n° 14662 | Fiche technique | 30329 caractères | 30329Temps de lecture estimé : 18 mn | 20/11/11 corrigé 12/06/21 |
Résumé: Je ne remercierai jamais assez Fred de s'être tapé ma fiancée dès que j'avais le dos tourné. | ||||
Critères: fh couple extracon cadeau inconnu vacances plage hotel pénétratio fsodo -coupfoudr -amourdura | ||||
Auteur : Vincent A |
C’est au cours d’une soirée étudiante que je fis la connaissance de Carole. J’avais vingt-deux ans. J’en suis tombé éperdument amoureux au premier regard. Grande blonde aux yeux bleus avec de longs cheveux légèrement frisés, dotée d’une poitrine qui paraissait prête à jaillir d’un chemisier trop petit, perchée sur douze centimètres de talons pour mettre en valeur des jambes superbes, elle était sans conteste la plus jolie fille de la soirée. Je me suis mêlé sans grand espoir au groupe d’admirateurs qui l’entourait. Je ne ressemblais pas aux autres. Elle craqua pour mon allure romantique et ma gentillesse à toute épreuve.
Pendant deux ans, ce fut l’amour fou. Il y avait bien des signaux qui auraient dû m’inquiéter : sa propension à allumer les hommes de tout âge avec des tenues hypersexy et sa réputation de fille facile, mais je n’en avais cure, fier d’avoir une fiancée que tout le monde m’enviait. Pour moi ce n’était que de mauvaises langues poussées par la jalousie.
Côté sexe, cela dépassait mes rêves les plus fous. Carole était toujours partante et à vingt-deux ans, je ne peinais pas à lui faire l’amour plusieurs fois par jour. J’étais sûr d’avoir trouvé la femme de ma vie.
Trois semaines avant notre mariage prévu fin juin, je décidai de sécher un amphi qui n’avait plus d’importance pour aller la retrouver. Arriver avec des fleurs alors qu’elle révisait son dernier oral, c’était une partie de jambes en l’air assurée. Mon bouquet à la main, j’ouvris la porte de sa chambre d’étudiante et là, le choc ! Carole, ma Carole, entièrement nue, agenouillée en levrette sur le lit, la tête entre ses coudes, était en train de jouir sous les assauts de Fred, son voisin de chambre, une sorte de gorille de deux mètres et de plus de cent kilos. Les orgasmes de Carole étant plutôt bruyants, ils ne m’entendirent pas entrer.
Les mauvaises langues diront que j’étais envahi du plaisir étrange de voir ma future épouse se faire défoncer par King Kong, la réalité était tout autre. Mon cœur avait cessé de battre. Limite syncope, paralysé de stupeur, je suis resté sans réaction. Muet.
Fred, ses énormes mains crochées sur les hanches de Carole se déchaînait comme s’il voulait l’ouvrir en deux. Les superbes seins de ma fiancée ballottaient dans tous les sens et elle poussait des cris de plus aigus.
Jamais je ne l’avais entendue employer de tels mots ni hurler son plaisir aussi fort. Je découvrais une Carole inconnue. Je vis Fred se retirer, aplatir de tout son poids ma belle sur le canapé et tâtonner entre ses fesses.
Fred, tenant son membre presque vertical, pesa de tout son poids. L’anneau de chair de Carole ne résista pas. Elle poussa un cri déchirant d’animal blessé et cessa de se débattre. D’un violent coup de rein, il en profita pour s’enfoncer dans ses reins jusqu’à la garde.
En totale contradiction avec ses paroles, Carole se mit à feuler quand l’énorme pieu entama un va-et-vient entre ses reins. Je compris que ce viol n’était qu’apparent et que ma future épouse était une grande adepte de la sodomie. À chaque coup de bassin de Fred, elle couinait de bonheur et se cambrait comme pour ne pas perdre un centimètre de sa grosse bite.
Appuyée sur les coudes, complètement arquée, elle explosa une nouvelle fois tandis que Fred emmanché de tout son long se déversait dans ses intestins avec un cri de bûcheron. Quand il se retira, la laissant toute pantelante, ils s’aperçurent enfin de ma présence. Le regard fuyant et une main plaquée entre ses fesses, Carole fila sans un mot dans la salle de bain. Quant à Fred dont l’énorme pénis luisant de sperme pointait encore horizontalement, il se sentit obligé de me dire quelque chose.
