n° 14680 | Fiche technique | 80930 caractères | 80930Temps de lecture estimé : 43 mn | 01/12/11 |
Résumé: Depuis bientôt une demi-heure, la voiture noire roulait sur l'autoroute fluide. Sur le siège passager, Shana est plutôt nerveuse, elle jette de temps à autre un coup d'œil vers le conducteur impassible qui se concentre sur la route. | ||||
Critères: 2couples fsoumise hdomine fellation nopéné scato sm -entrecoup -fsoumisah | ||||
Auteur : Patrik (Carpe Diem Diemque) Envoi mini-message |
Avertissement : le présent récit, imaginaire, relate l’initiation D/s d’un couple néophyte par un autre plus confirmé. Néanmoins, afin d’être plausible, cette histoire s’inspire, ci et là, de faits vécus par diverses personnes.
Protagonistes : Charlène – Hermann / Shana – Enrick
Depuis bientôt une demi-heure, la voiture noire roulait sur l’autoroute fluide. Sur le siège passager, Shana est plutôt nerveuse, elle jette de temps à autre un coup d’œil vers le conducteur impassible qui se concentre sur la route. Et parfois aussi sur le sac vert qui trône impassible sur la banquette arrière. Les doigts crispés, elle pense alors :
« J’envie ces hommes qui ne savent faire qu’une seule chose à la fois ! »
Puis elle regarde le paysage défiler sous ses yeux, beaucoup de verdure, d’arbres, de forêts, et ci et là des grandes étendues d’eau qui miroitent sous un soleil déclinant. Elle se cale contre son siège et songe alors :
« Mais pourquoi j’ai accepté d’aller à ce fichu dîner ? Mais pourquoi ! ? Maintenant que nous sommes presque arrivés, ça va être dur de faire demi-tour et de faire comme si de rien n’était ! Mais pourquoi ! ? »
Elle soupire, la voiture continue sur sa lancée.
Surprise dans sa rêverie, elle sursaute, le conducteur vient de lui parler. Elle se tourne vers lui et lui demande :
À ce moment, s’affiche la sortie d’autoroute. Peu après, la voiture noire roule dans la campagne, quelques maisons ci et là, et pas grand-chose aux alentours. Quelques kilomètres défilent ainsi, monotones. Soudain, le conducteur lâche :
Il se contente de sourire, la voiture s’engage dans un petit chemin qui longe un bois puis, quelques centaines de mètres plus loin, s’arrête devant un grand portail.
Quelques instants après, ils descendent de voiture, accueillis par leurs hôtes, Hermann tout de noir vêtu et Charlène dans une robe d’été qui la met furieusement en valeur. Les hommes se serrent la main tandis que les femmes s’embrassent, Shana devant se pencher car elle dépasse Charlène de presque une tête ; le tout ponctué de questions et de réponses sur le trajet et la santé. Puis les femmes vont faire la bise aux hommes.
Sac vert en main, Enrick regarde, amusé, le contraste entre les deux femmes, l’une plutôt petite, fine et blonde, et l’autre plutôt en courbes et grande. De son côté, Shana regarde alentours : le soleil brille, il y a une légère brise, on entend le bruit des mille feuilles de la forêt tout proche, c’est très agréable.
Les femmes entrent en premier. Hermann se penche sur son hôte :
Peu après, dans un salon blanc, ils prennent l’apéritif, parlant de tout et de rien. Le sac vert gît à présent dans un coin. Shana commence doucement à se détendre, l’ambiance bon-enfant la mettant à l’aise et elle se laisse aller à la conversation avec plaisir.
Placé juste en face de Charlène, Enrick constate très vite que son hôtesse n’est vêtue que de sa robe, ce qui est un certain plaisir pour les yeux, mais ce qui demande aussi un certain self-control ! De son côté, Hermann a un peu moins de chance, mais constate sans problème que Shana n’est absolument pas dépourvue en atouts !
Quant aux femmes, elles remarquent que leurs vis-à-vis se ressemblent assez étrangement, sauf sur deux points : Hermann est un peu plus âgé et fait plus Maître sévère, tandis qu’Enrick est plus jeune de dix ans environ et est effectivement plus un « Maître à ses heures », comme l’indique la signature de ses messages dans le forum. Shana s’amuse même à imaginer son Enrick dans dix ans sous les traits de son hôte. Le résultat sera agréable, songe-t-elle.
C’est en se resservant en biscuits apéritifs que Shana constate la bonne fortune de son homme, en découvrant que Charlène est particulièrement lisse entre les jambes et donc sans culotte aucune… Elle lui jette alors un regard assassin, celui-ci lui adresse en retour un sourire amusé, ouvre la bouche puis se ravise. Elle l’interroge alors du regard, il se penche vers elle et lui murmure :
Elle ne répond pas, se contentant, l’œil noir, de lui donner furtivement un petit coup de poing dans les côtes.
Puis, comme si de rien n’était, Shana replonge dans la conversation. Le temps passe, agréablement, la grande baie vitrée donne sur jardin tout vert et bien tenu, et surtout, objet de fascination, sur une piscine ouverte ! Elle se plait à s’imaginer piquant une tête dedans. Puis elle réalise qu’elle n’a pris aucun maillot de bain ! Soudain elle réalise que, vu les circonstances, elle n’en aura certainement pas besoin pour s’immerger dans l’eau…
Elle rougit faiblement. C’est à ce moment précis que Charlène s’éclipse furtivement. Shana se demande momentanément pourquoi puis, à défaut de plonger dans la piscine, elle plonge à nouveau dans la conversation.
Une conversation qui d’ailleurs ne se limite pas qu’au temps qu’il fait, et surtout qui n’aborde pas les sujets détestables du foot et autres sports. Ni même les comparatifs de voitures. C’est reposant et agréable, se dit-elle.
Peu après, Charlène revient, elle s’encadre dans la porte ; Enrick manque d’avaler de travers, verre aux lèvres, Shana ouvre la bouche sans qu’aucun son ne sorte.
Et elle avance posément dans le salon, suivie par trois paires d’yeux qui ne perdent pas une miette du spectacle.
Elle est simplement habillée d’un mignon et petit tablier de cuisine à volant, ses jambes sont gainées de bas noirs avec un porte-jarretelles de la même couleur qui encadre très bien son pubis glabre ainsi que son joli popotin qui dandine à souhait, aidé dans son déhanchement par des talons très aiguilles. Le tablier étant très petit, sur les côtés, s’échappent ci et là deux seins plutôt petits mais arrogants, aux pointes dressées. Le tableau est sexy à souhait.
