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n° 14686Fiche technique48826 caractères48826
Temps de lecture estimé : 27 mn
10/12/11
corrigé 12/06/21
Résumé:  Au lendemain d'un ouragan, Paul et Pierrette partent faire une randonnée naturiste en pleine forêt et découvrent un petit coin de paradis.
Critères:  frousses vacances bain forêt voir nudisme humour québec -humour
Auteur : Ingyt            Envoi mini-message

Série : Camping

Chapitre 09 / 11
La randonnée

Résumé : Alors qu’ils sont occupés à baiser en pleine nature, Paul et Suzanne, deux campeurs, sont surpris par une jolie cycliste rousse apparemment décomplexée au point d’apprécier au passage le spectacle du couple en action.


Le lendemain matin, alors que Suzanne dort encore, Paul retrouve la belle rousse, une dame très sympathique et avenante, même à 67 ans. Ils sympathisent au point que Pierrette lui taille une petite pipe. L’exercice s’achève sous les yeux de Marie, la nièce de Pierrette venue en vacances en sa compagnie, et qui est d’ordinaire une animatrice de télévision sur laquelle Paul a déjà fantasmé.

Paul les aide à installer leur roulotte, puis se trouve soudain surpris par Suzanne, qui lui avoue avoir filmé la fellation matinale. Tabarnouche ! Heureusement que Suzanne n’est pas jalouse !


Paul apprend que sa copine doit le laisser seul pour quelques jours. Il se trouve aussitôt une excuse pour retourner voir ses jolies voisines de camping et a droit à un strip-tease involontaire de la part de la belle Marie Lemieux, lectrice de nouvelles à la télé. Et cela a été possible grâce à la complicité de sa tante Pierrette. Voilà une journée qui a bien commencé pour Paul !


Paul, nu et armé de sa minicaméra, décide de retourner au campement des deux rousses pour les filmer en douce. Mais l’aventure s’avère plus périlleuse que prévu, voire douloureuse. Toutefois, cela en valait la peine, car il les surprend à parler de lui et de sexe en prenant un bon café, bien installées toutes les deux au soleil et légèrement vêtues. Cela l’excite évidemment au plus haut point. Caché dans les buissons, il ne manque rien de leur conversation tout en filmant.


La chance lui sourit quand elles se dévêtent complètement, mais c’est à ce moment qu’un ours décide de s’inviter à la fête. Panique totale et tous trois filent (complètement nus) se réfugier dans la roulotte de Paul. Pierrette en profite et lui saute aussitôt dessus, bientôt imitée par sa nièce, mais leurs petits jeux se terminent plutôt rapidement et Paul, épuisé et endolori, s’endort. À son réveil elles ont disparu, mais il trouve une note sur sa table de cuisine. La nièce, la belle grande vedette de la télé, l’invite à souper en tête-à-tête.


Pendant que Paul se fait beau, un garde-chasse débarque et lui apprend que l’ours qui rôdait dans les parages a été capturé. Soulagé, mais le corps meurtri et avec un tour de reins, il se rend, pénitent, à son rendez-vous, s’attendant à passer un bon moment avec une baise facile. Hélas ! les catastrophes se succèdent et un ouragan leur tombe dessus. Mais une fois réfugiés tous deux dans la roulotte de Marie… la belle se dénude et lui saute dessus.

Ils baisent pendant que la nature se déchaîne pour finir par s’endormir épuisés.








Marie est penchée sur la table de camping jambes bien écartées, tête posée sur ses bras croisés et, debout derrière elle, accroché à ses hanches, je la besogne avec force sous une pleine lune digne d’un bon vieux film de loup-garou. Elle gémit doucement bouche entrouverte ou serre les dents quand je lui tape les fesses les faisant rebondir joliment. Celles-ci rougissent peu à peu et Marie semble vraiment apprécier en lâchant des petits gémissements timides qui se perdent dans la nuit.


Sa peau est si pâle qu’elle me fascine, elle semble produire sa propre lumière sous le clair de lune, une vraie déesse avec ses cheveux cuivrés qui cachent en partie son beau visage grimaçant.

