Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 14653Fiche technique17391 caractères17391
Temps de lecture estimé : 11 mn
15/11/11
Résumé:  Un après-midi au soleil, une grande plage pour se ressourcer et s'ouvrir au monde.
Critères:  f h ffh inconnu plage voir intermast -groupes
Auteur : Lastone  (Sans prétention, commentaires souhaités)            Envoi mini-message

Série : Silas

Chapitre 01 / 06
Silas

Disons que je me nomme Silas, j’ai 29 ans, célibataire depuis peu. Ma dernière relation vient de se terminer douloureusement, enfin, je me suis fait larguer comme un malpropre, après deux ans de vie commune. Je vous passerai ici les détails d’une histoire compliquée, et sans saveur, finalement. J’ai mis du temps à m’en remettre, jusqu’à ce que je décide de changer d’air…


Début septembre, je décide d’aller passer quelques jours chez mon frère, fraîchement installé sur la côte, pour me ressourcer et se retrouver, m’a-t-il dit. Je n’y attachai que peu d’importance, mon frère étant pour moi un mystère, depuis de longues années. Malgré tout, c’est auprès de lui que je viens chercher du réconfort dans les moments difficiles. Il sait m’écouter, me conseiller et me foutre la paix quand j’en ai besoin. En ce moment c’est d’écoute et de tranquillité dont j’ai besoin, surtout de pouvoir passer un peu de temps seul, à profiter de la vie, de ma vie. Les vacances étant finies, je savais que je n’aurai de la compagnie que le soir. À moi les longues journées… face à ma solitude.


J’avais aussi placé ce séjour sous le signe du défi personnel. À moi de m’occuper, de me trouver des activités et ne pas avoir à rester planter devant la télé. Je voulais avancer.


Première option et de loin la meilleure : aller à la plage, sortir de l’appart. Il faisait beau, raisonnablement chaud, et, à cette époque de l’année, j’étais certain d’être tranquille sur le sable, loin de la cohue estivale que j’ai du mal à supporter.


Je m’équipe pour ma séance de baignade et de bronzage. Je remplis mon sac : crème solaire, maillot, lunettes, serviette et deux livres, pris un peu au hasard dans la bibliothèque de mon père. J’avais opté pour des auteurs américains dont le nom me disait vaguement quelque chose. Et c’est parti, pour ce qui va être l’une des plus belles après-midi de mon existence, et certainement l’une des meilleures semaines.


Dès les premiers pas dans la rue, je me laisse envahir par le chaud soleil de septembre et le calme environnant. J’emprunte le raccourci conseillé par mon père, coupant entre les maisons, pour accéder à la plage. Après dix minutes de marche, je débouche enfin sur la plage, dans une zone peu fréquentée, éloignée de la plage centrale (pour les touristes et les baigneurs en zone surveillée). Un jour de septembre, en semaine, inutile de vous dire que nous sommes peu nombreux. Quelques semaines auparavant, j’aurais dû marcher et chercher pour trouver un emplacement acceptable. Là, j’ai l’embarras du choix.


Sur la plage, je vois un couple de naturistes, proche des dunes, dans lesquelles ils iront très certainement finir leur après-midi, l’endroit étant réputé pour cela. Plus loin, deux serviettes et deux sacs sont posés à mi-distance de la mer et des dunes, leurs propriétaires étant partis se baigner ou se promener (ou dans les dunes !). À une centaine de mètres, deux familles prolongent leurs vacances, semble-t-il, avec enfants et grands-parents. Je les considère immédiatement comme mes ennemis du jour, car je suis ici pour le calme ! Je m’installe donc à une vingtaine de mètres en contre-bas des affaires abandonnées, histoire de ne pas être trop loin de l’eau, et je décide de foncer me rafraîchir. Je suis là pour ça, et pour en profiter.


