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n° 14683Fiche technique40056 caractères40056
Temps de lecture estimé : 23 mn
03/12/11
Résumé:  Pas facile d'éduquer un chien. Heureusement que les séminaires de formation réservent de bien agréables surprises.
Critères:  fff fhh grp inconnu hsoumis fdomine fellation 69 préservati pénétratio sandwich jeu -occasion -groupes
Auteur : Olaf      Envoi mini-message
Clicker-training

En français, ça s’appelle conditionnement opérant par renforcement positif. En érotique, il n’y a pas de traduction, vu que c’est un truc pour éduquer les animaux, pas les humains. Dans la pratique, cela consiste à faire comprendre à une bête, en combinant un son et une récompense, qu’elle vient de faire ce qu’on attendait d’elle. Dès qu’elle a pigé, elle se démène pour trouver ce qui produit le son, donc la récompense. Une fois l’association intégrée, on peut inciter l’animal à exécuter des comportements de plus en plus élaborés.


Le système est efficace, à condition d’en apprendre les principes fondamentaux et de les appliquer strictement. Il faut que l’animal soit motivé à chercher une solution. Il faut aussi l’amener à trouver les bonnes solutions, sans se décourager. La méthode fait fureur en éducation canine sous le nom de clicker-training (1). Une vraie maladie. Les maîtres cliquent à tout va et les pauvres chiens ne savent plus à quel clic se vouer. Après les cours de formation au cliquet, il a donc fallu créer des cours de formation aux troubles du comportement provoqués par le cliquet.


Voilà pourquoi je me retrouve ce samedi matin à participer à un séminaire sur le cliquet et ses méfaits. Nous sommes huit à nous être inscrits, six nanas, du genre tricoté-main, et deux jeunes mecs, du genre sportif-timide. Virginie, la responsable, paraît sympa et compétente. Elle ressemble vaguement à Super Nanny, les lunettes en moins. Pascal, un moniteur canin dans la quarantaine, s’occupe de l’intendance et de l’accompagnement des participants.


Dès le début, Virginie nous initie aux détails de ce qui constitue l’essence même de la méthode, ses points positifs et ses problèmes potentiels. Elle nous fait réaliser à quel point la technique est exigeante pour le chien. En fin d’après-midi, nous analysons des vidéos qui montrent comment un chien peut être cassé par des clics incohérents. Passionnant. D’autant que les autres participantes en connaissent un rayon sur le sujet et que nous pouvons échanger de nombreuses expériences au cours du repas du soir.


Comme souvent, les mecs restent un peu en retrait. Mignons, mais peu loquaces. Il faut dire qu’il y a de sacrés numéros parmi les participantes. Pas de fioritures, « j’te-veux-j’te-prends-j’te-laisse », de vrais tracteurs. Pas étonnant, à force de passer tous ses moments libres avec des cadors, on devient un peu comme eux. Ce n’est pas qu’elles soient mal fichues. Au contraire, plusieurs seraient même assez girondes. Mais sans le moindre artifice de séduction, ni signe extérieure de féminité. Sans parler de leurs voix. Efficaces avec les chiens, mais sans doute intimidantes pour les mecs.


Le travail reprend sitôt le repas terminé. Nous nous répartissons en deux groupes dans des salles séparées. Dans l’un, il s’agit de travailler avec le chien de Pascal et d’analyser son comportement pendant son apprentissage du cliquet. Dans l’autre, où je me trouve, il s’agit d’exercer le clicker-training sur nous-mêmes, histoire de nous mettre la pression et de voir ce que cela fait d’être un chien mal guidé. Virginie va passer d’un groupe à l’autre pour nous accompagner. On apprendra à corriger les erreurs demain.


J’ai déjà joué ce rôle lors d’un précédent séminaire. Ça peut être difficile à supporter. Une participante avait même complètement craqué, à force de ne rien comprendre à ce que la monitrice voulait d’elle. Il avait fallu près d’une heure pour lui remonter le moral. Je ne suis donc que moyennement enthousiasmée à l’idée de devoir tester la mauvaise méthode plutôt que la bonne. Les autres ont toutefois l’air sympa. On devrait arriver à bien s’entendre.


