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n° 14604Fiche technique45069 caractères45069
Temps de lecture estimé : 26 mn
09/10/11
Résumé:  Je suis particulièrement content : ma formation s'est finie beaucoup plus tôt que prévu. De ce fait, je suis sur le chemin du retour qui me ramène chez moi auprès de ma petite femme, ma Nathalie.
Critères:  fh couple extracon fsoumise hdomine vengeance jalousie hmast fellation pénétratio -amourpass -vengeance
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message
Post-formation

Pour couper court à certains éventuels futurs commentaires : rien d’autobiographique dans cette petite histoire. Bonne lecture !





Je suis particulièrement content : ma formation s’est finie beaucoup plus tôt que prévu. De ce fait, je suis sur le chemin du retour qui me ramène chez moi auprès de ma petite femme, ma Nathalie.


Durant toute la semaine, j’ai été plongé jusqu’au cou dans les joies des procédures Qualité en milieu pharmaceutique. Je n’en raffole pas plus que ça, mais c’est un passage obligé pour mon avancement. Je devais partir tôt le matin et rentrer tard le soir, car le lieu de formation était à cent cinquante kilomètres de chez moi, et les autoroutes très encombrées dès que je me rapprochais d’une grosse agglomération. Un jour, deux jours, ça va. Une semaine complète, c’est trop !


Ce vendredi après-midi, je roule à fond vers chez moi, la circulation est fluide, peu de personnes ayant fini leur semaine. Je n’ai aucune envie de repasser par la boîte, j’ai assez donné cette semaine ! Dans une demi-heure, je serai chez moi, avec ma petite femme, il ne sera même pas seize heures. D’habitude, je rentre plutôt vers vingt-et-une heures.


Enfin, je suis arrivé !


Je pousse la porte, j’entends une musique, un slow, on dirait. Un truc des années 70-80, il me semble. Oui, je connais l’air, mais je n’en connais plus le titre exact. Ça semble venir du salon. Je m’y dirige.


J’entre dans le salon, la musique se précise. Décidément, ce slow est dégoulinant à souhait, ça a dû faire des ravages durant cette lointaine époque ! Un truc qui a dû sûrement plaire aux natalistes de tout bord ! Je me souviens : Scorpions, Still loving you ! L’arme ultime de l’époque pour emballer les filles !


Soudain, je me fige…


Là, par terre, sur le tapis en laine épaisse, deux formes nues !


Je cligne des yeux, j’ai peur d’avoir mal vu… Oui, c’est ça, j’ai mal vu ! La fatigue de toute cette semaine ! Je me frotte même les yeux, je les ferme un bref instant, puis je les ouvre à nouveau…


Oh que non ! C’est bien sur MA femme que ce sale type est vautré, et il n’y va pas de main morte pour la pistonner ! Et MA femme ne se lasse pas de pousser des tas soupirs que je ne lui ai jamais entendus !


Je serre les poings, je serre les dents, je suis en rage, j’attrape la première chose qui me tombe sous la main, un gros truc lourd !


C’est alors que, ouvrant soudainement les yeux, ma femme découvre ma présence ; elle pousse un petit cri disloqué très étrange…



Ce seront ses derniers mots. L’instant d’après, il roule sur le côté, les bras en croix, totalement hors service. Nathalie est tout interloquée, me fixant la bouche grande ouverte. Puis, prestement, elle se dégage et va se blottir au pied du canapé.



Je donne un coup de poing rageur contre un mur. Elle se recroqueville un peu plus sur elle-même. C’est du propre, tout ça ! Mes illusions sur mon couple sont en morceaux. Quant au reste, je ne sais plus ce que je dois en penser.


Je m’approche d’elle, elle se ratatine un peu plus sur elle-même, on dirait qu’elle a vieilli de dix ans, voire plus. C’est étrange de la voir ainsi. Désignant l’homme, je lui demande :



Quelque chose voltige dans le salon, une lampe peut-être, je ne sais pas, je ne sais plus. Elle pousse un bref cri apeuré.



Et je n’ai rien vu ? Je suis décidément un abruti ! Je m’assieds sur la table de salon, face à elle. Je hoche la tête. Ça va faire même pas un an, un peu plus de six mois, que nous sommes mariés et je suis déjà cocu. Je sais bien que tout va de plus en plus vite avec la vie moderne, mais quand même !



Je pousse un énorme soupir !