Après une longue hésitation et un court combat avec ma pudeur, je décide de me passer de maillot de bain, pour la première fois de ma vie. J’arrive à me convaincre de franchir le pas, d’ailleurs il n’y a quasiment personne sur cette plage, qui en a vu d’autres. Mes voisins les plus proches, et le couple que je peux apercevoir, sont certainement des adeptes du bronzage intégral. Allez ! À moi la liberté ! Je vais sentir le vent et l’eau sur mon corps, me caresser de la tête aux pieds. Mais il me faut quelques instants pour m’habituer à cette sensation nouvelle : dans l’eau, sentir les vagues venir chatouiller mes testicules fraîchement rasés, car je n’aime pas trop les poils. On a beau dire, mais on se sent tout de suite libre, rapidement à l’aise, voire même un peu émoustillé, en ce qui me concerne. Je crois, sur le moment, que l’eau, un peu trop fraîche à mon goût, aura raison du moindre début d’érection, alors que j’éprouve une certaine excitation à vouloir marcher nu jusqu’à ma serviette. Je savoure ces moments rares, je ferme les yeux et laisse le soleil réchauffer mon corps, jusqu’à m’assoupir légèrement.


Je suis réveillé par des bruits de conversations qui se rapprochent. Les yeux mi-clos, je vois deux silhouettes revenir du bord de l’eau. C’est seulement lorsqu’elles passent à ma hauteur que je découvre que mes voisins sont en fait deux voisines, et je suis surpris de ne pas me sentir trop gêné par ma nudité. J’ai pourtant senti leurs regards se poser sur moi, des pieds à la tête (j’en aurais fait autant). Mon premier réflexe est de vérifier discrètement si mon sommeil ne m’a pas joué un tour et érigé mon sexe en cathédrale, comme cela arrive parfois. Il n’en est rien, heureusement. Dans le cas contraire, je crois que je serais reparti fissa, la queue entre les jambes (et le nombril !), sans un mot, sans un regard et rouge de honte.


Soyons sincères, la plage est aussi un lieu pour observer, pour ne pas dire reluquer, avec plus ou moins de discrétion et d’élégance. Je décide donc de ne pas me priver et d’admirer ces deux naïades aux seins nus, aperçues juste auparavant. Et puis si j’ai bien vu, elles ne s’étaient pas privées d’ « admirer » mon anatomie au passage. L’air de rien, je change donc de position et m’allonge sur le ventre, les lunettes de soleil sur le nez et un livre ouvert devant moi. Je peux mater comme bon me semble, c’est peut-être pour ça que j’aime tant la plage. Les deux sirènes trient les coquillages qu’elles viennent de ramasser en bordure de mer. Cette vue m’enchante, l’observation discrète et minutieuse que je mène me permet de parcourir des yeux leurs corps agréablement bronzés. J’essaye de rester discret et correct, mais elles sont totalement à ce qu’elles font, me laissant le loisir de me rincer l’œil. Elles se ressemblent un peu, même morphologie, des formes généreuses, des fesses rebondies et de belles paires de seins. La plus petite des deux a d’ailleurs la poitrine la plus grosse, je me dis que parfois la nature est douée.


Plus par peur d’avoir une érection en les regardant, que par gêne, je décide de changer de position, de m’asseoir face à la mer et de fumer une cigarette pour me changer un peu les idées. Puisqu’on parle de choses susceptibles de monter, la marée en fait de même. Je vais devoir me déplacer dans peu de temps. Perdu dans mes pensées, je n’ai pas entendu se rapprocher l’une de mes voisines. Son « Bonjour ! » me fait sursauter, mon cerveau ne sait pas quelle est la priorité : répondre ou tenter vainement de cacher mon sexe avec mon sac ? Je ne peux faire correctement ni l’un ni l’autre, ce qui provoque un petit sourire en coin sur son visage.



Évidement que je pouvais les dépanner ! Je ne demandais que ça. La beauté troublante de mon interlocutrice finit de me faire perdre les pédales. Je me sens vulnérable, assis là, nu comme un ver. Dans la confusion, je vide mon sac pour trouver mes cigarettes. Tout y passe, le deuxième livre, la bouteille d’eau, le maillot de bain, la crème solaire… Enfin je peux lui offrir une cigarette, du feu et un sourire, le tout non sans mal.



