n° 14691 | Fiche technique | 120732 caractères | 120732Temps de lecture estimé : 69 mn | 12/12/11 corrigé 12/06/21 |
Résumé: Ça fait cinq ans que je la connais. Cinq ans que nos alliances sont un rempart infranchissable. Mais aujourd'hui, les choses pourraient bien changer. | ||||
Critères: f fh collègues vacances parking travail cérébral voir exhib noculotte pénétratio fsodo -amourpass -extraconj | ||||
Auteur : Catherine (Tentative de retour ?) Envoi mini-message |
Dédicace spéciale : je préfère un récit axé sur le désir et la façon dont il s’installe, plutôt que sur l’acte ou l’action en eux-mêmes.
Cela fait une bonne heure que nous venons de décoller, et la plupart des passagers en ont profité pour s’assoupir. Pour cause, il faut dire que, passées les premières minutes de légère appréhension, les voyages en avion ont toujours un côté un peu rasoir, côté paysage on a fait mieux, et surtout plus varié…
Si, en général, lors de son premier vol, on passe un bon moment à se demander si ce sont les nuages qui bougent ou l’aile qui plie, au bout d’un certain temps on finit par se faire à l’idée que, si quelqu’un a merdé à la maintenance, c’est trop tard, et que s’inquiéter bêtement ne nous empêchera pas de faire le grand saut si cela doit arriver.
Alors, autant essayer de roupiller ou regarder autre chose, comme par exemple les superbes jambes de la jolie fille qui est à côté de moi, Jennifer.
Enfin, ce que je dis était vrai jusqu’il y a quelques secondes, juste avant qu’elle ne demande une couverture à l’hôtesse et qu’elle me cache ainsi ce qui était de loin le plus beau panorama de ce vol Beauvais-Nice.
En fait, même si je l’avais oublié, dans le train qui nous menait à l’aéroport, elle m’avait demandé de lui rappeler qu’elle avait quelque chose d’important pour moi. Cependant, j’étais loin de me douter que ce serait une lettre.
Alors, intrigué, je lis.
Cher Claude,
Ça fait cinq ans qu’on se connaît. Cinq ans que, sans rien dire, je sais que tu me dévores des yeux. Cinq ans que je joue la belle indifférente. Cinq ans que tu ne te doutes pas que, comme le dit Clara Morgane, « … j’aime les regards que tu poses sur moi ». Cinq ans que, pour tout dire, j’ai envie de toi. À la boutique, rien n’est possible, tout se saurait très vite et parviendrait assurément aux oreilles de nos conjoints. Aujourd’hui, nous avons l’occasion inespérée de réaliser ce dont nous rêvons depuis des années, et cela sans que personne n’en sache jamais rien. Tu aimes ta femme, j’aime mon mari, c’est très bien comme ça et je n’ai pas envie que cela change. Je t’apprécie en tant que collègue et en tant qu’homme, et ce que je te propose pendant ces dix jours de stage, c’est de prendre un maximum de plaisir tous les deux sans nous poser de questions. Si tu le veux, faisons que ces dix jours de travail soient aussi dix jours de bonheur entre nous. L’occasion ne se représentera peut-être plus jamais. Si ma proposition t’intéresse, ne dis rien, embrasse-moi simplement.
Jennifer.
Alors là, ça m’en bouche un coin, si j’avais cru ça possible… Il faut dire que, quand elle est arrivée à la boutique – c’est comme cela que nous appelons notre usine et son centre R&D – il y a donc cinq ans, cette jolie rousse m’a aussitôt fait craquer. Dix-neuf ans à ce moment-là, de somptueux yeux verts, des jambes magnifiques même si, à l’époque, ses jupes de tailleur n’étaient pas aussi courtes qu’aujourd’hui, mais aussi, hélas, une alliance à son annulaire gauche.
Qu’à cela ne tienne, nous avons très vite appris à nous apprécier mutuellement, tant à titre professionnel que personnel. Détail qui aide bien, aucun des deux n’est et n’a jamais été le subalterne de l’autre, et nous travaillons très souvent sur les mêmes projets où nos idées s’avèrent très régulièrement complémentaires.
