Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 14655Fiche technique10069 caractères10069
Temps de lecture estimé : 7 mn
16/11/11
Résumé:  Un premier rendez-vous entre un homme et une femme qui se sont rencontrés sur internet.
Critères:  fh inconnu ascenseur hotel revede cunnilingu pénétratio -internet
Auteur : Forti      Envoi mini-message
Fatale78

Je devrais être en province en intervention chez un client, mais je me suis fait remplacer. Je me dirige vers le Grand Hôtel dans un taxi bleu. Je m’impatiente dans les embouteillages, l’heure tourne et je risque d’être en retard. J’ai laissé l’uniforme costume cravate du boulot pour une chemise en soie et un pantalon en toile souple, dans les gris foncés.

Enfin la voiture s’arrête, sur le trottoir un kiosque à journaux m’attend. Je paye le taxi et, moi qui ne lis jamais de magazine, je m’en achète un. J’entre dans le hall de l’hôtel. Le bar est au fond à droite. Je choisi une place à l’écart. Le serveur me rejoint rapidement. Je commande :



Je pose le Nouvel Obs bien en vue sur la table. Je suis anxieux, je n’ai pas l’habitude de ce genre de rendez-vous. Le serveur revient avec un café brûlant. Je le laisse refroidir à côté du périodique.


Elle entre dans la salle. Elle est magnifique dans sa robe fourreau en velours noir sur laquelle joue la lumière, sophistiquée. Les hommes se retournent sur son passage. Elle jette un regard circulaire dans la salle, puis s’approche d’un pas décidé.



Sa voix est sensuelle.



Je transpire. Si je m’attendais à cette bonne surprise lorsque je me suis inscrit sur ce site de rencontre ! Pour un premier rendez-vous, c’est une réussite. Je ne suis pas un habitué du net. Il y a à peine deux semaines que j’ai créé mon compte et je dois dire que le résultat dépasse mes espérances. Son profil m’a plu, à la fois tendre et énergique. La photo n’était pas bonne, mais qu’importe. Elle cherchait visiblement une aventure sans lendemain. Je ne voulais rien de plus.


Je lui ai envoyé un message privé lui disant que je l’avais remarquée et que j’aimerais la rencontrer. Trois heures plus tard, elle me répondait qu’elle avait visité ma page et qu’elle l’avait appréciée. À peine deux phrases échangées pour un rendez-vous. Et sans la connaître, je me retrouve dans ce bar en face d’elle.


D’un geste délicat de son bras nu, elle replace ses cheveux courts. Le décolleté de la robe laisse entrevoir la naissance de deux gros seins blancs qui remontent dans le mouvement. Je lève les yeux et les plonge dans son regard bleu. Elle a une jolie fossette au coin de la bouche. La tension est à son comble. Il y a longtemps que je n’ai pas eu de premier rendez-vous, je ne suis pas du tout à l’aise. Je tente un trait d’humour.



Elle sourit.



Son sourire éclaire son visage. Je tombe sous le charme. Je propose :



Voilà qui est direct. J’hésite un instant. Il est rare qu’une femme me prenne en mains de cette façon. Je me décide :



Elle se lève et me tend la main. Je prends ses doigts longs et manucurés et me lève à mon tour. Je laisse dix euros sur la table avec le magazine et la suis. Elle avance vers les ascenseurs. Je marche à deux pas derrière elle. J’en profite pour admirer sa croupe charnue. La robe, taille 48, a du mal à contenir ses formes rebondies. Ses escarpins à talons hauts lui donnent une démarche chaloupée. Je la rattrape et la prend par la taille en attendant le liftier. Elle pose sa tête sur mon épaule. Je sens le parfum musqué d’Hypnotic Poison.


Les portes s’ouvrent. Le jeune homme en jaquette rouge s’écarte. Nous montons enlacés tous les deux. Elle cherche ma bouche et prend mes lèvres. Sa langue s’active et cherche la mienne. Je lui rends son baiser. Nous nous mélangeons allègrement. Ma main gauche est dans son cou, ma droite caresse sa fesse à travers le tissu doux et soyeux. La porte s’ouvre à nouveau. Elle m’entraîne vers la chambre 12, glisse sa carte magnétique dans la fente, me pousse doucement sur le seuil et referme la porte derrière nous.


Elle me plaque contre la porte, tient mes deux mains dans les siennes, appuyées au-dessus de ma tête. Elle me couvre de petits baisers dans le cou, sur les joues, sur le front et les paupières. Je cherche sa bouche pour l’embrasser. Je glisse ma langue entre ses lèvres. Elle plaque son corps plantureux contre le mien. Mon envie d’elle grandit entre nous.


