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Temps de lecture estimé : 17 mn
21/09/11
Résumé:  Un jeune homme se pensant hétéro rencontre son fantasme et le réalise
Critères:  hhh hbi jeunes copains grossexe facial hsodo init -hhomo
Auteur : Arthur H
Paris, un hiver

Les 31 décembre sont toujours pour moi une corvée à éliminer le plus vite possible. Mais celui-ci, je pense m’en souvenir pendant toute ma vie.


Nous étions, mon frère et moi, chez notre père – nos parents étant séparés comme tant le sont aujourd’hui – et préparions le réveillon qui devait se passer en famille, avec la compagne de mon père, ses enfants et quelques amis ainsi que la mère de Sylvie (c’était le nom de ma « belle-mère »). Les enfants de moins de dix-huit iraient passer le nouvel an à jouer au tarot et au poker dans l’appartement de la grand-mère au deuxième étage, resté vide après qu’elle se soit cassé la jambe.


J’échappai à ça car j’avais dix-neuf ans. Je restai donc à siroter mon champagne, discutant musique avec les invités, un couple fort sympathique, tous deux professeurs de lettres. Puis survint le moment fatidique de l’embrassade de minuit. Je ne sais plus comment, mais je l’évitai. Ah, si, je téléphonai à ma copine restée avec des amis à elle pour fêter le réveillon. Je lui téléphonai deux fois, la dernière avec succès, lui souhaitant une très bonne année, lui donnant mon amour autant que je pus, regrettant plus que de raison le fait de ne pas être avec elle pour danser, mes mains sur ses hanches… Nous étions tout frais amants, nous nous étions embrassés pour la première fois la veille des vacances. Et je l’aimais, cette fille, je lui aurais tout donné, mon corps, mon âme, tout. Elle avait tout, d’ailleurs, il lui suffisait de demander.


Je téléphonai à ma mère, à de la famille et à mes amis, puis embrassai les membres de la tablée. Nous nous sommes remis à manger le dessert et discutions autour d’un café. Puis il y eut ce moment embarrassant que l’on trouve dans toutes les soirées, ce moment où l’on ne sait plus quoi dire, où l’on trouve les embarrassants « bons, ben voilà » et autres que je ne citerai pas tant ils m’énervent.


Puis le mot d’ordre pour aller se coucher fut lancé, les invités partirent, après moult nouvelles embrassades, adresses échangées, et j’en passe. Nous nous attelions à la lourde tâche de tout ranger, quand mon téléphone portable vibra. Je répondis.



Jim. Aucun souvenir.



Et cela me revint, en un éclair. Ce mec en débardeur blanc en V, moulant son torse, avec des bras que beaucoup enviaient…



Je raccrochai, prêt à essuyer un refus de la part de mon père ; quelle surprise ne fut pas la mienne lorsqu’il accepta. Je lui donnai juste l’adresse à laquelle j’allai, que Jimmy m’avait donné juste avant de raccrocher.


Je descendis de l’immeuble sur le trottoir arrosé des lumières de la place et, passant devant l’opéra, je me dirigeai vers la station de métro. Je me plantai devant, attendant et, au bout du quart d’heure convenu, je le vis. Une haute silhouette s’avançait vers moi.



Il arrivait à ma hauteur, et je le reconnus plus que jamais. Un mètre quatre-vingt-dix de muscles parfaitement galbés, des cheveux noirs de jais, une barbe naissante, le tout emballé, pour le haut dans une chemise blanche recouverte d’une veste en cuir et pour le bas dans un pantalon de toile beige.



C’est vrai que j’avais sorti le manteau, les deux pulls, l’écharpe et le béret, alors qu’il faisait à peine zéro.



Alors là, il faut que je vous fasse part d’une anecdote à propos de nos rapports, sinon, vous ne saisirez pas toute la subtilité de l’embarras dans lequel je me trouvai après cette phrase. C’était à la fête de la musique dernière, vers minuit, alors que je n’avais encore rien bu, j’étais plongé dans l’euphorie la plus totale. Riant à tout, chemise ouverte, mes cheveux mi-longs en bataille.


Je me suis retrouvé dans un groupe d’amis dans lequel il se trouvait. Durant toute l’année scolaire, partagé entre l’amour de cette fille qui était maintenant mienne et le désir que j’avais pour d’autres hommes, je l’avais regardé de l’œil de l’envie. J’avais envie de lui, de son corps foutrement beau, de sa bouche, de sa langue, de son sexe, de tout. Et avec ses amis, nous étions assis dans l’herbe. Et, ne pouvant retenir une pulsion inopinée, je me plaçai derrière lui, alors qu’il riait toujours avec les autres, je plaçai mes mains sur ses épaules, et je commençai à le masser.



