire débarquaient de partout. Visiblement, Dob Nooth avait pensé à tout.
Karen se mit à courir vers l’endroit indiqué et je la suivis sans trop savoir pourquoi. Nous rejoignîmes assez vite Pet qui trimballait sa maigre silhouette vers le sommet de la montagne la plus proche.
Je regardai Pet s’éloigner vers les montagnes, je regardai Karen qui ne semblait même pas avoir du mal à marcher malgré ce qu’elle avait subi, je regardai Nooth qui répartissait les prisonniers dans les pick-up, je marmonnai un truc que la bonne société condamnerait, et je partis vers le véhicule le plus proche sans faire le moindre commentaire.