J’avais de la chance. C’était le monde à l’envers ! Me voyant au bord de l’apoplexie, il ajouta pour se dédouaner :
J’allais déjà mieux, c’est-à-dire que j’étais passé du blanc livide au rouge de colère, quand Carole réapparut sortant de la douche, la peau perlée de gouttes d’eau, tenant une serviette nouée sur ses longs cheveux blonds dans une position qui magnifiait encore plus sa sublime poitrine et sa somptueuse chute de reins. Messaline en personne. L’attaque étant à ses yeux la meilleure défense, elle me lança d’un ton ironique :
Ainsi j’étais cocu depuis le début. La colère fit place au désespoir. J’avais mal à en pleurer. Me voyant au bord des larmes, elle changea d’attitude, elle me prit dans ses bras et tenta de s’excuser :
Ce n’était pas comme ça que je concevais le mariage. Désespéré, je fis mon enquête. Carole, de par sa beauté et sa soif de sexe, était la vedette incontestée des « soirées cul » de la résidence étudiante. Elle s’offrait à tous, sans restriction et sans tabou. Elle avait cessé d’y participer quand je suis venu vivre avec elle, mais elle avait gardé Fred, son « fucking friend», qui la traitait comme un paquet de viande et qui la baisait dès que je m’absentais. Je réalisais qu’il y avait deux Carole, celle amoureuse et câline que je connaissais et celle qui avait besoin de faire la pute. Un psy vous dira que cela existe plus souvent qu’on le croit. Le cœur brisé, j’ai annulé le mariage. Comment épouser une fille qui vous annonce que vous serez cocu toute votre vie ? Carole pleura toutes les larmes de son corps. Elle m’aimait réellement.
En tant qu’étudiants fauchés, nous devions partir sac au dos en voyage de noces en Grèce. Les billets d’avion étaient pris. Ne voulant ni me morfondre à Paris ni voyager seul, je m’inscrivis dans un club, pensant que sur mon kite-surf en plein Meltem, je penserais moins à Carole.
Le premier soir au dîner, je repérai une table où un couple en était déjà au dessert mais parlait Français. Le garçon, trente-cinq ans, du type jeune cadre dynamique, Rolex au poignet, avait à ses côtés une jolie brune nettement plus jeune, vingt-deux ans environ, affublée de grosses lunettes noires car elle était face au coucher de soleil.
La jolie brune se leva et enleva poliment ses lunettes de soleil pour me serrer la main. J’eus un choc devant ses yeux verts aux reflets dorés. Troublants et magnifiques ! Je restai figé quelques secondes sans écouter à la question de Bruno.
Cette dernière le regarda bouche bée, stupéfaite d’une telle muflerie. À cause de ma présence, elle se contenta de lever les yeux au ciel, ce qui eut pour conséquence d’exaspérer son mari.
Très gêné, je piquai du nez dans mon assiette. Ce qui n’empêcha pas Bruno d’ajouter :
Un ange passa les ailes chargées de dynamite. Pour faire diversion, je leur montrai une photo de Carole qui figurait encore dans mon portable, signe que je n’étais pas guéri. Ils quittèrent la table me laissant une sombre idée de la vie de couple.
Le lendemain, en longeant la plage pour arriver au club de kite, je remarquai une jolie brune, seule, allongée sur une serviette en train de lire un livre. De longs cheveux noués par un chouchou s’échappaient d’une grande casquette. Je m’approchai. Oui, c’était Anne. Cette fille que je n’avais pas osé trop détailler la veille était absolument sublime. Son petit bikini noir, tout simple, mettait en valeur son bronzage caramel. Plus petite et plus mince que Carole, elle avait des jambes superbes, un ventre plat et une très jolie petite poitrine. Rien à jeter.
La phrase était accompagnée d’un sourire triste qui démontrait le contraire. Qu’une aussi jolie fille soit malheureuse me semblait inconcevable. Elle reprit la parole comme si elle éprouvait le besoin de se justifier.
J’aurai dû prendre du temps. L’argent ne fait pas le bonheur.
Le tutoiement soudain était accompagné d’un grand sourire. Je n’étais plus l’inconnu d’hier. J’étais un garçon qui la comprenait.
Ma réponse la fit éclater de rire.
Elle souleva ses lunettes de soleil, plongea ses yeux verts striés de grains d’or dans les miens et déclara avec un sourire qui m’envoya des picotements jusqu’au bout des doigts :
Quel regard ! Que de choses dans ce regard ! Certains disent qu’il est le reflet de l’âme.