Je regarde mon sexe luisant de déjections vaginales aller et venir dans sa fente si humide que l’intérieur de ses longues cuisses en est tout imprégné.


Le bruit de mon ventre heurtant ses fesses se fait de plus en plus fort tandis que je la pénètre avec plus de vigueur. Mes couilles se balancent, mes fesses se resserrent et je ravale ma salive en grimaçant moi aussi, laissant mes mains courir sur son dos, ses hanches et son cul. Je ne me lasse pas de caresser son corps magnifique.


Elle crie maintenant son plaisir, sans retenue, et ça résonne au loin dans la forêt sombre.

Mais son anus m’obsède, j’y enfonce mon pouce profondément après l’avoir enduit de salive, elle râle et grimace, je l’agite, le tourne, le fais aller et venir contre ma bite qui suit le mouvement. Gros soupir.


Fiévreux je m’imagine dans quelques semaines la revoir animer le bulletin de nouvelles en me disant… « Ouais, je l’ai bien baisée celle-là et je l’ai même enculée, la belle Marie Lemieux. »


Je sens comme une vague de chaleur m’envahir en laissant l’anus repousser mon pouce, elle semble déçue ou je l’imagine. Mais mes pulsions me contrôlent, c’est comme une fièvre.

Je sors ma bite du vagin, j’ouvre son petit trou avec mes pouces, crache dedans plusieurs fois et y pousse mon gland en tenant fermement ma hampe. Elle ne dit rien, me laisse faire et pince les lèvres simplement les yeux toujours fermés.


Je fixe mon gland en forme de cloche qui se compresse et s’enfonce peu à peu entre les fesses tandis que l’anus se dilate. Une fois qu’il est à l’intérieur, je recrache sur ma hampe qui entre centimètre par centimètre en elle. Je ressens un fort sentiment de puissance à enculer une des plus belles femmes du Québec.


Je m’enfonce dans le cul jusqu’aux couilles tout doucement en la sentant frémir et soupirer. Marie ne dit toujours rien, bouche ouverte à présent, décroisant les bras et les allongeant pour se retenir au rebord de la table. Mes mains agrippent ses seins écrasés sous elle et qui débordent, je les lui caresse un moment avant de m’accrocher à ses épaules et je me mets à l’enculer, lentement au début, laissant à l’anus le temps de se dilater complètement, puis avec plus de force, fiévreux, les yeux fous avec un sourire de dément sous la lune.


C’est étroit, bien serré, chaud et bandant à mort d’enculer Miss-Nouvelles. Mes couilles frappent son con détrempé avec force rajoutant à mon plaisir. Elle recommence à gémir en glissant un bras sous elle pour se masturber. Puis elle lâche tout bas des « Ah ! Oui… Hum… Ouf… » avec une voix de petite fille très érotique et tout à coup, j’entends des sons de scie mécanique qui se rapprochent.


Mon ventre heurte ses fesses de plus en plus vite, la table remue en grinçant, Marie serre les dents et râle, je sens que je vais jouir, lui remplir le cul de sperme avant que le gros débile de « Massacre à la tronçonneuse » s’amène et la…


L’un de ces engins démarre soudainement juste derrière moi au moment où j’éjacule dans le rectum, je hurle à mort en tremblant comme un petit poulet…


… et je me réveille en sursaut, m’assoyant dans le lit droit comme une équerre avec le cœur qui se débat comme celui d’un hamster fou, coincé dans sa maudite roue et le bruit de scie à chaîne est toujours aussi infernal et tout proche. Je regarde partout, pas de gros débile avec son masque de chair humaine.

Petit Jésus !


Je suis seul dans la couchette et bandé comme un vicaire qui regarde des petites nonnes laver un plancher. Marie n’est pas dans la roulotte, mais il y a une bonne odeur café qui flotte dans l’air. Je grimace en me bouchant les oreilles avec les doigts encore coincés entre rêve et réalité. Je cligne des yeux plusieurs fois puis j’écarte les stores et vois un bûcheron en chemise à carreaux, lunettes de protection sur le nez et casque orange, qui débite des branches contre la roulotte et il me sourit tout auréolé de vapeurs d’essence. D’autres s’occupent de l’arbre sur le 4x4, ça travaille comme des petites fourmis. Voir des vrais hommes me fait débander comme par magie et ça cogne à la porte. J’enfile mon pantalon rapidement encore courbaturé de ma journée d’hier et j’ouvre. Plus de mal de dos, par exemple. Yes !