Je me retourne : en effet, le Gérard pisse littéralement le sang, une flaque rouge ceint son crâne. Je constate que ce Casanova de pacotille commence déjà à se dégarnir. Ma femme aimerait-elle les hommes plus âgés ?



Détaché du réel, je fais face à nouveau à ma femme. Je pose mes coudes sur mes genoux, mon menton sur mes poings. Elle me regarde, stupéfaite.



Elle esquisse un mouvement, je fronce des sourcils, elle s’arrête net dans son élan. Je dois avoir une tête à faire peur pour qu’elle réagisse ainsi. Elle me jette alors un regard suppliant.



Son regard est larmoyant, implorant. Comme le grand con que je suis, n’ayant jamais refusé quoique ce fût à ma femme, je me lève lentement et je vais voir de plus près de quoi il en retourne.



Je ne réponds pas, désabusé.


C’est alors que je découvre avec quoi je l’ai frappé : le pied en fonte de la grande lampe halogène git sur le côté. Je comprends mieux pourquoi il a valsé ainsi sur le côté.


Je me penche sur mon rival : nez en l’air, il a en effet une expression peu engageante, les yeux révulsés, la bouche béante. De ma main, je fais pivoter délicatement sa tête. J’esquisse une grimace : c’est très mal barré ! Juste derrière l’oreille, son crâne est ouvert en deux, et j’ai une vue imprenable sur sa cervelle toute rose !


Je regarde mieux : le spectacle n’est guère mieux, on dirait presque une boîte de conserve à moitié ouverte. Bref, rien d’engageant. Peut-être qu’il n’est pas encore mort, peut-être qu’en intervenant tout de suite, peut-être… Mais l’hôpital est loin, trop loin. De plus, vu son état, je risque de me retrouver devant un juge, et sans doute derrière les barreaux, même si ce salaud tronchait ma femme chez moi. Avec froideur, sans état d’âme, je prends alors ma décision.


Néanmoins, pour donner le change, je prends son pouls : rien. Je pose mon oreille sur sa poitrine : toujours rien de rien. Finalement, j’ai bien fait.


Je me relève. J’entends une petite voix me demander timidement :



Je reviens vers elle. Elle me fixe de ses grands yeux mouillés.



Je me retourne juste une seconde, comme pour avoir une vue d’ensemble, puis je viens m’asseoir à nouveau sur la table basse du salon. Elle me questionne :



La bouche ouverte, les yeux écarquillés, elle me regarde, hébétée, elle déglutit péniblement :



Je ne réponds rien, mais mon visage parle pour moi. Elle s’évanouit.




--ooOoo--




Je repose la pelle dans un coin du garage. J’ai bien travaillé, on n’ira jamais chercher là où j’ai enterré le corps du dénommé Gérard. Je déteste ce prénom. Quant à ma femme, elle est allongée sur notre lit, toujours inconsciente, largement aidée par ce que je lui ai fait respirer par intervalle.


Je vais dans la salle de bain me laver puis me changer. Je regarde le visage de l’homme qui me fait face dans le miroir. Un autre moi-même, plus le même. Quelque chose a changé en moi. J’avais écrit plein de choses sur le sable mouillé de la plage, mais en une seule vague, tout s’est effacé…


L’homme dans le miroir a une étrange lueur dans le regard…


Peu après, j’injecte un produit dans les veines de ma femme. Je pose la seringue sur la table de chevet. Je pense que mon plan est au point. Je ne sais pas si ça marchera, mais qui ne risque rien n’a rien. Nathalie est à présent habillée comme pour sortir au restaurant. Tout a été rangé, plus aucune trace… Sauf la voiture du Gérard en question, mais je me suis fait un plaisir de la mettre ailleurs. Je m’en occuperai plus tard. Elle fut facile à trouver : le porteclé trouvé dans les poches du défunt indiquait la marque et même l’immatriculation. Elle était garée une rue plus loin. Il faudra que je m’en débarrasse définitivement assez vite.


Je m’habille bien, en accord avec les vêtements de ma femme, puis j’attends que Nathalie se réveille. Le plus dur reste à venir : faire comme si de rien n’était.



Ça, c’est ma femme qui vient de se réveiller en sursaut, l’air hagard. Avant que je vienne vers elle, elle a déjà sauté sur ses pieds, regardant follement autour d’elle. À ma vue, elle se recule, vacillant sur ses jambes, le produit faisant toujours son effet.