Nous décidons de commencer tranquillement, par un exercice classique. Le sort me désigne pour jouer le chien. Je quitte la salle pendant qu’elles décident de ce que je vais devoir faire. Danielle, une grande rousse filiforme, musclée comme un greyhound, vient me chercher après quelques minutes. En voyant la disposition de la salle et des tables, j’imagine assez vite ce que Martine attend de moi, une petite brune toute ronde qui va jouer la maîtresse. Comme récompense, Danielle m’offre à chaque réussite une gorgée d’un vin paillé, qu’elle a apporté de son patelin. Fameux. Je m’amuse à faire durer le plaisir pour accumuler les récompenses.


Au moment où les premières incertitudes apparaissent dans mon comportement, je me décide à prendre le journal « oublié » sur une chaise. Je vais le poser sur les genoux de Martine. Applaudissements, changement de rôle.


Nous jouons en alternance le rôle de la chienne, tout en faisant le plein de récompenses à grandes rasades de paillé. Plus le temps passe, plus nous sommes détendues. Luc, que le nectar rend comique, fait un numéro hilarant de chien soumis. Il termine vautré sur les pieds de Martine, qui rit tellement qu’elle en oublie de cliquer, laissant son chien entre ses jambes, le regard désemparé. Nous rions beaucoup, tout en percevant quelque chose d’étrange dans cette scène de soumission. D’étrange et de terriblement attirant. Nous ne faisons toutefois aucune remarque. Je vois juste une lueur différente dans le regard de Martine et de Danielle. Luc, toujours couché aux pieds de Martine, ne le remarque pas. Mais le germe d’un dérapage commence à grandir au sein du groupe.


L’exercice suivant, et les vapeurs d’alcool, donnent à Danielle l’occasion de se lâcher. Elle exige que Luc joue à nouveau le rôle du chien, alors que nous aurions dû tirer au sort. Il accepte de bonne grâce. Sitôt la porte fermée, sous nos regards médusés, elle se déshabille et s’allonge nue sous une couverture, un cliquet à la main. Le ton est donné.



Voilà qui a le mérite d’être clair. Je vais chercher Luc, qui a immédiatement deviné ce qui se cachait sous la couverture et reste coi face à la scène qu’il découvre. Résultat, il ne sait pas très bien où regarder. C’est le cas classique de stress comportemental. Il va falloir faire preuve d’inventivité pour l’aider à sortir de cette situation.


Ne sachant quelle attitude adopter, il commence par poser un regard interrogateur sur moi. Je ne réagis pas. Il tourne alors la tête vers Martine. Toujours rien. C’est donc bien vers Danielle qu’il doit se diriger.


Clic.


Bien joué ! Martine vient près de lui et caresse son visage en guise de récompense. Encouragé par ce succès, il parcourt les trois pas qui le séparent de Danielle.


Trois clics.


Je pose de légers baisers dans sa nuque. Il frissonne, troublé par cette forme de récompense. À voir la bosse qui orne son entrejambe, l’association entre le clic et la récompense ne doit pas lui déplaire. Il s’éloigne à nouveau de Danielle. Silence. Il revient sur ses pas.


Clic.


Martine, dont c’est le tour de récompenser, déboutonne la chemise de Luc. Son torse musclé et glabre apparaît. Elle se fait plaisir en glissant lentement sa main le long des pectoraux du jeune homme. J’en ai des fourmillements dans les paumes. Sans parler de ma formidable envie de toucher, de pétrir ce corps bien dessiné.


Luc s’agenouille maintenant à côté de Danielle, toujours allongée sous la couverture. Elle clique une fois. Il est sur la bonne voie. Pour le récompenser, je l’aide à retirer sa chemise. Je renforce mon message en déposant une multitude de baisers le long de son dos. Sa peau est douce, il sent bon. Un mélange de sueur et de parfum de mec. Les pointes de mes seins se dressent au contact de sa peau. C’est délicieux. Délicieusement lent. Et très incertain, tant aucune de nous ne sait ce qu’attend réellement Danielle.


Luc tend la main vers la couverture.

Silence.

Raté. Trop simple. Il hésite un instant, puis approche son visage du tissu, des fois qu’il s’agirait de l’enlever avec les dents.

Silence. Il se redresse, perplexe, cherchant une approbation ou un signe de notre côté. Nous restons de marbre.

Face à une telle situation, un bon chien reculerait et répéterait le dernier comportement positif. C’est ce qu’il fait. Il se lève, tourne autour de Danielle, puis revient s’agenouiller près d’elle.