Un autre bûcheron dans la cinquantaine avec un casque orange et il me sourit.

Y devrait pas ! Il a un gros canyon entre les deux dents de devant, une de ses dents de derrière est plaquée or, quant aux autres… Il aurait dû les vendre à l’encan.



Je penche la tête et vois Marie assise dans sa chaise de camping dos à la roulotte, café à la main, tête tournée vers moi et qui me sourit comme si elle m’avait fait un mauvais coup. Il y a des bûcherons partout armés jusqu’aux dents, de haches, de scies à main et de scies mécaniques. Et pourtant, elle a remis son maillot une-pièce et ils regardent tous à la dérobée ses longues jambes croisées et elle bat du pied en pliant et dépliant ses beaux orteils. Le sang va pisser, c’est certain. Ça me rappela un bon documentaire sur l’attraction sexuelle des femmes de certaines tribus aborigènes d’Australie…



À peine réveillé et en bâillant, j’enfile mon t-shirt gêné par mes pectoraux inexistants et je prépare une dizaine de cafés dans des gobelets en carton puis j’amène ça dehors, dans deux assiettes, avec du sucre en sachet et un carton de crème trouvé au frigo.

Deux gars sortent justement la table de pique-nique pliable des bois où elle avait dû s’envoler.



Ils sont couverts de sueur et de sciure de bois.

J’y dépose le tout et m’en prends un, pendant qu’un jeune gars cogne avec le dos de sa hache contre un sapin en regardant en l’air. Étrange ! Je lève la tête et aperçois l’autre chaise de camping accrochée aux branches et qui dégringole soudainement. Il l’attrape habilement et me la donne en louchant vers Marie. Quant à la toile qui recouvrait le terrain, elle a tout bonnement disparu. Mais la petite tente ronde de Pierrette a bien tenu le coup.


Je m’assois à côté de Miss-Télé resplendissante comme toujours, sous le ciel bleu dans son maillot bleu et elle a encore ses petites tresses. En repensant à mon rêve, je déglutis et croise les jambes puis j’ai le goût de crier aux bûcherons : « Je l’ai baisée, les gars, ouais ! Mais je ne suis pas le genre à me vanter de ces choses-là ».


Je me contente de faire le gros mâle protecteur en faisant des yeux méchants à ceux qui ont des regards trop insistants. Ça les fait rire de peur. Étrange !

Je prends une bonne gorgée de café au carton, ça m’éveille un peu plus.

On doit crier pour se parler.



Elle pointe du pouce la roulotte, je tourne la tête et vois une grosse épinette qui était tombée juste derrière la recouvrant de moitié avec ses longues branches comme pour la couvée. Deux pieds plus à gauche, et on mourait sans doute tous les deux. Je déglutis péniblement.


C’est le bordel ; branches cassées, arbres tombés, ça bûche et ça scie partout. Une jolie fumée bleue vole autour de nous et ça empeste l’essence et le sapin. La même chose que le petit « sent-bon » qui se trouve dans ma salle de bain. Étrange.


Deux gars viennent se faire photographier avec la vedette, elle se lève et pose fièrement avec eux à tour de rôle. Y sont ravis et moi jaloux. Elle se rassoit et me regarde tout sourire en criant :



Elle me regarde drôlement.



Gros sourire en me regardant les yeux pétillants et elle lève une jambe bien droite, orteils pointés.

Aussitôt quelque chose tombe lourdement sur la droite, on tourne la tête tous les deux. Un gars avec sa scie à chaîne s’est affalé sur le toit du 4x4. Les autres se précipitent déjà pour l’aider.

Pas de bobo apparemment.

Marie grimace comme une gamine surprise à voler des bonbons en rabaissant sa jambe.



Je l’entends pas, mais je peux le lire sur ses belles lèvres un peu gercées ce matin.

Ah ! Les filles !

