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Une fois de trop

J’ai mis plusieurs semaines avant de témoigner de cette dernière aventure. Selma et moi nous sommes brutalement séparés à la fin du printemps. Je vais livrer ici l’ultime étape de ce qui s’est révélé être un parcours fatal pour notre couple. Une fois que vous franchissez le pas pour réaliser vos fantasmes, il faut se tenir du bon côté de la barrière. Nous sommes allés trop loin. Et j’en suis probablement le principal responsable car je n’ai pas su me reprendre avant de provoquer la fois de trop.

L’expérience que nous avions connue avec Lucien avait été une vraie réussite. Non seulement, j’avais pleinement réalisé mon fantasme mais, en plus, Selma y avait aussi trouvé un plaisir nouveau qui l’avait exaltée. Quelques jours après notre trio avec Lucien, elle m’avait avoué, complètement décomplexée, qu’elle avait adoré cette expérience sexuelle.

Son aveu m’avait encore plus excité. À partir de là, je me suis mis en quête d’une expérience encore plus extrême. Je ne voulais pas mêler de nouveau Lucien à nos fantasmes car je craignais que Selma goûte plus que son sexe et finisse par s’intéresser à l’homme. J’ai passé beaucoup de temps sur Internet, beaucoup trop. J’ai fini par découvrir des sites américains qui parlaient d’une pratique que je ne connaissais pas, le candaulisme. C’est une pratique dans laquelle un homme regarde sa femme faire l’amour avec un autre homme de façon pleinement consentante. J’entrevoyais là un nouvel horizon pour nos fantasmes. Ces sites proposaient même de mettre en contact des hommes avec des couples pour réaliser des sex tape de leurs rencontres. J’ai poursuivi mes investigations sur la toile. Je voulais comprendre comment cela se pratiquait. Je voulais aussi savoir si ces pratiques existaient en France. Mes recherches ne faisaient qu’augmenter mon désir. Nous faisions régulièrement l’amour en évoquant Lucien. Quand je voulais chauffer Selma, je n’avais qu’à lui rappeler le membre de Lucien pour qu’elle démarre au quart de tour. Contrairement à ce que déclarent de nombreuses femmes, la taille du membre de son partenaire a toujours été un critère important pour Selma. Elle aimait les grosses bites et elle le déclarait sans complexe.

À force de recherche, j’ai trouvé un site français interdit aux mineurs, spécialisé dans le candaulisme en France. Sur ce site, j’ai pu voir de nombreuses vidéos amateurs de couple dont le scénario était souvent le même. Un mari souriant laissait sa femme s’envoyer en l’air avec un type. Ils appelaient ça la jalousie aphrodisiaque. En bref, voir sa femme exciter un autre homme et baiser avec lui redonnait un coup de fouet au désir au sein du couple. En visionnant les vidéos sur ce site, je constatai que les hommes seuls qui intervenaient étaient toujours les mêmes. Ils devaient y avoir une dizaine d’étalons pour satisfaire les couples demandeurs. Le site réclamait qu’on s’inscrive pour pouvoir aller plus loin. Je me suis donc inscrit avec un pseudo un peu grotesque, SelmaX. J’étais au comble de l’excitation durant ces moments passés sur ce site. Une fois inscrit, j’ai eu accès à ce qu’ils appelaient « Le mode d’emploi ». Les couples devaient se présenter, expliquer le fantasme qu’ils voulaient réaliser et enfin choisir un partenaire parmi les hommes proposés par le site. Il était exigé en échange que les scènes soient filmées pour diffusion sur le site.

J’hésitais au début à parler à Selma de ce que je venais de découvrir. Et puis, un soir, je me suis lancé. En avril, il faisait déjà assez chaud. Du coup, une soirée, nous étions allongés sur le lit en train de regarder la télé. J’étais simplement en caleçon et Selma portait une petite culotte très moulante et un top très échancré. Elle m’excitait beaucoup dans cette tenue, allongée lascivement sur la couette, appuyée sur son coude. Je me suis donc approché d’elle pour me coller contre ses fesses.