Elle se tient à présent debout derrière son Maître, dans l’attente d’un de ses ordres.
Celui-ci prend alors la parole :
Hermann a un petit rire et finit son verre qu’il donne ensuite négligemment à Charlène. Elle s’en empare avec dévotion, contourne le fauteuil et le pose sur la table. Ce faisant, elle n’oublie pas de se pencher et de faire admirer à ses deux hôtes les courbes harmonieuses de ses fesses toutes rondes, ornées d’un rosebud cristallin.
Shana est comme fascinée par la simplicité du geste, Enrick est plutôt absorbé par d’autres considérations !
Ils mettent tous les deux, mais pas tout à fait pour les mêmes raisons, un certain temps avant de retomber sur terre, ils s’habituent très vite à voir déambuler Charlène habillée ainsi, avec naturel, avec un zeste de provocation ci et là.
Nonchalamment, durant tout ce temps, Hermann en profite pour prendre diverses photos tout en discutant. Soudain au détour d’une phrase, il dit :
Enrick se tourne vers sa femme et lui désigne le sac vert :
Prise un peu de court, Shana hésite un peu. Elle lève la tête et rencontre le visage de Charlène, quelque chose qu’elle y lit fait qu’elle se lève, toute résistance partie.
Shana prend le sac vert avec elle et suit docilement Charlène à l’étage.
Restés en bas, les hommes orientent à présent leur conversation sur leurs femmes. Un peu perplexe, Enrick demande :
Les deux femmes montent l’escalier. Shana écoute avec attention tout ce que lui dit son aînée, ses conseils, ses avis. Arrivée en haut de l’escalier, sur le palier, Charlène pose ses mains sur les épaules de sa cadette, lui adresse un large sourire et dit :
De la main, celle-ci lui indique une chambre ouverte et lui dit en souriant :
Shana pousse la porte de la chambre, le sac vert en main. Elle sait ce qu’elle a à faire. Étrangement, il y a quelques minutes, elle n’y aurait jamais consenti, mais l’exemple de sa « grande sœur » semble l’avoir contaminée. Elle se retourne vers Charlène :
Charlène lui envoie un large sourire chaleureux, puis elle referme la porte, laissant Shana seule dans la chambre. Elle jette un coup d’œil circulaire : la pièce est assez grande et bien meublée, une chambre d’amis, certainement, pense-t-telle. Elle pose alors le sac vert sur le lit et entreprend de se changer.
Durant ce temps, en bas, les hommes bavardent :
Charlène entre dans le salon.
Et le temps passe…
Puis on entend du bruit dans l’escalier, les regards se tournent alors d’où il vient. Les trois convives entrevoient une ombre sur le côté de la porte. Le Maître de maison proclame :
Enrick ordonne :
Et elle se montre enfin.
Ils se disent que ça valait la peine d’attendre un peu : vêtue d’un bustier noir à baleines qui laisse ses seins nus, Shana est, elle aussi, en bas noirs fixés au bas de celui-ci. Des chaussures à haut talon doré complètent les bas. Pour le haut, un chignon aux mèches folâtres la fait paraître encore plus grande. À son cou, un collier de cuir orné de cadenas et d’un anneau qui n’attend plus que sa laisse.
C’est Hermann qui prend le premier la parole :
Un sourire gêné éclot sur les lèvres de Shana. Son Maître lui lance :
Elle obéit d’un pas, pas toujours très affirmé. Les hauts talons y sont pour autant que son indécision. Elle vient se planter face à son Maître, les bras le long du corps, ne sachant quoi faire de ses mains. Avec assurance, il lui ordonne :
Elle s’exécute lentement, laissant largement le temps que tous puissent admirer ses formes, ses seins plutôt lourds et pleins, son ventre légèrement rond, son abricot tout doux et fendu, puis son dos, son cul ferme et surtout ses longues jambes cambrées par les hauts talons. Les flashes crépitent.
Enrick se dit en lui-même que sa femme est décidément la meilleure chose qui lui soit arrivée dans ce bas-monde et il se félicite d’être si chanceux ! Surtout qu’en plus, elle est aussi sa soumise. Soumise ludique, de temps à autre, mais soumise tout de même !
Il se demande d’ailleurs ce qu’il va résulter de ce fameux dîner… À prime vue, sa soumise semble se mettre au diapason de Charlène, comme si avoir sous ses yeux l’exemple de cette si célèbre soumise l’aidait beaucoup à se diriger dans la même voie.
Sans réponse à sa question, il se contente de vider son verre.
L’apéritif se poursuit, agréablement, tous conversent naturellement ; Shana en oublie presque qu’elle est quasi nue, offerte aux regards des autres, tout comme Charlène. Soudain, Enrick se ravise et lance à sa femme et soumise :
Charlène se prête au jeu et pivote lentement sur elle-même. Dubitative, Shana essaye de deviner ce qu’elle a pu bien oublier. Elle finit par avouer :
Elle s’exécute et se plante devant son mari qui lui ordonne alors :
Et il lui donne une petite claque sur les fesses. C’est alors qu’elle réalise la différence entre elle et Charlène : le rosebud. Elle bredouille :
Charlène lui sourit et l’invite muettement des yeux à s’exécuter. Alors elle fouille le sac vert pour trouver l’objet en question. Une fois celui-ci déniché dans un petit sachet protecteur, elle revient auprès de son Maître.
Le rosebud métallique s’engouffre naturellement entre les lèvres de Shana, objet qu’elle suce et lèche avec conviction, sous le regard des trois autres convives. Elle joue même avec, preuve qu’elle est habituée depuis un certain temps à ce genre de jouet et de pratique. Cela ne semble pas la déranger qu’on la fixe ainsi.
Au bout d’un certain temps, son Maître lance :
Elle sort le rosebud plein de salive de sa bouche.
Celui-ci esquisse un bref geste d’agacement :
Avec hésitation, elle se retourne, offrant ses belles fesses aux autres convives. Elle suce un doigt, puis taquine avec son entrée des artistes, tandis qu’elle suce à nouveau l’objet métallique. Puis enlevant le rosebud de sa bouche, c’est son doigt taquin qu’elle suce à présent. Cet aller-retour durera trois fois, déposant un peu plus de salive sur sa rondelle luisante.