Clic.


C’est donc bien à cet endroit qu’il doit agir. Martine, soudain férue de récompenses en tous genres, se serre contre lui et caresse longuement son torse, tout en pressant sa lourde poitrine contre son flanc. Il ferme les yeux sous la douceur de l’assaut. Je commence à mouiller sérieusement. Nous sommes étrangers les uns aux autres, mais depuis le début de cet invraisemblable exercice, nos sens sont en ébullition. Il se pourrait aussi que les hésitations de Luc aient un pouvoir magique sur nos libidos refoulées. Sauf que rien ne peut se passer entre nous, tant qu’il ne pige pas ce que sa maîtresse veut de lui.


Il répète la même séquence comportementale, cette fois en restant debout à côté d’elle.


Clic.


Il semble commencer à comprendre où elle veut en venir. Ma récompense sera à hauteur de son enthousiasme ! Après lui avoir délicatement sucé les tétons, je détache son ceinturon et déboutonne son pantalon. Il se laisse faire, dans l’attente d’une réponse de Danielle.


Clic


Plein de bonne volonté, il achève ce que j’ai commencé et se déshabille complètement.


Clic.


Mauvaise pioche pour moi, c’est au tour de Martine de récompenser… Un large sourire aux lèvres, elle vient se placer devant Luc pour le contempler à sa guise, tout en ouvrant son chemisier. J’enrage, car d’où je suis, je ne peux rien voir d’autre que les fesses musclées de notre homme. C’est déjà pas mal, mais cela ne me suffit plus.


Comment l’aider à trouver ce que veut Danielle, pour que j’aie aussi droit à mon tour de récompense ? Martine commence d’ailleurs sérieusement à exagérer. Elle s’est emparée de sa queue et la caresse ostensiblement, tout en pinçant le bout de ses seins entre ses doigts. La couverture qui recouvre Danielle se soulève de plus en plus rapidement.


Luc, qui continue à suivre attentivement les réactions de sa maîtresse, reprend son rôle de chien fidèle. Il s’échappe des mains de Martine pour revenir vers Danielle. S’agenouillant près de sa tête, il place son sexe rigide à côté de son visage. Elle n’aurait qu’à tourner la tête pour pouvoir le prendre entre ses lèvres. Professionnelle jusqu’au bout des seins, elle n’en fait rien. Silence.


J’enrage. Tant que Luc n’a pas la solution, je dois attendre pour lui donner sa récompense, et la mienne par la même occasion. Je ne peux détacher mon regard de sa longue verge fine, dont la peau semble incroyablement douce. Sans parler de ses boules d’amour, gonflées, et sans doute prêtes à se vider, si tel pouvait enfin être le bon plaisir de cette peste de Danielle.


Elle fait semblant de ne rien vouloir. Luc, déçu et à nouveau hésitant, se relève, précédé de son totem. Désemparé, il se dirige vers moi. Je suis la seule encore habillée et il doit se dire que c’est là que se trouve le problème à résoudre.


Clic.


Bingo, Danielle veut donc le jeter entre mes bras. C’est Noël avant l’heure ! S’offrant un petit rab’ de volupté, Luc m’embrasse fougueusement, avant de m’enlever mes vêtements. Entièrement nue, je me laisse aller contre lui.


Trois clics ponctuent cet échange sensuel.


Martine en profite pour exiger son dû. Elle a fini de se déshabiller pendant que Luc s’occupe de moi. Elle frotte son corps voluptueux contre le jeune homme, l’embrasse, le lèche, effleure son sexe du bout des lèvres. Elle finit par le recouvrir d’un préservatif, sans doute sorti de sa poche pendant que nous nous embrassions. Serait-elle une habituée de ce genre de séminaires ?


Elle finit par lui tourner le dos en plaçant ses fesses à quelques centimètres de la pointe de sa queue. Elle est resplendissante de désir. Jusqu’à quand saura-t-elle respecter les consignes de l’exercice ? D’ailleurs Danielle peut en tout temps interrompre ces charmants ébats. Une Danielle qui n’a toutefois plus donné signe de vie depuis longtemps, sans pouvoir mieux indiquer sa désapprobation.


Ce que réalise enfin Luc. Obéissant, il s’éloigne à regret de Martine et de ses charmes dévoilés. Dans l’espoir d’obtenir une réponse positive, c’est vers moi qu’il revient. Il me prend dans ses bras.