Au final donc, une belle complicité entre nous mais aussi deux alliances, une barrière à tout jamais infranchissable. Alors, de temps en temps, surtout l’été quand elle met des jupes un peu courtes ou des robes légères, mon regard traîne sans doute un peu trop sur ses jambes et profite de toutes les transparences qu’elle m’offre. Parfois, pour la faire rire, je joue le dragueur à deux balles, mais il n’y a jamais rien eu d’équivoque entre nous deux.
Déjà que notre bonne entente et nos éclats de rire ont engendré pas mal de ragots à la boutique…
Alors, bien qu’elle se soit endormie sur mon épaule dans le train ou qu’elle m’ait pris la main alors que nous étions dans la passerelle d’embarquement – j’avais mis ça sur le compte de son appréhension, elle n’avait jamais pris l’avion – je dois dire que si subitement l’hôtesse était sortie en plein vol pour se mettre à faire des claquettes sur l’aile, je n’aurais pas été plus surpris.
Pas possible, elle est en train de se foutre de moi. Pourtant, le regard qu’elle me jette, à la fois infiniment inquiet et plein d’espoir, me laisse à penser qu’elle est bien sérieuse.
Que faire ? Oui, j’aime ma femme. Oui, comme dans tous les couples qui vivent ensemble depuis des années, la passion a hélas fait place depuis longtemps à beaucoup trop de routine. On n’a pas trente-huit ans, deux grands enfants et presque vingt années de vie commune sans que cela n’écorne quelque peu le tableau idyllique des premières années de l’amour. Et puis, madame n’a plus jamais le temps. Jamais le temps pour un câlin, pour un geste tendre ou pour un déjeuner en amoureux. Et moi, certes, je l’aime, mais je commence à en avoir assez d’éternellement dormir sur la béquille…
Alors, sans trop y réfléchir et en me disant que Jennifer a écrit noir sur blanc qu’elle ne veut pas mélanger le cœur et le cul, je me tourne vers elle pour lui glisser quelques mots à l’oreille. Elle ne m’en laisse pas le temps, et m’intime de me taire en me mettant un doigt sur la bouche. Alors, puisque que tel est son souhait, je me penche vers elle, et nos langues se mêlent aussitôt en un fougueux baiser.
Au bout d’un long et merveilleux moment, visiblement soulagée, elle se détache enfin de moi et, toujours sans un mot, sort de son sac une seconde lettre, qu’elle me tend également.
Claude,
Si tu lis cette lettre, c’est que tu as retenu ma première proposition. Voici donc la deuxième, que tu n’es pas obligé d’accepter et qui ne remet pas en cause la précédente. Comme je te l’ai déjà dit, cette occasion ne se représentera peut-être plus jamais, aussi aimerais-je y intégrer un peu de piment et que cela soit à tout jamais inoubliable. Avec toi, je veux aller jusqu’au bout du désir, que nos corps dictent leur loi, là où plus personne ne maîtrise plus rien.
Tu ne comprends pas ? Ce dont j’ai envie, ce n’est pas simplement de faire l’amour avec toi, c’est que la femelle qui est en moi le fasse avec l’animal qui est en toi. Ce fantasme que je n’ai jamais pu réaliser, il n’y a qu’avec toi qu’il peut devenir vrai.
Alors, je te propose un jeu. Chacun de nous deux va aguicher l’autre jusqu’à ce que nous n’en puissions plus, et le premier qui craque a perdu. Tu penses qu’un homme ne peut pas faire autant monter la pression sur une femme que l’inverse ? Je ferai en sorte d’être dans le même état d’excitation que toi. Tu penses qu’un tel jeu mérite des gages ? Si je gagne, tu devras faire tout ce que je veux. Si mon envie est de faire l’amour au restaurant ou dans la rue, ce sera à toi de trouver une solution pour que nous puissions le faire dans l’instant. Si c’est toi qui gagnes, c’est moi qui ferai tout ce que tu veux.
Par-dessus tout, j’ai envie que nous allions le plus loin possible dans le désir.
Maintenant, si tu refuses ce jeu, embrasse-moi de nouveau. Si tu l’acceptes, pose simplement la main sur mon genou, je comprendrai.
Jennifer.
Alors là, ce n’est plus l’hôtesse faisant des claquettes sur l’aile et en plein vol, c’est Sarko et tout le gouvernement défilant à poil au même endroit et avec une plume dans le cul.