Elle regarde autour d’elle, me dévisage, constate comment elle est habillée. Elle secoue la tête, incrédule.



Elle est totalement dubitative, ne sachant pas quoi penser, en cela légèrement aidée par le produit que je lui ai injecté. Travailler dans l’industrie pharmaceutique, ça aide ! Il faudra que je renouvelle la dose assez vite. J’attendrai qu’elle dorme pour cela. Il ne faut pas lui laisser trop le temps de réfléchir, maintenant comme durant le weekend :



Comme un automate, elle obéit, ne sachant pas où est la réalité ou la fiction. Et ce n’est certainement pas moi qui l’aiderai dans sa quête !




--ooOoo--




Depuis ce fameux jour, je rentre plus tôt chez moi. Au travail, mon chef a bien râlé une fois, le troisième jour. Ma riposte ayant été très fulgurante, il n’a plus rien dit ensuite. Décidément, il suffit d’aboyer plus fort pour se faire respecter. Idem auprès de ma femme.


J’ai aussi changé d’attitude : je suis plus tranché, commandeur, moins conciliant. On dirait d’ailleurs que ma femme préfère. Ah ! ces femmes ! Avec le recul, j’étais une sorte de petit toutou. C’est peut-être pour cela qu’elle me trompait ? Qui sait ?


Bref, depuis que je suis devenu plus impératif avec elle, nous n’avons plus de dispute, ni de bouderie. Je ne comprends pas bien ; est-ce donc ça, la logique féminine ?


Peut-être qu’elle se souvient, peut-être qu’elle a réalisé, peut-être qu’elle a peur de moi ? Peut-être aussi qu’elle a cru ce que je lui ai fait croire… Je ne sais pas quand la corde cassera. Fichu pour fichu, autant en profiter. Et d’ailleurs pourquoi je devrais me soucier d’une infidèle qui m’a planté un couteau dans le dos à quelques mois de notre mariage ?


Oui, pourquoi ?


Mais voilà, malgré tout, j’éprouve toujours quelque chose pour elle. Peu importent les raisons que j’invoque, c’est elle qui prend tout mon espace vital. Quelle saloperie, l’amour !



Au début, elle s’est étonnée que je rentre si tôt, puis très vite, c’est devenu pour elle la norme. Son mi-temps n’étant que du matin et parfois de la nuit, elle est toujours là dans l’après-midi, ce qui lui donne du temps… Du temps, oui… pour aller s’envoyer en l’air ! Je serre les poings, il faut que j’oublie !


Oublier !


Deux semaines se sont écoulées. À prime vue, tout est rentré dans l’ordre. Disons que durant le weekend, ce ne fut pas évident, il fallait être toujours derrière elle. Je sais qu’elle a essayé de contacter son Gérard à la con, je la surveille de près, surtout que maintenant je rentre plus tôt à la maison. Chaque nuit de la première semaine, j’ai consulté son téléphone à chaque fois qu’elle dormait, aidé par un bon somnifère administré à son insu. Bien sûr, il y a peu de chance que son amant lui réponde : tous ses habits et accessoires sont sous terre. J’ai pris la précaution de retirer la puce de son GSM avant de la couper en quatre, de briser le portable en mille morceaux pour éviter l’éventuelle fonction GPS. Quant à la voiture, je m’en suis définitivement débarrassé.


Par contre, côté sexe, j’ai mis les bouchées doubles, comme pour… comme pour effacer les traces de son amant, comme pour me venger de son infidélité. J’ai même forcé la dose, en traitant parfois ma femme comme une putain de bas étage. À ma grande stupéfaction, elle a aimé. À mon grand étonnement, moi aussi, j’ai aimé.


Revenons au jour d’aujourd’hui…


À peine arrivé dans le salon où elle se trouve debout en train de m’attendre, je l’attrape par la taille et je l’embrasse férocement. Pourquoi cette traînée qui me trompe me fait tant d’effet ? Elle répond ardemment à mon baiser.


L’instant d’après, c’est sur le canapé que je continue de la dévorer.