Je suis resté là, figé, à regarder la mer monter pendant de longues minutes, incapable du moindre geste et de la moindre réaction. Mais, les vagues gagnant sur la plage, il était temps pour moi d’avoir le courage de me lever, sans maillot, de prendre mes affaires et de remonter sur le sable sec. Je me suis installé à quelques mètres de mes voisines qui s’échangeaient regards et sourires. Nous avons échangé quelques banalités polies, pendant que je tentais de m’installer, sans trop livrer mon anatomie à leur vue. Je ne suis pas trop du genre dragueur-rentre-dedans, donc j’ai décidé de laisser les choses se faire toutes seules. Bien m’en a pris.


Après quelques minutes d’échanges de regards plus ou moins discrets, mon inconnue fumeuse revint vers moi pour demander une deuxième cigarette. Ce fut à mon tour de lui dire qu’il aurait été dommage qu’elle remette la partie manquante de son maillot. Son sourire rayonnant clôtura notre bref échange, mais l’arroseur était arrosé. Je pris de l’assurance et osai m’allonger pour lire, (ou pour faire semblant) soit d’un côté, soit de l’autre, ou parfois leur faisant face, tout en les regardant périodiquement.


Cela faisait une heure que j’étais là, et, trop distrait, je n’avais toujours pas mis de crème solaire. Assis sur ma serviette, l’air détaché, je commençai alors à m’en badigeonner le torse. Et comme je m’y attendais, la charmante fumeuse aux seins nus vint me voir pour m’emprunter de la crème. J’aurais peut-être dû lui proposer de lui en passer dans le dos, mais, à cause de ma timidité ou de ma nudité, je n’ai pas osé. Elle regagna sa place, et s’assit, adossée à son amie et me faisant face. Pendant que son amie lui tartinait le dos avec ma crème solaire, elle commença à s’en enduire les bras, puis le haut du torse. Je savais que le moment allait arriver où elle devrait s’en passer sur les seins. Je décidai de ne pas détourner le regard, puisqu’elle en faisait de même. La vue de ses seins malaxés par ses mains fit passer plein d’images érotiques dans ma tête.


Elle mettait vraiment de l’application pour se protéger la poitrine. Son dos étant déjà enduit depuis un bon moment, sa copine s’était allongée. Moi, je contemplais le spectacle, en me passant également de la crème sur la poitrine, les index insistant sur mes tétons, ce qui a tendance à m’exciter rapidement. Elle, m’exhibait ses seins avec plaisir, si j’en jugeais par son sourire. À moins que son sourire ne fût qu’une réponse à mon début d’érection. Nos ventres étaient pleins de crème, et je ne savais pas trop si je devais m’en passer vraiment partout… Mais c’était sûrement mieux que les coups de soleil !


Hésitant, je commençai par enduire mes cuisses, de bas en haut, remontant jusqu’à la naissance des testicules. Je ne voulais pas choquer non plus, juste éventuellement être sexy. En levant la tête, j’ai vu qu’elle ne regardait que mon entrejambe. Elle terminait de se passer de la crème sur les cuisses, finissant d’étaler ce qui restait accroché au bord de son maillot, lentement, très lentement. Terriblement excité, je commençai à étaler de la crème sur mes testicules, en dessous pour commencer. Elle n’en perdait pas une miette, et je surpris un mouvement léger de sa main sur son maillot, ce qui finit par me faire bander entièrement.

Face à mes spectatrices assidues, j’entrepris de mettre de la crème sur mon sexe durci, de la base du gland jusqu’aux testicules. D’abord sans trop oser lever la tête, vraiment gêné, mais totalement excité. Je procédais par gestes lents, surtout sans serrer mes doigts sur mon sexe. Ma voisine avait commencé à faire courir ses doigts sur son maillot, appliquant une pression plus forte lorsqu’elle arrivait à hauteur de son clitoris. Elle me fit un clin d’œil pour me faire comprendre, si besoin était, que la situation lui plaisait. Je répondis par un autre clin d’œil, puis en mettant ma main au-dessus de mes yeux, je lui fis comprendre que la visibilité était moins bonne pour moi.


