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Temps de lecture estimé : 24 mn
24/11/11
Résumé:  Souvenirs d'un trajet en TER, au retour des vacances. Souvenirs d'une passagère et de son incroyable regard vert.
Critères:  fh jeunes inconnu vacances voyage train voir fellation cunnilingu pénétratio fdanus fsodo -train
Auteur : Athanagor            Envoi mini-message
Le regard vert

Voilà, c’est fini.

Ma semaine de ski touche définitivement à sa fin. Je ne le comprends réellement qu’une fois assis dans le TER, lorsqu’il quitte le quai de la gare. Je vais bientôt devoir reprendre ma vie d’étudiant.


En y réfléchissant, j’ai passé une excellente semaine, je me suis complètement vidé la tête de tous ces cours, TP, colles… Et de Magalie surtout.


Magalie c’est mon ex, ça fait déjà deux mois qu’elle m’a plaqué… Et depuis, ça ne va pas fort. Je suis comme anesthésié, à ressasser à longueur de journée nos deux années de vie commune. Magalie hante encore mes pensées, de regrets et d’aigreurs mélangés…


C’est la première fois de la semaine que j’y repense. Et le cœur léger !

C’est vrai que cette semaine j’ai repris goût à la vie : j’ai l’impression d’avoir redécouvert que des femmes vivent aussi sur Terre !


Ça a commencé à la terrasse du café en bas des pistes, quand j’ai senti sur moi le regard de cette jolie blonde. Elle était plus âgée que moi, peut-être d’une dizaine d’années, mais j’avais été comme happé par ses yeux bleus. Et par ses joues rosies par le froid et l’effort.


Elle venait d’ouvrir son anorak pour profiter du soleil, dévoilant un tee-shirt moulant avec un léger décolleté. J’avais trouvé ça très sensuel : la peau blanche de son cou et de la naissance de ses seins qui se révélaient dans la profondeur de son manteau. Et elle m’avait souri…


Perdu dans mes souvenirs, mon regard se porte au dehors, sur les pentes enneigées qui défilent. Le train est presque vide, la personne la plus proche est assise à deux rangées de sièges.


Ce n’est qu’en arrivant en gare de Chambéry que je sors de ma torpeur. Vu le monde sur le quai, c’en est fini du calme et des rêveries.

Je réalise qu’il va falloir faire de la place : autant ranger tout de suite mon gros sac à dos et mon manteau qui sont étalés autour de moi. Je profite du fait que le wagon est encore vide pour les placer sur les portes bagages, de l’autre côté du couloir.


Je garde quand même, sous mes jambes, le sac en plastique où se trouvent des magazines et des livres mis de côté pour le voyage.


J’ai la tête enfouie entre les jambes à la recherche du roman commencé la veille lorsqu’une voix m’interpelle : « Est-ce que c’est libre ? »

La propriétaire de cette douce voix attend la réponse en pointant du doigt, dans un mouvement circulaire, les places en face et à côté de moi. Je suis comme hypnotisé par son regard vert transparent.


Je réussis à peine à articuler une réponse qu’elle s’est déjà retournée pour placer son sac à dos à côté du mien.

Ses gestes sont souples et précis, elle semble bien à l’aise dans son jean moulant et son gros pull un peu ample.

Ses cheveux noirs, coupés courts, presque en bataille, laissent deviner sa nuque. Au lieu de venir s’asseoir, elle se dirige vers la porte du wagon, à la rencontre d’un couple de quinquagénaires, pour leur prendre leurs valises.


Je déchante rapidement en comprenant que la jeune femme voyage avec ses parents ! Alors qu’elle range leurs valises en hauteur, je n’ai plus aucun doute dessus.

Le ton employé entre eux a brisé mes derniers espoirs d’une éventuelle discussion intéressée. Tant pis, je me contenterai d’une bonne lecture de roman.


Je salue d’abord mes nouveaux voisins de voyage avant de plonger dans les premiers chapitres d’une histoire opaque.

Je note tout de même que la jeune femme s’est assise en face de moi, laissant les places côté couloir pour ses parents.


Ces derniers sortent très rapidement de la lecture : un journal économique pour lui et « le guide de l’aménagement de votre véranda » pour elle. Chaude ambiance en perspective ! Je préfère encore mon roman…


Au bout d’une dizaine de minutes je ne réussis toujours pas à entrer dans l’histoire. C’est dommage, la lecture du dos de couverture m’avait pourtant attiré quand je l’ai acheté.

Tant pis, je préfère laisser tomber et jeter un coup d’œil au paysage par la fenêtre.


Au moment où mon regard atteint la ligne d’horizon, je crois apercevoir, dans le reflet de la vitre, les yeux fuyants de ma voisine…


Je quitte les dernières pentes enneigées pour l’observer : elle est emmitouflée dans le col épais de son pull, le regard plongé dans ses chaussures. Rêveuse, calée au fond de son fauteuil, derrière la petite table qui nous sépare.