Clic.


Encouragé par ce signal, il n’attend plus de récompense. Ou plutôt, il se sert tout seul… Glissant sa tige entre mes cuisses, il s’empare de mes fesses à pleines mains et me soulève presque du sol. Il est à la fois doux et fort, ses mains sont larges, c’est un régal de le sentir parcourir mon corps.


Martine, en manque de récompenses, se dépêche de nous rejoindre. Déchaînée, elle se presse contre Luc et s’empare de lui, juste avant qu’il n’entre en moi. C’est trop cruel. En plus, sans aucun respect pour les consignes de Danielle, elle se met franchement à le branler.


Pourtant, malgré l’habileté dont elle fait preuve, il finit par se rendre compte qu’une fois de plus, aucun clic ne ponctue leurs ébats. Aucune approbation de Danielle. Cette séquence comportementale est définitivement stérile.


Un peu perturbé, il nous laisse en plan et retourne vers sa maîtresse. Toujours aucune réaction. Il s’agenouille, tend la main vers la couverture. Rien. Il caresse le visage de la monitrice, fourrage dans son épaisse crinière. Elle sourit, les yeux fermés, ses doigts s’activant entre ses cuisses, mais elle ne clique pas.


Martine, que le désir taraude, a posé sa tête sur mon épaule, à défaut de mieux. D’un doigt léger, elle suit le contour de mon sein, puis vient s’attarder sur la pointe, qu’elle s’amuse à exciter. Au point où j’en suis, peu importe qui me caresse, pourvu qu’une bonne âme vienne bientôt me soulager de ce que ce satané exercice provoque en moi.


Dans le doute, Luc revient vers moi, puisque c’est ainsi qu’il a obtenu les derniers clics. Ses baisers et ses effleurements sont encore plus doux. Il offre aussi quelques gâteries à Martine, serrée tout contre moi. De son côté, Danielle se caresse de plus en plus furieusement. Elle ne perd aucune miette du spectacle que nous offrons, mais n’en clique pas pour autant. Nada, silence.


Soudain, comme mû par une illumination, Luc me prend par la main et m’amène vers Danielle. Trois clics ponctuent ce coup de génie. Dont Martine profite pour se serrer à nouveau contre le dos de Luc, ses mains reprenant leur danse sur son bas-ventre.


Nos corps échauffés dégagent une odeur très particulière, excitante, qui ajoute encore à la tension sensuelle qui nous unit. Si Danielle n’est pas rapidement plus explicite, nous n’allons plus tarder à perdre toute retenue. Personne n’ose toutefois prendre l’initiative, tant que Danielle n’en donne pas le signal. Ce qu’elle ne fait toujours pas.


Nous nous regardons, impatientes et perplexes. D’un regard appuyé, je fais alors comprendre à Luc ce qui pourrait être la solution à son problème, et au mien. Il prend ma main et la pose sur le tissu.


Clic.


Enfin ! Je retire la couverture. Danielle ne se donne même pas la peine d’interrompre ses caresses. Amusée, elle nous regarde, les yeux mi-clos. La belle turgescence de Luc doit ajouter encore un peu à son excitation. Va-t-elle vouloir en profiter seule ? À moins qu’elle ait des visées sur l’une de nous ? Je ne la connais pas assez pour le savoir. Nous verrons bien, c’est elle qui tient le cliquet.


Apparemment séduit, notre chien tente sa chance et s’allonge sur elle, toujours bien bandé. Rien, silence. Serait-elle capable d’attendre de lui une séquence comportementale encore plus compliquée ? Veut-elle nous pousser à nous amuser tous les quatre ? Mais de quelle manière, dans quel ordre ? C’est à n’y rien comprendre. Tentant le tout pour le tout, Luc me prend par la main et me pousse à m’accroupir tout près du visage de Danielle.


Clic.


J’avance jusqu’à ce que ma vulve vienne effleurer les lèvres de la rousse. Le clic me surprend à l’instant même où sa langue frôle mon intimité. Que va-t-elle désirer de plus ? Veut-elle garder la belle queue de Luc pour sa satisfaction personnelle ou l’offrir à Martine pendant qu’elle me fera jouir à pleine bouche ? C’est l’option à laquelle Luc semble donner sa préférence. Il tente d’inciter Martine à s’allonger entre les cuisses de Danielle, la bouche à hauteur de son bas-ventre.