• — Tu n’aurais pas des idées… entre les jambes, toi ?

Ça remarque frivole m’encourageait à aller plus loin.

• — J’ai trouvé sur Internet de nouvelles idées de s’amuser, tu sais ?
• — Raconte.
• — Certains couples invitent des hommes qui s’occupent de la femme pendant que l’homme se contente de profiter du spectacle. C’est une pratique à la mode aux États-Unis. Vu ce qu’on a déjà vécu avec Lucien, ça me tenterait d’essayer, pas toi ?
• — Faut voir. Ça dépend beaucoup du mec que tu me ramèneras. S’il est comme Lucien, je ne dis pas non. Si ça ne te gêne pas de me voir prendre mon pied.
• — Non, tu sais bien que c’est même ce qui m’excite le plus. J’ai trouvé un site qui propose de fournir un homme pour réaliser ce genre d’expérience ; tu veux que je montre les mecs qu’ils proposent ?

J’ai alors sauté du lit pour aller chercher le portable et allumer Internet.

• — Je vois que tu avais préparé ton coup !
• — C’est vrai que j’y pense depuis quelque temps. Regarde-les, lequel tu préfères ?

Selma a passé en revue les photos des hommes proposés. On voyait une photo de leur visage, une photo debout habillé, une photo allongé sur le côté nu et un gros plan sur le sexe en érection. Selma a fini par pointer une photo du doigt.

• — Celui-là, j’aime bien. Son visage est un peu dur avec son bouc mais par contre, il a un très beau torse et sa bite est un vrai monument.

Le type qu’elle avait identifié s’appelait Greg.

• — Tu aimerais que ce soit Greg maintenant, à ma place ?

En disant cela, je retirai mon caleçon pour lui dévoiler ma turgescence. J’étais debout devant le lit, elle, toujours allongée en regardant l’ordinateur.

• — Il me plait beaucoup, Greg. Je viendrais vers lui pour enfourner son énorme bite.

En disant cela, elle s’est redressée sur son bras gauche et elle a avancé son visage vers mon ventre. Je la voyais redressée sur ses fesses, cambrée pour atteindre ma bite, ses seins pointées en avant. Elle a commencé à me sucer avec force. L’idée de Greg semblait bien l’exciter. Elle avait empoigné ma queue avec sa main droite et elle me pompait maintenant comme une folle. J’entendais ses bruits de bouche et je sentais sa salive couler le long de mes cuisses. Elle enfonçait le gland jusqu’à sa gorge.

• — Si j’avais su que Greg t’exciterait autant, je t’en aurais parlé bien avant !

Elle s’est redressée face à moi pour me regarder dans les yeux.

• — Je veux prendre Greg dans ma bouche, dans mon vagin et même dans mon cul, s’il a envie.

Elle tenait toujours ma queue avec sa main et elle la pressait très fort. Elle l’agitait contre son clitoris à travers sa culotte. Elle s’est remise à genoux et m’a repris en bouche. Elle pressait de plus en plus fort ses lèvres et sa tête allait d’avant en arrière de plus en plus vite. Je tenais sa tête à deux mains et j’avançais de plus en plus mon bassin. J’ai fini par décharger comme un fou dans sa bouche sans qu’elle s’arrête. Je voyais du sperme ressortir sur le bord de ses lèvres et, elle, continuer à sucer. Lorsqu’elle a relâché ma bite et reculé son visage, je voyais dans sa bouche ouverte tout le liquide blanchâtre étalé sur sa langue et ses lèvres. Elle s’est mise à sourire. Elle s’est un peu essuyée avec un mouchoir.

• — Tu vois que je suis capable de tout pour toi.

Je ne lui avais pas tout dit. Je ne lui avais pas parlé de la vidéo. Je ne lui avais pas dit non plus que les hommes proposés par le site étaient des acteurs pornos qui faisaient ça pour arrondir leurs fins de mois.