Puis après une dernière hésitation, elle écarte bien la raie d’entre ses fesses d’une main, tandis que l’autre positionne posément l’intrus dont la pointe épouse parfaitement l’œillet sombre. Elle respire un grand coup, sa main pousse et le rosebud s’enfonce résolument en elle. Avec une certaine facilité, les deux fesses l’engouffrent et il se cale sans problème à la bonne place, décorant avec grâce son anus.
Elle reste ainsi quelques secondes, cul en buse, afin que tous puissent voir l’effet produit. Enrick est doublement satisfait : sa soumise s’est visiblement exécutée sans trop de problème ; tant que c’est elle qui s’occupe d’elle, il pensait bien que ça devrait aller. Satisfait aussi de la pratique usuelle et anale de sa soumise, aussi bien avec les intrus artificiels que ceux de chair, il n’y a rien à redire de ce côté-là, si on peut le dire ainsi…
Elle se redresse, l’objet se cale mieux en elle. Malgré le côté incongru de la chose, elle se surprend à en être toute contente…
Puis l’apéritif continue, bon enfant, étrange contraste entre deux hommes habillés et deux femmes presque nues. Au bout de quelques minutes, Charlène fait signe à Shana de venir avec elle. Elles s’absentent de longues minutes. Les hommes parlent alors résolument de domination, échangeant leur point de vue.
La table en verre et fer forgé est dressée dans la grande salle à manger. Les hommes s’installent tandis que leurs soumises restent debout malgré le fait qu’il y ait quatre assiettes et verres disposés. Intrigué, Enrick tourne la tête vers sa femme qui ne bouge pas, droite comme un i à côté de Charlène, puis, interrogatif, il regarde ensuite son vis-à-vis.
Hermann ajuste sa serviette puis reprend :
Charlène part en cuisine et revient avec deux plateaux, elle en donne à Shana. Puis elles viennent se placer juste à côté de leur conjoint respectif. Puis simultanément, s’agenouillant, elles présentent le plat à leur seigneur et Maître. Enrick est impressionné !
Les Maîtres commencent leur entrée, tandis que les soumises posent la leur au sol, sur le plateau, et entament à leur tour leur repas, agenouillées aux pieds de leur Maître. Même s’il avait déjà vu ce genre de chose sur divers sites, Enrick reste particulièrement impressionné : en être spectateur pour de vrai, surtout avec sa femme comme protagoniste, c’est tout de même autre chose. De plus, la table en verre permet de ne pas perdre une seconde de cette double scène !
Tout le repas se passe ainsi, chaque Maître à table et sa soumise à ses pieds.
Puis arrive l’heure de sortir de table. Hermann indique le salon à ses hôtes qui s’installent, ainsi que Charlène. Enfoncée dans son fauteuil, Shana étire ses jambes : être agenouillée une bonne partie du temps l’a ankylosée. Hermann attend un peu, il sourit puis déclame littéralement :
Shana a un petit battement de cœur : l’heure du jeu… De quel jeu ? Elle se tourne vers son époux et Maître ; à son expression, celui-ci sait visiblement de quoi il retourne.
Enrick se lève et récupère dans sa veste une petite pochette. Il lance en revenant :
Hermann questionne :
Enrick désigne la petite pochette. Dedans des post-it en deux couleurs, blanche et rose. Hermann lève un sourcil interrogatif, Charlène surveille de loin, tandis que Shana sourit ; elle connaît son mari et ses idées ludiques. Celui-ci fait voir les petits papiers :
Hermann pose son menton sur son poing, songeur.
Hermann sourit :
Et les deux hommes écrivent sur leurs bouts de papier. Ceux-ci pliés et mélangés dans un grand sac plastique, les femmes en prennent chacune trois, puis les lisent. Charlène se contente de sourire, Shana offre, quant à elle, une panoplie de sentiments variés à chaque fois qu’elle déplie un papier. Enrick dit alors :
Petit à petit, les six post-it forment chacun un étage sur la table basse. Satisfait de lui, Enrick recule et contemple ces petits papiers qui contiennent tout le sel de ce qui va suivre. Il écarte les bras et tel un Monsieur Loyal au cirque, il annonce :
Et sans hésiter, elle s’empare du premier post-it.
Calmement, elle lit :
Elle quitte alors le salon, Shana la regarde, admirative et un peu inquiète. Elle l’est encore un peu plus quand Hermann se tourne vers elle et lui ordonne :
Enrick intervient :
Et elle obéit. Quand elle revient, orties en main, Charlène est déjà revenue avec tout ce qu’il faut. Quand elle voit Shana la rejoindre, elle sourit étrangement. Shana en a un frisson dans le dos. Elle interroge du regard les deux Maîtres.
Au milieu de la pièce trône à présent un tréteau, du moins, ça lui ressemble beaucoup en tout cas, sauf que celui-ci est très haut et que la partie supérieure est plutôt légèrement arrondie. Charlène se déchausse. Puis peu après, elle est à califourchon sur le chevalet de bois, debout sur la pointe des pieds nus. Son Maître lui lie les mains derrière son dos, puis la laisse mijoter sur place durant quelques minutes, invitant ses hôtes à s’asseoir et contempler le spectacle. Enrick, appareil photo en main, mitraille la torturée en devenir.
Au bout d’un certain temps, Charlène commence à avoir des problèmes d’immobilité, ses pieds et ses jambes tendus dans l’effort fatiguent. À ses moments de relâchement, on peut nettement voir la barre écarter ses lèvres intimes et s’immiscer dans la fente lisse et humide. Elle grimace alors furtivement, cherchant une autre position.
C’est alors qu’Hermann se lève, s’empare d’un petit fouet et commence une pénitence en règle. La lanière cingle les fesses offertes, le corps de la soumise tressaille, la barre de bois s’incrustant plus loin encore dans l’intimité douillette.
Puis changeant de côté, le Maître fouetteur s’occupe des seins offerts de sa soumise. À présent, c’est entre la raie des fesses que la barre inquisitrice s’introduit sans vergogne. Charlène se crispe, ses fesses cuisantes, ses seins maltraités, sa vulve en feu, son sillon agressé, ses pieds douloureux, ses jambes tétanisées…
Du regard, Enrick lui intime effectivement d’obéir. Lèvres crispées, elle s’approche de la suppliciée, lève timidement le bras et caresse le corps de Charlène avec les hautes herbes urticantes.