Sous le soleil éblouissant j’ai de la misère à croire que cette femme-là m’a sucé et qu’elle a tout avalé. Wow !

Gros soupir.


Elle approche la tête, je tends l’oreille pour écouter, mais elle me prend le menton et me force à la regarder puis m’embrasse longuement faisant sûrement saliver tous les gros mâles autour de nous et me dit à l’oreille :



Mon petit cœur de hamster s’emballe.



Elle acquiesce de la tête en me faisant des petits yeux rieurs.



Je m’en échappe du café brûlant sur les cuisses. Outch… Elle se penche et m’embrasse encore sous le regard envieux des bûcherons rivés à son derrière.



Comme les autres, je regarde son cul se balancer et ses jambes fabuleuses jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans la roulotte, et quand je me retourne et fais mes yeux méchants, y se retournent tous. Bon ! Pour une fois, ça marche.

Et là, monsieur garde-chasse arrive avec son puissant 4x4 et son gros gabarit. Y se prend un café et vient s’asseoir à côté de moi, dans la pauvre chaise qui se plaint fortement.



Je le laisse jaser tout seul, après tout y m’a pas écouté lui non plus, hier sur la route. De plus le bruit m’agace et lui aussi donc je m’esquive en vitesse pendant qu’il regarde ailleurs, pour aller voir ma roulotte. Sur le chemin rempli de débris déjà débités et écartés sur les côtés, je croise deux gars tronçonneuse à l’épaule. « C’est sans doute comme ça que les bûcherons prennent leur marche matinale », me dis-je. Je réalise soudainement que ces gars-là risquent leur vie tous les jours pour nous fournir du papier-cul. C’est quelque chose quand même !



Je veux les féliciter pour le papier de toilette et leur parler de l’excellente série télé sur les bûcherons en Amérique, un des dix métiers les plus dangereux du monde, mais…



Je me retourne trop heureux de pouvoir sans doute les renseigner sur quoi que ce soit étant donné mon énorme bagage de connaissances.



Ils sont déjà repartis en riant.


Ma belle roulotte est cabossée et détrempée, j’y entre inquiet, sur le qui-vive et malheureusement sans armes.


Quelque chose comme un vieux chiffon mouillé qui couine me saute au visage. Je ferme les yeux en me débattant follement, ça me griffe et disparaît par la porte ouverte. J’ai du sang sur les doigts et le front me brûle, mon cœur cogne contre mon sternum. Je me le tamponne, pas le cœur, mais le front, avec un essuie-tout et mets de l’antiseptique me trouvant chanceux d’avoir eu un traitement pour le tétanos au printemps. J’avais essayé de déloger un écureuil de ma corde à linge, mais cela avait mal tourné.


Je trouve ma caméra par terre dans un coin sous du sable, heureusement elle peut résister à l’eau, enfin, en principe.

Vingt minutes plus tard, je suis en train de ranger le bordel quand Marie arrive : coiffée, maquillée, rouge éclatant sur les lèvres, en jean hyper moulant et petit top bourgogne. Doux Jésus, bandante à mort, comme à la télé.



Elle me tendit la main, j’y déposai la petite carte flash récupérée dans mon appareil.



J’eus droit à un autre baiser, elle essuya le rouge au coin de ma bouche avec son pouce et fila.

Je finis de nettoyer le cœur léger et pris une douche. Quand j’en sortis, je vis un jeune gars qui me rapportait ma chaise. J’enfilai une serviette et sortis. Il me regarda des pieds à la tête. Maudites blessures !




Quand Pierrette arriva, je prenais un autre café assis au soleil. Le calme était revenu, l’escouade de tronçonneuses avait terminé son travail et filait vers le lac. Le silence, j’en jouissais, la drogue de ma vie.


J’avais déjà préparé mon sac à dos avec un lunch et une bouteille d’eau et je méditais en repensant à cette nuit et à Suzanne. Allai-je la perdre encore une fois ? Moi, je l’aimais depuis toujours, mais elle, c’était Mike. Elle m’aimait aussi, mais pas autant… Et Marie…

Le cerveau me chauffait.