Ravi de pouvoir rester avec elle, je m’installai à ses pieds. Le kite pouvait attendre.
Elle s’allongea sur le ventre. C’est la première fois que je la touchais, mon cœur battait la chamade. Le contact fut électrique. Je la sentis frissonner de tout son corps et moi, je me suis mis à bander comme un malade. Je me demandais si je n’allais pas devoir plonger dans l’eau glacée de toute urgence mais elle ne me regardait pas. La tête entre les bras, elle avait enlevé ses lunettes et fermé les yeux.
Pudique. Rien à voir avec Carole qui faisait admirer son 95D à toute la plage. Elle se laissait faire, j’en profitai pour lui étaler la crème très tendrement. Le dos, les épaules, le creux des reins. Nous ne parlions plus, l’instant était magique. Les mollets, les cuisses… Je m’enhardis à remonter lentement entre les jambes, là où la peau est si douce. La respiration d’Anne s’accéléra et je la vis de nouveau frissonner.
À n’en pas douter, cette fille était extrêmement sensuelle et son mari un vrai con. Ce fut alors que j’aperçus une grosse larme couler le long de sa joue.
L’instant magique s’était envolé. Elle se retourna. J’eus le temps d’admirer deux adorables petits seins tout blancs couverts de chair de poule et des tétons tout pointus. Elle reboutonna son soutien-gorge et se releva.
Je ne pouvais cacher que mon pénis pointait vertical dans mon short de bain. Elle s’en aperçut de suite.
Elle me regarda d’un drôle d’air, ne sachant pas si c’était une déclaration sérieuse ou une plaisanterie. Nous continuâmes à discuter. J’appris qu’elle avait abandonné ses études de droit à la demande de son mari qui voulait la tenir sous cloche. Je lui avouai que j’étais étudiant en médecine, que j’allais me retrouver à la rentrée dans une minuscule chambre de bonne car je n’avais pas un radis. Elle me questionna habillement. Comment je voyais la vie, l’amour, la famille, le travail.
Je ne dormis pas de la nuit. Comment pouvais-je tomber amoureux d’une fille mariée, habitant à cinq cent kilomètres de Paris et si différente de Carole ?
Anne n’avait pas les courbes généreuses de mon ex-fiancée, mais quel charme ! Elle était terriblement séduisante dans un tout autre registre. En une journée j’en savais plus sur elle qu’en une année de conversation superficielle avec Carole.
Le lendemain, au départ de la navette, elle était encore plus belle que je l’imaginais. Elle s’était coiffée d’un immense chapeau de paille, portait de jolies boucles d‘oreille, des sandales plates, une ravissante petite robe dos nu qui ne laissait rien voir mais la moulait comme un gant. Je ne pus m’empêcher de penser que Carole, elle, aurait été perchée sur des escarpins à talons de dix centimètres lui interdisant toute longue promenade, aurait porté un short ras les fesses et un top échancré laissant admirer les trois quarts de sa somptueuse poitrine.
Un large sourire illumina son visage en me voyant arriver. Enlevant ses lunettes de soleil, elle m’embrassa chastement sur les deux joues. Elle avait les yeux superbement maquillés de nuances de rose et mauve qui faisaient ressortir le vert jade de l’iris. Je réalisais qu’elle avait dû passer un temps fou à se faire belle pour moi.
Elle m’entraîna d’abord écumer les magasins de fringues.
Elle riait, ravie de faire le mannequin, ravie d’avoir mon avis, ravie que je la prenne en photo sous toutes les coutures. Elle était heureuse d’être avec moi et, moi, je ne voyais pas le temps passer. Encombrés de sacs, nous partageâmes ensuite un poisson grillé sur le petit port. Pour finir, elle me traîna dans une église toute blanche.
Je la suivis. En sortant, j’ai essayé de l’embrasser. Elle me repoussa gentiment.
Son regard était trouble et elle ne s’était pas éloignée. J’aurais dû plaquer mes lèvres sur les siennes, mais j’avais peur de la brusquer. Peur de faire comme son mari. J’étais désespéré. Mon rêve s’écroulait. Anne, bien que malheureuse, restait inaccessible.
Peut-être un jour ?
Sur cet espoir, la prenant par la main, je la conduisis devant la devanture d’un petit bijoutier où j’avais repéré un magnifique collier en tourmaline qui avait la couleur de ses yeux.