Le lendemain, je me suis connecté sous mon pseudo. Et j’ai rempli un formulaire. J’ai simplement dit que je voulais voir Greg prendre ma femme en faisant des choses assez classiques : fellation, cunnilingus, pénétration dans différentes positions, en particulier en levrette. Et j’ai posté ma demande.

Quelques jours plus tard, j’ai reçu un mail directement de Greg me disant que le site lui avait transmis ma demande. Il me donnait son accord. Il me précisait cependant quelques points. Il travaillait avec préservatif sauf pour les pratiques buccales et l’éjaculation. Concernant le film, il pouvait venir avec un cameraman ou me laisser assurer la caméra, à moi de lui dire. Enfin, il voulait fixer une date.

Son mail me mit en transe. Mon excitation atteignait des sommets. Je lui ai tout de suite répondu que, pour la caméra, je m’en occuperais et que pour la date, j’allais lui écrire très vite. Le soir même, j’en ai parlé à Selma.

• — Tu es toujours d’accord pour tenter une expérience avec Greg ? Il m’a écrit aujourd’hui. Il me demande une date.
• — Tu n’as pas perdu de temps. D’accord. Tu n’as qu’à lui proposer vendredi soir prochain.
• — J’ai envie de faire un petit film de ce moment pour nos souvenirs intimes, si tu es d’accord.
• — D’accord, ça restera juste entre nous. Je vais même aller acheter une tenue très sexe pour vendredi soir.

Je n’avais pas osé lui dire que la scène serait diffusée sur Internet. Ça m’excitait énormément et, en même temps, je voyais bien que j’étais en train de dépasser les limites. J’ai donc confirmé la date à Greg et précisé aussi que j’utiliserais ma propre caméra pour filmer. Selma aurait été interpellée de me voir utiliser un autre matériel.

Le vendredi soir est arrivé. Une demi-heure avant l’heure prévue, Selma est allée s’enfermer dans la salle de bains. Pendant ce temps, j’ai vérifié que la batterie du caméscope était chargée et que la carte SD était prête à l’emploi.

Quand Selma est revenue dans le salon, elle ne fut pas surprise de voir le caméscope trôner sur la table. Elle s’était maquillée et avait soigneusement peigné ses cheveux. Elle m’avait caché la robe qu’elle avait achetée. C’était une robe noire moulante, très courte. Elle avait enfilé des chaussures à hauts talons. Elle était incroyablement sexy.

• — Et en plus, je n’ai rien en dessous, me lança-t-elle d’un air très provocateur.

À l’heure précise que nous avions fixée, la sonnette de la porte d’entrée retentit. Mon cœur battait à tout rompre. Je me suis dirigé vers l’entrée pour ouvrir la porte.

• — Salut, je suis Greg.
• — Bonjour, entre, tu es le bienvenu.
• — T’as préparé la caméra ?
• — Ne t’inquiète pas, c’est prêt.
• — Parce que d’habitude on ne fait pas comme ça et les gens du site veulent absolument que je leur ramène une carte.
• — Tout est ok, je te dis. Viens, suis-moi que je te présente Selma.
• — Ouais, montre-moi ma partenaire.

J’étais toujours très excité mais je commençais à ressentir un début de malaise car l’individu à qui je venais d’ouvrir la porte de ma maison me donnait plus l’impression d’un représentant commercial pas très honnête plutôt que celle d’un homme venu réaliser un fantasme.

Nous sommes entrés dans le salon. Selma était debout, appuyée contre une commode. Elle me semblait un peu mal à l’aise ; pas vraiment dans le même état que quelques semaines plus tôt avec Lucien.

• — Salut ma belle, je suis Greg. C’est avec moi que tu vas passer du bon temps.
• — Bonjour, moi c’est Selma, enchantée de te rencontrer, tu veux boire quelque chose ?
• — Je ne dis pas non. Si tu as un peu de whisky ; en général, ça me met en condition.

Selma lui servit son verre. Elle avait un sourire un peu figé. Je me suis dirigé vers la caméra.