J’en ai tellement la mâchoire qui se décroche qu’il me faut quelques instants pour réaliser qu’elle vient de prendre ma main et est en train de la guider, en passant sous la couverture, jusque sur son genou. Sans bien comprendre ce que je suis en train d’accepter, je la laisse faire, et je reconnais aussitôt la douceur caractéristique du nylon.
Au point où j’en suis, je ne peux plus reculer. Alors, pour surprenante que soit l’invite, autant aller jusqu’au bout et essayer de tester si elle est réellement prête à faire ce qu’elle a écrit. J’en profite donc pour remonter tranquillement un peu plus haut sur sa cuisse, jusqu’à la limite de la jupe. Je verrai bien sa réaction à ce moment-là…
Mais, à ma grande surprise, non seulement elle me laisse faire, mais son sourire exprime clairement sa satisfaction. Alors, puisque la voie semble libre, autant continuer, je me glisse donc doucement sous l’étoffe un peu raide et, comme Jennifer continue de sourire, je poursuis ma lente remontée jusqu’à l’endroit où se trouve son buisson ardent. En chemin, quelle n’est pas ma surprise de rencontrer l’attache d’une jarretelle.
Subitement, je comprends mieux pourquoi elle semble tellement avoir envie de coucher avec moi. Un jour, j’écrirai sans doute un bouquin sur ces hommes qui ne méritent décidément pas la femme qui est à leur bras, mais telle n’est pas ma priorité pour le moment. Comme ma main est toujours sous sa jupe et que Jennifer ne proteste absolument pas, je continue mon exploration jusqu’à buter sur un délicieux écrin de dentelle, dernier rempart avant le paradis – ou l’enfer, dit-on, puisque Satan l’habite.
C’est au moment précis où je parviens à m’immiscer sous cette barrière de dentelle que le commandant de bord en profite pour annoncer qu’il va bientôt amorcer sa descente, et qu’il faut remonter nos sièges et attacher nos ceintures.
Même si, à ce moment précis, je ne sais pas exactement ce qui m’attend, je me promets alors d’aller remercier mon boss en rentrant, c’est une rudement bonne idée qu’il a eue de nous envoyer, Jennifer et moi, en stage. Et dire que tout ça doit durer dix jours…
---ooo0ooo---
L’atterrissage. Les douanes. Le taxi. Pendant tout ce temps, si Jennifer n’a pas ouvert la bouche, elle m’a constamment tenu la main comme les deux amoureux que nous ne sommes pourtant pas vraiment.
Quelques minutes plus tard, tandis qu’elle ouvre la porte de sa chambre, elle dépose simplement un chaste baiser sur mes lèvres.
Le temps de faire monter deux sodas par le room-service, je profite de la vue, la mer est à quelques kilomètres. L’air est doux et embaume les fleurs sauvages.
Enfin, elle arrive.
Ce que femme veut… Alors, sans prendre le temps de réfléchir, nos langues se mêlent de nouveau dans un fougueux baiser. Je vais très vite savoir si elle se moque de moi ou si elle dit la vérité, je laisse donc mes mains glisser sur son corps, caressant ses courbes douces et délicates, s’attardant sur la dentelle de ses dessous que je devine au travers de sa jupe et de son tailleur. Je suis d’ailleurs sur le point d’en défaire la fermeture lorsqu’elle bloque ma main.
Et, sans me laisser le temps de répondre, elle me projette à l’intérieur, tout en me fourrant sa langue chaude jusqu’aux amygdales. Déjà, ses mains s’attaquent à ma braguette à la recherche de l’objet qui, comme de bien entendu, réagit au quart de tour.
De nouveau, je n’ai pas le temps de répondre qu’elle est déjà à genoux et m’embouche.