J’adore dévorer ma femme, de haut en bas, de droite à gauche, d’avant en arrière, sans épargner un seul recoin de son anatomie. Ma langue lèche sa douce peau sucrée, mes dents mordent et laissent leurs empreintes, rien ne doit m’échapper, tout son corps est à moi. Tous ses vêtements gisent à présent au sol, elle est totalement nue, sauf quelques bijoux, bagues et colliers, qui magnifient son corps par contraste. Je m’acharne particulièrement sur ses seins aux tétons érigés, je les suce, les lèche, les mordille, elle frémit, elle soupire, les mêmes petits sons que je lui ai entendus avec son fichu amant, ça m’exaspère et ça me flatte en même temps. Je vais te le faire oublier, moi, ton Gérard de malheur !


Pris d’une sorte de colère sourde, je mords férocement son sein, elle crie. Je m’empare ensuite de ses lèvres afin qu’elle ne proteste pas, qu’elle ne parle pas. Notre baiser est langoureux, profond, humide. Mes mains avides la caressent partout. Elle glousse de plaisir, satisfaite de la tournure des choses, offerte.


Je veux cette femme, elle me fait un effet fou, dévastateur. Sans plus attendre, je me débarrasse de mon pantalon, son slip suit le même chemin, puis je me vautre sur elle, calé entre ses jambes et je force le passage !


Forcer le passage ? Un euphémisme, tant elle mouille ! Je suis entré en elle avec une facilité déconcertante !


Couché sur son corps, ses seins écrasés sous ma poitrine, je la possède à coups de reins bien profonds. Je n’ai pas envie de faire dans le détail, je la veux complètement, je l’aurai !


Ma femme accompagne mes coups de bite de son bassin ; visiblement, elle aime ça, bestialement, comme la fois où… Non, je ne devrais pas songer à ça, mais c’est plus fort que moi, ça tourne en boucle dans ces moments-là ! Alors, rageur, j’accentue le mouvement, pour chasser l’image de l’autre. Je plonge en elle, je force, je la contrains à s’ouvrir plus encore ! J’imagine même être aspiré en elle pour la remplir totalement, la faire exploser !


Je continue à embrasser ma femme voracement, en appui sur mes coudes afin de ne pas l’écraser complètement. Soudain, je me demande pourquoi tant d’attention pour une traînée qui m’a honteusement trompé sous mon propre toit.


Alors, toujours couché sur elle, mes mains s’emparent sauvagement de ses seins, les malaxant, pinçant leurs pointes dressées ; vautré sur elle, en elle, ma bouche vorace exigeant plus encore, lui faisant subir mon poids et mes va-et-vient incessants et brutaux. Soudain, elle détourne la tête pour happer l’air qui commence à lui manquer, j’en profite alors pour plonger dans son cou, la dévorant sans relâche. Elle gémit :



Et je continue de plus belle, acharné à la dévorer, à la posséder, à la punir. Cela m’excite tant que je me sens partir, une puissante vague m’entraîne avec elle, je pousse quelques cris rauques, je tressaille, elle vibre sous mon corps, ses ongles dans mon dos.


J’explose, je jaillis en elle, je la remplis, je submerge !


Je veux la noyer, qu’elle crie grâce, qu’elle…


Avant que mon esprit ne décroche, j’entends comme un cri étrange, inarticulé, un corps qui tressaille sous le mien, des doigts qui pénètrent ma chair. Puis, plus rien… Rien qu’un grand vide, un petit néant tout chaud, accueillant…




--ooOoo--




Ce même scénario se reproduira de temps à autre, et même, de plus en plus intense, bestial. La seconde fois, Nathalie me dira juste après avoir récupéré :



Oui, bon raisonnement. Mais dans les choses de l’amour, la raison est différente, un ancien philosophe n’a-t-il pas dit :



Que répondre à ça ? Je préfère laisser tomber. Mais, de son côté, Nathalie était bien partie, elle continue :



Quelque part, tu ne crois pas si bien dire !



Oui, là aussi, tu ne crois pas si bien dire, ma traitresse !




--ooOoo--




Je viens de rentrer, il y a quelques minutes à peine. Nathalie est venue vers moi me faire un beau bisou, beau bisou auquel j’ai répondu comme il se doit. Mais je sens qu’il y a quelque chose dans l’air, une impression étrange.



J’ouvre la première enveloppe tandis qu’elle s’assied dans un fauteuil, magazine en main. Facture, rien de folichon. J’ouvre la suivante, une publicité. La dernière lettre est ma facture de téléphone portable. J’aurais pu demander de l’avoir en courrier électronique, mais j’estime payer l’abonnement assez cher pour recevoir chaque mois un papier récapitulatif !