• — Merci pour le verre. On va pouvoir passer aux choses sérieuses. Approche un peu. Tu m’as l’air super bonne en tout cas. Je suis bien content que vous m’ayez choisi.

Il venait de poser sa main gauche sur la fesse droite de Selma et il la palpait sans retenue. Immédiatement, il a descendu sa main sur sa cuisse nue pour continuer à la peloter. J’avais mis la caméra en marche.

• — Ouah, vraiment super bonne. Attends voir que je remonte ta robe. Putain, t’as même pas de culotte.

Il avait déjà remonté la robe sur ses fesses et continuait de la caresser. Il passait d’une fesse à l’autre. Selma ne voulait pas rester figée. Elle avait appuyé ses deux mains sur la table et se cambrait pour le laisser faire.

• — Viens ici avec ta caméra, tu pourras lui filmer la moule.

Il venait de passer ses doigts entre les fesses jusqu’aux lèvres qu’il tripotait consciencieusement. Selma commençait à s’exciter et ses lèvres gonflaient. Je ne sais pas si c’est la vulgarité de Greg ou son audace mais elle rentrait dans le jeu. Je m’étais placé derrière elle avec la caméra, à hauteur de ses fesses pour faire un gros plan sur son intimité que Greg explorait de ses doigts sans aucune retenue. Selma avait mis sa main entre les cuisses de Greg et le caressait à travers le pantalon. C’est vrai qu’elle avait choisi Greg essentiellement pour la taille hors du commun de son sexe.

Il défit rapidement les boutons de son pantalon qu’il baissa avec son caleçon. Il ne bandait pas encore vraiment. Je me rappelais que c’était un professionnel et que ce genre de scène ne devait pas être exceptionnel pour lui.

• — Il va falloir que tu m’excites un peu, si tu veux profiter de mon gros zob.

Il était de plus en plus vulgaire. Ce qui ne me plaisait pas. Mais Selma semblait pour le moment ne pas être trop gênée. Elle attrapa donc le membre de sa main droite pour le masturber tout en restant appuyée d’une main sur la table pour que Greg continue de l’explorer de ses doigts. La bite de Greg ne grossissait pas très vite. Selma glissa sur ses genoux puis, après avoir doucement léché les couilles de Greg et remonté sa langue tout le long de la queue, elle entoura le gland très sombre de ses lèvres charnues.

J’avais approché la caméra au plus près. Elle resserrait ses lèvres et avançait son visage vers le ventre de Greg. Elle avança jusqu’à ce que son nez touche le pubis intégralement rasé de Greg. À ce moment-là, Greg plaqua ses deux mains derrière la tête de Selma et bascula violemment son bassin vers l’avant pour enfoncer encore plus sa queue dans sa bouche. Selma fut surprise et essaya de se dégager mais Greg l’en empêcha. Je filmais et en même temps je me demandais ce qui se passait. Je guettais la réaction de Selma. Il se mit à faire des mouvements de bassin d’avant en arrière sans qu’elle puisse bouger. Ses mouvements paraissaient mécaniques. J’avais soudain l’impression de regarder un film porno dans lequel les postures sont stéréotypées. Greg semblait jouer un rôle répété cent fois, sans imagination, sans envie. Selma tenait les deux cuisses de Greg en essayant de tendre les bras pour résister à l’action de Greg. Il commençait à gémir en faisant une grimace bestiale. À un moment, il la relâcha et elle en profita pour se reculer et reprendre son souffle.

• — T’es vraiment bonne toi. Tu m’excites avec ta bouche de salope et ta chatte bien épaisse.

Il continuait dans le registre de la vulgarité et l’avait accompagnée d’une brutalité perverse.

• — Allez, viens. Retire ta robe et allonge-toi.

Il l’avait traînée par le bras jusque sur le canapé. Elle retira sa robe. Elle était magnifique. Son corps ferme, ses seins tendus, son sexe épilé et tendre et ses longues jambes fines me provoquaient toujours les mêmes bouffées de chaleur. Je promenais la caméra sur cette merveille.