Clic, accompagné d’un long gémissement de contentement.


Luc se glisse alors derrière Martine, déjà affairée à lécher la vulve bien ouverte et trempée que Danielle lui offre, les jambes largement écartées. Un clic ponctue ce mouvement.


Tout est dit, la récréation peut commencer. Danielle jette d’ailleurs le cliquet à travers la pièce lorsque Luc s’empare des hanches de Martine et la pénètre. Je me délecte des coups de langue de plus en plus précis dont me gratifie Danielle, tout en contemplant les deux autres se faire du bien. Tant pis si c’est Martine que notre jeune homme honore de toute sa fougue. Au début en tout cas. Parce que, là, il y a trop longtemps que je n’ai pas été aussi excitée. Il faut que Danielle me libère, et vite.


Sauf que dans ce genre de séminaire, les groupes ne restent jamais longtemps seuls. Pas de salut sans supervision. Je ne suis donc qu’à moitié étonnée d’entendre soudain la voix forte de Virginie dans mon dos.



Malgré notre frustration, personne n’ose lui tenir tête. Elle a bien sûr raison, mais le choc est terrible. L’ambiance est cassée, notre belle spontanéité s’est envolée. Nous nous découvrons à poil, les unes sur les autres, cuisses écartées, visages rougis, sexes suintants, haletantes. Plus personne n’ose bouger dans le groupe, plus le moindre frémissement d’envie.



Celle-ci se lève, frustrée. Retrouvant néanmoins les gestes habituels face à un animal à éduquer, elle lui indique clairement ce qu’elle attend de lui.



Il s’exécute, sans même chercher à cacher le reste d’érection qui donne à son membre une apparence hésitante.



Médusées, nous ne réagissons pas.



J’enfile de quoi cacher ma nudité et fonce dans l’autre salle de séminaire. Les participantes sont sagement assises autour du grand brun, et le regardent travailler avec le chien.



Il se lève comme s’il avait attendu ce moment depuis longtemps. Avant de quitter son groupe, il remet son cliquet à une participante en lui donnant quelques instructions. Au moment de passer la porte, il se tourne vers moi et se marre.



Au moment où nous entrons, c’est effectivement ce qui se passe. Elle tient une longue tige de bambou terminée par un plumet et explique le principe de la baguette-cible, dont nous n’avions pas encore entendu parler. La scène est irréelle. Luc, encore bien raide à l’intérieur de sa capote, est immobile face à Martine et Danielle, complètement nues. Tous trois écoutent attentivement Virginie, dont la voix trahit à peine une légère émotion. À l’évidence, elle se complaît à se comporter de manière très professionnelle, tout en jouissant des corps offerts à sa vue.


Dans l’état dans lequel nous sommes, un signe suffirait à relancer l’élan lubrique qui nous animait il y a quelques minutes. Finaude, elle attend encore, en décrivant en détail comment montrer à un chien inexpérimenté ce qu’il doit faire, par un simple geste de la baguette-cible dans la bonne direction, associé au cliquet.



Sans même attendre son approbation, il s’approche de Virginie et commence à la déshabiller. Elle se laisse faire, ne gardant qu’un ravissant string de dentelle. Après un bref regard vers Luc, dont il attend qu’il reprenne son rôle de chien, Pascal tend le bout de la cible en direction des seins de Virginie.


Clic.


Luc, comme réveillé d’un long sommeil, s’avance et pose ses lèvres sur les pointes dressées.



Luc retourne vers la table-niche. Pascal dirige une deuxième fois le plumet vers les seins de Virginie. Il en dessine ostensiblement le contour, tout en veillant à ne pas les toucher, ce que personne n’avait réalisé la première fois. Elle a fermé les yeux, dans l’attente du frôlement des plumes, puis des lèvres de Luc. Celui-ci se contente alors d’approcher son visage et de souffler doucement sur le mamelon. Il esquive même au bon moment le geste de Virginie, qui tente perfidement d’approcher ses pointes de la bouche du jeune homme.


Clic.


Pascal est satisfait, le chien a compris le principe de la baguette-cible. On peut passer à la suite. À l’instant où il pose le plumet sur la bouche de Virginie, Luc s’empare de ses lèvres et l’embrasse délicatement.