Elle était émue jusqu’aux larmes. Son mari lui avait offert des cadeaux bien plus somptueux, mais pour elle, ce n’était pas la valeur qui comptait, c’était le geste.
À la sortie du magasin, elle me sauta au cou. Elle m’embrassa de tout son corps. Je pus enfin goûter ses lèvres. Elles étaient fraîches et douces. Sa langue, un vrai délice. Un baiser inoubliable. Le monde n’existait plus. Mon cœur battait à tout rompre.
Une poussée d’adrénaline parcourut mes artères. Anne s’offrait et me demandait en mariage. Nous courûmes comme des fous. Le réceptionniste nous regarda nous embrasser en rigolant. Une fois dans la chambre, je la déshabillai fébrilement. Je fis glisser sa petite culotte le long de ses jambes et je m’apprêtais à la caresser longuement quand elle m’arrêta :
Embrassant ses adorables petits seins tout blancs au passage, je m’installai entre ses cuisses. Mon sexe trouva tout seul le chemin du nirvana car elle était déjà ouverte de désir. Sa bouche collée à la mienne, elle me serrait de toutes ses forces comme si elle avait peur que je partisse. Je m’enfonçai de tout mon long découvrant un vagin brûlant, inondé et délicieusement étroit. J’étais en elle ! Mon cœur explosait de bonheur et mon pénis tressautait d’excitation, je crus que j’allais jouir prématurément. Je fis tout mon possible pour refréner la montée de sperme puis je commençai à bouger doucement. À ma grande surprise, elle se mit à m’accompagner merveilleusement. Elle ondulait en suivant mes mouvements, aspirant mon pénis et frottant au passage son clitoris contre mon pubis. Au bout de quelques instants sa respiration s’accéléra et elle releva ses cuisses. Une invitation à la prendre encore plus profondément. Ce que je fis sans me faire prier, lui arrachant des petits râles de plus en plus fréquents jusqu’à ce que sa tête basculât en arrière. Ses yeux partirent dans le vague, ses ongles s’enfoncèrent dans mon dos. Un spasme violent lui traversa le corps accompagné d’une forte contraction vaginale qui me fit exploser à mon tour. Nous criâmes ensemble. Je me déversai en longues giclées au fin fond de son ventre prolongeant son orgasme de quelques spasmes supplémentaires. Nous demeurâmes emboîtés de longues secondes, le temps que nos cœurs se calmassent. Jamais je n’avais été aussi heureux.
Nous arrivâmes juste à temps pour prendre la navette du retour.
Le lendemain, je la cherchai partout. Son mari, loin d’être idiot, s’était douté de quelque chose. Ils étaient partis. J’étais désespéré. Heureusement un court message m’attendait à la réception.
Mon amour.
Je lui ai fait part de mon intention de divorcer.
Il est devenu fou. Il m’a battue, je suis couverte de bleus. Il a cassé mon portable.
Ne me cherche pas, je ne veux pas qu’il te crée des ennuis.
Dès mon retour à Lyon, je file chez un avocat.
Je t’aime.
Anne.
Elle accepta tout pour divorcer plus vite. Quittant le domicile conjugal, elle n’eut droit à rien. Elle s’en foutait, elle ne voulait pas de son fric. Elle arriva à la gare de Lyon avec juste une petite valise. Elle avait tout quitté : son magnifique appartement sur les quais du Rhône, sa petite Mini Cooper S, tous ses vêtements, tous ses bijoux, sauf mon collier qu’elle portait autour du cou. Elle était libre.
Nous galérâmes pendant trois ans en tirant le diable par la queue dans notre petite chambre de douze mètres carré au sixième étage sans ascenseur. Elle reprit ses études de droit. La journée, nous suivions nos cours, à midi, nous prenions notre seul vrai repas de la journée au restaurant universitaire. Le soir se passait à réviser et à faire l’amour. Sa libido n’avait rien à envier à celle de Carole. Les câlins étaient certes moins fréquents, moins sportifs, moins fous, mais beaucoup plus sensuels. Chaque centimètre carré de sa peau me donnait envie d’elle et la faire jouir était pour moi le bonheur absolu.
Pourquoi était-elle frigide avant ? Simple : une femme qui ne se sent pas aimée ne peut pas jouir.
Elle est maintenant avocate dans un grand cabinet parisien. Nous venons d’avoir un enfant. J’en suis toujours aussi amoureux.
Chaque jour, je remercie Fred.