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n° 14671Fiche technique16079 caractères16079
Temps de lecture estimé : 10 mn
27/11/11
Résumé:  C'est une tout autre partition que celles de la chorale que ces deux choristes vont jouer...
Critères:  fh hplusag hagé extracon lingerie cunnilingu pénétratio confession -occasion -extraconj
Auteur : Retraiteactive      Envoi mini-message
De bien douces gammes...

Notre chef de chœur est d’un calme extraordinaire. Et pourtant ce n’est pas facile d’expliquer que deux croches sur la partition équivalent à une croche pointée-double croche. Subtilité de l’interprétation de la musique baroque ! N’empêche que notre chorale fonctionne à merveille, quand bien même nous ne sommes que des amateurs, et dont l’âge moyen montre que nous ne sommes pas sortis l’an dernier du conservatoire.


Certes nous ne sommes pas tous retraités, mais nos plus jeunes choristes ont dépassé la quarantaine fatidique qui faisait jadis entrer dans l’âge canonique. Nous nous retrouvons donc chaque mercredi soir à essayer de déchiffrer du Monteverdi, du Bach ou du Rameau, mais également, nous poussons l’audace à chanter des œuvres plus modernes comme celles de Darius Milhaud ou de Francis Poulenc. Ma femme et moi fréquentons depuis quelques années ce groupe musical. Les répétitions sont épuisantes mais toujours dans la bonne humeur. Et une fois la dernière note chantée, nous nous attardons pour bavarder dans le vestibule de la salle communale.


Un soir, je m’aperçois que j’ai oublié une partition dans la salle de répétition. J’y retourne, n’allume que le minimum d’éclairage. Je sens une présence dans la pièce. C’est Marie, une de nos choristes. Elle n’est pas musicienne, mais chante avec une voix assurée, et avec justesse. De plus, elle peut sembler détonner dans cette chorale dont les membres sont plutôt « intellos », des enseignants, des cadres, ou des commerçants. Elle est d’un milieu plutôt modeste, et doit faire des ménages pour boucler des fins de mois depuis que son mari l’a quittée. Je ne saurais lui donner d’âge, mais elle doit sans doute avoisiner les 45 ans. Son visage n’est pas joli, mais d’une grande douceur.


Je suis à un âge où, il faut être honnête, en matière de sexe il est plus facile d’écrire ses mémoires ou de décrire ses fantasmes que de démarrer au quart de tour. Mais, quelques instants auparavant, lors de la répétition, j’avais été troublé par ce chemisier dont le bouton était ouvert, et qui laissait apparaître la dentelle du soutien-gorge. Et ce trouble s’était traduit par une bien agréable crispation tout en bas de mon ventre. Je n’avais pas jusque-là d’attirance particulière pour Marie. Pourtant, elle a un physique agréable, du moins un physique qui devrait me plaire : mince et menue. Mais j’ai une sorte de méfiance car son regard est souvent insistant, y compris en présence de ma femme, me mettant ainsi dans une sorte de gêne.


Marie s’approche de moi. Me fixe. Et, avec ses lèvres, vient chercher mes lèvres. Je suis surpris. Et de me dire :



J’ai un temps d’hésitation.



Je n’entends pas la fin de la phrase. Je sais que je ne puis m’attarder dans cette pièce car si tout le monde continue à bavarder dans le hall, il n’y a aucune raison que la recherche de mes partitions me prenne plus d’une minute… Je sors donc, assez troublé.



oooOOOooo




Après la répétition, j’ai du mal à m’endormir. Je repense à ce baiser furtif. Et je sens le désir m’envahir : une belle érection ! Ma femme, Anne-Lise, dort. J’en suis donc réduit à me caresser avec discrétion, et l’image de Marie vient dans mon rêve éveillé. Mais je ne peux conclure, afin de ne pas réveiller ma compagne. Au petit matin, mon sexe est d’une raideur phénoménale qui me surprend. Anne-Lise est sur le côté, me tournant le dos. Je m’approche d’elle, ma main se pose sur son dos, puis glisse vers un sein. Je plaque mon ventre contre ses fesses, coince mon membre tendu dans le sillon. Elle sent mon désir, elle contracte les fesses alors que, doucement, j’opère un mouvement avec ma queue. Cela peut sembler un peu primaire, mais j’aime beaucoup me branler de cette manière. Certes, je le reconnais volontiers, la position « en petites cuillères » est on ne peut plus « pépère », mais hautement recommandable même aux hyperactifs. De plus mes mains ne restent pas inactives, l’une caressant un sein, l’autre se planquant sur la petit motte rebondie et poilue de ma chère épouse. Mes doigts ne tardent pas à trouver le petit bouton d’amour. Quant à mes lèvres, elles s’attardent sur sa nuque et au creux de son épaule…