Je m’appliquai à ce que je faisais, et le sentis se détendre sous mes doigts. Je sentis les muscles de son cou se décontracter, bouger à mon approche, à mon contact. Sa peau portait sa sueur, ce nectar aux senteurs poivrées, épicées, enivrantes, tellement entêtantes que je plongeai mon nez dans son cou. Personne ne le remarqua, semble-t-il, mais il faisait noir, et beaucoup de nos amis étaient allés écouter un groupe sur la scène juste à côté. Il ne me repoussa pas. Il pencha même un peu la tête de côté pour que je puisse mieux le sentir. Sa respiration s’était faite plus lente, plus profonde. Quand j’eus fini avec les épaules et le cou, poussé encore plus avant par cette pulsion irrépressible, je passai les mains dans son dos et les glissai sous ses bras. Il les écarta un peu pour me permettre de partir à la rencontre de ses pectoraux.



Je pris à pleines mains ces deux objets de convoitise, et à ce moment précis, une boule brûlante se forma dans mon bas-ventre. Je changeai de position pour placer chacune de mes jambes d’un côté et de l’autre de ses fesses, les alignant sur les siennes étendues dans l’herbe. Il pencha la tête en arrière jusque sur mon épaule. Mon massage était devenu une véritable caresse érotique. Pendant que je pétrissais ses pectoraux et que je jouais avec ses tétons par dessus son t-shirt trempé de sueur, il avait commencé à appuyer légèrement puis de manière de plus en plus insistante sur mon entrejambe.



Et joignant le geste à la parole, il souleva son vêtement, passa l’avant derrière sa tête, prit ma main droite et la mit sur ses abdos. Je sentais chacun de ses muscles, chacun de mes objets de fantasmes de l’année sous mes doigts, et je dois avouer que je n’ai jamais eu plus profonde érection que celle-ci. Mon sexe dur frottait contre son dos.



Je ne me souviens pas avoir répondu, mais ce dont je me souviens, c’est que je fis pivoter sa tête pour m’emparer de sa bouche, et que je l’embrassai avec le plus de fougue que je pus, allant chercher sa langue. Partout, même dans ses baisers, il était plein de cette virilité qui m’excitait tellement. Il me fit signe de me lever, m’entraîna derrière un arbre, à l’abri des regards, mais qui nous offrait à la vue de ceux qui étaient sur l’autre berge de l’Eure.



Il me poussa dans l’herbe, et s’allongea sur moi, frottant tout son corps contre le mien. Après quelques minutes de cette caresse, il se mit à genoux au niveau de mon ventre, et j’entendis le zip de sa braguette.



Et il sortit son sexe d’un geste brusque. Tout d’abord, je crus que c’était un effet d’ombre, mais quand je sentis son gland frotter contre ma poitrine, je me rendis compte de la taille de son engin.



Il souriait fièrement, et d’une main, décalotta totalement son gland qu’il présenta près de ma bouche mais se ravisa brusquement.



Je pris de la main droite l’engin fièrement dressé, le palpai. Il n’était pas complètement dur, mais ferme, plein, rempli de veines saillantes, gorgées de désir. Je fis aller et venir ma main sur son gland et le début de son sexe, tellement mouillés de pré-sperme que je n’eus pas à faire revenir le prépuce sur le gland. Il gémissait, d’une voix rauque et caverneuse, il prononçait des phrases qui m’excitaient terriblement, que seul mon inconscient a dû percevoir, mais qui ont fait redoubler l’intensité de mon érection. J’allais de plus en plus vite, sentant son plaisir au bout de mes doigts, le caressant frénétiquement. Et d’un coup, sans prévenir, un gémissement plus aigu se fit entendre, son buste fut pris d’un soubresaut, contractant tous les muscles de son corps, et son sexe expulsa une première giclée de sperme chaud suivie de beaucoup d’autres que je renonçai à compter, mais que je fis atterrir dans les feuilles derrière moi, sans arrêter mes mouvements masturbatoires. Après s’être remis de son orgasme, il remit son t-shirt, reboutonna son pantalon, effleura ma joue du bout de son doigt, murmura « merci », me sourit, et partit.