La garce ! Elle sait s’y prendre, et elle vient de m’enfourner jusqu’à la garde. Sa langue s’enroule autour de mon membre, qui n’avait pas besoin de ce traitement de choc pour être tendu à l’extrême. Elle me lèche la hampe, le bout de sa langue titille mon méat tandis que ses mains ne restent pas inactives et me malaxent joyeusement les roubignolles. De temps en temps, elle se retire de ma queue, et la façon magistrale que sa main droite a d’imprimer d’amples va-et-vient à ma verge est à deux doigts de me faire voir des étoiles. Puis, de nouveau, elle fait coulisser sa bouche autour mon dard, et il me semble qu’elle est en train de m’engloutir à chaque fois un peu plus. De nouveau, elle se retire de mon sexe et reprend sa branlette infernale, juste pour que je l’entende me dire :
Le plus terrible dans cette histoire, c’est qu’en cinq ans de « vie commune » avec Jennifer, jamais je ne l’ai entendue proférer la moindre grossièreté, même dans les situations les plus tendues et les plus délicates. Mais pour l’instant elle me branle avec une telle vigueur que je suis à deux doigts d’accéder à sa requête quand quelques mots me reviennent à l’esprit : « le premier qui craque a perdu ».
Alors, au prix d’un effort surhumain, je l’arrache de ma verge, juste assez pour lui fourrer à mon tour ma langue dans la bouche, le temps de reprendre un peu mes esprits.
Mais là, à ma grande surprise, elle se recule de moi, tout en faisant avec ses deux mains le signe « T » que l’on utilise au basket pour signifier que l’on demande un temps mort.
Décidément, moi qui croyais bien connaître cette nana, j’en apprends de belles sur son compte.
Ça n’a jamais été dans mes usages d’insulter une femme, et encore moins une que je connais et que je respecte en temps normal, mais le regard ravi qu’elle vient de me lancer risque fort de modifier mes habitudes. En attendant, je viens de virer les boutons de son tailleur, le caraco de satin vient de voler, et c’est à mon tour de lui montrer de quoi je suis capable en m’attaquant à ses seins. Comme, en plus, je l’ai collée au mur, elle ne peut plus reculer tandis que je malaxe prestement, avec une fermeté calculée, sa poitrine dont les pointes ne tardent pas à se dresser sous la caresse.
Elle ne répond pas, mais son expression implorante en dit bien plus que tous les mots ne sauraient exprimer. Oui, elle aime, elle adore, et la façon dont elle serre les dents pour ne pas gémir tandis que je titille le bout de ses seins entre deux doigts en est bien la preuve. Tantôt j’y vais soft, roulant les pointes avec douceur, tantôt j’y vais plus hard, les pinçant jusqu’au bord de la douleur. Puis, sans prévenir, tandis que ma main droite continue de délicieusement maltraiter ses seins, j’attrape la fermeture de la jupe, qui tombe aussitôt sur le sol. Là, à ma grande surprise, alors que le caraco, le soutif et le porte-jarretelles appartiennent au même coordonné, je tombe sur un string tout ce qu’il y a de plus ordinaire et, surtout, parfaitement désassorti. Puisqu’elle veut des insultes, on va voir ce que cela donne.
Relativement inquiet, je scrute son regard pour savoir ce qu’elle pense de ce que je viens de lui dire. Mais non seulement elle ne rebiffe pas, mais la façon qu’elle a de mordre sa lèvre inférieure me laisse à penser qu’elle apprécie, tout au contraire. Alors, puisqu’elle ne répond pas, j’arrache d’un coup sec l’écrin de dentelle, qui cède sans même un craquement, me dévoilant ainsi une petite touffe rousse absolument délicieuse.
À ce moment précis, malgré la furia qui est la mienne, un éclair de lucidité traverse mon esprit. Si sa chatte est mouillée, je continue le manège. Si elle ne l’est pas, j’arrête tout, il s’agit d’un jeu, pas d’un viol. Certes, si cela ne lui plaisait pas, j’imagine qu’elle crierait ou, tout du moins, me le ferait savoir, mais elle ne bronche pas. Jennifer se contente de se laisser faire, ce qui, soit dit en passant, ne fait pas baisser la pression dans ma queue toujours aussi raide – peut-être même un peu plus que lorsqu’elle était dans sa bouche.
Mais là, après n’avoir résisté que pour le principe, lorsque j’accède à son sexe c’est pour y découvrir une chatte détrempée, ruisselante de mouille et de désir.