Pierrette était radieuse habillée comme hier ; pantalon d’armée et sandales, même camisole verte sans soutien-gorge et elle s’était fait une couette qui partait du sommet de sa tête. Elle portait un petit sac à dos elle aussi.



Ma bite frétilla.



On marchait tranquillement vers le nord en direction du lac, en discutant de l’ouragan. Le temps était frais, mais ça se réchauffait vite, le soleil radieux, ses seins se balançaient doucement et pointaient. Cela éloigna mes idées sombres…

Comme toujours, elle marchait tête haute, mignonne comme tout, à peine maquillée et j’allais la baiser. Yes !



Elle sourit en me regardant.



Ses beaux grands yeux se fermèrent de moitié en louchant vers moi.



La mer… qu’on voit danser le long des golfes clairs…


On stoppa.



Elle sortit son petit appareil qu’elle avait soigneusement emballé dans un sac hermétique, comme je le lui avais suggéré, même si son sac à dos tout comme le mien était en principe étanche. Elle l’ouvrit et je vis une jolie photo de Marie.



Gros soupir en rangeant son téléphone.



On se retourna tous les deux d’un seul bloc. C’était elle qui s’en venait et complètement nue, sauf des sandales aux pieds avec un petit sac à dos à l’épaule et elle y rangeait son téléphone. Elle pencha la tête en nous apercevant et parut étonnée de nous voir. Moi, je fixais ses seins qui se baladaient joliment, sans parler de son déhanchement, ni de ses longues jambes, ni de sa jolie trace de bikini bien visible.

Gros soupir.



Ses longs cheveux gonflés glissaient sur ses épaules et elle s’était débarrassée de toute trace de maquillage.

J’avais des chaleurs et Marie aussi, elle rougissait.



Gros sourires des filles en apercevant mon sexe qui s’élevait par à-coups. On fourra nos vêtements dans nos sacs et on repartit avec juste nos chaussures. Je marchais fièrement entre les deux et elles regardaient ma bite en pleine érection à présent qui sursautait gaiement. Un coup à droite, un coup à gauche.



Je lui jetai un petit regard indigné qui la fit sourire.



J’eus droit à des regards étranges et des gros rires. Elles étaient reparties et moi surexcité. Je voyais des seins qui se baladaient d’un côté comme de l’autre et des beaux culs bien ronds quand elles me devançaient un peu.



Gros sourire moqueur avant de rajouter :



Des rires et des rires.

La grande rousse regardait fréquemment un peu partout, surtout derrière nous.



Marie me jeta un coup d’œil en pinçant la bouche.



Le soleil continuait à s’élever dans un ciel sans nuage, il faisait de plus en plus chaud et j’étais au paradis humant l’odeur douce de la forêt, toujours en pleine érection… et on hurla tous les trois !

Un énorme porc-épic traversa la route à quelques pieds devant nous en grognant et disparut dans les bois puis on entendit au même moment derrière nous une auto qui s’approchait.



On suivit.

Moi et Pierrette on stoppa une fois hors de vue du chemin, mais Marie continuait.



Elle revint mains toujours croisées sur les seins en soupirant.



Elle garda ses mains là, tout de même.

On entendit l’auto s’arrêter, une portière qui claque, des pas et… Toc ! Toc ! Toc !

Un silence. Les sons portent loin en forêt et cela provenait de leur roulotte.



Sans doute le mari et grognon en plus.



Un silence.



Encore des pas et la portière qui claque.

Marie soupira… L’auto repartit vers le village.

On reprit la route en souriant.



Moi et Pierrette on éclata de rire.



On continua en riant.



Un minuscule ruisseau passait en dessous légèrement gonflé par la pluie de cette nuit. J’y étais venu avec Suzanne deux jours plus tôt, c’est là qu’elle m’avait parlé de cette chute. L’eau était claire cette journée-là, mais aujourd’hui, elle était brunâtre. Le petit cours d’eau était très étroit, large de deux pieds guère plus, bordé par de hautes fougères et s’enfonçant dans la forêt en ligne droite sur vingt pas environ, avant de bifurquer.



Un véhicule s’en venait du lac, et vite à part ça, même plusieurs. On se regarda tous les trois.



Pierrette fila sous un grand sapin et sauta dans l’eau la première, suivie de Marie et de moi.