Elle ne semble pas sentir mon regard… ou l’ignore. Après tout, j’ai peut-être rêvé.


Deux minutes plus tard pourtant, en regardant à nouveau par la fenêtre, j’aperçois une fois de plus son regard. Il me fixe.


Cette fois, je tourne lentement la tête dans sa direction, mi-curieux, mi-interrogateur. Sa tête suit doucement mon mouvement et son regard se plante dans le mien. Seuls ses grands yeux verts et la base finement dessinée de son nez dépassent du col de laine.

Impossible de percer ses pensées…


Mais son regard insistant me trouble !


Cette fois c’est moi qui bats en retraite : je replonge brusquement dans mon roman, sans même chercher à y retrouver la dernière phrase que j’ai lue.


C’est quand même fou, pourquoi j’ai fait ça ? Je ne suis pourtant plus l’adolescent niais qui bafouillait aux premiers regards féminins échangés… Je me sens pourtant complètement désarçonné, comme si le temps m’avait renvoyé quelques années en arrière.

C’est trop stupide ! Et puis ce n’est pas possible, j’ai dû mal interpréter son regard. Je ne sais plus quoi penser, j’hésite… Et je la regarde à nouveau.


Cette fois, elle est tournée franchement vers la fenêtre. Ça me déçoit un peu, mais après tout, je peux la regarder avec plus d’attention.

Elle est vraiment belle !


Sa peau semble douce, peu bronzée. La marque de ses lunettes de soleil est à peine visible. Le haut de son visage parait délicat, quelques courtes mèches de cheveux noirs tombent vers ses sourcils. Elle n’est pas maquillée, ou très peu. Son oreille, entièrement dégagée, porte deux anneaux argentés : un dans le lobe et un autre plus haut sur le bord du pavillon.


Je m’amuse à en suivre le contour. Je remarque alors qu’elle est légèrement teintée de rouge. Son visage s’est à peine tourné dans ma direction. Elle s’est aperçue que je l’observe ! Je cherche son regard dans le reflet de la vitre et le trouve !


Nos reflets se font face et nos yeux se rencontrent. Ni l’un ni l’autre ne fuit. Une bouffée de chaleur m’envahit alors que je tente de décrypter son visage. Le sommet de ses joues rougit et ses oreilles sont cramoisies !


Nous nous regardons ainsi un court instant, mais qui semble s’éterniser. C’est la pensée de ses parents à nos côtés qui me ramène à la réalité.

Une légère angoisse me prend.


Je jette un coup d’œil de côté : ouf, ils n’ont pas décollé de leur magazine ! J’ai encore les tempes qui battent et je n’ai qu’une envie : retrouver le regard de celle qui me fait face. Me replonger dans cet état de quasi-transe qui m’a envahi !

Mon cœur n’est pas encore tout à fait remis d’ailleurs, il a encore quelques pulsations qui paraissent plus fortes que d’habitude, décalées.


Visiblement ma belle voisine non plus n’est pas dans son état normal, et elle semble vouloir le cacher.

Elle s’est enfoncée davantage sur son siège, le col de son pull remonté d’un cran, comme pour masquer les rougeurs que je vois de toute façon sur le haut de ses joues. Elle a gardé son visage tourné dans ma direction, mais ses yeux se sont détournés. Ils fixent mon épaule ou la personne derrière moi.


Je saisis l’occasion pour ranger mon roman. De toute façon, il a perdu définitivement son intérêt. Je me penche en avant pour le ranger dans le sac sous le siège. Elle tient ses jambes de chaque côté des miennes… Je range rapidement mon livre en écartant légèrement les genoux. Mon mollet vient se coller contre le sien. Elle ne bouge pas.


Je me redresse : son regard m’attend ! Elle me fixe sans que je ne réussisse à déchiffrer l’expression de son visage. Seuls ses yeux peuvent me renseigner sur son intention, mais ils restent énigmatiques. Ils renforcent mon excitation.


La simple chaleur de sa jambe contre la mienne suffit à me troubler. Son regard me paralyse. L’adolescent émotif que j’étais me rattrape, c’est sûr maintenant. Je me sens incapable de maîtriser l’excitation qui me trouble !

Seuls les battements de ses cils me rappellent que le temps continue de s’écouler. Et puis la pression de son mollet sur le mien se fait plus forte ! Son regard paraît tout à coup plus pétillant mais reste fixé dans le mien !


Je me sens parcouru de fourmillement des pieds à la tête et mon pantalon commence à me serrer un peu trop, je ne peux m’empêcher de bouger nerveusement sur mon siège en essayant de retrouver une position tenable.

Ses yeux suivent mon agitation sans ciller mais ce sont ses jambes qui trouvent le moyen de me faire retrouver mon calme, qui me figent sur place plutôt, au moment même où ses deux mollets enserrent, doucement mais sûrement, les miens.


