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n° 14687Fiche technique41917 caractères41917
Temps de lecture estimé : 24 mn
10/12/11
Résumé:  Oui, je sais. Que les hommes sont compliqués ! Les femmes le sont sans doute plus encore...
Critères:  2couples couple inconnu fsoumise fellation cunnilingu double sandwich fdanus attache yeuxbandés -totalsexe
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message
Duo à trois

(Je rassure mes lecteurs : je sais encore compter :)




– Romain –



Je lève la tête et je regarde ma femme assise juste à côté de moi.



Adossé à ma chaise, je soupire. Ça serait bien de savoir. Ça va faire quelques jours que je tente de glisser dans le tuyau de l’oreille de ma femme l’éventualité de la possibilité d’élargir notre cercle intime…


Depuis un certain temps, je consulte chaque jour divers forums orientés sexe, surtout les topics qui parlent des trios. Ça va faire déjà quelques semaines, voire même quelques mois que j’ai ce fantasme en tête : imaginer ma femme avec un autre homme, ou éventuellement une autre femme ; pour résumer : un trio.



--ooOoo--




Le soir est tombé depuis une bonne heure déjà, je rejoins ma femme couchée depuis cinq minutes. Comme presque toujours, elle lit un roman policier, c’est sa petite manie du soir : pas un dodo sans au moins un crime !


Étant moins sanguinaire, je me contente de regarder un journal consacré aux automobiles, je caresse fortement l’idée de changer de véhicule d’ici quelques mois. Mon actuelle voiture est déjà bien vieille, dix ans ou presque et son compteur indique un nombre impressionnant de chiffres. Je suis même étonné de n’avoir pas eu plus de pannes que ça ! Il y a de bien beaux modèles qui s’étalent sur les pages glacées de la revue, mais à chaque fois que l’un d’entre eux me plait, son prix fait baisser ma côte d’amour…


Je tourne les pages, rien de bien et de pas trop cher ne semble exister dans ce bas monde. Non, rien, j’ai beau feuilleter le reste du journal, c’est toujours la même rengaine et la même désillusion tarifaire !


Sabine referme son livre, puis ôte ses lunettes de lecture. Déjà fini ?



Je me tourne vers elle, le journal sur les genoux ; je demande :



Elle soupire, croisant les bras :



Franchement, sur le coup, assez perplexe, je nage un peu. Elle me montre alors trois doigts, je comprends illico :



Elle me regarde avec un sourire en coin :



Puis elle ouvre un autre livre. Indécis, je la questionne :



Elle remet ses lunettes de lecture et entame son nouveau roman plein de sang. Je retourne à mes voitures, mais j’ai du mal à bien me focaliser dessus. C’est cette histoire de « modalités » qui me chiffonne. Je sais que ma femme a un esprit très pratique, et qu’elle aime bien tout contrôler dans les moindres détails. Quelque chose me dit que ça va être pareil pour la mise en place du trio…



--ooOoo--




En effet, en début d’après-midi, je reçois par mail ses modalités. C’est tellement carré que je me demande si justement Sabine n’a pas déjà pratiqué : sa liste de desiderata est assez pointilleuse dans les détails ! Son grand impératif est un autre homme, mais pas de femme. Elle est un peu jalouse, je comprends son choix, donc nous sommes partis pour un HHF, comme on dit techniquement. La balle est dans mon camp, le deal est très simple : c’est à moi de tout planifier et de lui faire la surprise de la chose. Et interdiction que je lui en parle entre-temps !


Un marché étant un marché, je m’y plie ; je ne vais pas aller chicaner ou ergoter alors que ma femme est finalement d’accord quant à l’accomplissement de mon fantasme. N’empêche qu’elle n’y a pas été de main morte avec ses impératifs. Néanmoins, avec un peu de recul, je dois reconnaître qu’elle n’a absolument pas tort dans ce qu’elle demande, et que c’est en effet la moindre des choses que je puis lui garantir.


Les jours passent, je respecte ma part du contrat : je n’en souffle mot…


Un beau matin trop brumeux, c’est dans la voiture qu’une idée survient brutalement dans mon esprit. Oui, je crois que je tiens le bon bout ! Sur le moment, surpris par cette révélation, je cligne des yeux. Aussitôt, je reprends mes esprits car la route est très encombrée à l’approche de la zone industrielle où je travaille. Comme de coutume, la place où j’ai l’habitude de me garer est libre. Même si aucun nom n’est écrit, une sorte d’accord tacite existe dans l’entreprise. Juste avant de fermer ma porte, je contemple l’arbre qui fait face à la voiture. Ça va faire bientôt sept ans que je le regarde grandir petit à petit.