Pour toute récompense, elle reçoit un petit coup de fouet sur les fesses, ainsi qu’une remontrance :
Alors les orties s’abattent plus forts sur les seins et le ventre de la suppliciée. Déjà quelques rougeurs apparaissent sur la peau malmenée. Sous la direction d’Hermann, Shana fouette le ventre, les cuisses, les fesses et le dos de la soumise qui gémit, essayant de libérer ses mains afin de se défendre et surtout d’apaiser la cruelle démangeaison. Enrick, de son côté, ne perd aucune image de la séance.
Pantelante sur son instrument de torture, Charlène récupère petit à petit. Non loin d’elle, Shana se mord les lèvres, culpabilisée. Hermann lui demande de poser les orties dans un coin de la pièce, arguant qu’ils auront sans doute à resservir.
Puis, il libère sa soumise et l’enduit de pommade, Charlène frémit longuement sous l’application du baume sous la large paume de son Maître. Puis, elle se relâche complètement, profitant à plein de toutes ces sensations licencieuses…
Contrairement à ce qui s’était passé lors du gage précédent, c’est Enrick qui s’empare du papier pour le lire à haute voix, tandis qu’Hermann prend en main un appareil photo numérique à gros objectif :
Peu après, Charlène, remise de ses émotions, lui apporte littéralement sur un plateau ce qu’il faut pour exécuter la sentence. Dubitatif sur certains objets, Enrick choisit le martinet, car la cravache ou le paddle ne sont pas usuels pour lui et il craint de faire des grosses bêtises avec. Sans compter d’autres instruments dont il ignore le fonctionnement.
Puis il se tourne vers sa soumise et lui ordonne :
Pas très rassurée, Shana s’exécute quand même. Tournant le dos à son Maître, elle pose ses mains sur le mur, écarte les jambes, tend les fesses, et les dents serrées, elle attend.
Elle n’attend pas trop longtemps, les lanières du martinet zèbrent ses fesses par deux fois. Elle pousse un petit cri. Enrick dit alors :
Elle se repositionne au mieux et attend la suite. Suite qui ne se fait pas attendre, le martinet s’abat sur la douce peau de ses fesses, elle trésaille, réprimant son cri.
Enrick contemple le postérieur de sa soumise, de fines zébrures rouges surgissent peu à peu. Un nouveau coup de martinet cingle le cul offert.
Puis les lanières s’abattent impitoyablement sur les fesses qui frissonnent, qui tressautent sur chaque coup, chaque coup ponctué d’un « Merci, Maître ». Voilà une soumise obéissante, songe Enrick, qui se surprend à aimer voir le martinet cingler ainsi le cul de sa femme. Un dernier coup, plus fort que les autres, frappe les douces chairs qui vibrent sous l’impact.
Tête baissée, Shana souffle, mains crispées, cul brûlant, une étrange chaleur dans le bas de son ventre. Elle se demande si c’est enfin fini, si son premier gage est achevé, mais elle comprend bien vite que ce ne semble pas être le cas.
Une douleur fulgurante la frappe en bas de ses reins, ses fesses en rebondissent comme deux outres d’eau, la souffrance irradie, vague brûlante. Elle halète, poings crispés.
Quelque chose tapote son séant en feu. Elle déglutit :
Un sourire crispé, Enrick contemple la cravache, il a été pourtant modéré, mais il se doute bien que ce fut malgré tout une expérience cuisante pour sa soumise, d’ailleurs un trait rouge se dessine distinctement sur ses fesses. Perplexe, il regarde Hermann. Celui-ci lui montre un geste latéral, geste qu’il répète. Enrick croit comprendre comment il convient d’utiliser cet instrument de torture. Il réitère donc dans le vide le mouvement indiqué par l’autre Maître. Celui approuve du chef. Alors, se positionnant au mieux, il refait une dernière fois le geste.
Puis, il se lance !
Il ne répond rien ; instinctivement, il comprend que c’est nettement mieux. Charlène lui sourit, inclinant la tête. Alors, il poursuit.
Les deux derniers impacts ont été plus acceptables que le premier. Ils cuisent, ils brûlent, mais malgré tout, c’en est presque… plaisant… Si on peut le dire ainsi. Oui, douleur et une étrange satisfaction se mélangent, comme si…
Ce nouveau coup le confirme, la douleur et un plaisir curieux se mélangent tout à fait harmonieusement, comme une vague qui rayonne et qui l’éclaire intérieurement. Est-ce donc ça, le plaisir masochiste ?
D’autres coups, d’autres mercis, d’autres vagues, d’autres chaleurs au ventre, et toujours ce plaisir étrange et baroque qui la satisfait lentement mais sûrement. Elle tend les fesses, comme pour être plus près, comme un appel, une demande, une supplique…
« Merci, Maître ! » est à présent la prière qu’elle aime prononcer, répéter, incanter…
Puis…
Quelque chose explose en elle… Un regard d’Hermann à Enrick qui cesse alors toute flagellation. Elle est à présent à genoux, comme noyée dans la félicité, dans de longs frissons qui l’enveloppent, ces vagues qui tournoient en elle, chaleureuses, vibrantes, jouissives.
Elle réalise alors qu’elle vient d’avoir une sorte d’orgasme, cette constatation la sidère. Cette soirée sera définitivement une révélation !
Après quelques photos prises par les Maîtres, Charlène s’agenouille auprès de Shana qui récupère petit à petit. Elle dévisse un tube de pommade et sans attendre, elle commence à en badigeonner les fesses rougies. Surprise, Shana sursaute et constate bien vite que cette pommade calme illico ses douleurs.
Peu après, Shana est debout, Hermann s’empare du troisième post-it posé sur la table basse et lit à haute voix :
Puis, il s’empare d’une chaise, et sous les yeux étonnés de ses hôtes, il décroche un lustre qu’il pose au sol dans un coin de la pièce. C’est alors que ses visiteurs découvrent à la place du luminaire un énorme crochet solidement rivé au plafond. Entre-temps, Charlène revient avec une mallette noire ; dedans, tout un attirail très proche de celui d’un alpiniste. Admiratif, Enrick exprime son sentiment :
Enrick note pour lui-même l’idée du gros crochet camouflé par un lustre. Il se demande quelle autre surprise de ce genre recèle le salon.
Hermann, lui, n’attend pas et entrave en un rien de temps les deux soumises, les cordes serrant les chairs, les mettant plus encore en valeur, des cuisses enserrées, aux ventres compressés, aux seins entravés, jusqu’aux bras tendus vers le plafond que les liens étirent. Une fois de plus, Enrick est admiratif.