Maintenant que vous savez ça, vous savez pourquoi je devins rouge pivoine quand il dit qu’il avait le sang chaud. Il me conduisit jusqu’à une station de métro un peu plus loin, nous prîmes le premier qui passait et laissâmes passer dix stations.



Il rit doucement. Il n’y avait qu’une dame dans le fond du wagon où nous étions. Il me regardait intensément. Puis, comme gêné ou distrait, quittait mes yeux tandis que je soutenais son regard, quoique difficilement.



Je crus voir passer une ombre, furtive, sur son visage, mais quand il me regarda derechef, il n’en laissa plus rien paraître. Les stations passèrent…



Le métro entra dans la station dans un grincement qui me fit serrer les dents, et nous descendîmes. Alors que je sortais, il posa sa main sur ma hanche et d’une légère poussée, me guida vers la droite, vers la sortie la plus éloignée. Je sentis sa main effleurer ma cuisse quand il la laissa tomber, et ce fut à partir de ce moment précis que je suis devenu clairement homo. Je ne réagis pas, mais au fond de moi, je sentais une révolution s’engager. Je me retournai, et je vis son regard se planter dans le mien, durant une demi-seconde qui m’en a paru cent autres.


Nous descendîmes à Laumière, et en quelques minutes de marche, nous étions chez lui. Je n’ai pas fait très attention au trajet, à vrai dire, et maintenant, je serais incapable de le reproduire, j’étais obnubilé par la découverte que je venais de faire, non, qui venait de s’imposer comme une évidence et comme le chemin que j’aurais cherché toute mon adolescence. Une chose était certaine, j’appellerais ma copine le lendemain, et ce serait terminé. La force érotique que transportait cet homme, la violence insolente de sa beauté était tellement bouleversante que je me serais donné à lui sans condition.


On arriva vite à son appartement, au quatrième étage d’un immeuble blanc de la fin du dix-neuvième siècle à la cage d’escalier étroite, l’ascenseur plus encore. Il sortit une clé de sa poche, l’introduisit dans la serrure, qui craqua, et entra avant moi dans un des plus beaux appartements de tout Paris. Un petit vestibule ouvrait à droite sur un grand salon aux coloris rouges et blancs. Un groupe de six garçons buvait assis dans un canapé et sur de profonds fauteuils, tout ici respirait la chaleur et le bien-être.



Camille était grand, assez mince, son visage était beau, égal, et son sourire charmeur.



Florent était un peu plus petit, plus musclé, portait une barbe de trois jours, avait les cheveux ébouriffés.



Un peu plus âgé que les autres, un peu de ventre, mais ayant dans les yeux cette assurance que donne l’amour. Jean était un peu plus jeune et fluet, mais son visage juvénile lui donnait une autre sorte de beauté, plus calme, innocente.



Patrick n’était pas vraiment le genre de mec que j’aurais pu qualifier de « beau », mais quelque chose en lui me frappa dès le début, c’était cette puissance érotique qu’il portait également, par cette poitrine musclée qu’il laissait deviner sous une chemise cintrée.



Lui aussi, le sourire charmeur, les cheveux très bruns, sans être noirs, un corps fin, dans le genre pileux si l’on en juge par ce qui sort de l’ouverture de sa chemise.



Il était encore tôt, la fête se passait bien, on discutait, on buvait coup sur coup bière, martini, vodka pour les plus courageux, c’est à dire pas pour moi… Le tout en grignotant des pizzas qui tiraient sur le froid au fur et à mesure que la soirée avançait. Je discutais avec Camille qui, même si je ne voulais pas me l’avouer, me faisait du gringue… Puis je tournais la tête vers Marc, assis sur le canapé, qui embrassait Jean à pleine bouche. Ce n’est pas tant ça qui me porta le rouge aux joues au point que tout le monde le remarqua, mais cette main passée sous son t-shirt, massant son torse. Les autres garçons sifflaient, mais je n’osais pas regarder. Le t-shirt vola à travers la pièce et Jean dévoila un torse peu poilu, joliment dessiné, sans valoir celui de Jim. Marc plongea sa tête dans les poils entre ses pectoraux et descendit progressivement. À chaque centimètre marqué, la température montait, les mains se portaient à l’entrejambe, Camille se caressait ouvertement. Je regardai en direction de Jim, et je compris que je n’aurais pas dû. Il ne bougeait pas. Mais son sexe avait glissé dans une des jambes de son pantalon et gonflait ostensiblement, déformant le tissu. Et étant donné la taille de son engin…