Sept ans, tout comme mon mariage avec Sabine…


Un gobelet en main, je m’achemine lentement vers mon poste de travail, disant bonjour ici et là aux personnes que je croise. Je ne peux s’empêcher de cogiter, le regard rivé sur la surface troublée du café. Car troublé, je le suis…



Et j’allume mon ordinateur.



--ooOoo--




Dehors, le jardin se couvre de feuilles mortes, l’été disparaît dans nos souvenirs. Chaussé de bottes à présent boueuses, j’élague quelques arbres. Je mets à sécher les diverses branches que j’ai coupées. Cet hiver, nous pourrons faire à nouveau de belles flambées dans la cheminée du salon. Je me souviens alors de certaines soirées très torrides face aux flammes, sur l’épaisse peau de mouton… Tous les deux, seuls, isolés du reste du monde par la neige qui tombait drue. Tous les deux, ma Sabine rien que pour moi, rien qu’à moi.


Je sais, c’est très cliché, mais que c’est bon ! C’est avec les trucs les plus vus et revus qu’on prend finalement le mieux son pied. Comme cette histoire de carottes dans les marmites. Enfin, de jeunes carottes dans les vieilles marmites… Pourquoi je pense justement à ça, moi ? J’en étais pourtant à ma Sabine à moi et rien qu’à moi !


C’est alors que je m’interroge : ma Sabine rien que pour moi, rien qu’à moi. Pourquoi alors la partager ? Je n’ai pas du tout l’impression de me lasser d’elle. Les années qui passent ? Les habitudes qui s’installent ? L’envie d’autres horizons ?


Ou peut-être ma nature profonde…


Je donne un dernier coup de râteau pour finir de ramasser les feuilles sèches. Il n’y a pas de vent ou si peu. Au loin, des gros nuages arrivent. Je mets le feu au monticule qui trône au centre du jardin. Je regarde les flammes qui s’élèvent petit à petit vers un ciel assez gris, une odeur d’automne flotte dans l’air. Je m’abîme dans la contemplation du feu…



Je m’arrache à ma rêverie, je me retourne : Sabine est là, vêtue d’un gros pull informe et d’un pantalon très usagé. Elle continue :



Je ne réponds pas, je me contente de fourrager dans les feuilles avec une longue branche. C’est un peu lassant parfois d’être marié avec une psy ! Même si elle est spécialisée dans les rapports comportementaux en entreprise. Ça tue la part de mystère qu’il y a au fond de nous… Je me demande même si elle n’en sait pas plus long sur ma petite personne que moi-même ; ce qui pourrait expliquer son revirement.


Néanmoins, elle reste plantée devant les flammes. Je laisse tomber ma branche sur le sol spongieux, puis je me plaque sur son dos tandis que je l’enlace. Elle se laisse faire. Je l’embrasse dans le cou, j’adore ça, elle aussi, même si elle ne me le dira jamais. Nous regardons tous les deux le tas de feuilles se consumer.



--ooOoo--




Je viens d’attacher ma femme aux montants du lit, c’est une petite fantaisie qu’elle adore. Moi aussi. Je vérifie une dernière fois que les liens ne sont pas trop serrés, tout en l’embrassant un peu partout. Aucun problème avec les cordes, il faut dire qu’avec le temps, je commence à bien être rodé. Je sors de ma table de chevet un masque aveugle en velours noir. Sabine me regarde, l’air gourmand. Je lui souris ; elle ignore la suite que j’ai prévue. J’ai un peu honte de m’y prendre ainsi, mais je pense que c’est une bonne solution.



Et je lui mets délicatement le masque. Elle frisonne d’aise, et durant les minutes qui suivent, je ne la démens pas, je la caresse voluptueusement, je l’embrasse sensuellement, je masse délicatement ses beaux seins, je titille ses petites pointes érigées, je m’offre diverses privautés en entrée, ma langue surtout s’égarant du côté de son intimité très détrempée !