Mes pieds s’enfoncèrent dans de la boue épaisse jusqu’aux mollets et l’eau nous arrivait aux genoux. Le fond vaseux du ruisseau était aussi efficace pour nous ralentir que des boulets d’esclave.



Moi je m’accrochais au sien, fasciné par ses belles fesses.

On avançait péniblement, pas à pas, peinant à extirper nos pieds du mélange épais et gluant. L’eau du ruisseau devint toute noire.



Marie tenta de s’agripper aux fougères pour sortir du ruisseau et entrer sous le couvert des arbres, mais rien à faire, même avec ses magnifiques grandes jambes. Les rebords étaient trop glissants.



Je partis à rire, elle aussi et les véhicules approchaient tandis qu’on faisait quasiment du sur-place.



Le convoi était si près qu’on ne s’entendait plus.

Et là, j’eus un éclair de génie et sans hésiter, je poussai les filles.

Des hurlements et… oups… Disparues les deux rousses, sauf deux belles paires de fesses toutes blanches se démarquant de l’eau noire puis des jambes et des bras qui s’agitaient tandis que trois gros pick-up passaient à vive allure. Personne ne regarda vers le ruisseau. C’était bien les bûcherons.


Hi ! Popa allait se faire sermonner, je devais me préparer un pieux mensonge.


Je les aidai à se relever, elles étaient recouvertes d’une épaisse boue noire et d’herbes, sans parler de leurs cheveux gluants plaqués sur leur visage, on aurait dit les survivantes d’un tsunami. Je les regardai se dégager les yeux et cracher, puis se nettoyer les seins dont les pointes avaient subitement gonflé puis le ventre et les bras.

Wow !

Leurs petits yeux tout blancs me fixant méchamment.



Marie me regarda en souriant, ses belles dents paraissant dix fois plus blanches qu’à l’habitude, elle me souriait même un peu trop joliment, et vlan ! Elle me poussa à deux mains et je disparus dans l’eau sur le dos. Il y avait que mon petit périscope qui dépassait du jus noir, je le sentis très bien. Je sentis aussi très bien la tape que lui donna Marie. Ça me résonna jusqu’à l’anus.

Elles riaient toutes les deux comme des folles quand j’en ressortis en crachant, moi avec.



Je penchai la tête d’un bord et de l’autre pour me vider les oreilles à mon tour en repartant en me frottant la bite qui m’élançait. Ce fut pénible jusqu’au détour, sans parler des longues fougères qui nous chatouillaient les épaules et le visage. Mais la vue était belle devant moi. Hum ! Vraiment. Deux belles femmes nues couvertes de boue peinant à avancer dans ce petit ruisseau.

Peu à peu on marcha sur de la roche et du sable puis l’eau s’éclaircit.

On reprit notre souffle un moment.



Je faillis leur parler d’un documentaire fabuleux sur les parasites qui se comptaient par milliers dans la boue et les marécages de nos belles forêts, mais… mon petit doigt me disait que ce n’était pas vraiment le bon moment et j’étais trop occupé à regarder leurs belles fesses travailler.


Plus on avançait et s’enfonçait dans la forêt, plus j’avais l’impression qu’on reculait dans le temps. Ici aussi il y avait partout des branches cassées, des arbres déracinés qu’il fallait enjamber prudemment quand ils étaient en travers du ruisseau. Mais c’était calme, apaisant et…

Pierrette hurla.



Gros soupir en penchant la tête. Ma vertèbre craqua. Outch !

Resté derrière, je regardais émerveillé les deux filles pliées en deux, regardant une truite. Wow !

Ma bite qui avait ramolli en cours de route se relevait doucement tandis que je fixais leur sexe. Elles étaient cul contre cul, seins pendants, mains sur les genoux, quel merveilleux spectacle et que je ne pouvais pas, malheureusement, immortaliser !



Fou rire.



Je soupirai en les devançant…



Je me retournai et eus droit au même spectacle. Ah, les filles !


On arriva à l’embouchure du ruisseau trente minutes plus tard. Il provenait d’une petite rivière de roches au courant plus rapide, mais pas tellement plus profonde, qu’on entreprit de remonter prudemment pour ne pas glisser et se renverser un pied.