Mains liées par-dessus la tête, dos à dos, les deux soumises attendent la suite des événements qui ne tarderont pas à venir. Le contact de leurs peaux fait frissonner Shana qui se dit en elle-même que ce dîner est celui des découvertes !
Hermann prend la parole :
Et il tend un foulard à Enrick. Peu après, il couvre les yeux de Shana avec celui-ci. Plongée à présent dans l’obscurité, elle ne peut s’empêcher de frissonner à nouveau. Elle se demande bien quel sera ce travail des seins, d’autant qu’elle a constaté que son mari franchissait lui-aussi les étapes à sa manière. De plus, elle n’est même pas assurée que ce soit bien lui qui s’occupe d’elle. Néanmoins pour l’instant, elle sent sa présence à ses côtés, et ça la rassure.
Soudain, elle distingue, malgré le bandeau, l’éclair d’un flash. Elle songe alors qu’elle découvrira assez tôt ce qui s’est réellement passé lors de cette nouvelle séance ! Illico, ça l’excite ! Décidément, elle s’étonne elle-même ! Elle ne se savait pas si cochonne ! Ou si, mais elle ne voulait pas le reconnaître…
Soudain, un de ses seins est pris en main et malaxé, tandis qu’une bouche avide s’occupe de l’autre. Le suçon dure un certain temps. Dans son dos, Charlène tressaille et étouffe un petit cri. Il est vrai que ces deux là vont beaucoup plus loin…
Subitement, elle se raidit : quelque chose de mordant vient d’emprisonner son téton, quelque chose de froid, de métallique. Tout de suite après, son autre téton subit la même chose ; elle se cabre. Dos contre dos, les deux soumises entravées subissent la même chose. Shana sent comme une chaînette entre ses seins, elle identifie alors l’instrument qui la torture. Soudain, cette même chaînette est tractée à l’horizontale, les mâchoires serrant plus encore, les tétons étirés, les seins suspendus. Elle sent derrière elle que Charlène endure le même traitement puisqu’elle s’éloigne d’elle.
Elle sursaute, la chaînette monte à présent à la verticale, tractant ses seins douloureux vers le haut, ses pointes percées d’une douleur lancinantes ! C’est quoi déjà ce fichu safeword ? Un maillon d’acier cogne sur ses dents, des doigts exigent qu’elle ouvre la bouche, elle obéit.
C’est chaîne en bouche qu’elle soutient à présent ses seins torturés, tandis que divers flashes immortalisent le moment. Ses tétons tourmentés tirent tellement qu’elle pense qu’ils sont se déchirer sous la traction. Elle n’a qu’à ouvrir la bouche, et ce sera fini. Pourtant, elle serre les dents, s’infligeant cette douleur cuisante.
Puis un doigt maintient la chaîne entre ses dents. Pourquoi ? Elle obtient la réponse la seconde suivante lorsqu’une tige d’orties cingle ses seins. Elle serre les dents sur la chaîne baveuse, un fin filet de salive glisse sur son menton puis explose plus bas sur son sein, comme une oasis dans la tourmente de sa peau à vif.
D’autres salves surviennent, ses seins sursautent, agressés, assaillis. La plante urticante souligne ses courbes, s’insinuant sous ses plis, c’est atroce !
Soudain une main se plaque sur son bas-ventre. Sans retenue, elle s’insinue dans sa fente moite, cherchant son clitoris déjà érigé. Elle soupire d’aise. Le son de sa voix la surprend : est-ce bien elle qui vient de gémir ainsi ? Une autre voix répond en écho, un même gémissement langoureux, une même torture, un même supplice, une même satisfaction !
Deux corps suppliciés qui se répondent l’un l’autre, deux chairs collées l’une à l’autre, les mêmes frissons, les mêmes soubresauts, les mêmes gémissements !
Là-haut, la torture des orties et de la chaîne ; plus bas, le ravissement de son sexe. Une dualité étrange, mais terriblement excitante, douleur et plaisir se mêlent, intimement. Ses tétons martyrisés par les mâchoires infernales sont à présent caressés odieusement par les orties, elle se cabre, les doigts s’activent plus encore en elle, insidieux, impudiques.
C’est trop bon ! Elle en jette la tête en arrière, oubliant la chaîne mordue ; ses seins s’étirent encore plus, une explosion de douleur irradie en elle ! Elle vibre, elle tremble, elle frémit, elle se tend un maximum. Au même moment, une vague chaude envahit son sexe, déferle, noyant tout sous son passage. Sans retenue, sans aucune honte, elle jouit, perdue entre plaisir et douleur, entre jouissance et torture.
Les seins lourds à vif, les tétons mordus, étirés, étrillés, le ventre brûlant, elle explose en un plaisir bestial.
Il faut un certain temps pour que tout revienne à la normale, ce gage commun ayant réussi plus que prévu, Enrick constatant au passage la prédisposition de sa soumise à un certain masochisme poussé ; à condition d’y mêler le plaisir…
Les minutes passent, ils boivent un peu, croquent dans quelques fruits, puis les regards se portent à nouveau sur la table basse, là où il reste quelques post-it non lus.
Charlène se penche, s’empare du papier suivant et lit à haute voix :
Puis elle attend. Du doigt, son Maître lui désigne alors la table du salon et dessine dans l’espace un U inversé.
Aussitôt dit, aussitôt fait : la voici à présent à quatre pattes sur le tapis en train de servir de table basse. Son Maître en profite pour utiliser ses nouvelles aptitudes en posant délibérément sur son dos un verre plein, ainsi que divers autres accessoires. Sans broncher, sans bouger, la soumise assume parfaitement son rôle. Shana se dit qu’elle ne saurait jamais être aussi immobile et docile que Charlène ; elle se dit qu’elle a alors encore un long chemin à parcourir avant d’égaler sa consœur ! Puis il pose d’autres verres et d’autres bouteilles sur le dos plat.
Hermann les invite alors à se servir et à utiliser sa soumise comme une table basse normale. Ce qu’ils font, constatant au passage la grande stabilité de cette table humaine. Quelques instant plus tard, Hermann pose délibérément sa chaussure sous le nez de sa soumise, et sans avoir ordonné quoi que ce fut, celle-ci commence à embrasser la pointe de cuir, sans que les objets posés sur son dos ne vibrent. Impressionnée, Shana se dit qu’elle a décidément un très long parcours devant elle avant d’équivaloir sa consœur. Très long !