Son corps se tend, elle gémit un peu, elle tire sur les cordes, mais elle ne peut pas échapper à la caresse sensuelle et vicieuse de ma langue sur son adorable clitoris enfiévré. Elle se débat, les cordes la retiennent, elle se tord, le lit grince, elle se cabre, les draps se défont plus encore, mais elle reste prisonnière de ma bouche. Un dernier cri, un dernier sursaut, elle se lâche, une longue plainte résonne dans la chambre assombrie.


J’arrête alors ma torture, je sais qu’elle a besoin de temps pour récupérer avant d’escalader sa prochaine jouissance. Je dépose un doux baiser sur ses lèvres, tandis que je caresse amoureusement ses seins. Puis je quitte la chambre, la laissant alanguie et attachée sur le lit complètement défait.







– Sabine –



Mais où diable est-il parti ? Me laisser toute seule alors que je reviens à peine du septième ciel, ce n’est pas très gentil de sa part ! À moins que… Tel que je le connais, il a encore planqué un truc pas possible dans un coin ! Il aurait dû le mettre dans la chambre, c’aurait été plus simple… Ah ces hommes, aucun sens pratique !


N’empêche que mon Romain, il sait bien se servir de sa langue !


Un bruit, son pas, il revient… Tiens ? Un autre pas… quelqu’un d’autre ? Ce truc sur mes yeux fausse sans doute ma perception !



Pour toute réponse, une caresse sur ma joue, sa main, j’en suis certaine. Puis il m’embrasse furtivement sur les lèvres. Puis ses deux mains suivent mes courbes…



Peu après, je sens quatre mains sur mon corps. Surprise, je sursaute. Je ne sais pas ce que je dois faire ? Hurler ? Protester ? Accepter ? Fébrile, j’attends néanmoins la suite pour me décider…


Tandis que deux mains s’occupent de moi plus haut, mes joues, mon cou, mes seins, deux autres glissent sur mon ventre arrondi puis partent sur mes reins en de vastes cercles qui s’approchent de mes fesses. Je frissonne. Quelques temps après, mes deux seins aux pointes dressées sont capturés par une bouche avide, laquelle ? À nouveau, un commencement de satisfaction monte en moi, presque malgré moi, j’ondule doucement sous les caresses comme une fleur sous la brise.


Je laisse faire… je me laisse faire…


Il a bien choisi son moment, ce petit salaud ! Juste après m’avoir fait jouir ! Il sait très bien que quand je commence, j’en veux encore après, il me faut ma dose !


Les mains parcourent tout mon corps, je sens les baisers de mon homme dans mon cou et d’autres sur mes jambes. Les caresses de deux mains douces inconnues se concentrent sur mes cuisses, câlineries entrecoupées de baisers. Les effleurements et les bisous reprennent de plus belle sur cette partie plutôt charnue de mon anatomie.


C’est bon, étrangement bon !


Plus haut, les mains me malaxent impétueusement les seins. Puis une bouche vorace, des dents impérieuses me mordillent les tétons. Je pousse un petit soupir. Les mains quittent alors mes seins pour venir capturer mes deux monts laiteux. Instinctivement, je me cabre, je soupire, mes bras toujours entravés.


Je me demande dans combien de temps viendra le plat de résistance, j’en salive d’avance, je ne me savais pas ainsi…


En attendant, les mains m’effleurent, me caressent sur toute ma peau dénudée, des langues lèchent d’autres centimètres carrés et moi, je reste allongée sans bouger, me laissant ainsi adorer.


Romain m’embrasse, je suis sûre que c’est lui. Ça ne peut être que lui. Je lui tends mes lèvres, j’ouvre ma bouche, je veux sa langue, sa salive. Plus bas, des doigts insistants frôlent l’orée de mes lèvres garnies de quelques poils pubiens. Je n’aime pas trop avoir le pubis glabre, je préfère le côté animal des poils, mais pas de forêt vierge quand même. La langue, qui visitait langoureusement ma bouche, part se concentrer plus bas sur mes seins.


Je sens distinctement une bouche qui fourrage ma chatte à la recherche de mon entrée. J’écarte alors un peu les jambes toujours entravées pour lui faciliter la tâche. Cette bouche descend alors dans mon sillon, me léchant posément mais délicatement.



