n° 14622 | Fiche technique | 7550 caractères | 7550Temps de lecture estimé : 5 mn | 24/10/11 |
Résumé: L'initiation réciproque, c'est pas toujours le pied... | ||||
Critères: ffh jeunes vacances amour voir init -prememois | ||||
Auteur : Yvan (Ma bio dans ce récit authentique) |
Lorsque je me rendais chez Julie, c’était toujours en l’absence de ses parents qui avaient la bonne idée d’être fonctionnaires. Ils avaient ainsi des horaires réguliers, ce qui écartait toute mauvaise surprise.
C’est pendant ces périodes de dépravation partagée, calculées à la minute près, que j’appris à connaître le corps d’une femme. Julie me prévint tout de suite qu’elle était vierge. Je me gardai bien de lui avouer qu’à bientôt dix-neuf ans, j’étais moi aussi encore puceau, mais mon excitation de débutant, ma fébrilité et mes caresses gauches ne l’avaient sans doute pas bernée.
Dans un premier temps, Julie ne m’autorisa que les caresses. Quand elle dénuda son sexe la première fois, je fus très ému. J’ai toujours fantasmé sur les sexes velus, et son pubis sombre et épais finit par me transporter. Je promenai mes doigts tremblants dans ses boucles à la recherche de l’orifice sensible. Mais son sexe me sembla bombé et exempt de toute ouverture. Julie guida ma main un peu plus bas, plus bas que je me l’imaginais, et je trouvai finalement l’entrée secrète, objet de tous mes fantasmes. C’était doux et velouté. Je farfouillai partout, tripotant, ce que les sites internet dénomment (mais ça, je le sus bien plus tard) : les petites lèvres et le clitoris.
Julie ferma les yeux. Je parvins à pénétrer deux doigts dans une caverne qui me sembla profonde et Julie gémit. Je devais bander comme un âne, mais le paquet resta dans le boxer, privé de sortie. De toute façon, il fallut partir, j’ai dû croiser ses parents sur le chemin du métro Voltaire. Je bandais toujours dans la rame de métro qui me ramena chez moi. Et, m’imaginant faire l’amour avec Julie, je ne pus éviter une giclée de bonheur qui, jaillissant du plus profond, mouilla mon bas-ventre.
Les jours se succédèrent, en fac, collé serré avec ma Julie, et au domicile intime de ses parents, dès que l’occasion se présentait. J’étais toujours aussi impatient de parfaire mes connaissances, avec la complicité, mais aussi une grande passivité de ma partenaire chérie. Il n’y eut plus aucun tabou, et c’est complètement désinhibé que je caressai, triturai, agressai, léchai son beau sexe ouvert pour moi.
Julie finissait toujours par jouir sur le canapé du salon, apaisée, repue. Elle me laissait alors avec ma trique et mes couilles pleines, car elle ne daigna jamais s’occuper de mes attributs virils. Je me posais des questions, me culpabilisant une fois de plus, mais finalement, je lui donnais du plaisir et c’était à mes yeux le principal.
Lors de nos ébats, je me débarrassais généralement de mon futal, mais ma verge frétillante, qu’elle soit moulée sexy dans le boxer, ou bien offerte sans emballage à la portée de ses cinq sens, ne lui avait jamais paru digne d’intérêt. De même, je ne pus jamais accéder à la porte de sa chambre. Or, un bon lit, c’est quand même mieux qu’un sofa, surtout pour les novices que nous étions… C’est donc en pensant à elle, que je me vidais le soir sous la douche, de plusieurs jets violents et salutaires. Mes giclées de bonheur, comme je les appelais.