Sous la table, à l’abri du regard de ses parents, nos jambes restent en contact étroit. Nous sommes à nouveau immobiles. Nous nous regardons, sans détour, le visage bouillant. Attentifs à la chaleur qui émane de nos mollets et qui remonte le long de nos jambes.


Après un bref coup d’œil à ses parents, ma voisine bouge à son tour : elle plonge subitement le buste en avant, sa main glissant sous la table. Je m’attends à sentir le contact de ses doigts mais elle se redresse quelques secondes plus tard pour se caler à nouveau dans son fauteuil.


Ses mains remontent le long de ses jambes pour se blottir entre ses cuisses, comme pour se réchauffer. Justement un frisson la parcourt. Ses cils se mettent à battre plus rapidement le temps d’une seconde.

Je suis fasciné.


Et puis je la sens à nouveau. Je sens d’abord une légère pression sur ma cheville. Puis sur mon tibia. Et je comprends brusquement qu’elle s’est déchaussée et que c’est son pied qui glisse sur ma jambe et cherche à s’introduire entre le tissu de mon pantalon et ma peau.


Je ne bouge plus du tout, je me laisse faire, le visage en feu. Tous les sens sont tournés vers elle, attentifs. Ses cils ne battent presque plus : ses grands yeux verts aux pupilles dilatées sont plongés dans les miens.


Je sens ma respiration se faire plus profonde. Mes tempes battent de plus en plus fort. J’ai l’impression que tout mon être dégage une chaleur extrême.

Je vérifie encore une fois que nos voisins immédiats ne s’aperçoivent pas que la principale source de chaleur du wagon est assise à côté d’eux. Les parents sont toujours absorbés par leur lecture.


Ma belle inconnue a profité du bref moment où je ne la regarde plus pour dégager son pied de mon pantalon et pour le plaquer un peu plus haut sur l’intérieur de mon mollet. Lorsque nos regards se croisent à nouveau, je suis certain qu’elle sourit.

Ses yeux me sourient ! Ils semblent même se moquer de moi, de mon inquiétude d’être surpris par ses parents ! Et puis son pied se fait plus téméraire et commence à remonter plus haut encore le long de ma jambe, entre mes jambes !


Pris de panique, je tends rapidement ma main sous la table pour l’arrêter. Je lui saisis le pied à la hauteur de ma cuisse. Je suis dans un état second à la fois affolé et excité.

Mais je la maintiens contre ma jambe, sans bouger, le temps d’être certain que nos derniers mouvements n’ont pas alerté les parents.


Après quoi, je ne peux me retenir de partir moi aussi à l’aventure : sous couvert de légers massages mes doigts la parcourent, suivent les courbes de son pied à travers la fine chaussette. Elle tressaille à deux reprises, elle doit être chatouilleuse mais son pied reste malgré tout calé dans ma main et ses yeux verts dans les miens.

Je raffermis alors ma prise avant de reprendre mes caresses.


Mais brusquement je m’arrête : le train ralentit ! Nous arrivons en gare de Grenoble.

La mère lève les yeux de son journal et regarde sa montre. Nous nous figeons. Sous la table son pied se dégage tout doucement de ma main. Je plonge mon regard au dehors.

« Ça va ma chérie ? » demande la mère à sa fille. Elle lui répond dans une espèce de grognement inarticulé. Puis répond à nouveau un plus audible « oui, oui. ». Je sens le regard de la mère sur moi. Je dois être cramoisi…


L’arrêt en gare ne dure que quelques minutes, durant lesquelles nous ne bougeons plus, ma voisine et moi. Le père n’a pas levé les yeux, les nouveaux passagers se sont assis. J’attends que Véranda Magazine soit à nouveau à hauteur du visage de la mère pour observer à nouveau ma voisine.


L’épais col de laine ne lui cache plus la moitié du visage, elle attend en me regardant avec un léger sourire que je peux enfin contempler. Qu’elle est attirante cette bouche ! J’ai immédiatement envie de la croquer !

Mais l’alerte donnée par la mère m’a fait reprendre une partie de mes esprits. Je décide d’aller me rafraîchir le visage pour me calmer…


En souriant à la jeune femme, je me libère du pied qui a déjà retrouvé sa place le long de ma cuisse. Elle semble déçue et m’interroge du regard. Je lui fais un sourire pour la rassurer et demande à son père de me laisser passer dans le couloir. Il me libère le passage d’un air absent.

Heureusement, mon pull est suffisamment large et long pour masquer mon érection.


Les premières toilettes venues font l’affaire, je referme la porte derrière moi et me regarde dans la glace : j’ai l’air ahuri ! Mes joues sont cramoisies malgré mon bronzage. Des veines saillent sur mes tempes. On dirait qu’il fait 45°C dans le wagon !


Je prends le temps de m’asperger le visage, de me masser les tempes. Ça va un peu mieux, mais mon sexe continue de tendre mon pantalon d’une façon peu discrète. J’essaye de cacher mon érection au mieux, en vain. Mieux vaut m’en aller.