Cela continue ainsi encore un certain temps. C’est positivement délicieux, meilleur qu’un bon livre ou qu’un voluptueux café liégeois ! Puis, il y a un mouvement autour de moi, comme un changement de partenaires, puis les bouches et les mains continuent à explorer mon corps, sous tous ses plis et replis. Soudain, on me délie une main, puis l’autre. J’agite les doigts et je me masse un peu les poignets.



Une main capture mes doigts et les pose sur une verge tendue. Je m’en saisis et amorce un doux mouvement de va-et-vient. Qui est-ce ? Mon mari, un autre homme ? Cette question a une curieuse réponse : mon autre main est sollicitée de la même façon !


J’ai, à présent, deux queues en mains que je branle délicatement, ne sachant laquelle des deux appartient à mon homme. Peut-être aucune des deux. Qui sait ? La bouche toujours plongée dans ma chatte sait exactement où aller placer ses coups de langue, l’effet en est prodigieux, et je monte doucement vers ma jouissance, lentement, délicatement, tout en continuant mes mouvements autours des deux sexes rigides et gonflés.


Je plane sur une mer de délices, son corps torride et ardent. Je n’aurais jamais cru que ça se passe ainsi, naturellement.


Puis la bouche qui mordillait mes seins me quitte, suivie par les deux verges qui s’échappent de mes mains. Du mouvement autour de moi puis mes jambes sont à présent libérées, ça fait du bien ! Je les masse un peu en attendant, ça s’agite beaucoup autour de moi. Ils vont visiblement passer à la suite…



J’obéis, je vacille un peu, tout cela est si étrange ! Je résiste à la tentation d’ôter mon bandeau. J’aimerais bien savoir qui est là, et en même temps, je n’ai pas trop envie de le savoir. Aidée par quatre bras vigoureux, je suis à présent debout, près du lit.


À quand la suite ? Aller plus loin ?


J’en ai la confirmation quand une verge vient s’appuyer sur mon bas-ventre et une autre sur mes fesses. Je souris et je demande d’une voix étrangement coquine :



Pour toute réponse, une fine bouche aux lèvres douces capture les miennes. Je suis troublée par ce contact très sensuel auquel je m’abandonne. Des mains agrippent fermement mes hanches, je frissonne. La verge du devant trouve, sans effort, mon entrée intime déjà toute ruisselante, le gland s’y faufile sans résistance, suivi d’une tige consistante. Oui, très consistante ! Une fois casée en moi, cette tige toute dure descend et remonte en moi, me remplissant complètement !


Sur mes fesses, une autre verge se frotte de plus en plus fort, impudiquement. Mes seins sont capturés par des mains avides et une autre bouche exigeante me mordille les tétons, m’absorbe les aréoles ! Ma chatte comblée, je me laisse aller comme une feuille sur la rivière au gré des courants et des remous. Le frottement poils sur poils, les va-et-vient rythmés, mes seins agrippés m’apportent une nouvelle montée vers la jouissance.



--ooOoo--




Quand je redescends sur terre, je sens un filet liquide qui coule le long de ma cuisse. L’inconnu a joui en moi. L’inconnu ? Peut-être que c’était mon Romain. Avec un bandeau sur les yeux, je m’aperçois que mes autres sens semblent exacerbés. Maintenant, il se retire, délicatement. Sitôt parti, celui qui se pressait sur mes fesses s’engage à son tour, par derrière, dans ma chatte humide et gluante. Le calibre est différent, assez important, il passe sans problème dans le conduit mouillé.


C’est alors que je me demande qui est Romain dans tout ça ? Le premier qui a joui en moi, ou celui qui vient de me pénétrer ? Je n’arrive plus à savoir, mes sens sont comme chamboulés. À moins que…


À moins qu’ils ne soient en réalité trois !


Mais celui qui me pénètre ne me laisse pas le temps de réfléchir, une bouche capture mes lèvres dans un baiser vorace. Mes seins sont sollicités à nouveau, malaxés, tétons dressés et pincés. Les coups de boutoir sont plus énergiques, à chaque entrée, mes seins tressaillent, à la plus grande satisfaction des mains qui les englobent, les brassent. Les mains de celui qui me prend à présent s’enroulent sur mon ventre pour mieux me bloquer, me capturer, m’harponner. Les coups de boutoir se font plus profonds, je souffle, j’halète, tendant les fesses en arrière pour mieux positionner cette queue rapace en moi. Peu après, j’entends un râle de jouissance et une accélération inouïe de va-et-vient explose, quelques secondes après, puis la barre qui me fouille se fige au fond de mon corps dans un dernier coup violent. Profond.