Camille s’était rapproché sans que je le remarque. Il me regarda, attira mon visage au sien, et m’embrassa. Incrédule, je le laissai faire, puis, plus actif, j’allai chercher sa langue, je goûtais à ses lèvres charnues. De temps en temps, il s’éloignait un peu, me regardait et souriait, puis m’embrassait de nouveau, avec plus de douceur encore, d’égards, comme si j’étais une figurine de porcelaine qu’il fallait à tout prix ne pas briser. Ses mains d’orfèvres aux longs doigts fins allaient le long de mon corps, sans violer la barrière de tissu, alors que les miennes restaient contre le coussin du canapé. Il n’attendit pas que j’en prenne l’initiative : il prit une de mes mains et la posa sur sa poitrine. Il était peu musclé, mais joliment dessiné tout de même, et je prenais plaisir à caresser ce torse offert, tout en restant sur le t-shirt.


Mon sexe raide commençait à se sentir à l’étroit, il le comprit en passant la main sur mon entrejambe, ce qui me fit tressaillir de plaisir. Je repris une gorgée de bière et, sans que je puisse vraiment comprendre comment, il était en train de me sucer. Je ne peux pas me vanter d’avoir un sexe énorme, mais sa longueur et sa largeur sont tout à fait respectables, à vrai dire, malgré le nombre de personnes qui m’avaient prodigué cette caresse, aucune n’avait pu le prendre totalement en bouche. C’est ce qu’il fit, en m’arrachant un gémissement de plaisir. Je restai bouche bée devant le spectacle de ma queue dans sa bouche, qui allait et venait, laissant apparaître un morceau de chair luisant, rosé, plein de désir. Doucement, sans cesser de me sucer, il m’enleva mon haut, me caressa le torse, joua avec mes tétons. Il n’en fallut pas plus pour me rendre dingue.


Je l’arrêtai juste avant de jouir. Il se redressa, me sourit, m’embrassa, et vint silencieusement porter son sexe à ma bouche, que je pris avidement comme la dernière chose qui eut pu m’arriver. Je le suçai frénétiquement, et recommençai à bander quand je sentis deux mains se poser sur mes cuisses et une langue venir titiller mes testicules. Patrick, le DJ, torse nu, sa puissante et lourde musculature en mouvement, m’envoyait à petits coups de langue des décharges électriques monstrueuses. Il tenta de prendre la totalité de mon membre en bouche mais n’y parvint pas, et se contenta de me lécher le gland et de masser vigoureusement ma verge. Camille était plutôt bien monté, et à ce stade d’excitation, sa queue avait encore gonflé, la jouissance arrivait, silencieuse, sans un gémissement, sans un cri. Il me le signifia par une caresse sur la joue. Je m’arrêtai, son sexe toujours en bouche compte tenu de sa position, et réfléchis. Et comme s’il avait deviné ma pensée, il se pencha vers moi.



Je souris, et le repris en bouche, le suçant comme si ma vie en dépendait. Patrick me léchait maintenant l’intérieur des cuisses, les bourses, et s’attardait sur l’ouverture de mes fesses, décuplant mon plaisir. Je glissai deux doigts entre celles de Camille qui éjacula à grands jets dans ma bouche, me tenant la tête avec les mains, enfonçant son sexe le plus loin possible.


Il y eut un grand moment de silence pendant lequel il resta dans la même position, puis il se retira lentement, inspirant largement et silencieusement. En souriant, il reprit ses esprits, me caressa la joue de nouveau, puis se dirigea vers l’endroit où devait se trouver la salle de bain. Jim se leva et, sa lourde verge toujours engoncée dans son pantalon, il le suivit. On les entendit parler, rire… Un sentiment bizarre s’empara de moi jusqu’à ce que je voie Jim revenir seul. On entendit le bruit de la douche. Malgré les caresses de Patrick, je débandais peu à peu. Et je me rendis compte que j’avais toujours le sperme de Camille dans la bouche. Je m’excusai d’un geste envers celui qui me suçait encore, et filai à la salle de bain pour cracher et me rincer la bouche. Malgré tout, je ne le connaissais pas, ce type, on ne savait jamais.


Devant le lavabo, je me regardai une minute avant de cracher. Jamais je ne m’étais vu dans cet état-là. Les cheveux ébouriffés, le torse rouge d’avoir été agacé de caresses, la queue flasque, enduite de salive. Je crachai le sperme de Camille qui prenait sa douche à quelques mètres. Il me regarda.