En attendant, je viens de fourrer deux doigts dans son sexe détrempé, et le regard qui est le sien me donne plutôt l’impression qu’au contraire, elle n’en a plus pour très longtemps. Alors, pour ajouter au trouble et rendre l’orgasme un peu plus dévastateur encore, je commence un lent et délicat massage de son clitoris. Puis, c’est à mon majeur de parcourir les grandes lèvres, s’attardant entre elles, avant de pénétrer cette fois avec une douceur toute relative l’antre de son vagin. Le souffle coupé, les sens en feu, je la vois serrer les dents pour ne pas gémir. Un instant, je pense même à la laisser là quelques instants, puisque là-bas, sur la table basse, il y a une grosse bougie dont j’aimerais bien me servir comme d’un gode de fortune. Parce que, soyons clairs, si à cet instant précis je lui fourre ma queue, je ne vais pas tenir plus de dix secondes, et ce sera raté de chez raté.
Alors, tandis que d’une main je continue doucement l’exploration de ses zones sensibles, l’autre reprend le chemin de ses seins et s’attarde longuement sur ses tétons. Cela provoque un flot continu de soubresauts tout au fond de son ventre, mon index, à l’orée de sa chatte, m’en est témoin. Chaque allée et venue de mon doigt à l’entrée de sa vulve, chaque mouvement sur ses seins semble résonner en elle et la rapprocher chaque fois un peu plus de sa libération.
Mais elle résiste, elle résiste encore, alors je décide de passer la surmultipliée. J’introduis en elle mon index, mon majeur et mon annulaire, et j’entreprends un lent mouvement de piston que j’accélère progressivement, titillant en parallèle son clitoris avec mon pouce. Je sens la chaleur de son vagin s’amplifier tandis qu’un flot de cyprine s’écoule lentement sur ma main, entretenu par ce doux mouvement de mes doigts tout au fond d’elle.
Soudain, alors que je ne m’y attendais plus, sa respiration s’accélère, je la vois blêmir, tandis qu’avec une force incroyable elle me repousse brutalement. Je vois tout son corps vibrer, elle s’apprête à hurler, elle serre les dents et, tout en me lançant un regard de tueur, elle grimace en un long grognement.
Puis, en un effort terrible, elle se redresse, se reprend doucement tandis que son souffle se calme peu à peu. Le grognement qu’elle vient de pousser n’est pas un cri de jouissance, c’est tout le contraire, c’est celui d’une fille qui, in extremis, a réussi à s’empêcher de jouir. Bien souvent les filles ont du mal à atteindre l’orgasme et seraient plutôt du genre à tout faire pour qu’il aboutisse dès lors que quelques signes avant-coureurs se pointent à l’horizon. Mais là, au prix d’un effort incroyable, elle vient de l’éluder.
Quelques minutes plus tard, nos souffles respectifs revenus à la normale, les nerfs un tant soit peu calmés et la tenue redevenue un peu plus décente, nous sommes de retour sur le balcon. Bien qu’aucun de nous deux n’en ait parlé, nous avons décidé de faire une pause dans notre délicieux affrontement.
En fait, c’était tellement proche que j’en ai encore mal dans les baloches. La douleur s’estompe doucement, mais l’alerte a été chaude.
Je souris.
La salle de resto est splendide, mais bien loin d’être pleine, aussi n’avons-nous aucun mal à nous isoler pour que notre conversation ne risque pas d’être entendue et de faire jaser. Parce que pendant le repas nous parlons de choses et d’autres, mais essentiellement de son mari, qu’elle a rencontré quand elle avait seize ans, et dont elle est tombée immédiatement amoureuse. Elle évoque les premières années de vie commune, flamboyantes comme il se doit, puis la routine qui s’est installée. Et le manque d’imagination de son conjoint, qui n’a jamais prétendu lui faire l’amour ailleurs qu’au pieu. Son insensibilité totale à la lingerie, elle qui aime tant en porter.
Je hausse les épaules.
Déjà, qu’une fille de son âge réclame qu’on l’insulte, c’est assez peu courant, pour le peu d’expérience que j’en ai. Mais quand, en plus, on la connaît dans la « vraie » vie, il y a de quoi s’étonner.
Je tombe des nues.
Ben voyons…
Une bonne heure et demie plus tard, nous sommes de retour, repus. La nuit est tombée, il commence à se faire tard.