Étrange sensation, mais grisante, d’avoir été deux fois prise, par deux hommes différents…


Étrange sensation aussi d’avoir été un simple déversoir à foutre, remplie, traitée telle une simple poupée gonflable…



--ooOoo--




Je reste ainsi, flottante, un certain temps avant que le salaud, qui vient de me baiser sans égard pour moi, ne se décide à se retirer. Curieusement, je ne suis pas fâchée. Maintenant, plusieurs filets liquides dégoulinent sur mes cuisses, mes jambes, toujours plus bas…


J’entends des souffles rauques, puis deux bouches se plaquent sur mon corps, explorant chaque parcelle de celui-ci, deux bouches insatiables qui lèchent, qui embrassent, qui mordillent. Je flotte à nouveau, sous cette double et délicieuse torture.


Ça dure un certain temps, mes seins capturés à nouveau, mes lèvres offertes à une bouche voluptueuse. Qui c’est ? Je ne sais pas, je ne cherche pas à savoir, je veux juste profiter du moment…


Un nouveau mouvement de personnes. Je suis attirée vers l’arrière et me retrouve mi-allongée, mi-assise sur un homme lui-même installé sur le lit. Une main se pose sur ma chatte encore gluante, des doigts dirigent à nouveau une verge membrée vers mon entrée ; elle ne s’y introduit pas entièrement, elle reste juste au bord. L’autre homme se plaque sur moi et place à son tour son membre à mon entrée. L’intention est claire !



J’ai maintenant deux glands à l’entrée du vagin. Et le reste va suivre. Je m’apprête à ouvrir la bouche à nouveau quand soudain les mêmes lèvres troublantes me font taire. Alors, allongée sur un homme qui masse mes seins, délicatement, mais fermement, j’ai maintenant deux queues en moi qui s’aventurent impudiquement, voluptueusement dans une vulve poisseuse mais lubrifiée. Je me sens ouverte, dilatée, forcée. Mais ce ne fut rien à côté de ce que je ressens à présent quand ils commencent à me pistonner ! Je suis écartelée, ouverte à tout va, déchirée !


C’est si fort, si large, si bon !


Je me demande même quand ma vulve va éclater ! La langue dans ma bouche me procure d’autres sensations, presque perverses. Je n’aurais jamais cru qu’un baiser puisse être ainsi, aussi efficace qu’un léchage de chatte avec un zeste de perversité, si sensuellement. Ma chatte se mue en tourbillon dans lequel deux pieux forcenés baratent en force. Avant de me laisser porter par un orgasme, j’entends un homme haleter, puis jurer d’aise lors de son éjaculation en moi.



D’être traitée ainsi me donne la dernière impulsion. Grisée, transportée, je me laisse aller, inconditionnellement. Oui, je suis une salope, une bonne salope ! J’adore l’être, oui, j’adore être traitée ainsi, ça me…


Éclair blanc… voile noir…


Juste au sortir de mon émoi, j’entends l’autre se lâcher à son tour en moi, à coup de cris rauques. L’air absent, telle une poupée désarticulée, je me demande quelle quantité de sperme ça doit faire !


Les deux hommes se retirent d’un vagin resté béant qui refoule, à présent, son trop-plein. Je me sens si pleine, si… Impudiquement, le sperme s’évacue le long de mes cuisses, maculant mes jambes, j’en ai des frissons d’aise. Je ne me savais pas si garce !


Un léger temps d’arrêt avant une nouvelle tourmente si agréable…


Le temps passe, les hommes reprennent des forces ; moi, je reprends doucement vie. Leurs bouches sur mon corps, leurs mains qui me caressent, qui me pressent, qui accaparent, qui prennent…


Soudain, celui qui est par-devant me soulève impétueusement les jambes, présentant certainement mieux au vu de tous mon large cul, puis celui sur lequel j’étais couchée attrape mes chevilles pour que je garde ainsi la pose. Une bouche vient se poser sur la chatte barbouillée et écartelée, et la lèche voluptueusement pendant de longues minutes. Il me semble que c’est la même bouche troublante. Je frissonne de savoir que des lèvres s’engluent de sperme afin de me nettoyer. De temps en temps, cette bouche me donne un petit coup vicieux comme si… si voluptueux… si infernal…


Si c’est ainsi l’enfer, j’échange tous les paradis contre lui !