Quelques minutes plus tard, après avoir retiré verres et bouteilles, Hermann ordonne à sa soumise :
Charlène s’exécute, nuque au sol, les pieds pointés vers le plafond, mains bloquant ses hanches.
Shana s’éloigne pour revenir aussitôt avec les faux lys en main. Après avoir essuyé consciencieusement les extrémités, Shana, agenouillée auprès de Charlène, commence à planter les différentes tiges dans le vase naturel, comme le disaient justement les anciens. Avec application, elle introduit les fleurs entre les lèvres glabres, veillant à ne pas blesser sa consœur dans cet étrange exercice. Peu à peu, la soumise se transforme en un beau et insolite bouquet.
Et l’autre vase se remplit lui-aussi de fleurs artificielles, Shana veillant avec encore plus de soins à l’introduction des tiges dans l’étroit conduit…
Le dernier lys artificiel placé, elle se relève pour venir se placer auprès de son Maître, tandis que les deux hommes admirent les vases ainsi décorés. Comme de coutume, ils prennent des photos, Charlène prenant littéralement la pose, malgré sa position incongrue.
Elle ôte une à une les tiges, libérant sa consœur. Avec un kleenex, elle essuie le bout luisant. Ça lui fait curieux de constater qu’il s’agit de cyprine ! Puis, elle marque un temps d’arrêt : au bout de la tige, ce n’est pas de la cyprine, c’est nettement plus sombre. Un peu décontenancée, elle essuie néanmoins la chose avec application. Elle se surprend même à songer d’y goûter pour voir. Elle secoue la tête, effrayée de ses propres pensés. Les bouts propres, elle replace les lys sur la commode.
D’autres ordres surviennent, d’autres meubles, d’autres exercices parfois curieux ; Charlène s’y conforme à chaque fois, docile, souriante.
Shana en est étrangement émoustillée, une soumise transformée en simple meuble, une soumise vraiment objet. Elle range alors ce gage et ce qu’elle voit dans un coin de sa tête, avec pour mission de l’accomplir à son tour.
C’est Enrick qui s’empare du post-it pour le lire à haute voix :
Il regarde sa soumise et dit :
Armé d’une assez longue corde, il commence à attacher comme il se doit sa soumise. Ces derniers jours, sa connaissance en la matière avait été augmentée par diverses lectures puis deux essais concluants durant la semaine sur Shana.
Peu après, elle est encordée, liée serrée, comme dans les dessins de John Willie, surtout connu comme étant le créateur de Gwendoline. La corde magnifie son buste, serrant sa taille, soutenant les seins, bien croisée entre eux. Les bras entremêlés dans le long lien, épaules bien en avant, tétons pointés, Shana reste immobile, se demandant comment avancer par la suite, tandis que son Maître achève de lier ses jambes au-dessus des genoux.
Celui-ci se relève, recule un peu, contemplant son œuvre, puis réajuste ci et là les entraves.
Enrick lui indique la table :
C’est avec difficulté, en faisant des petits pas qu’elle se dirige vers la table. Perchée ainsi sur des hauts talons, le dessus des genoux encordé, ses pieds entravés par la fine cordelette, ce n’est pas évident, d’autant que les bras liés derrière le dos, Shana ne peut plus assurer naturellement son équilibre. Enfin, elle arrive à bon port, se penche et saisit la fourchette entre ses dents. Puis c’est le chemin de retour qui s’avère un peu plus facile que celui de l’aller. On s’habitue vite, songe-t-elle…
Et elle ouvre la bouche. Son Maître récupère la fourchette, la contemple sans rien dire, puis négligemment, il la jette un peu plus loin sur le tapis, juste au coin. Calmement, il ordonne :
C’est toujours avec difficulté, en faisant des petits pas qu’elle se dirige péniblement vers le coin du tapis. Juchée ainsi sur des hauts talons instables, le dessus des genoux encordé, ses pieds restreints par la cordelette les reliant, ce n’est absolument pas évident, d’autant que les bras attachés dans le dos, c’est difficile pour elle d’assurer son équilibre. Enfin, elle arrive à bon port, s’accroupit et là, se pose la question : comment faire ? Elle bascule sur les genoux, le tapis est épais, tout se passe bien. Elle se penche du mieux qu’elle peut. C’est difficile, pénible, éreintant ! En forçant petit à petit, sa bouche frôle la fourchette. Un dernier effort et elle saisit à nouveau la fourchette entre ses dents. Après plusieurs essais de basculement, de ses genoux, elle arrive à se jucher à nouveau sur ses talons. Les dents toujours serrés, elle souffle de soulagement. Enfin, elle se redresse en un long et laborieux effort. Puis c’est le chemin de retour qui s’avère une partie de plaisir après ce qu’elle a pu vivre. Oui, on s’habitue très vite, songe-t-elle…
À nouveau, elle ouvre la bouche. Enrick récupère la fourchette, la contemple. Intérieurement, Shana espère qu’il ne va pas oser recommencer, de jeter la fourchette encore plus loin, voire même sous une chaise !
Il se contente de sourire et dit :
Elle lui jette un regard noir, mais ouvre néanmoins la bouche pour saisir la fourchette. En soupirant, elle se dirige vers la table tant bien que mal car elle est plutôt fatiguée de sa précédente gymnastique. Durant le trajet, elle sent le regard de son homme sur elle. Je dois lui présenter un de ces popotins ! Songe-t-elle, à moitié amusée. Enfin arrivée à la table, elle y dépose la fourchette puis se redresse, attendant la suite des événements. Néanmoins, une pensée la traverse furtivement :
Heureusement pour sa partie sensible, son mari a maintenant une autre idée :
Il se plante alors devant sa soumise et lui ordonne :
Illico, elle s’accroupit. Aidée par sa précédente expérience, elle bascule sur les genoux, le tapis étant toujours aussi épais, ici. Précautionneusement, Shana se penche. C’est ardu, laborieux, exténuant ! En forçant petit à petit, sa bouche s’approche des chaussures convoitées. Mais là, elle réalise qu’il faudra trouver autre chose, la position ne sera pas tenable pour lécher. Elle regarde les chaussures de son Maître, longuement, se demandant comment obéir, craignant que son Maître croit à de la mauvaise volonté de sa part.