Le clic est couvert par son gémissement de plaisir.


Espérant un ordre agréable à exécuter ou une récompense à donner, nous sommes maintenant prêtes à obéir au moindre regard de Pascal, comme des chiennes bien éduquées. La tension érotique est revenue par le simple fait de son autorité. Tout redevient possible.


Pascal, changeant de cible, indique la séquence comportementale attendue en caressant doucement l’entrejambe de Danielle avec le plumet. Celle-ci cède à la douceur de l’attouchement et s’allonge par terre, jambes écartées. Luc la rejoint et la gratifie d’un savoureux coup de langue.


Trois clics.


Ainsi encouragé, il plonge sa langue entre les cuisses de sa maîtresse et la lèche avidement. Je ne peux occulter le pincement d’envie et de jalousie que je ressens entre mon cœur et mon ventre. Croit-elle vraiment pouvoir profiter si facilement et toute seule de notre séduisant collègue ? C’est oublier un peu facilement notre imagination débordante en matière de récompenses… Mais de Martine ou de moi, qui Virginie va-t-elle choisir la première ? Martine, déchaînée, anticipe la décision. Elle s’empare de la queue de Luc et reprend la gâterie dont elle le gratifiait avant l’arrivée de Pascal. Notre instructrice laisse jouer.


Pas pour longtemps. Quelques minutes plus tard, elle doit se dire qu’il est temps de remettre de l’ordre dans l’anarchie comportementale qui s’est installée.



Satisfait de la reprise en mains, Pascal décide de les laisser jouer à trois, sans nouvelle consigne. Je le suppose en fait d’avoir une autre idée derrière la tête. Il me glisse en effet un autre cliquet dans ma main. Rien de plus simple pour se mettre à ma disposition. Je commence à apprécier cette propension qu’ont les mecs du séminaire à laisser l’initiative aux filles. D’autant que lui aussi est assez à mon goût.


Anticipant mes secrets désirs, il se déshabille.


Bien vu. Clic.


Il m’aide à en faire autant, tout en caressant au fur et à mesure chaque surface dénudée de ma peau. Je clique, mais j’enrage de ne pouvoir le récompenser comme j’en aurais envie. Toujours cette séparation des pouvoirs. Et la séparation des désirs, qui s’en soucie ?


Sa queue terriblement gonflée et légèrement recourbée me subjugue. Je retrouve les mêmes picotements dans mes paumes que tout à l’heure. Et sur mes lèvres… Pas de doute, je suis gravement en manque. Sauf qu’il a bêtement jeté son jean loin de nous. Je ne sais donc pas trop comment lui faire enfiler le préservatif qu’il m’a montré entre deux portes. Dans son excitation, il semble avoir oublié ce détail. Une telle séquence comportementale dépasse sûrement mes capacités de cliqueuse…


J’opte pour l’immobilisme. À lui de chercher. Il commence par se diriger vers les trois autres, haletants et gémissants. Je ne bronche pas. Il revient vers moi. Je ne bouge toujours pas. Je le sens incertain. Il doit se demander si je ne suis pas en train de renoncer à ce qu’il brûle de m’offrir.


Enfer et damnation, ce serait trop bête qu’il se décourage et se refuse à moi, si près du but. Je passe ma langue sur mes lèvres, descends ma main le long de mon ventre, écarte les jambes le moins discrètement possible. Il accompagne mes gestes, pose sa paume chaude contre ma vulve. Mon cœur bat à tout rompre, mais ce n’est pas ce que je veux à l’instant et je n’ai pas le droit d’être plus explicite.


Il continue à me caresser, glisse même un doigt impertinent entre mes fesses. C’est délicieux, et insupportable, tant j’aurais besoin de beaucoup plus. Comment lui faire comprendre ce que je veux, s’il ne cherche pas de lui-même et continue à me pousser à bout. Je n’imaginais pas que la maîtrise du cliquet puisse être aussi exigeante, sexuellement parlant…


C’est alors que le pire se produit. Devant mon silence, persuadé de ne pas pouvoir comprendre sans un signe que je m’obstine à lui refuser, il se lasse et va se placer près de la table-niche où il avait renvoyé Luc au début de l’exercice. Ce ne serait pas trop grave, s’il n’en profitait pas pour contempler les autres en train de se donner du plaisir avec enthousiasme. Face à une telle scène, comment inciter Pascal à rester dans le jeu ?