Je commence à me demander s’ils ne sont pas trois, et même à me poser la question si la troisième personne ne serait pas une femme, cette bouche qui est en train de me lécher. À moins que ce ne soit un homme, qui sait. Néanmoins, ça pourrait peut-être expliquer la sensation troublante.


La lèche est à peine finie qu’un doigt s’introduit dans ma chatte ouverte et à moitié nettoyée. Il en ressort bien vite pour aller titiller mon anus. Il repart ensuite dans la chatte pour mieux revenir autour de mon petit trou dans lequel il plonge bientôt. Mon cul étant maintenant habitué aux intrusions, mon homme ne déteste pas passer par là, le pistonnage du doigt passe plutôt bien. Mais, très vite, au bout de trente secondes à peine, il se retire. Frustrée, je bougonne.


Alors le gland de celui qui était sous moi tente sans vergogne de forcer l’entrée de mon délicat petit trou, il est dirigé par une main qui ne peut appartenir à celui du dessous puisqu’il me maintient toujours les chevilles. Néanmoins, cette main connaît son affaire puisque le gland disparaît dans mon anus comme aspiré par lui. Je sursaute légèrement, je tressaille sous l’intrusion. J’entends à mon oreille un grognement de satisfaction suivi d’un coup de reins puissant qui introduit une bonne partie de la verge dans mon rectum à peine lubrifié. Je crie. Un deuxième coup tout aussi brutal fait passer tout le reste.


Meurtrie, je me plains :



Une voix inconnue me répond :



Et sans plus attendre, il entreprend de me pistonner, grognant en sourdine des gros mots. La verge en moi me chauffe les chairs mais je commence à bien me faire à ce type de sexualité. D’ailleurs, je ne déteste pas me faire enculer joyeusement car les sensations sont fortes, bestiales. Mais quand même pas tous les jours, il ne faut pas exagérer ! Une queue raide et collante se pose sur ma bouche et en force un peu l’entrée. Je songe alors :



Sans me faire trop prier, je pompe la bite, la caressant de la langue, cherchant même l’entrée du méat pour mieux le titiller, tandis que du côté de mon cul, on s’active de plus belle. Je sens alors un gros braquemart entrer dans ma chatte, un truc pas possible !


Un dans le cul, un dans la bouche et maintenant, un dans la chatte ? Oui, c’est visiblement la totale que je vais subir !


Cette chose énorme frotte par à-coups dans ma chatte, ça me semble nettement plus gros que les deux bites de tout à l’heure. Cela arrache aussi d’ailleurs des petits cris sourds à celui ou celle qui semble être à l’autre bout. Un long dongle ? Peut-être, oui… sans doute ! Je me crispe sous les centimètres de tige plastique qui vrillent en moi. Quand la chose bute au fond de mon vagin, son possesseur vient alors se coucher sur moi. J’ai la surprise de recevoir deux seins menus qui s’aplatissent contre mes seins. Oui, c’est bien un double godemiché, sans doute un long et volumineux dongle qui nous relie, l’autre bout étant ferré dans le sexe de cette femme couchée sur moi. Oui, tout à l’heure, ces lèvres, c’était donc bien une femme.


Une bite en bouche, une autre dans le fondement et un machin démesuré dans la chatte, j’ai incontestablement la totale ! Mon cul se fait déchirer par un butor grossier, ma chatte est pleine d’un gode bien membré dont l’autre femme, qui est aussi enfilée dessus, profite aussi et dont elle ressent les coups de bassin à travers la tige vissée en elle !


Je décide alors de faire comme elle et je remue les hanches pour mieux profiter, et du monstre planté en moi, et de la grosse queue qui me fait des misères. Le contact de ses seins sur mes seins, des pointes tendues contre mes aréoles est la touche finale qui me fait décoller au septième ciel.


Loin, très loin !


Dans un nuage, j’entends l’autre femme crier à son tour son plaisir. Alors comme par vengeance mélangée d’une pointe de perversité, je lui saisis les fesses et je cherche prestement son petit trou du cul dans lequel j’introduis un index inquisiteur. C’est juste à ce moment-là que celui qui est dans ma bouche explose dans un long gémissement, certainement excité à la vue de cette mini-sodomie. Ma bouche pleine de sperme, j’en avale une bonne partie, tandis que le reste s’échappe par les commissures de mes lèvres luisantes.