Je me retourne vers elle :



Elle se relève, me dévisage et me lance :



Elle fouille le porte-journaux et en extirpe un petit fascicule sur la table du salon. Elle poursuit :



Droite comme un I, me regardant bien en face, elle respire un grand coup puis continue :



Ah bon ! J’ai donc raté mon coup ? Elle poursuit :



Je ne réponds rien, attendant la suite. Anxieuse, elle s’approche un peu de moi et questionne :



Je gronde, elle recule un peu :



Prudemment, elle met la table entre elle et moi :



Elle s’interrompt un peu puis reprend :



Silence ; nous nous regardons. Elle reprend :



Elle est pensive, cherchant ses mots, essayant de formuler une image qui flotte dans sa tête :



Que répondre à ça ? Je le regarde fixement, mes yeux dans les siens, ses si ravissants yeux… Néanmoins, mon cerveau carbure à fond.



J’ai néanmoins compris quelque chose dans tout ça : il faut que j’assure, que je sois celui qui mène, et certainement pas un toutou. Pas celui d’avant. Mais il faut que je comble aussi ses désirs, malgré son apparente docilité. Bref, la deviner pour la combler. Je respire un grand coup, mon cerveau balaye toutes les possibilités, le pour, le contre. Très vite, comme lors de ce fameux jour, je fais mon choix, décidé à endosser mon nouveau rôle jusqu’au bout. Mais je dois avoir confirmation de certains petits points de détail :



Je commence à comprendre des tas de choses…



C’est le monde à l’envers, c’est elle qui fait les conneries et c’est moi qui dois me justifier !



Elle me sourit :



Je m’approche d’elle, posant mes mains sur ses épaules, elle frissonne un peu. Je la dévisage comme pour essayer de voir derrière son joli minois :



Je jurerais qu’elle a l’œil brillant et qu’elle est à deux doigts de saliver ! Son rôle, mon rôle… La vie de couple est un étrange jeu avec pour théâtre, notre propre vie… Bref, on efface tout et on recommence. Je jette un petit coup d’œil dans le jardin, mon couple aura coûté une vie, un type peut-être bien avec un grand avenir. Peu importe, c’était mon rival, il était entre elle et moi. Je ne regrette rien.


Je l’attire à moi, elle ne résiste pas, elle se coule même contre mon corps. Pourquoi cette traitresse m’excite autant ? Je ne cherche plus à comprendre. C’est alors qu’une maxime remonte à mon esprit : « Les femmes préfèrent les hommes qui les prennent sans les comprendre aux hommes qui les comprennent sans les prendre ». Ça doit être le cas de ma petite vicieuse femme !


La plaquant contre moi, je l’embrasse férocement, sa bouche s’offre à moi, complètement, ses mains me cherchent, son corps tout doux me réclame. Je prends, elle donne. Alors je prends. Et je prends tout.


En un rien de temps, elle n’a plus rien sur elle, mais je suis trop fébrile pour contempler son corps nu. Sans douceur, je l’agenouille devant le canapé, jambes écartées, elle se laisse faire docilement. Puis je l’oblige à se coucher sur le coussin, seins écrasés, cul en buse, offerte à ma convoitise bestiale.


Je me plaque sur elle, mon sexe bien raide contre ses petites fesses, elle glousse. Je me penche, comme pour me coucher sur elle, mes bras encadrant son buste, j’incline la tête sur ses cheveux, cherchant son oreille que je mordille, une fois trouvée. Elle glousse à nouveau, ce son intrigant, excitant et agaçant.



Pour toute réponse, excité par cette réponse désinvolte, je mords son lobe, elle crie. Puis, sans ménagement, j’empoigne ses cheveux que je tire en arrière, l’obligeant à lever la tête vers le plafond. Elle pousse un petit cri, mais ne se débat pas pour autant, soumise. Elle tend même ses fesses dans l’attente de la suite.


C’est alors que je réalise que la femme qui est actuellement sous moi n’est plus tout à fait celle que nous, amis, famille et moi, côtoyons dans la vie de tous les jours… Je ne pensais pas vouloir faire ma vie avec une sainte nitouche, mais s’apercevoir que sa femme est une petite démone aux désirs troubles est justement troublant !


Alors, je me laisse aller, je glisse sur la pente savonneuse de mes désirs troubles.