C’est surtout Virginie qui semble pour l’instant attirer son attention. Elle s’applique à rendre Danielle et Martine folles de plaisir du bout de sa baguette-cible. Elle n’a toujours pas autorisé Luc à approcher Danielle autrement que du bout des lèvres. Martine alterne ses caresses sur les seins et le visage de Danielle, en alternance avec des effleurements sur la tige du gars qui ne va plus tarder à se lâcher. Ses efforts pour résister et attendre l’accord de Virginie sont attendrissants. Quel chien adorable il fait. Quel amant patient et empressé il doit être. J’avoue qu’entre Pascal et lui, je ne sais lequel choisir. À supposer que Danielle ou Martine m’en laisse la liberté.


En fait, pourquoi choisir ? J’ai toujours un cliquet en main. Par terre, j’aperçois une autre baguette-cible. Avec un peu d’habileté, je devrais arriver à inciter les trois filles à s’amuser entre elles et m’emparer des deux mâles dociles. C’est le moment de montrer mes compétences. Et mon autorité naturelle… Pourvu que les mâles en question jouent le jeu.


Clic.


Virginie vient de ponctuer l’intromission d’un doigt dans la vulve dégoulinante de Danielle. Je récompense Martine en suçant les pointes raidies de ses seins, tout en veillant à pousser Luc de côté d’un coup de hanche. Déséquilibré par mon approche, il se lève. Je ramasse la cible au plumet, non sans lui laisser admirer mes fesses et les trésors qu’elles cachent. Je me dirige d’un pas décidé vers Pascal, après un regard sans équivoque à Luc.


Il hésite une fraction de seconde lorsqu’il me voit passer le plumet sur la verge de Pascal, qui retrouve immédiatement belle allure. Un clic scelle ma détermination lorsqu’il s’agenouille et se résout à lécher l’organe du partenaire du bout de la langue. Gagné !


Malgré, ou peut-être grâce à mes exigences inattendues et apparemment inhabituelles pour lui, il m’obéira sans résistance. C’est alors que le visage de Pascal s’éclaire. Non sous l’effet de la fellation hésitante, mais parce qu’il a enfin pigé ce que j’attendais depuis le début. D’un bond, il va chercher le sésame dans la poche de son pantalon et me revient protégé.


Je suis à quelques clics de la totale félicité… Reste à mettre mes deux chiens en condition. Je sens un peu de soulagement chez Luc, lorsque je lui tourne le dos et lui offre mes fesses. Il les préfère visiblement à la virilité de Pascal. Ça tombe bien, vu comment les deux types sont montés, je préfère profiter de sa fine tige par ce côté, tout en gardant la bite vigoureuse de Pascal pour une chevauchée plus traditionnelle.


Le seul problème, c’est que je n’ai qu’un seul cliquet pour deux soumis. La coordination pourrait s’avérer difficile s’ils se lâchent. Ce que j’ai la ferme intention de provoquer avant longtemps…


Juste avant que Pascal devienne trop entreprenant, je me dégage et vais chercher le cliquet que Virginie a laissé tomber. Contrairement à ce que supposait Pascal, elle participe maintenant activement et s’abandonne voluptueusement aux caresses des deux autres filles en gémissant d’une voix rauque. Martine l’encourage à se laisser complètement aller, pendant que Danielle s’occupe de son clitoris de main de maîtresse. Elles sont belles et incroyablement excitantes. Le spectacle échauffe mes deux gars, qui ont commencé à se branler mutuellement en m’attendant.


Surtout ne pas les faire languir plus longtemps. Après quelques incertitudes, bien agréables en vérité, les mecs comprennent à qui correspond quel cliquet. Rapidement, j’ai les mains de Luc sur mes hanches, la pointe de sa queue posée délicatement contre mon jardin secret, alors que Pascal caresse mon ventre, embrasse mon visage et dresse sa large verge contre ma vulve. Je vois déjà dans ses yeux le regard du mâle conquérant. Je sens aux frissonnements de Luc contre mon dos à quel point il doit se retenir pour respecter la lente progression que je leur impose.