J’agite plus encore entre les fesses et, en doublet, le salaud qui m’encule entre encore plus profondément en moi, tandis que mon doigt s’enfonce dans le rectum de ma vis-à-vis. Cela déclenche illico un mouvement violent de bassin de l’autre femme, ce qui a pour effet d’enfoncer plus encore le dongle dans nos deux vagins détrempés ! Pendant que mon index vengeur fourrage un petit trou du cul qui, visiblement, en redemande, je sens alors une nouvelle vague venir, un orgasme fuse impérieux dans mon rectum. Alors, chassant la bite mollissant que j’ai en bouche, je mélange mes cris avec ma compagne de stupre.


Des flashes, une onde de choc extraordinaire me percute ; c’est bien l’une des premières fois que j’ai un tel orgasme !


Je reste toujours empalée sur l’homme du dessous. Le godemiché s’est retiré comme la mer, laissant derrière lui une crique vide, désertée et complètement ouverte. Quelqu’un monte sur le lit, près de moi, c’est ce que je comprends. Je me pose alors la question de quelle suite à venir, je pense que, là, j’ai fait le tour de la question !


Il semble pourtant que non…



--ooOoo--




Une chatte humide mais très peu fournie se pose sur mes lèvres, la femme demande à son tour la pareille. Au même moment, le pieu rivé dans mon cul s’agite dans une nouvelle action de pistonnage. Comment cet homme peut-il rester ainsi aussi raide et d’attaque alors qu’il s’est déjà vidé en moi ? Et pas qu’une seule fois depuis tout à l’heure !


Subjuguée, j’accueille les courts et fins poils sur ses lèvres, sans doute un pubis taillé. Ma langue cherche le sillon de la vulve aux lèvres glabres. Plus bas, une langue avait visiblement trouvé mon clitoris et je rends alors en haut ce que je reçois plus bas. L’esprit en déroute, je me laisse à nouveau porter par les événements.



La torture de mon clitoris est menée avec une dextérité infernale, juste assez pour me faire bondir jusqu’au plafond mais pas assez pour que ce soit douloureux. Ronronnante, je remue du bassin pour échapper à cette caresse trop insidieuse mais ça ne fait qu’accentuer mon désir, sans parler que ça facilite de surcroît la pénétration forcenée que je subis par l’arrière ! En remontant le long des lèvres de la vulve que je fouille, je tombe sur une protubérance assez marquée. Je m’étonne de trouver un clitoris si gros mais il est vrai que je n’ai pas pour habitude d’aller farfouiller par-là chez une autre femme ! Le mien est nettement plus petit mais il plait beaucoup à mon Romain. Je découvre du même coup, du bout de ma pointe apicale, ce qui est visiblement le métal d’un anneau. Du bout de la langue, je dégage la mini-tige des chairs qui l’entourent. Là-haut, sa propriétaire frémit de plaisir.



M’activant avec application, j’ai réussi, à présent, à bien dégager le clitoris. Alors, je l’enrobe de mes lèvres et je lui faits subir une délicate succion tout en excitant le bout de la pointe de ma langue. J’entends maintenant des gémissements de plaisir ; de son côté, celui qui me lèche la chatte, sans doute mon homme, a mis le paquet du côté de mon clitoris qu’il caresse d’une langue irrésistiblement insidieuse.


Sous ce double plaisir, lécher et être léchée, j’accélère ma succion, mes lèvres rencontrant parfois le métal de l’anneau du piercing, ce qui a pour effet de faire presque crier celle qui subit mon aspiration.


Du côté de mon cul, ça y va aussi de bon cœur ! C’est son et lumière !