Sans ménagement, je me cale contre ses fesses et j’introduis ma barre durcie par le désir entre ses lèvres intimes. Son sexe est totalement détrempé, elle ruisselle. Je ne me suis jamais senti aussi puissant que ce jour-ci, ma bite semble avoir pris des proportions dantesques, infernales même. Je me sens capable de faire l’amour à ma catin de femme durant toute la nuit, la journée suivante, et même plus.


Je m’enfonce férocement en elle sans plus de préliminaires, et je commence à lui faire sentir qui est le possesseur du manche, qui la domine, qui la possède. Au diable le respect et les tendres sentiments, je veux posséder, je veux tout m’accaparer d’elle, tout prendre et ne rien laisser derrière moi, sauf ruine et désolation.


Elle gémit tandis que je la pistonne sans relâche. J’ai envie de m’enfoncer plus loin encore en elle, de l’ouvrir en deux, de la ravager. Elle se cabre, accompagnant chacun de mes défoncements, comme pour mieux m’absorber en elle. Déchaîné, je tire plus encore sur ses cheveux, elle crie. Je veux la transformer en une poupée disloquée, la piller, la détruire même, sans pitié ni remords.


J’attrape son sein qui balance sous les coups de piston dont je défonce son vagin, je le serre bien pour en éprouver toute la masse, la fine peau, son doux volume. Tirer dessus, le lui arracher pour le jeter aux quatre coins de la pièce, des idées étranges et sadiques voltigent dans mon esprit. Cette garce a définitivement ruiné ma bonne éducation !


Sous ma triple torture, piston, sein broyé et écrasement, elle glapit, se débat, je tiens ferme, puis soudain, elle s’immobilise, bloquée, tétanisée. Ça dure environ trois à quatre secondes, je commence à me demander quoi. Un hululement strident interrompt mon appréhension. Je reste figé, interdit. Son corps grelote de partout, on dirait même qu’elle fait une crise d’épilepsie. Prestement, inquiet, je me remets en appui sur les coudes pour la libérer de mon poids, ma barre de chair toujours fichée en elle.


Sa jouissance explose, mille petits cris remplissent l’espace, ses mains me cherchent, me trouvent, me broient, ses ongles entrent dans ma chair, implacables, irrésistibles et meurtriers !


Je ne l’ai jamais vu jouir ainsi ! C’est étonnant, la puissance qu’elle dégage alors, j’en reste interdit. Je me redresse sur les genoux, attendant qu’elle s’apaise. De longues minutes s’écoulent, tandis que je la regarde se calmer graduellement.


Peu après, elle ouvre les yeux, un pâle sourire aux lèvres. Je m’agenouille à côté d’elle pour lui caresser la joue. Elle ne dit rien, se contentant de me regarder. J’aime cette femme, même si je pense parfois d’elle que c’est une pute de première pour m’avoir trompé ainsi.


Elle récupère petit à petit. Elle ouvre la bouche :



Puis elle fait le geste de se redresser. J’interviens :



Je me mets debout puis je commence à me branler, posément, elle reste immobile face à moi, se doutant bien de la suite. Elle n’attend pas bien longtemps !


Mon jet gicle et vient s’aplatir entre ses seins. D’autres viennent s’écraser ailleurs, dont un en plein sur son téton, l’enrobant tout à fait. Je cligne des yeux, épuisé, haletant. Le temps s’écoule comme mon sperme qui glisse de ses seins vers sa vallée. Peu après, une longue traînée luisante descend petit à petit vers son ventre. Fasciné, je regarde celle-ci aller son chemin. Devant le spectacle, ma femme a un petit sourire étrange, je ne cherche plus à comprendre, je prends :



Sans hésiter, elle pose ses doigts sur le sperme qui la macule et commence à se masser voluptueusement la poitrine qui luit petit à petit sous l’effet de mon sperme ainsi étalé. Je regarde la scène avec attention, son petit sourire étrange s’accentue. Les doigts gluants, elle officie nonchalamment son massage sensuel, ses yeux rivés aux miens, ses seins sont à présent deux monts brillants, accrochant indécemment la lumière des spots. Je regarde, envoûté, ses mains souillées se promener sur son buste luisant.