J’ouvre à peine la porte pour sortir qu’elle est repoussée rapidement dans ma direction. Ma voisine se précipite sur moi et s’engouffre dans les toilettes. Le verrou est rapidement mis.


Lorsqu’elle se retourne, elle semble gênée en me regardant. A-t-elle honte de ce qu’elle fait ? Ou peur de ma réaction ? Je tente de la rassurer en lui souriant.

Alors que j’ouvre la bouche pour dire quelque chose, elle plaque sa main sur mes lèvres en même temps qu’elle s’appuie de tout son corps sur le mien. Je sens sa chaleur m’envahir.

Ses seins s’écrasent sur mon buste et mon sexe appuie sur son ventre.


Elle retire doucement sa main de ma bouche et y plaque doucement ses lèvres. Elles sont brûlantes. Je les goûte avec plaisir en caressant ses cheveux de la main.


Elle s’écarte alors brusquement, le regard en feu et un sourire sur les lèvres. On se contemple un instant ainsi : face à face, debout dans ce petit espace, oscillant au gré des mouvements du wagon.

Je la saisis alors par les bras et la plaque contre la porte. Ma main descend aussitôt à la hauteur de son pubis et l’écrase.

Ses yeux ne m’ont pas quitté. Ils semblent me défier. Je cherche de la main l’endroit le plus sensible en guettant un éclair ou une défaillance dans ces yeux qui me couvent.

Mais l’épaisseur du jean me gêne.


Je déboutonne alors sa braguette. Un triangle de tissu rose apparaît mais le pantalon est toujours trop serré pour que j’arrive à mes fins.


Ma belle inconnue saisit alors le bord de son pantalon sur chacune de ses hanches et se contorsionne pour le faire descendre. Je la fais pivoter pour l’aider et elle se place face au lavabo. Nos regards se retrouvent une fois encore dans le reflet du miroir, avant que je ne m’accroupisse pour lui descendre son jean aux chaussures.

Je les lui retire, non sans difficulté, la laissant en chaussettes, et lui enlève enfin son pantalon. Mon regard se porte sur ses fesses. Elles sont somptueuses, rebondies et fermes comme elles se balancent sous mon nez. La ficelle de son string disparaît à leur échancrure pour réapparaître dans un boursouflement rose bonbon au milieu duquel perce une trace d’humidité.


Je résiste d’y plonger les doigts et me relève. Je me plaque tout contre mon inconnue, lui pressant les fesses contre la bosse de ma braguette. Cette fois ma main droite trouve immédiatement son clitoris. Elle se cambre en poussant un soupir bruyant. Je m’arrête aussitôt en entendant des pas derrière la porte. Ils s’éloignent.

À la façon dont le sublime corps ondule contre moi, je comprends que je ne peux pas le frustrer davantage : je reprends aussitôt mes caresses et glisse ma deuxième main sous son pull.


Comme je bute pour la deuxième fois sur une baleine de son soutien-gorge, je passe la main dans son dos pour le dégrafer. Ça aurait été une épreuve impossible pour moi quelques années plus tôt. Mais je réussis à séparer les bretelles.

Je n’ai pas le temps de faire plus : elle se retourne brusquement en appuyant ses fesses sur le bord du lavabo et me saisit le bassin pour le plaquer contre le sien. Ses cuisses s’écartent légèrement pour que nos corps s’épousent au plus près.


Une fois le bonne position trouvée, elle rentre un bras dans l’épaisseur de ses vêtements et dégage à la fois la moitié de son pull, de son sous-pull et du soutien-gorge. Elle fait la même opération avec l’autre bras, passe l’ensemble de ses vêtement au-dessus de sa tête et se retrouve torse nu face à moi.


Sa poitrine semble rebondir tandis qu’elle jette ses affaires dans le lavabo derrière elle. Ses tétons pointent vers moi et elle me les offre en gonflant le torse.

J’approche mon visage pour les goûter l’un après l’autre. Ma langue les contourne puis les titille. Ma bouche les engloutit, l’un et puis l’autre. Ses doigts glissés dans mes cheveux m’indiquent quand il est temps de changer de sein. Ils guident parfois ma bouche jusqu’au creux de son cou. Puis la ramène sur un mamelon. Mes mains sur ses hanches, je la hisse sur le bord du lavabo.


Une fois encore elle semble me freiner : elle saisit mes avant-bras en me les ramenant le long du corps. Je suis tout sourire, encore ravi d’avoir découvert un si beau corps sous ce pull ample. Elle me fixe une seconde, le visage empourpré mais sans expression.

Puis elle esquisse un sourire et passe sa langue sur ses lèvres. Elle savait l’effet que cela produirait sur moi car elle profite de ma paralysie momentanée pour sauter à terre et me pousser des deux mains. Mes épaules heurtent alors la porte dans un gros bruit.