Elle gémit, et je ne tarde pas à la rejoindre dans ce petit duo vocal un peu différent des morceaux habituellement chantés à la chorale. Sa main s’empare de mon sexe pour le guider vers son petit nid bien humide de désir. Je la pénètre très facilement, tant notre excitation est grande. Mais, j’en suis surpris, mon érection ne faiblit pas : ce serait presque douloureux. Je me permets donc d’aller et venir sans souci d’un départ trop précoce, tout en continuant à lui masser le mont-de-Vénus en alternant douceur et fermeté. Sans doute manqué-je de vocabulaire pour décrire cette montée du plaisir. Nos respirations s’emballent, nos gémissements sont de moins en moins discrets, et bientôt je sens cette vibration qui vient du fond des reins, qui envahit mes bourses, et mon sperme jaillit au plus profond du vagin d’Anne-Lise. Nous restons ainsi, de longues minutes, apaisés, profitant de doux moment de tendresse.


Lors de notre commun petit déjeuner Anne-Lise me demande si je peux rendre un service à Marie :



Je feins un léger agacement :



Anne-Lise ne peut deviner dans quel embarras elle me laisse.



oooOOOooo




Deux jours plus tard, je me rends à l’appartement de Marie. Elle m’ouvre, et garde l’air le plus naturel, me remerciant d’être venu l’aider dans ce tri. Je m’attends à trouver des romans à l’eau de rose, ou ces ouvrages vendus grâce au matraquage médiatique et qui ont déjà un prix littéraire avant même d’avoir été écrit. Ma surprise est grande : beaucoup de bonne littérature, Proust, Gide, Camus, mais également des ouvrages de réflexion philosophique ou sociologique. Il me semble avoir aperçu des ouvrages d’Heidegger et de Levinas ! Difficile alors de ranger des livres sans les avoir feuilleter au préalable… Les autres amis attendus ne sont pas encore arrivés. Marie est en jean, avec un chemisier blanc simple et boutonné. Elle se penche vers moi tout naturellement pour me tendre un Bergson. Je ne puis m’empêcher de regarder dans l’échancrure du chemisier, et de revoir la même dentelle et ce qu’elle enveloppait l’autre soir. Je pense être discret, mais elle voit mon regard.



Je rougis presque comme un adolescent pris en défaut.



Je me sens de plus en plus gêné. Elle s’approche de moi, et comme l’autre soir, pose ses lèvres contre les miennes. Mais cette fois, elle me retient en se saisissant de mon cou. Un baiser qui se prolonge : nos langues se cherchent, se touchent, se caressent. On a envie que le temps s’arrête (mais je ne vais pas citer Lamartine qui écrivait bien mieux que moi !) : je retrouve des émotions que j’avais oubliées et qui me font remonter plus de quarante ans en arrière, au temps des premiers « flirts », quand embrasser une fille « avec la langue » suffisait à notre bonheur ! Mais mon corps est également envahi par une autre émotion qui se caractérise par une certaine raideur. Mes mains quittent sa nuque, glissent sur ses épaules, puis j’entreprends de déboutonner son chemisier. Elle fait de même avec ma chemise. Je peux alors deviner sa petite poitrine cachée dans un soutien-gorge qui n’a d’autre fioriture que son bord de dentelle.



Vaines protestations, car j’étouffe mes propres scrupules. Nos baisers sont de plus en plus fous, de plus en plus hardis. Folie des lèvres, folie des mains. Elle caresse ma poitrine, mes tétons. Ma main s’est posée sur un des bonnets du soutien-gorge, l’autre main cherche dans son dos l’attache. La trouve, et la défait ; dégage les bretelles, libérant ses deux merveilleux petits seins. Les aréoles sont pâles, les pointes petites et érigées. Mes pouces jouent avec. Puis je les pince tendrement. Marie frotte son ventre contre la bosse qui grossit dans mon pantalon. Nous ne cessons de nous embrasser.


Mais Marie s’échappe et m’entraîne par la main vers sa chambre. Elle se laisse tomber sur le lit, mettant les bras en arrière, ce qui a pour effet de tendre ses petits seins. Elle déboutonne son jean.



J’ouvre la fermeture à glissière, puis fais descendre le pantalon le long de ses jambes. Elle porte une culotte blanche, avec une simple bordure en dentelle. Je suis avide de savoir ce qu’elle cache, et la fais également glisser. Marie est une vraie blonde : sa toison est claire. Mais elle garde les jambes serrées. Elle m’attire vers elle, quête mes baisers. Puis cherche ma braguette de sa main, taquinant la bosse, ouvre lentement la glissière, insinue un doigt puis un autre, caresse doucement mon sexe par dessus l’étoffe du slip. Ma main remonte le long de ses cuisses et, sans forcer, écarte ses jambes, vient se poser sur son pubis soyeux. Mes doigts jouent avec les poils, descendent, cherchent la fente humide. Je sens sa liqueur d’amour qui humidifie l’entrée de la grotte. Je presse doucement.