Je ne répondis pas. Sa tête trempée passa par l’ouverture du rideau.



Je partis, le laissant se rincer seul, et repris le chemin du salon. Je passai devant la chambre, et entendis des bruits étranges. Le lit grinçait. J’ouvris la porte, mais juste assez pour pouvoir parcourir l’intérieur de la pièce d’un œil. Et je le vis. Pire que dans mes rêves les plus érotiques, il était là, debout de l’autre côté du lit, le beau Jim, sa musculature galbée, luisante de sueur, mise à nu, ses pectoraux se contractant nerveusement, ses abdominaux finement dessinés. Les mains derrière le dos, les sourcils froncés, le visage convulsé de plaisir, ses reins faisaient des allers et retours, et sa verge violait doucement la bouche de Patrick, à plat ventre sur le lit.


J’ouvris la porte un peu plus, et il me vit. Il me fit signe d’entrer, un sourire allusif aux lèvres. Et il s’immobilisa. Il enfonça son sexe dans la gorge de Patrick d’un seul coup et laissa échapper un râle de bien-être. Puis il se retira, retourna violemment celui qui était dévolu à son seul plaisir, de sorte à avoir ses fesses en face de lui. Patrick me vit alors et sourit, me faisant signe d’approcher pour mieux engloutir mon sexe qui n’avait pas tardé à reprendre sa vigueur. Mon gland était tellement sensible, que je crus éjaculer alors qu’il m’avait à peine pris en bouche. Jim, pendant ce temps, faisait aller et venir son pieu entre les fesses en Patrick qui gémissait avec mes coups de reins.


Enfin, le bel homme planta ses yeux dans les miens, et je vis dans ses yeux la lueur folle de l’étalon soumis à son désir. Il me fixa et pénétra Patrick d’un seule trait, lentement, mais sûrement. Celui-ci grogna et voulut se retirer, mais je l’en empêchai en maintenant ma queue solidement plantée dans sa gorge. Dieu, qu’il suçait bien… Et puis il fit un truc, je ne saurais pas dire quoi, qui me fit partir. Jamais je n’avais lâché une telle quantité de foutre. Je me retirai vivement de sa bouche, et éjaculai sur ses cheveux et dans son dos.



Il sortit sa verge du cul de Patrick, et planta juste le gland à l’entrée de l’orifice.



Je vins à la hauteur de Jim, derrière le lit, et je vis le sphincter de Patrick se contracter et enserrer le gland de Jim. Celui porta une main à son pec droit et gémit jusqu’à lâcher une formidable quantité de sperme qui alla s’écraser en longues giclées sur les cheveux de Patrick qui n’en pouvait plus de n’avoir pas joui. Il se retourna, et Jim lui empoigna la queue (qu’il avait modeste) pour le branler. Patrick explosa en quelques secondes de quelques giclées d’un sperme épais. Puis Jim me sourit. Patrick se releva.



Jim et moi restâmes seuls dons la chambre redevenue silencieuse. J’avais furieusement envie de lui, mais j’étais aussi terriblement gêné de ce que j’avais appris dans la douche auparavant. Patrick, une fois sa douche terminée, passa la tête par la porte et nous souhaita une bonne nuit. Nous entendîmes la porte claquer, et un grand silence s’installa.



Nous étions assis sur le lit. Il me regardait d’un air qui me troubla, affectueux. Lui, la bête de sexe, la bombe sexuelle devenait tendre. Je me levai et sans un mot, je me dirigeai vers la douche. J’y pénétrai et laissai couler l’eau sur mes muscles endoloris. Ma douche terminée, je me rhabillai avec des vêtements que m’avait passés Jim. Devant la porte, je m’aperçus qu’il était déjà cinq heures du matin, mais la fatigue ne devait arriver que plus tard. Jim, toujours nu, me regardait enfiler mon manteau et tout mon attirail.



Je souris sans répondre, tant j’étais mal à l’aise, tiraillé entre ce que j’étais, c’est à dire un hétéro en mal de sexe, et ce mec auquel j’aspirais, vers une homosexualité que je n’arrivais pas à concevoir.

Je me redressai pour lui faire la bise, mais il prit mon visage dans ses mains et posa délicatement ses lèvres sur les miennes, pour un baiser qui effaça mes doutes.


Jim et moi sommes sortis trois ans ensemble. Puis vint le moment où nous faisions moins l’amour. Et un jour, je l’ai surpris avec une femme. Quelques jours plus tard, j’étais parti.