Pris d’angoisse, je ne peux m’empêcher de coller mon oreille contre la cloison pour guetter une éventuelle réaction dans le couloir. Aucun bruit suspect ne me parvient.


Puis je sens des mains s’activer sur ma braguette. Mon sexe est douloureux, comprimé depuis trop longtemps, mais il semble quand même vouloir se libérer tout seul dans de violents coup de sang.


Je ne bouge plus et regarde les belles petites mains blanches me défaire la ceinture, puis déboutonner un à un tous les boutons. J’ai l’impression qu’elle prend de plus en plus son temps. S’arrêtant même avant le dernier bouton pour plonger ses grands yeux verts dans les miens.


Puis il saute aussi. Mon jean se retrouve par terre puis va rejoindre le tas de vêtements dans le lavabo. Je ne bouge toujours pas, hypnotisé par ce grand regard vert, et ce sourire qui me nargue presque.


Accroupie, la bouillante voyageuse se place entre mes jambes, ses seins s’écrasent doucement sur l’intérieur de mes cuisses. Puis une main se plaque sur la bosse de mon boxer et la masse. Ses yeux ne quittent toujours pas les miens, et j’ai du mal à soutenir son regard.

Je vacille.


Toujours accrochée à mes yeux, elle descend mon boxer et libère mon sexe. Il se déploie brusquement et passe à quelques centimètres de sa joue, mais elle me fixe encore. Sa main remonte, effleure mes bourses : un frisson parcourt tout mon corps. Je bande un peu plus encore, si cela est physiquement possible.


Sa main remonte plus loin et saisit ma verge. Doucement. Mais fermement. Puis de deux doigts experts, elle tire mon prépuce en arrière et découvre mon gland.

Ce faisant, elle a baissé les yeux et suit l’opération avec beaucoup d’attention. Une goutte translucide s’écoule lentement le long du gland, puis sur ses doigts. Elle la suit du regard et la stoppe de sa langue. Elle remonte alors tout doucement sur toute la longueur de son doigt puis sur mon gland.


Arrivé au sommet, le bout de sa langue sur la petite fente, elle s’arrête et plonge ses yeux dans les miens. Jamais je n’ai autant désiré être pris en bouche. Elle m’a patiemment fait monté en pression et le résultat est terrifiant : je mourrais pour qu’elle me prenne maintenant ! Deux secondes avant que je fasse un arrêt cardiaque, elle aspire enfin mon gland entre ses lèvres.


C’est tout simplement divin. Mais je ne profite pas longtemps de l’accalmie : sa main entreprend de lents mouvements de va-et-vient sur toute la longueur de ma verge.


Les sensations physiques procurées relance mon excitation à son maximum. Et elle en rajoute encore lorsque sa deuxième main remonte le long de ma cuisse et se met à me masser les fesses. Parfois un doigt s’égare plus loin entre elles et m’effleure l’anus.


Puis elle libère mon gland de ses lèvres. Toujours en maintenant mon sexe d’une main et mes fesses de l’autre, elle descend la bouche et titille du bout de la langue la base de mes bourses. Son nez est enfoui dans les poils à la base de ma verge. Et je l’entends respirer plus fortement, les yeux fermés.


Soudain la poignée de la porte tourne plusieurs fois dans mon dos ! Nous nous figeons. Mon sexe reste appuyé sur son visage tandis qu’elle me sourit franchement : ça l’amuse ! Ses grands yeux verts pétillent plus que jamais.

La personne de l’autre côté de la porte semble vouloir rester sur place, je l’entends grommeler.


Mon inconnue entreprend alors un jeu terrible pour moi : elle fait mine de me mordiller la verge, puis le gland. Elle donne des petits coups de langue dessus avant de le saisir à nouveau entre ses dents ! Un doigt se risque un peu plus profondément encore entre mes fesses et joue franchement avec mon anus. Je n’ose pas bouger, ni respirer.


Je manque gémir mais la peur de nous trahir me retient au dernier moment… Elle en profite. Ses yeux ne sont plus que malices ! Ils disparaissent maintenant tour à tour derrière mon sexe comme elle se frotte le visage avec !


Au bout d’un instant le calme revient dans le couloir. De mes mains, j’incite ma voisine de voyage à se relever, en grognant de bonheur comme de soulagement. Elle s’exécute, non sans frotter, dans le mouvement, tout son corps au mien.


Nous retirons à deux mon pull et mon tee-shirt. Elle se met aussitôt à m’embrasser le torse. Mais je l’écarte doucement : j’ai une revanche à prendre. Elle le comprend en reculant. Elle retire doucement son string rose puis me le jette au visage en souriant.


Mes yeux quittent les siens pour l’admirer. Ses lèvres rouges sont éclatantes sur la blancheur de son cou. Je remarque la finesse de ses épaules, puis ses seins qui se gonflent au rythme croissant de sa respiration.