Elle continue à caresser ma verge, puis vient dégrafer ma ceinture, déboutonner le pantalon, me libérer de l’étreinte du slip où mon membre congestionné se sent vraiment à l’étroit. Elle reprend sa tendre manipulation, tirant délicatement pour décalotter le gland. Son pouce s’attarde sur le méat, le frottant à peine.



Je suis surpris par ces mots, car ma femme est plutôt prude quant à son vocabulaire. Mais j’apprécie grandement cet échange manuel qui n’a pas besoin d’être traduit dans des termes compliqués. Je n’en suis plus à cet instant, à me poser la question de savoir si l’existence précède l’essence ou l’inverse. Et ce que je ressens en ce moment envahit certes tout mon être, mais la localisation de ces sensations est très précise, quand bien même l’on affirme que le cerveau est le principal organe sexuel !



Elle comprend sans peine l’image, me laisse descendre tout en faisant une halte avec ma bouche sur ses petits tétons tendus. Puis je glisse sur son ventre, léchant au passage le nombril. Enfin je sens la toison qui chatouille mon nez. Je regarde ses lèvres intimes, d’un rose nacré, y pose mes lèvres. Ma langue remonte le long du sillon, l’ouvre, lèche le miel qui s’en échappe.


J’entends les soupirs de Marie, ce qui ne peut que m’exciter. D’une main, je caresse ses fesses, de l’autre ses seins. Mon sexe est coincé entre mon ventre et le drap, mais j’évite de bouger pour ne pas partir trop vite. Du bout de la langue, je titille le petit bouton qui s’échappe de sa capuche. Cette fois Marie chante dans un autre registre qu’un air de Mozart, mais qui n’en est pas moins délicieux. Ses reins ondulent. Je pense qu’elle ne doit pas détester cette caresse à laquelle elle s’abandonne.



Elle me renverse sur le dos, de la main s’empare de ma chair dressée, puis sans que j’aie le temps de réaliser, entoure mon sexe de ses lèvres. Sa langue pointe sur la petite bouche puis sur le frein. Du bout des doigts, elle titille doucement mes bourses. C’est vraiment irrésistible, et encore je dois faire un gros effort pour me retenir. Mais elle fait cela avec une telle tendresse, que je savoure chaque instant.



Un accelerando n’aurait pas été opportun. Et pourtant Marie après s’être attardée sur le bout, s’empare de tout mon membre. Âmes sensibles, rassurez-vous ! Ses dimensions ne sont pas hors normes, car le seul bel organe que je possède est ma voix, et c’est bien pour cela que je chante dans une chorale. L’agilité de sa langue, le mouvement expert de ses joues me font comprendre que Marie n’est pas novice dans cette pratique. C’est donc à mon tour de gémir, mais pas de douleur !



Je m’étonne de mon propre vocabulaire, il est des mots que je n’oserais jamais employer avec Anne-Lise ! Mais je n’ai pas ressenti de telles sensations depuis quelques lustres, et je n’imaginais pas que cela puisse revenir. Dans sa position Marie ne peut naturellement pas me répondre. Mais je sens par les mouvements de sa langue qu’elle apprécie mon aveu.


Cette fois, je prends l’initiative, me dégage, la retourne et la fais mettre à genoux et appuyée sur les coudes. Je me place derrière elle, frotte mon sexe contre le sillon fessier. Elle passe alors la main entre ses cuisses, attrape mon membre tendu et le dirige vers sa chatte. L’excitation est telle que je la pénètre d’un coup. Je me penche pour caresser ses petits seins d’une main, et son dos de l’autre, remontant le long de la colonne vertébrale. Sa peau frémit. Elle contracte ses fesses d’un mouvement synchrone avec mes coups de reins. Les mots qui nous viennent à la bouche sont presque incompréhensibles, ce sont plutôt des onomatopées, des gémissements, des feulements, des « tendres plaintes » (sans clavecin), c’est presque comme un duo écrit par Stockhausen, mais en plus excitant et en plus tendre.



Sa voix n’a jamais été aussi mélodieuse. Je sens alors cette vibration si caractéristique qui vient du plus profond de mon corps, alors que son vagin se crispe sur ma queue. C’est presque comme dans un roman : nous allons jouir ensemble… nous jouissons ensemble ! Je pourrais presque compter chaque soubresaut de mon sexe alors qu’il emplit Marie de ma semence. Elle se retourne, de ses lèvres cherche les miennes : nous nous effondrons sur le lit.


Doux moments que ceux qui suivent. « Post coïtum animal triste » : eh bien, non, pas cette fois-ci !



oooOOOooo




Depuis, à la chorale, il me semble entendre autrement la voix de Marie. Et le chœur du final de la IXe de Beethoven m’en semblerait presque facile à chanter. Ah oui, j’y pense, il y a certainement d’autres livres à ranger.