Elle comprit immédiatement, et, sans gêne aucune, d’une main, elle écarta son maillot, laissant apparaître un joli minou tout épilé, rose, ouvert et apparemment très humide. Immédiatement sa seconde main reprit son mouvement, de l’entrée de son vagin à son clitoris. Je bandais comme un fou.


J’en profitai pour m’installer un peu plus confortablement, assis, jambes étendues et écartées, appuyé sur mon bras gauche. Ma main droite, plus ferme sur mon sexe, à présent, faisait des mouvements verticaux amples et lents. Tout à coup, la copine se leva, il était trop tard pour moi de me cacher. Elle sourit quand elle comprit que sa copine répondait à ma masturbation ostentatoire. Après quelques mots glissés à son oreille, elle s’assit derrière elle, pour n’en perdre aucune miette. Je continuai de me branler doucement, face à elles. Le spectacle devait être plaisant car j’entendais les soupirs de ma voisine, tandis qu’elle s’attardait de plus en plus sur son clitoris. Sa copine avait pris l’initiative de lui appliquer encore de la crème sur les seins.


La crème solaire, je ne pensais pas en faire une telle utilisation un jour, enfin je veux dire comme lubrifiant. Je ne me caressais plus qu’avec deux doigts, formant un cercle serré, faisant coulisser cet anneau du haut de mon gland jusqu’à mes couilles, en faisant des pauses régulières, ma main enserrant mes couilles et offrant mon érection au ciel. Je sentais ma partenaire très excitée, commençant à relever son bassin de plus en plus souvent et réclamant des caresses plus énergiques sur ses seins de la part de son amie. Je sentais aussi mon excitation devenir insoutenable, mon sexe était durci à son maximum et mon gland tout rouge. Je crois que j’ai joui lorsque leurs deux mains se sont unies sur le sexe de ma complice. J’ai gémi, je crois, un peu avant d’éjaculer à grosses gouttes devant moi, sur le sable et sur ma serviette. Mon regard ravi rencontra celui de mes partenaires, tout aussi ravies de m’avoir vu jouir, de voir l’effet qu’elles produisaient sur moi, et de voir ce sperme étalé, absorbé par le sable. Leurs deux mains réunies firent aussi des miracles, ma partenaire jouit presque aussitôt, en étouffant un gémissement et en cherchant la bouche de sa complice pour l’embrasser goulûment.


Sans un mot, nous avons retrouvé nos esprits, chacun dans ses pensées, avant que je ne leur fasse parvenir une cigarette, fumée aussi en silence. J’avoue que je ne savais pas trop quoi dire. Le spectacle, l’inouï de la situation, l’excitation et la jouissance m’avaient totalement transporté. J’osai malgré tout regarder autour de moi. Mes deux coquines s’étaient allongées, je devinais qu’elles discutaient et je devinais aussi aisément le sujet de leur conversation. Plus loin le couple semblait intrigué par ce qui venait de se passer entre nous, nos positions et mouvements de corps ne devaient pas être discrets, mais peu importe.


Je ne me sentis pas le courage de rester assis là, trop gêné sans doute, et aussi, pour emporter avec moi, ce qui était déjà un souvenir mémorable. Je me suis levé lentement, ma nudité n’était plus trop un problème pour mes voisines. Mon départ les a surprises, mais je me sentais assez fort maintenant pour oser leur parler, sans trop de retenue :



Je n’eus comme réponse qu’un large sourire, suivi de :



Dans ma tête, rendez-vous était pris. Après un dernier sourire partagé, sac sur le dos et enfin rhabillé, je regagnai l’accès au chemin. Plus loin, le couple prenait la direction des dunes, pour finir son après-midi, peut-être excité par le spectacle qu’il avait vu, ou deviné.


Le retour à la maison fut rapide. Direction la douche, j’en avais vraiment besoin. Le gel douche remplaçant la crème solaire, je me suis masturbé lentement sous la douche chaude, en repensant à tout ça. Et j’ai recommencé le soir dans mon lit.


Curieusement, mon frère ne m’a pas trouvé trop déprimé le soir. Ni trop bavard. Je ne pensais plus qu’à une chose : la plage, le lendemain…