Un dernier baiser du bout des lèvres et elle me libère. Nous entrons dans la vaste chambre. Je reconnais le fin goulot du Dom Pérignon dans le seau sur la table basse. Elle l’ignore et m’entraîne vers le grand lit. Debout au pied du lit elle m’invite :



Je me baisse et attrape le bas de sa robe. Je la remonte doucement goûtant mon plaisir de la découvrir petit à petit. J’en profite pour laisser traîner mes mains sur ses cuisses. J’aperçois le petit triangle noir du string. J’approche mon nez du tissu, fin et humide. Son excitation envahit mes narines. Je continue en déposant un baiser juste au-dessus du bord en satin.


J’accompagne la robe dans sa remontée découvrant le ventre. Les deux globes apparaissent sous la dentelle arachnéenne. Elle a de larges aréoles au milieu desquelles se dressent les mamelons. Je suce alternativement les deux petits boutons à travers le tissu. Elle lève les bras pour aider la robe à passer au-dessus de sa tête. Pendant que je la pose sur un fauteuil, elle ôte son soutien-gorge.


Je prends délicatement ses deux seins dans mes mains, je les caresse doucement. Je m’approche et dépose de petits baisers dans son cou. Je sens les pointes dures à travers la soie de ma chemise. Je cherche la peau tendre derrière son oreille. Mes mains glissent lentement vers ses hanches. Elle pose sa main sur mon épaule pour que je descende. Je m’exécute en continuant mes baisers. Je me noie dans le profond sillon de sa poitrine, tourne autour du nombril puis y glisse ma langue. La pression sur mon épaule se fait légère. Je lèche la petite cicatrice avec envie. J’y glisse ma langue exploratrice. La pression revient.


Je butte sur le string que j’ôte rapidement pour me concentrer sur le pubis. Les petits poils châtains aux reflets roux sont doux et légèrement frisés. Du bout de ma langue, j’écarte les lèvres dentelées. Je les prends en bouche et les suce. Son intimité à une odeur suave qui m’excite. Un doigt vient rejoindre ma bouche. Je caresse doucement l’intérieur de la vulve. Elle accueille mon doigt qui s’introduit dans le petit trou bien lubrifié. Après quelques va-et-vient, je peux glisser un deuxième doigt. La langue découvre le bouton d’amour. Je le prends entre mes lèvres et le fait rouler doucement.


Elle me caresse le cou un moment pendant que je continue à la lécher. Elle lâche un petit râle et remonte ma tête d’une pression ferme. Elle prend ma bouche et goûte sa cyprine sur mes lèvres.


Ses mains ne restent pas inactives. Elle défait ma ceinture et baisse mon pantalon. Il tombe sur mes chaussures. Elle fait glisser mon caleçon, libérant mon sexe qu’elle flatte de la main. Elle est légère, je sens de douces sensations remonter le long de ma hampe vers mon pubis. Libérée de son carcan, ma verge se déploie lentement sous ses caresses. Sa main va-et-vient sur la hampe. Elle se fait douce sur le gland et vient buter sur le pubis. Elle flatte légèrement les bourses, les soupèse, les enveloppe. Mon érection est maximale. Du bout du doigt, elle récupère la petite goutte qui perle à la sortie du méat, puis elle la lèche délicatement. Elle passe les mains dans mon dos, ses lèvres courent dans mon cou jusque derrière l’oreille. Puis elle les pose sur les miennes. Sa langue force un passage qui ne demande qu’à s’ouvrir.


Sans lâcher ma bouche et en me serrant fort dans ses bras, elle s’allonge sur la courtepointe. Mon sexe est dur et se dresse fièrement. Elle le prend dans sa main et le guide vers sa grotte. Il rentre sans effort. Je commence à la pénétrer par de larges mouvements de hanches. La tension monte, nos regards fusionnent. Elle pose sa main sur mes fesses amplifiant le mouvement. Elle écarte largement les cuisses pour m’accueillir tout au fond d’elle. Sa main glisse entre mes fesses, passe rapidement au-dessus de mon petit trou et s’attarde au niveau du scrotum. Elle me caresse doucement tout en rythmant nos coups de reins.

Que c’est bon !


Ma chemise en soie colle dans mon dos. Nos sueurs s’entremêlent. Nos odeurs se mélangent. Le va-et-vient se fait plus rapide. Je prends à pleines mains ses poignées d’amour pour la pénétrer avec plus de force et jusqu’au fond. J’ouvre grand les yeux et les plonge dans les siens où je me noie.


Nos deux orgasmes se déclenchent en simultané. Je jouis en elle en criant de bonheur.




Un réveil sonne dans le lointain. Ou plutôt, mon réveil sonne sur la table de nuit. Je l’éteins d’un geste las. Je me retourne. Ma femme dort paisiblement à mes côtés. Elle est belle dans la lumière du matin qui passe sous le volet.


Ce soir, j’ai rendez-vous avec Fatale78 au bar de cet hôtel de luxe.

Je crois que je ne vais pas y aller.