Au moment où Luc commence à mordiller le haut de ma nuque, c’est moi qui craque. D’une poussée de mes fesses contre son ventre, accompagnée d’un clic, je le fais glisser en moi. Il s’enfonce jusqu’à la garde, avant de s’immobiliser en attente du prochain clic. Quelle maîtrise amoureuse ! Et quel plaisir absolu de le sentir m’envahir de la sorte. Pascal me sent prête et tente à son tour sa chance. Je réponds positivement à sa légère pénétration entre mes lèvres intimes. Il s’enfonce lui aussi entièrement en moi, mais poursuit d’emblée sa conquête d’un impérieux va-et-vient. Il me semble sentir les pointes de leur sexe se toucher, leurs tiges se croiser tout au fond de mon ventre. La sensation est délirante, je n’ai jamais vécu quelque chose d’aussi fort.


Juste à côté de nous, Martine s’est maintenant allongée sur Danielle, tête-bêche, alors que Virginie les gratifie de caresses et de baisers, une main enfouie entre ses cuisses. Les deux nanas se lèchent et se doigtent aussi profondément qu’elles peuvent. Leurs cris excitent mes hommes, qui répondent de manière de plus en plus imprécise à mes clics. Il est temps de leur lâcher la bride.


Je m’amuse alors à alterner les clics pour mieux les pousser à bout. Ils répondent avec fougue à chaque injonction. Je suis béante, offerte, délicieusement bousculée par le rythme de leurs pénétrations. Cerise sur le gâteau, malgré la violence de leur désir, ils savent rester doux et prévenants. Mon ventre n’en n’est pas moins écartelé par leurs membres qui me pilonnent alternativement, successivement, conjointement. Ils vont me faire perdre la raison.


Je n’en peux plus, je veux les sentir se vider en moi, s’abandonner au désir que je leur inspire. J’alterne les clics et quelques encouragements particulièrement gratinés, pour les pousser à tout me donner, à me prendre aussi fort, aussi profondément qu’ils en ont envie. Chaque secousse augmente encore mon plaisir, chaque grognement m’électrise, je frissonne de la tête aux pieds, j’ai de plus en plus de peine à reprendre mon souffle. Agrippée aux épaules de Pascal, lancée en l’air à chaque pénétration de Luc, je suis comme un bilboquet sur leurs pointes.


C’est Luc qui craque en premier, dans un long grognement de volupté. Il se vide en moi, sans cesser d’aller et venir entre mes fesses. Jamais je n’aurais cru possible de percevoir aussi précisément l’explosion d’un mec au fond de moi. Pascal le suit de près, avec un regard si intense, si reconnaissant qu’il suffit à me faire succomber à mon tour. Je ferme les yeux sur cette délicieuse vision, et me laisse aller, les verges palpitantes de mes deux hommes bien enfoncées en moi. Je me délecte dans une semi inconscience de la violence de mon orgasme. Leurs corps sont bouillants, leurs peaux sont douces. Les frissons qui les parcourent encore se prolongent en moi, démultipliant les sensations qu’ils m’ont données.


Longtemps, nous restons étroitement enlacés, imbriqués, leur membre n’en finissant plus d’expulser leur semence. Je me sens comblée, comme jamais auparavant. J’essaie de jouer de mes muscles intimes pour les garder aussi longtemps en moi si volumineux, si envahissants, si délicieusement perforants.


Les autres filles, qui ont décollé grave pendant que nous avions le dos tourné, viennent nous rejoindre. Leurs visages portent les émouvantes traces du plaisir partagé. Tendrement, elles nous entourent de leurs bras, embrassent les hommes, momentanément hors service mais sans doute par pour longtemps. Elles se délectent des parfums que le plaisir distille sur nos peaux. Aucun doute, elles sont prêtes à remettre ça, sous une forme ou une autre…


Nous profitons encore un peu de cet instant de douceur, d’apaisement, prolongeant le plaisir du sexe par le bonheur d’être étroitement peau contre peau, les sens en pagaille. Les hommes se laissent faire, ainsi bercés contre nos seins. Leur abandon est si agréable. Comme l’a été leur soumission.


La cible ou le clic. Pascal ou Luc. Pourquoi choisir ? On verra bien ce que le séminaire nous réserve encore. Et ce que les autres filles vont inventer…



oooOOOooo



(1) On trouve un bon exemple de clicker-training (et de chien à la limite du stress éducatif) sous http://www.dailymotion.com/video/x17ufr_clicker-training_animals