Ses tétons qui pointent. Son petit ventre qui semble vibrer sous le coup de l’émotion. Et sa peau claire qui fait ressortir la courbe de ses hanches… Son sexe reste caché entre ses cuisses resserrées.


Seuls de courts poils noirs en sortent et remontent sur le pubis. Je les quitte pour couler le long de ses jambes, gracieuses, un genou ramené sur l’autre.


Je reste un peu trop longtemps à l’écart, l’air émerveillé : elle semble s’impatienter et s’assoit à nouveau sur le lavabo. Un pied posé sur la poignée métallique le long de la paroi. Elle a caché son sexe d’une main et me regarde à présent un peu par-dessous. Je m’approche doucement puis m’agenouille devant elle.

Je lui embrasse l’intérieur de la cuisse. En remontant. Tout doucement. Sa main tremble quand je la prends dans la mienne et que je la ramène sur sa hanche. Comme elle tout à l’heure, je la fixe droit dans les yeux. Elle essaye de sourire mais ses lèvres se tordent. Son regard a l’air de me supplier.


Je penche alors doucement mon visage vers le creux de ses cuisses. Sa peau est claire, presque blanche. Sa fine toison en parait encore plus noire. Ses lèvres s’écartent d’elles-mêmes, rouges de désir et gonflées.


Son petit bouton darde déjà vers moi. Son sexe est luisant. Mon inconnue semble s’impatienter : elle se tortille en gémissant et rapproche davantage son bassin de mon visage. Je la défie à mon tour du regard, avec un grand sourire. Mais je décide rapidement d’abréger son attente… et la mienne !


Je plaque mon nez contre son pubis, inspire profondément pour profiter de l’odeur de son sexe. Puis de la langue je suis le bord de ses grandes lèvres, depuis la base jusqu’en bordure du clitoris. Tout doucement je fais la même chose de l’autre côté.

Ma voisine se cambre un peu plus. Je plaque ma langue sur ses petites lèvres. Une de ses mains m’agrippe la nuque alors que je remonte doucement.


Quand ma langue atteint son clitoris, un long frisson la parcourt. Elle émet simultanément un gémissement qu’elle stoppe brusquement en tournant la tête vers la porte. Elle semble écouter quelques secondes avant de m’encourager à nouveau de la main en appliquant mon visage contre son sexe.


Ma langue tourne autour du petit bout de chair gonflé. Vient plusieurs fois s’y écraser. Puis elle retourne plus bas, s’introduit doucement au bord du vagin. Avant de revenir énerver le clitoris.


Mon menton ruisselle. Mon nez est rempli des douces et chaudes fragrances du sexe de ma belle inconnue aux yeux verts. Je veux les retrouver. J’avais fermé les yeux, je les rouvre et scrute son visage. Elle s’abandonne complètement, les yeux clos et la bouche entrouverte. Un gémissement lui échappe parfois mais elle n’y fait plus attention.


Une de mes mains a enlacé sa fine cheville. Elle remonte lentement en suivant la courbe de son mollet. Puis je lui caresse l’intérieur de la cuisse et me dirige doucement vers son sexe. Elle rouvre les yeux et me sourit.


Je ne quitte plus son regard. Je lui frôle la base des fesses puis remonte pour m’attarder sur ses lèvres. Mon index se met à explorer l’entrée de son vagin. Puis y pénètre. Doucement. Facilement. Un peu de cyprine s’écoule le long de mon doigt. J’entre plus loin. Son bassin se montre réceptif et se met à onduler. Ma langue adopte le rythme, se fait plus pressante sur son clitoris.


Mon doigt pénètre maintenant entièrement dans son vagin, par vague régulière. Nos yeux ne se quittent plus. Ma main tape contre ses fesses lorsque je suis au plus profond. J’écarte un peu le majeur, le laissant plié. Il vient s’immiscer entre ses fesses.

Les gémissements se font plus bruyants lorsque je frôle son anus. Le sourire de ma belle voisine m’encourage.


Je déplie alors le majeur. Elle stoppe son mouvement et avance un peu plus son bassin. Je sens à présent les petits plis que forme son anus sous mes doigts. Par commodité, je change de doigts : mon pouce se plaque contre sa vulve tandis que mon index, recouvert de cyprine pénètre son petit orifice jusqu’à la première phalange. Je ne veux pas forcer et m’arrête dès que je sens les premières résistances. Mon pouce plonge, lui, facilement dans son vagin.


Je ne bouge plus. C’est ma belle inconnue qui reprend doucement le mouvement. Elle a refermé les yeux. À chaque aller retour de ses reins, mes doigts pénètrent plus profondément en elle. Bientôt ma main et ma langue s’accordent au rythme de son bassin. Elle semble s’abandonner à nouveau.


Entre deux petits gémissements, je crois percevoir un bruit dans le couloir. Des pas approchent ! Je recule ma tête pour la prévenir lorsque la poignée tourne sur elle-même. Au lieu de s’arrêter, ma voyageuse me plaque le visage entre les cuisses et amplifie le mouvement de son bassin.