Plus haut, Enrick a aussi réalisé que sa soumise bute sur un problème purement technique, il a bien une petite idée pour résoudre le problème, mais il préfère que ça vienne d’elle. Il lui dit simplement :
Soudain survient la solution qu’elle cherchait. Délibérément, elle se couche sur le côté, roule sur le ventre et vient positionner son menton au raz de la pointe des chaussures de son Maître. Alors posément, sa langue mouille avec application l’extrémité du premier soulier. Elle remonte même vers la zone des lacets, suivant du bout de la langue les entrelacs. Ça lui procure une satisfaction étrange d’être ainsi aux pieds de son Maître, à le vénérer servilement de sa bouche.
C’est avec la même plaisir curieux qu’elle s’occupe ensuite de l’autre chaussure. Alors qu’elle donne un petit coup de langue sur le plat de la chaussure, elle savoure doublement son humiliation si plaisante.
Charlène hausse les sourcils lorsqu’elle consulte le papier. Intriguée, elle se tourne vers son Maître qui lui fait signe de lire à haute voix ce qu’elle a en main.
Shana pose alors la question :
Hermann marque une petite pause et continue, l’air très déridé :
Hermann se tourne vers son hôte et lui annonce :
Les deux soumises s’affalent dans le fauteuil, profitant du bref répit. Elles se doutent que la suite ne va pas être triste ! Après quelques instants de quiétude, Charlène prend la parole :
Shana se tourne vers son interlocutrice en souriant :
Puis les minutes s’écoulent dans le calme et la sérénité, celle d’avant les orages…
Les hommes reviennent avec deux vélos dont la selle est à présent un godemiché bien érigé vers le ciel. Shana se demande comme enfourner un tel véhicule ! Elle jette un coup d’œil en biais vers sa collègue pour constater que celle-ci est toute aussi dubitative ! Instinctivement, elle pose sa main sur son pubis. Amusée, elle constate que Charlène a fait de même. Enfin, pas tout à fait, puisque sa main est posée sur sa fesse ! Elle songe alors :
« Oui, oui, oui, il ne faut pas demander ! »
Et elle pouffe de rire intérieurement.
Elles s’avancent maintenant dans le jardin, au soleil, à la rencontre des hommes et des vélos. Enrick explique la course à accomplir, puis il ajoute :
Charlène sourit :
Et elles chevauchent chacune leur vélo. Un premier coup de pédale, et la course commence sous l’œil vigilant des deux Maîtres.
Ce n’est pas très évident de faire du vélo sans s’asseoir, mais elles y arrivent assez bien. Shana avait au début une certaine appréhension, car pour elle, le vélo ça commençait à devenir un exercice lointain, surtout depuis son permis de conduire !
Et l’étrange course commence…
La première fois qu’elle a dû s’asseoir sur l’engin dressé, celui-ci ne daigne pas s’introduire là où il le faut ! C’en est presque vexant ! Pourtant elle a positionné ses lèvres intimes comme il le faut, mais ce fichu machin en plastique ne veut rien savoir ! Les deux hommes ont franchement rigolé ! Oui, là, c’est vexant ! La deuxième fois est nettement plus réussie. Son homme a d’ailleurs applaudi. Oui, là, c’était bien !
Pour Charlène qui est toujours devant elle de quelques mètres depuis le départ, c’est comme si elle l’avait toujours fait ! De plus c’est, en ce qui la concerne, la partie arrière de son anatomie qui est fouillée de la sorte. Shana n’en doute pas, vu le geste d’avant le départ de cette course farfelue…
Elles en sont à présent au troisième tour ; trois tours à pédaler dans le grand jardin, les fesses en l’air, quasi-nues, sous un soleil déclinant, la bise nocturne faisant timidement son apparition. Shana se dit que c’est effectivement bon pour la forme, que c’est un excellent exercice physique ! Elle pense alors à voix haute :
Elle sourit, et donne un bon coup de pédale pour tenter de rattraper Charlène qui est déjà bien proche de la ligne d’arrivée. N’empêche que s’asseoir sur le godemiché n’est pas de tout repos !
Voici à nouveau l’endroit du salon de jardin où les deux Maîtres sont confortablement installés, la ligne de départ et aussi d’arrivée, mais pas pour tout de suite, puisqu’il faut faire cinq tours en tout et pour tout.
Devançant Shana d’environ dix mètres, posément, sans effort apparent, Charlène s’empale sur le godemiché qui lui sert de selle, et c’est avec un large sourire qu’elle passe devant les Maîtres qui la félicitent.
Du bout des fesses, elle cherche l’extrémité en plastique, puis l’ayant trouvée, elle abaisse son bassin dessus. L’objet glisse, elle se repositionne. La ligne approche. Elle s’assied comme sur une chaise, le godemiché entre de tout son long. Les deux Maîtres la congratulent. Elle est fière d’elle !
Néanmoins, la sensation est étrange, cette chose enfichée en elle, ces chaos, ces vibrations ne la laissent pas indifférente. C’est presque à regret qu’elle se relève, libérant un intrus plutôt humide.
Le dernier tour ! Il faut qu’elle rattrape Charlène ! Elle appuie comme une folle sur les pédales, et petit à petit, l’écart se réduit. Puis à quelques mètres de l’arrivée, Shana donne tout ce qu’elle a, elle force l’allure, dépassant Charlène dans la toute dernière extrémité !
Essoufflée, vidée, Shana se jette dans l’herbe, sur le dos, les bras en croix ! Elle entend à peine les félicitations à son encontre, trop occupée à recouvrer son souffle ! Deux bonnes minutes plus tard, elle ouvre un œil et découvre tout le monde autour d’elle. C’est Hermann qui s’exprime le premier :
Shana se redresse sur les coudes et demande, le souffle toujours court :
Avant de s’effondrer à nouveau dans l’herbe, elle a un geste de délégation :
Dans un grand soupir, elle écarte à nouveau les bras ; elle ferme les yeux, savourant son repos. Enrick regarde alors le vélo qui gît au sol près de sa soumise, puis il s’adresse à Charlène :
Maître Hermann l’interrompt :
Prenant un ton plus catégorique, Enrick ordonne :
Et elle s’exécute, se mettant tout de suite à quatre pattes dans l’herbe, savourant ainsi la sucette humide de cyprine, avec un enthousiasme non feint ! Enrick est ravi de cette prestation, il songe alors à l’écart qui existe entre son couple et celui de ses hôtes. Un grand écart, incontestablement ! Soudain, il regarde sa femme toujours les bras en croix au sol, mais ayant la tête sur le côté afin de regarder Charlène à l’œuvre. Il y avait aussi tout à l’heure un grand écart entre Shana et Charlène. Pourtant, c’est bien sa femme qui a gagné… Oui, c’est Shana qui a pourtant gagné… Peu de temps après, le phallus en plastique est comme neuf.