Parfois, Julie me caressait le corps tout en évitant mes parties intimes. Ma peau était tellement sensible et si peu habituée aux caresses, qu’elle en tressaillait, non de plaisir, mais par les chatouillis que cela provoquait. J’étais chatouilleux à l’extrême et mes rires à chacune de ses caresses, nous valurent de longs moments de tendresse et de complicité. J’avouerai ici que ces préliminaires-là furent parmi mes meilleurs souvenirs de sexe partagé…
Cette sexualité incomplète qui dura de longs mois, commençait à me peser, d’autant qu’à vingt ans passés, j’étais toujours puceau. Je décidai de passer la vitesse supérieure, et je profitai de quelques jours de congés universitaires pour lui proposer un week-end dans les Vosges.
La perte de ma virginité fut épique, mais pas autant que celle de Julie…
On avait roulé toute l’après-midi, on avait encore bien rigolé pendant le voyage, et c’est confiant, l’un comme l’autre, que nous arrivions à l’hôtel de la petite commune vosgienne de Mittlach, dans le Haut-Rhin.
Le simple fait de poser nos sacs sur le lit fit grimper au zénith mon taux de testostérone. Je pensais déjà à notre très prochaine nuit de noce, je dis bien nuit de noce, tant il était évident pour moi que ma Julie était la bonne, la seule, l’unique femme de ma vie. Le dîner fut vite expédié. On avait évité le Gewurztraminer, moi, parce que je voulais conserver les idées claires, Julie, pour une toute autre raison qui m’échappe aujourd’hui. Une fois dans notre chambre, préposée à nos deux dépucelages, Julie prit une douche, alors que j’étais vautré en slip sur le lit. Elle revint au bout de quelques minutes, vêtue d’un peignoir de bain. Je pris la suite en évitant de lui montrer ma gaule impatiente. Mais c’était incontrôlable, j’avais trop envie, et probablement trop tardé.
À ce stade du récit, je préviens en aparté le lecteur qu’il peut à son aise se foutre de ma gueule, mais en silence, please !
À mon retour de la douche, je trouvai Julie enroulée dans les draps. Dans mon esprit, ce n’était pas une invite à l’amour, mais bon… Je me glissai également sous les draps, après avoir tombé le slip prestement, dans un silence digne des cathédrales. J’étais à poil, tandis que ma Julie avait revêtu une tenue de nuit, sans doute élégante, mais comment dire ? De trop, inutile, superfétatoire. La situation me déstabilisa. Julie me demanda d’éteindre la lumière. J’aurais bien voulu profiter de ses formes, la regarder bouger pendant que je lui faisais l’amour, mais bon, ce serait pour une prochaine fois. Je lui obéis.
Les préliminaires se déroulèrent agréablement, et je succombai comme d’habitude à ses caresses chatouilleuses dans des rires bruyants et partagés qui avaient dû alerter les occupants des chambres voisines. Cette fois, cependant, je me gardai bien de caresser ma Julie jusqu’à l’orgasme. Je vins frotter mon manche impatient sur son mont de Vénus broussailleux, à la recherche de la vulve. Mon p’tit bout chercha ici et là, sans résultat. Julie vint à mon secours. Elle le dirigea là où il le fallait, mais impossible de forcer l’ouverture. On reprit la marche en avant en procédant par ordre, on ralluma la lampe de chevet, on tenta plusieurs positions, rien à faire, et ma quéquette se ramollit. Je tentai l’ultime tentative, moi assis sur la chaise, elle venant s’empaler sur mon pénis… Cela ne marcha pas mieux. On reprit la position banale, celle du missionnaire et le miracle enfin se produisit ! Je parle de mon premier coït, évidemment…
Inutile d’en rajouter, notre nuit de noce ne fut pas une nuit d’anthologie… Mon gland, rougi par tant d’efforts, m’irrita pendant quelques jours, et Julie souffrit en silence au moment où je déflorai son hymen. En discutant avec elle, j’appris, mais un peu tard, qu’elle lubrifiait très insuffisamment, ce qui rendait les pénétrations assez délicates parfois. Mais on fit mieux avec le temps, beaucoup mieux même, jusqu’au jour où elle m’annonça qu’elle me quittait…