Dans le couloir, la personne s’acharne sur la poignée. Au bord de l’orgasme, mon inconnue aux yeux verts se déchaîne. Ses mouvements sont amples à présent, mes doigts la pénètrent entièrement. Elle ne gémit plus mais sa respiration se fait sonore.


Une main sur ma nuque, elle se crispe subitement dans un profond gémissement. Elle se contracte convulsivement, emprisonnant mes doigts en elle. Puis elle se détend, ouvre les yeux avec un large sourire.

Je suis fasciné. Un raclement de gorge se fait entendre de l’autre côté de la porte, puis des pas s’éloignent.


Nous n’avons sûrement pas été suffisamment discrets, mais cela semble plaire à ma belle étrangère. Elle me relève et m’attire tout contre elle. Elle m’agrippe dans ses jambes et m’embrasse tendrement.


Ses mains glissent de ma nuque, le long de mon torse, et elles attrapent mon sexe qui repose droit et tendu sur son ventre. D’une main elle me saisit les bourses, de l’autre elle enveloppe mon gland. Et elle me masse lentement le sexe.


Nos bouches sont toujours collées. Je sens la main qui me masse les bourses s’éloigner et fouiller dans les vêtements que nous avons jetés dans le lavabo. Elle la ramène bientôt et s’arrache de mes lèvres. Elle tient un préservatif entre son pouce et son index. Elle me le tend.


J’accepte la fine pochette. La déchire délicatement et j’en sors le morceau de latex. Elle me le reprend des mains, me dévisage d’un sourire malicieux et vient l’appliquer sur mon gland. Elle ne me quitte pas des yeux.


Ses deux mains déroulent le préservatif jusqu’à la base de mon pénis. Seulement alors, elle libère l’étreinte qu’elle maintenait autour de mes cuisses avec ses jambes. Me repousse doucement le torse tout en m’embrassant. Puis se met sur pieds.


Son regard perçant dans le mien, un sourire illumine son visage et ses yeux pétillent. Une de ses mains saisit mon sexe. Puis elle me tourne le dos sans me lâcher, retrouve mon regard dans le miroir et, une main sur le bord du lavabo, elle se cambre. Doucement, très doucement.


Je retiens ma respiration, complètement fasciné par le spectacle qui s’offre à moi. Je ne quitte pas des yeux ses fesses qui se tendent vers moi. Se rapprochent. Sa main dirige mon pénis. Lorsqu’elle est suffisamment cambrée elle me tire doucement à elle et fait passer plusieurs fois mon gland sur sa vulve encore entrouverte, s’attardant sur son clitoris.


Puis sa main change d’orientation et fait remonter mon gland entre ses fesses. Elle dépasse son petit orifice mais y redescend et y plaque mon gland en exerçant une pression.


Son visage s’est tendu, et je lis dans le miroir de la concentration. Mais les plis de son anus s’écartent tout d’un coup et mon gland le pénètre. Un sourire se dessine sur son visage et ses yeux me scrutent. Je suis au summum de l’excitation. Je sens le sang affluer, à intervalles réguliers, à la base de mon gland. La belle voyageuse semble satisfaite. Elle me lâche le sexe. Sa main rejoint la première sur le bord du lavabo.


Mes doigts se mettent à caresser son dos, ses hanches. Je ne bouge pas en elle. Mais mes mains s’animent doucement. Elles passent des épaules aux bras, puis remontent sous les aisselles. Elles saisissent ses deux seins, les écrasant puis emprisonnant les tétons entre deux doigts pour les faire durcir.


Leur chemin se sépare à ce stade. L’une d’elles essaye d’accueillir les deux seins dans sa paume tandis que la seconde main part caresser son ventre. Puis elle vient se frotter aux poils de son pubis. Enfin elle caresse lentement son clitoris.


Dans le miroir, le regard vert me défie, semble me réclamer mieux que ça. Je m’applique d’avantage dans mes caresses mais je sens le corps de mon inconnue se contorsionner et s’agiter par petits soubresauts.


Le message est clair : je ramène mes mains sur ses hanches, les maintiens fermement et la pénètre d’un coup de bassin. Un grognement de satisfaction jaillit de sa gorge. Son regard semble vouloir me transpercer tandis qu’un sourire carnassier m’encourage. Mais je suis déjà un peu ailleurs.


Mon regard se promène sur son dos, je perçois du coin de l’œil ses fesses qui s’écrasent maintenant méthodiquement dans un bruit sourd contre le bas de mon ventre. Ce sont de petits cris étouffés qu’elle se met à pousser.


Nos mouvements s’accélèrent, deviennent presque violents. Je ne sais plus s’il y a quelqu’un derrière la porte et c’est la dernière de mes préoccupations. Je suis en elle, elle m’accueille en elle, se frotte à moi autant que moi à elle. Mon visage est enfoui dans sa nuque, l’odeur de ses cheveux dans les narines. Je vais jouir.