Charlène se redresse, son Maître ordonne :
Sa soumise le regarde curieusement, puis répond :
De concert, intrigués, Shana sur les coudes et Enrick debout regardent l’autre vélo. Celui-ci est posé contre un arbre, le godemichet bien dressé vers le feuillage. C’est alors qu’ils constatent que l’extrémité du pénis de plastique n’est plus tout à fait propre. Pourtant, Charlène ouvre une large bouche et commence à sucer posément l’engin. Shana reste interloquée mais, néanmoins, secrètement titillée. Elle réalise soudain la double signification de l’ordre donné par Hermann. De son côté, son mari semble fasciné par la chose. Il sort de sa rêverie et glisse en catimini à Hermann :
Enrick regarde à nouveau Charlène qui lèche à présent la tige qui est devenue propre ou presque. Il murmure :
Enrick hoche simplement la tête, cette dernière réponse le replonge dans sa rêverie…
Les six gages sont à présent concrétisés. Shana se dit qu’elle s’en est plutôt bien sortie, elle n’y aurait pas vraiment cru, il y a quelques heures de cela. Elle se félicite d’y être arrivée sans trop d’encombre.
À présent, elle se demande quelle va être la suite, maintenant que le « jeu » est achevé. Elle se détend, prend son verre, le remplit et le boit d’une seule traite, toutes ces émotions donnent soif !
C’est à peine si elle remarque que les Maîtres se sont mis à leur aise dans les fauteuils.
Hermann rompt le silence et déclare :
Shana se tourne vers sa collègue en soumission, la questionnant du regard. Celle-ci lui indique dans un premier temps qu’elle ne voit pas de quoi son Maître parle, puis soudain, devant une mimique de celui-ci, elle répond alors :
Et elle sourit comme un enfant avide devant une pâtisserie crémeuse. Shana, à demi-rassurée, laisse échapper :
Alors Maître Hermann se cale posément sur son fauteuil et ordonne :
Shana se tourne vers son Maître, celui-ci la dévisage longuement et son regard est très clair : elle doit obéir, c’est l’étape à franchir…
Elle se tourne vers Charlène qui lui sourit. D’elle aussi, le message est clair. Elle songe alors à tout ce qu’elle a déjà accompli ici, toutes ces choses qu’elle n’aurait jamais osé faire, il y a si peu de temps. Que faire ? Elle n’y est pas obligée, elle peut dire non. Mais en même temps, même si elle a du mal à le reconnaître explicitement, ça la tente, c’est le moment pour. Elle constate, elle-aussi, qu’il faut un point final, une conclusion…
Alors, lentement, accompagnée par trois paires d’yeux, elle s’avance à petits pas vers Maître Hermann, elle se plante devant lui, entre ses jambes, le fixant longuement. Elle tourne une dernière fois la tête vers son mari qui la regarde étrangement, Charlène déjà agenouillée devant lui, attendant visiblement pour le servir. Elle plie alors un premier genou et demande :
Elle plie l’autre genou, tend une première main vers le pantalon puis une seconde, s’active autour du bouton, abaissant ensuite la fermeture-éclair. Elle plonge les doigts et ressort à l’air libre une colonne de chair palpitante. Surprise, elle contemple la chose érigée sous ses yeux.
Et elle enfourne entre ses lèvres luisantes le sexe dressé.
Maître Hermann pousse un petit soupir de satisfaction. Du coin de l’œil, il regarde vers Enrick qui ne semble pas trop apprécier le petit dialogue qui vient d’avoir lieu. À cet instant précis, Charlène dégage à son tour l’objet de convoitise, et Hermann constate qu’effectivement, c’est autrement…
Peu de temps après, Enrick n’y songe plus, la bouche de Charlène faisant des merveilles entre ses jambes. Il ferme les yeux et murmure :
Pour toute réponse, celle-ci s’active encore plus, lui prouvant par la pratique qu’il a parfaitement raison. De son côté, Shana, prise au jeu, met tout son savoir-sucer en action, sa langue léchant longuement la tige, cherchant les veines palpitantes, ses doigts bien enserrés autour de la base chaude et poilue. Le silence de la pièce est troublé par divers bruits incongrus de succion et quelques soupirs d’aise.
Hermann jette alors un regard vers Enrick. Celui-ci se sentant observé, ouvre un œil puis l’autre. D’un geste de la main, Hermann lui désigne Shana qui officie servilement entre ses jambes, puis fait le geste de sauter par-dessus un obstacle. Enrick répond muettement en hochant de la tête puis en félicitant de la main son vis-à-vis. Oui, Shana a bien franchi une nouvelle étape. Ça le remplit de satisfaction et ça l’effraie en même temps. Et maintenant que cette étape est franchie, il sera difficile de revenir en arrière ! Il regarde sa femme sucer un autre homme, elle semble y prendre plaisir, docile, obéissante. Jusqu’où ira-t-elle ?
C’est alors qu’il réalise que c’est une autre femme que la sienne qui le suce actuellement, et que ces deux femmes sont l’une à côté de l’autre ! Décidément, beaucoup de choses se seront passées en un seul dîner…
Les deux soumises s’activent autour de leur sucette de chair, cherchant délibérément à les faire craquer, à en faire jaillir le suc. Elles se déchaînent toutes les deux, leurs langues agiles, leurs lèvres voraces, leurs bouches avides.
Quelques minutes plus tard, Enrick cède le premier, jaillissant entre les lèvres de Charlène, se vidant entièrement dans son antre chaud et humide. Puis Hermann s’abandonne à son tour, remplissant la bouche de Shana, qui savoure sa victoire, laissant gicler en elle quelques salves gluantes. Puis sans complexe, elle entreprend de nettoyer la tige qui fléchit peu à peu.
Soudain, une main légère se pose sur son épaule, elle tourne la tête et se retrouve nez à nez avec Charlène. Avant qu’elle n’ait pu esquisser le moindre geste, celle-ci pose ses lèvres collantes de sperme sur les siennes et l’embrasse. Troublée, Shana laisse faire et y trouve même du plaisir, un plaisir trouble mais très excitant !
Juste avant de fermer les yeux pour mieux savourer cet épilogue, elle se dit que ce dîner fut riche en enseignements. Et que ce n’était pas encore fini !
Un grand merci à Favasso pour ses conseils avisés