On avançait tous les trois côte à côte à présent et on entendait la chute. Encore un grondement lointain, mais ça s’amplifiait.


Ici, la forêt semblait plus ancienne, plus sombre, les sapins et les épinettes étaient plus hauts et plus massifs. De chaque côté de la rivière, de grosses roches rondes étaient recouvertes de mousses vertes, un vrai tapis de mini-golf. C’était magnifique. Moi et les filles, on observait un silence quasi religieux comme si on découvrait un Nouveau Monde, tandis qu’une envolée de corbeaux planait haut dans le ciel limpide. Quand on passait à l’ombre de gros arbres, l’air devenait plus frais et les seins des filles se couvraient de grosse chair de poule.


Un moment donné, Marie stoppa devant moi, jambes écartées, et se plia en deux comme seule une fille peut le faire pour prendre un peu d’eau dans ses mains et se laver le visage. J’eus une vue imprenable sur l’anus plissé et le sexe ovale juste en dessous entouré de jolis poils noirs, avec ses belles grandes lèvres brunes et les petites plus pâles et luisantes. Wow !


Je déglutis, ressentant une envie furieuse de la prendre comme ça et en levant les yeux, je vis Pierrette qui me regardait tout sourire.



On reprit la route et je me disais qu’il n’y avait rien de plus beau au monde que le spectacle de deux jolies filles nues marchant en forêt. Enfin, pour un homme, et je remerciai nos lointains ancêtres qui avaient tant couru derrière des antilopes jusqu’à les faire tomber d’épuisement pour ensuite les dévorer. Eh oui, c’était pour cela que peu à peu on avait perdu, en grande partie, la belle fourrure qui nous recouvrait, nous, les grands primates humains. Juste pour pouvoir courir plus longtemps lors de la chasse. C’était grâce à eux que j’avais une si belle vue en ce moment.


La rivière grimpait doucement, l’eau tiède nous chatouillant les chevilles. On contourna de gros rochers, passa sous d’immenses branches de sapin qui s’étiraient jusqu’à toucher l’eau et soudain on eut un aperçu du paradis.



La chute était plutôt une grande cascade bruyante, d’une centaine de pieds de long qui se jetait dans un immense bassin au fond sableux entouré d’une belle plage jusqu’aux arbres sur la droite. L’eau se déversait sur la gauche où l’on était, là le rebord était escarpé et surélevé d’une bonne dizaine de pieds jusqu’à la forêt. Mais on pouvait quand même apercevoir un peu en retrait, un ancien camp en bois rond délavé par le temps, tout gris à présent, mais qui semblait encore solide. Un gros panache d’orignal blanchi était cloué au-dessus de la porte, un classique.


Un quai avait été construit autrefois tout près de nous, mais il avait sans doute été emporté par l’eau. Il ne restait que quelques poteaux tout croches et un vieil escalier pour grimper là-haut. On y monta prudemment, une fois sur le terrain, la vue sur le bassin et la cascade était superbe. Il y avait une table de pique-nique aussi en bois rond fait main et terni, mais encore bien solide. On y posa nos sacs et on s’y assit pour reposer nos mollets douloureux et boire de l’eau. Les filles, couvertes de boue séchée, semblaient sortir tout droit de la guerre du feu, moi aussi sans doute.



Elles rirent, un peu découragées de moi.



Je les regardai se débarrasser de leurs chaussures et redescendre en marchant sur la pointe des pieds, bras levés, et plonger dans le bassin. Ça, ça éveille les bas instincts d’un homme !


Le terrain était en friche, de hautes herbes avaient poussé et il y avait des souches un peu partout. De près, la cabane me parut beaucoup plus grande. Sur le côté de la porte, il y avait une affiche écrite à la peinture noire.


Entrez, mangez, dormez, mais ne brisez rien et ne mettez pas le feu, SVP. Merci.