Puis, sans mot dire, toujours son sourire étrange, elle pose ses doigts sur ses lèvres roses, je retiens ma respiration, elle sort une langue gourmande qu’elle promène d’abord sur son majeur, cueillant au passage tout le sperme qui l’enrobait. Puis c’est au tour de son index de subir la même caresse, langoureusement, infernalement.


Les lèvres souillées, elle repose sa main ainsi nettoyée et entreprend de se masser à nouveau indécemment les seins, les palpant bien, soutenant leur base, les épousant au mieux. Ma femme est une adorable dévergondée qui m’offre un spectacle étonnant et sensuel, une autre facette d’elle. Puis c’est au tour de son autre main d’aller vers son visage, mais cette fois-ci, ses doigts s’introduisent directement dans sa bouche, ses doigts qu’elle suce avec application, dans d’incongrus bruits d’aspiration gourmande et de respiration saccadée.


Devant une telle scène dépravée, ma virilité redresse fièrement la tête. Je peux lire sur le visage de ma femme un certain orgueil. Résolument, je m’approche d’elle, lui mettant mon sexe sous le nez. Sans hésiter, elle ôte ses doigts de sa bouche puis enfourne ma bite dressée en elle. À peine m’a-t-elle prodigué quelques lècheries suaves que je déflagre, inondant son palais, ses dents, sa gorge. L’esprit ailleurs, je songe que, décidément, ma femme est un parfait vide-couilles, expression que je n’aurai jamais osé penser, il y a peu de temps ! Un ou une ? Penser et ne pas dire ?


Je penche ma tête vers elle, ma queue molle entre ses lèvres, elle me regarde, les yeux luisants.



J’attends un peu que je me refasse une beauté, puis je décide de m’occuper d’elle sérieusement, mes doigts sur son pubis que je caresse délicatement. L’instant d’après, ces mêmes doigts s’engloutissent en elle, aidés par une cyprine abondante, allant et venant sans relâche, bien décidés à faire jouir cette petite dévergondée et l’épuiser ! De temps à autre, je sors mes doigts de son vagin pour l’obliger à les sucer, lui en mettant plein les lèvres, le bout du nez, les joues. Obliger ? Un bien grand mot !


Ma main entre ses jambes, je taquine irrésistiblement son clitoris en feu, elle frémit, se cabre. Mon autre main avide s’occupe d’un sein, tandis que je pose ma bouche sur ses lèvres luisantes. Nos langues se mêlent, se lient, son souffle devient de plus en plus court. Sa main s’empare de mon sexe, elle me masturbe, bien serré, juste comme il faut, cette catin a une expérience réelle en la matière !


Il ne faut pas longtemps pour qu’elle jouisse sous mes doigts. Son premier cri de plaisir déclenche en moi une poussée ultime, un dernier jet qui explose pour venir mourir sur son corps qui frémit, qui tremble, nos peaux rivées l’une à l’autre, nos mains s’accaparant l’autre, nos râles mélangés.


Une dernière morsure à sa lèvre, une dernière caresse sur son sein gluant, je roule sur le côté, vidé, desséché ; cette femme, ma femme est terriblement dangereuse ! Une salope, oui sans doute, mais une adorable salope !


Nos corps se relâchent, nos sens s’apaisent, mais ce n’est qu’un répit. J’annonce la couleur à ma femme, qui est toujours allongée par terre, bras par-dessus la tête, yeux mi-clos, comme à moitié morte :



Je me penche sur elle, capture sa tête, mes doigts pressés sur ses joues :



Puis je l’embrasse brutalement. Cette dévergondée réussira toujours à m’exciter, même si elle m’a trahi, et qu’elle peut se comporter comme la dernière des petites salopes. J’éprouve une sorte de joie étrange à la traiter de tous les noms, ça augmente furieusement mon désir pour elle, même si je devrais fuir loin d’elle. Je n’arrive plus à penser à ma femme comme étant uniquement ma compagne, elle est aussi définitivement mon amante, ma catin, ma chienne.


Nos lèvres se séparent à regret. Cette femme adore qu’on la bouscule : plus je la malmène, plus elle se déchaîne, à l’exemple du baiser que nous venons juste de terminer. Délicatement, par contraste avec tout ce qui vient de se produire, je dépose un bisou furtif sur son front et je dis :



Un quart d’heure plus tard, alors que nous franchissons le seuil de notre maison, féline, elle se colle à moi et susurre :



Ça, j’avais cru comprendre, et tu ne seras pas déçue, ma petite vicieuse de femme !