Son corps entier vibre sous le mien dans un râle grave. Je continue quelques allées et venues avant de la serrer très fort. Mon sperme jaillit en elle. Il libère avec lui toutes les tensions de mon corps.


Je reste quelques instants à serrer mon étrange passagère dans mes bras, avant de me redresser. Ses grands yeux verts m’attendent dans le reflet du miroir. Un grand sourire aussi. Je le lui rends et contemple son visage.


Quelle beauté ! Ses cheveux, pourtant assez courts, sont tout ébouriffés. Ses joues et ses lèvres sont encore rouges d’émotion. Je veux l’embrasser.


Je me redresse, retirant discrètement mon préservatif. Mon inconnue ne me laisse pas le temps de le nouer : elle a entouré mon cou de ses bras et approche ses lèvres des miennes. Nous nous embrassons, encore brûlants.


Il faut pourtant se séparer. Dès que nos corps se décollent, un index vient se plaquer sur mes lèvres. Mon inconnue pose son autre index sur les siennes en signe de silence. J’acquiesce d’un clin d’œil : nous ne parlerons pas.

Nous nous rhabillons en silence, nous jetant parfois un coup d’œil amusé dans le miroir au-dessus du lavabo. La poignée de la porte tourne encore une fois sur elle-même avant que nous n’ayons entièrement fini.


Rhabillé le premier, je peux l’observer quand elle remet de l’ordre dans ses cheveux. Ses yeux vont de sa coiffure à mon visage et semblent s’amuser. Quand elle est prête à son tour, nous échangeons un dernier baiser puis je la regarde avec envie.

Elle semble partager mon sentiment.


Mais nous avons perdu la notion du temps, et nous ne pouvons pas nous permettre de rester plus longtemps aux toilettes. J’ouvre prudemment la porte, jette un coup d’œil à l’extérieur. Le couloir est désert. Je fais signe à mon inconnue de sortir mais elle me pousse dehors avec un sourire et referme la porte sur elle.


Un peu décontenancé, je rentre dans le wagon et reprends ma place. J’espère de tout cœur que les parents de mon inconnue ne se montrent pas trop suspicieux. Ce n’est pas le cas. Le père s’efface distraitement pour me laisser reprendre ma place. Je m’enfonce alors profondément sur mon siège, soulagé.


J’attends quelques minutes le retour du bout de femme qui m’a chamboulé. Lorsqu’elle rentre dans le wagon, rien sur son visage ne laisse deviner nos ébats. Elle m’adresse un clin d’œil avant de tapoter l’épaule de sa mère et de reprendre sa place. Son père la regarde s’asseoir. Elle lui sourit et tourne rapidement son regard vers la fenêtre. Les deux parents ne tardent pas à se replonger dans leur lecture.


Je retrouve bientôt les yeux verts, un peu plus brillants, de ma voisine. Elle me sourit. Elle plaque automatiquement ses jambes contre les miennes. Je lui souris à mon tour en esquissant clin d’œil. Elle se blottit sur son siège sans me quitter des yeux.


Lyon et ses correspondances sont bientôt en vue. Nous allons vraisemblablement nous séparer là. Une boule se forme dans mon estomac. Je me redresse sur mon siège le regard face à ma voisine, nous ne pouvons pas nous quitter comme ça ! Je ne connais rien d’elle, et il faut que je la revoie !


Elle comprend visiblement mon angoisse mais elle se contente de glisser un index sur ses lèvres et me fait signe de garder le silence. Je mime alors discrètement de lui écrire un mot dans le creux de ma main, elle acquiesce d’un sourire.


Je plonge immédiatement sous la table pour prendre un morceau de papier et un stylo dans le sac sous mes jambes, je griffonne nerveusement mon nom et mon numéro de portable et après un rapide coup d’œil aux parents, je pose le papier plié sur un de ses genoux. Elle le prend aussitôt : je peux me rasseoir normalement, l’esprit un peu plus tranquille.


Quelques instants plus tard, le train ralentit à l’approche de la gare de la Part-Dieu. Dans le wagon les plus pressés se lèvent et se mettent en file indienne dans le couloir. Les parents de mon éphémère amante se lèvent aussi et partent à la recherche de leurs valises.


Ma somptueuse inconnue les imite presque aussitôt. Je ne peux m’empêcher de l’admirer encore une fois. Elle ne se tourne vers moi qu’une fois qu’elle a rejoint ses parents et leurs valises, plus loin dans le couloir. Je ne la lâche pas des yeux.


Mais une fois le train immobilisé à quai et les portes ouvertes, elle finit par se retourner et suit le flot des voyageurs. Je distingue encore une fois son visage lorsqu’elle s’apprête à sortir du wagon.

Je lui fais signe de m’appeler sur mon portable. Elle m’a souri.

C’est la dernière fois que j’ai vu son visage illuminé de son splendide regard vert.