Greg l’allongea sur le canapé et écarta ses cuisses. Il se mit à la lécher avidement. Il semblait très au point. Sa langue passait du clitoris aux grandes lèvres avant d’écarter les petites lèvres par des petits coups bien ajustés. Après l’épisode de la fellation qui avait mis Selma dans une situation très humiliante, ce cunnilingus lui redonnait un peu de motivation. Greg avait une telle technique qu’en quelques instants, les lèvres de Selma étaient totalement humides, son clitoris ressemblait à un gros bouton de porte rouge et l’entrée de son vagin était très largement ouverte. Je voyais nettement les premiers centimètres bien dégagés et dégoulinants.

Greg se redressa et la pénétra immédiatement sans mettre de préservatif.

• — Tu ne mets pas de préservatif ?
• — Pas la peine, elle est propre et moi aussi. Et je ne vais pas lui lâcher la purée à l’intérieur.

Il était maintenant bien excité et il envoyait des coups de bassin très violents. On entendait les deux corps s’entrechoquer. Un bruit sourd se dégageait. Greg transpirait et ne relâchait pas son effort. Selma s’était redressée sur les coudes et regardait le ventre de Greg frapper le sien. Elle avait les yeux exorbités. Elle ne prononçait pas un mot et se laissait faire. J’étais toujours très excité mais je ne ressentais pas du tout la jouissance de l’expérience avec Lucien. J’avais l’impression d’avoir livré ma femme à un étalon mécanique qui l’utilisait comme un simple jouet.

Mais je ne pouvais pas m’arrêter de filmer, drogué par la situation que nous vivions.

Greg s’est dégagé. Il a relevé Selma pour la retourner. Elle se laissait faire, sans expression. À genoux sur le bord du canapé, il s’est placé derrière elle. Avec une assurance toute professionnelle, il a manipulé son sexe avec beaucoup d’habileté pour écarter les fesses et trouver le chemin de son vagin dans ce sens-là. Après avoir minutieusement positionné son énorme sexe, il a actionné son corps vers l’avant pour s’enfoncer au plus profond de celle qui était encore ma femme. De manière tout aussi mécanique que quelques instants auparavant, il s’est mis à faire des allers-retours puissants. Selma se cambrait pour supporter les assauts et ses épaules se pliaient sous les coups de boutoir.

Greg adoptait les attitudes dominantes qu’on observe dans les films de sexe : grimaces immondes, gestes brutaux et gémissements abjects.

Il attrapa les cheveux de Selma pour l’obliger à se cambrer davantage tout en accélérant ses mouvements et leur violence. Selma, elle aussi, gémissait maintenant. Mais je n’étais plus très sûr qu’il s’agisse de l’expression du plaisir. Greg maintenait ces positions bien plus longtemps que la normale pour un couple amateur. Ces positions étaient formatées pour les films qu’il tournait. Selma avait du mal à supporter la longueur des positions.

• — Arrête, je n’en peux plus, tu me fais mal.
• — Ok, je me retire. Viens sur moi maintenant, comme ça tu pourras maîtriser.

Il s’est assis sur le canapé, les bras en l’air tenant les coussins. Selma s’est mise debout au-dessus de lui, un pied de chaque côté et elle s’est assise sur lui. Elle a pris la grosse bite dans la main pour la glisser bien droite entre ses lèvres avant de s’asseoir profondément. Une fois assise, comme une vengeance, elle s’est lancée dans des mouvements très rapides, montant puis descendant à un rythme effréné. Greg a enfoncé sa tête dans les épaules en poussant des petits cris. Selma intensifiait encore ses mouvements. C’était obscène.

• — Tu fais moins le malin, hein ? C’est moi qui tiens ton gros zob dans ma chatte. Tu ne peux plus bouger. Je vais te faire mal comme tu m’as fait mal, salopard.

C’était surréaliste. Je continuais de filmer tout en me demandant si je devais leur dire d’arrêter. Mais Selma avait décidé de ne pas être victime et de rendre coup pour coup. Greg ne tenait plus. Il empoigna Selma pour la retirer mais elle s’acharnait à coller son ventre contre celui de son amant.