J’entrai, sur le qui-vive, au cas où, en repensant à ma chauve-souris. Il n’y avait qu’une grande pièce avec un coin-cuisine ; une vieille table en bois usé par le temps et quatre chaises disparates devant de grandes fenêtres à carreaux qui faisaient le coin. Un gros poêle à bois jaune et noir trônait près d’un comptoir avec lavabo et pompe à bras peinte en rouge. Pas d’armoire de cuisine, sauf en dessous. Sur ledit comptoir s’entassaient des cruchons remplis de sucre, de sel, de farine, etc. C’était écrit au feutre noir sur les contenants, heureusement, et il y avait aussi de la vaisselle d’une autre époque, poussiéreuse à souhait.


De l’autre côté, il y avait un grand lit double des années 50 ou 60 tout en fer forgé brun-noir tout égratigné, recouvert d’un simple matelas propre et pas trop vieux. Au-dessus une autre fenêtre donnait sur la forêt avec rideaux à carreaux jaunes et blancs.

Je m’imaginais déjà plein de choses en palpant le matelas.

Hi ! Hi !


Le toit, légèrement en pente, était soutenu par de grosses poutres taillées à la main sur lesquelles étaient accrochés à des clous gigantesques toutes sortes d’objets anciens et rouillés ; faucille, scie, etc. Y manquait que le masque de Jason. Je soupirai, moi qui avais toujours rêvé d’avoir un chalet, j’enviais les propriétaires. J’enviais ce silence apaisant en me disant qu’il était temps d’aller me baigner moi aussi.



Assis au fond du bassin en me pinçant le nez, j’admirais à travers l’eau brune les jambes des femmes qui se lavaient les cheveux debout près de moi. Et là, je vis une petite truite aller tirer sur un poil pubien de Marie, qui sursauta en donnant une tape dans l’eau. Le petit poisson fila à vive allure droit sur moi. J’arrondis les yeux en tassant ma tête le plus vite que je pouvais sous l’eau, il me frôla l’oreille. Je refis surface en crachant à pleins poumons.



Elle secoua la tête, découragée, en me regardant rieuse et Pierrette me demanda :



Elles étaient magnifiques et trop excitantes toutes les deux, à regarder se laver avec la cascade en arrière-plan. Mon petit périscope refit surface.



J’eus droit à une jolie grimace de Marie en entraînant Pierrette vers les escaliers.








Un peu de vocabulaire…




Abitibi : région de l’ouest du Québec

Asteure : maintenant

Agace : femme provocante

Un bec : un baiser

Barré : verrouillé, fermé à clef

Babouches : sandales de plage

Baveux : arrogant, moqueur

Brasser : secouer

Bouette : boue

(Ma) blonde : ma copine, même si elle est brune, ou rousse, ou chauve…

Ça regarde bien : ça s’annonce bien

Cégep : le collège

Chambranler : vaciller, tituber

(La) craque de fesses, la craque de plote : la raie du cul, la fente du sexe

Creux : profond, lointain

Câlis, crisse, ciboire, christi : jurons

C’est cute : c’est chouette, c’est mignon, sympathique

Chut : je suis

Crampé : plié de rire (ou pris d’une crampe)

(Tout) croche : tout de travers

Décrisse ! : fous le camp !

Enfarger : trébucher

Encan : vente aux enchères

Frencher : embrasser avec la langue

(Le) fun : l’amusement, le plaisir

Fret : froid

(une) gagne : une bande

Garnotte : gravier

Gazou : mirliton

Gratteux : billet de loterie

(avoir le) goût : (avoir l’) envie

Liqueur : soda, boisson gazeuse

Moumoune : délicat(e)

Maudit : juron

(Avoir de la) misère : (avoir des) difficultés

(des) ménés : des vairons, du fretin

(Sa) noune : son sexe (femme)

Nono, nonote : niais(e), imbécile

(Un) pouce : un auto-stop

Par exemple : par contre

Pogné : ému, embarrassé, intimidé, réservé

Pogner : prendre, attraper

Pis : puis

(Sa) plote : son sexe (femme)

Pantoute : du tout

Pareil : quand même

(C’est) plate : c’est fâcheux, c’est ennuyeux

Sacrement, shit : jurons

Tabarnak : gros juron

Tabarnouche, tabarouette : jurons plus légers qu’on prononce pour éviter « tabarnak »

Triper, flipper : fantasmer