Étrangement, je trouve cette bestialité et cette vulgarité très émoustillantes, ça me fait des frissons dans le corps et même quelque chose de chaud dans le ventre ! Mon Romain, lui, n’a pas un mot plus haut que l’autre. C’est sans doute par contraste que j’aime ça…


Je plonge en avant pour absorber la mini-tige, le nez dans une chatte détrempée. Je m’applique, je veux l’entendre jouir, cette femme ! Je veux qu’elle se lâche complètement ! Je me déchaîne, elle se tortille sous ma langue. Cette femme que je ne connais pas et que peut-être mon homme a baisée ! Cette pensée me rend toute chose, à la fois jalouse et excitée. Poussant mon nez plus en avant, j’agresse les lèvres détrempées de mouille et de salive, je suis vorace, impitoyable ! Féroce, je m’acharne sur son clitoris, je l’utilise comme une mini-bite ; comme sur un homme, je veux la goûter à fond, l’enrober de mes lèvres, la faire mienne !


Un cri de jouissance répond alors à cette attaque, ce qui entraîne à son tour, chez moi, une vague de plaisir qui tourbillonne autour de mon petit bouton rose malmené ! Je décolle doucement dans la chaleur intense et la douleur diffuse de ma sodomie, dans le tourment de mon clitoris enflammé.


J’en reste pantelante, affalée sur cet homme qui m’encule toujours et encore, bien calé au fin fond de mes entrailles.


Et après, je ne sais plus…



--ooOoo--




J’émerge peu à peu de mon demi-sommeil. J’entends la voix de Romain :



Le tissu enlevé, je cligne des yeux malgré la faible luminosité de la chambre à coucher. Je regarde autour de moi, je cherche puis je finis par demander :



Je secoue la tête, incrédule :



Des bribes me reviennent à l’esprit. Je cherche, je cherche, des morceaux, des fragments me reviennent, petit à petit. Puis le voile se déchire, j’en rougis ! Les bras croisés, Romain poursuit :



Voilà-t-y pas qu’il boude, mon Romain ! J’aurai tout vu !


Je me lève, je vacille un peu, debout sur mes pieds. C’est vrai que, maintenant que je m’en souviens, j’y ai été de bon cœur ! Je me suis offerte des doubles, dans la chatte, dans le cul, des sandwiches, et j’ai gouiné allègrement avec cette inconnue qui embrassait comme une déesse !


J’en avais lu des trucs sur les partouzes, sur ces femmes qui se mettent à adorer se faire prendre dans tous les sens. Je me disais alors que c’est bien un fantasme pour mâles en rut. Mais je dois constater, et j’en suis la première surprise, que ça m’a bien plu ! Et même plus ! Comme quoi on ne se connaît pas soi-même…


Je m’approche de mon homme, je mets mes bras autour de lui et je l’embrasse. Maintenant, il ne râle plus, il y a même son machin qui devient à nouveau tout dur !








– Romain –



Un bon mois s’est écoulé. J’ai en tête la moindre seconde de notre première nuit chaude à quatre. Ce fut torride, parfaitement conforme à mon fantasme. Nous avons même recommencé avec les mêmes personnes par deux fois, c’est dire ! Mais…


Mais… faut-il vraiment assouvir ses fantasmes ?


Je vois bien, à présent, que Sabine est montée d’un échelon. Un seul ? Non, à bien y réfléchir, au moins trois. Quatre ? Et parfois, je me dis que c’est moi qui ne vais plus savoir suivre le mouvement. Ma femme semble beaucoup apprécier deux nouvelles choses : faire l’amour à une autre femme. Ça, ça va encore, mais parfois ça devient plutôt exclusif quand elles font leurs petits trucs ensemble. Et en plus, elle aime aussi se faire pénétrer par deux hommes, se faire combler les trous à fond, se sentir remplie, débordante, et même plus !


Sans parler du fait qu’elle se dévergonde à fond et qu’elle en réclame toujours plus, encore et encore ! Rien ne semble la freiner, elle fait même des choses que je n’aurais pas osé demander à des techniciennes confirmées de la rue…


Et ça, je m’aperçois que ce n’est pas toujours facile à digérer. Parfois, je me laisserais bien aller à lui faire une scène de jalousie, mais je connais déjà la suite : qui est au départ le fautif ? De plus, la compensation de baiser une autre femme que la mienne n’est pas assez forte par rapport à la frustration de voir ma femme s’éclater en dehors de moi…


Je ne sais ce qui m’énerve le plus dans l’histoire : qu’elle ait dépassé mes espérances, ou que je sois dépassé par les événements !


Oui, je sais : que les hommes sont compliqués !


Les femmes le sont sans doute plus encore…




Mes remerciements à Favasso pour son aide et ses conseils