• — Je vais te lâcher la purée au fond de ta chatte si tu n’arrêtes pas, salope !

La menace était sérieuse et Selma a relâché sa pression. Greg affichait un air plus agressif, il n’était pas content de ce qu’il venait de subir. Il a poussé Selma sur le canapé pour l’allonger, a écarté ses cuisses. Bien droit entre ses jambes, il a glissé sa queue dans le vagin de Selma puis a entamé des mouvements très rapides. Il voulait finir. Selma, la tête basculée en arrière, le laissait faire. Elle ne jouissait pas mais semblait très satisfaite du piège dans lequel elle avait entraîné cet acteur porno trop cynique pour qu’elle lui fasse le plaisir de jouir en-dessous de lui.

Greg se retira et éjacula de gros flots de sperme sur le ventre et les seins de Selma.

• — Vas-y, caresse-toi avec mon sperme. Vas-y, je te dis.

Selma mit ses doigts dans le sperme de Greg pour l’étaler sur ses seins.

• — Mieux que ça, je te dis.

Greg semblait en colère. Il prit du sperme et l’étala sur les joues et les lèvres de Selma qui cherchait à l’esquiver.

• — Ça suffit, je me casse. Tu me files la carte SD ?

Comme j’hésitais, Greg m’arracha la caméra des mains pour en sortir la carte. Selma était encore un peu groggy sur le canapé. Il enfila rapidement ses vêtements et quitta l’appartement en nous lançant juste un vague « Ciao ».

Sans un mot, Selma se leva et alla jusqu’à la salle de bains. Quelques instants plus tard, elle réapparaissait.

• — Je n’ai pas beaucoup aimé la manière dont ça s’est passé. Il avait une attitude très bizarre. On aurait dit qu’il était là pour un business. Je n’ai pas compris ce qu’il t’a dit à la fin.
• — Il a pris la carte du film.
• — Pourquoi faire ? Attends, c’est quoi ce plan ?
• — Je ne t’ai pas tout dit. Les choses n’ont pas tourné comme je pensais.

Je lui ai alors dit tout ce que j’avais omis : l’acteur porno, la sex tape en ligne, etc. Nous avons essayé de nous connecter au site. J’ai fait un mail à Greg pour lui dire que nous avions changé d’avis sur la vidéo. On a cherché en vain les coordonnées du webmaster du site pour empêcher la diffusion.

Trois jours plus tard, la vidéo était en ligne. Plus de 30 minutes de sexe, cru, brutal, accessible à tous. Selma était dans tous ses états. Elle m’en voulait terriblement. Elle n’avait en plus personne à qui en parler pour l’aider, la conseiller.

Après quinze jours d’une ambiance infernale entre nous, Selma a décidé de partir. Comble de l’ironie, ne sachant pas où aller et ne voulant surtout pas dévoiler le motif de son départ à ses amis, elle est allée trouver refuge chez… Lucien, le seul auquel elle se sentait capable de se confier.

Depuis cette fin de printemps terrible, Selma est installée chez Lucien. Bien plus qu’une expérience sexuelle, le moment que nous avions vécu tous les trois avait déclenché des sentiments chez elle. Et, en parallèle, le délire dans lequel je l’avais entraînée avait suffi à la convaincre de changer de vie.

La vidéo est toujours en ligne car nous n’avons trouvé aucun moyen d’en faire interdire la diffusion. Heureusement, ce site n’est consulté que par des pervers de la même engeance que moi. Cette vidéo, dont je n’ai même plus l’enregistrement initial, me permet de continuer à faire l’amour avec celle que j’ai perdue. Tous les soirs ou presque, je me connecte, je la regarde et je me masturbe. Bientôt, une fois par jour n’y suffira plus. Mon addiction est telle que je sais que ma guérison passera par une très longue thérapie et le deuil de ma vie passée avec celle qui restera pour toujours la femme de ma vie.