De la façon dont elle me sourit, je vois qu’elle a une idée derrière la tête.
À mon tour, je souris.
Tout à fait entre nous, l’idée m’en avait quand même traversé l’esprit. Cela m’aurait franchement soulagé et aidé à apaiser la tension « nerveuse » accumulée depuis le matin. Je ne pense pas que je l’aurais fait, mais va savoir…
Résultat, lorsque je reviens et que je la retrouve nue sur le lit, je me retrouve immédiatement avec une trique qui n’est pas près de s’estomper. Pour dormir, ce n’est pas gagné. Et ce n’est pas son corps nu qu’elle vient de coller contre le mien alors que je viens de m’allonger qui va arranger la chose.
---ooo0ooo---
Dix minutes plus tard, et sans même avoir pris soin de tirer le drap, elle dort. La lumière de la lune, par le volet partiellement ouvert, illumine son corps. C’est sûr, ce n’est pas en m’attardant sur la courbe de ses seins, sur cette délicieuse petite chatte rousse ou sur le galbe de ses hanches que j’arriverai à dormir ou simplement à me débarrasser de ce manche de pioche qui pourrait bien faire office de cadran lunaire.
Alors, je me retourne, et j’essaie de penser à des choses chiantes. Comme cette fois où je me suis démerdé comme pas possible, où j’ai cavalé comme un dément pour pouvoir conduire mes gosses au judo et finir par les trouver scotchés devant un dessin animé débile, leur mère – pourtant prévenue auparavant – ayant simplement oublié l’heure. Toutes ces fois où, quand t’as passé une journée de merde, comme cela arrive quelquefois, on vient te bassiner les couilles avec des problèmes parfaitement insignifiants ou qui pourraient très bien attendre une demi-heure pour être résolus. Le quotidien, quoi…
En tout cas, ça semble marcher, Marcel s’est enfin dégonflé et je ne risque plus de faire des trous dans le matelas si d’aventure je m’endormais sur le ventre.
Un tantinet apaisé, même si une barre continue de me traverser le ventre et que j’ai toujours aussi mal aux joyeuses, le sommeil me prend. Mais il est de courte durée.
Là, à côté de moi, quelque chose est en train d’arriver.
Le temps d’ouvrir un œil et d’émerger, je me rends compte que Jennifer a commencé à se caresser – ou si elle fait semblant, c’est bien imité – en faisant juste assez de bruit pour me réveiller. Elle est toujours nue, a repoussé le drap au maximum pour que je la voie tout entière, chose d’autant plus facile qu’elle a carrément allumé la lampe de chevet. Elle a introduit deux doigts de sa main droite dans sa fente qui, cela s’entend, est déjà complètement détrempée, tandis que ceux de la main gauche courent sur son clitoris.
Puis, délaissant son trou mais tout en continuant d’astiquer son bouton d’amour, sa main libre se met à jouer avec la pointe de ses seins, qui n’avaient pas besoin de cela pour pointer vers le ciel.
De toute évidence, elle en rajoute un peu, comme en témoignent ces bruits humides que ses doigts font en entrant et sortant de sa chatte. Comme, bien sûr, elle en profite pour se tortiller comme un ver, même si ça sent bon le chiqué, l’effet est quand même assez saisissant, au point que je me retrouve de nouveau instantanément au garde-à-vous.
Bien entendu, après trois minutes de ce manège elle fait mine de se rendre compte que je suis réveillé, mais, bien loin de me jouer le coup de la jeune fille surprise la main dans la chatte, elle reprend de plus belle, son regard planté dans le mien.
Après avoir joué quelques instants avec ses seins, les rapprochant pour se donner l’impression d’une énorme poitrine, sa main repart à la rencontre de sa fente, toujours aussi trempée à ce que j’en entends.
La meilleure des solutions dans le cas qui est le mien serait de tourner le dos et d’essayer de penser à autre chose, mais je n’arrive pas à détacher mon regard de ses doigts qui ne cessent d’aller et venir dans son entrejambe.
Bien entendu, je ne réponds pas.
Et, le plus simplement du monde, elle se retourne et se retrouve tête-bêche avec moi. Par contre, cette fois j’ai une vue totalement imprenable sur sa somptueuse petite touffe rousse, sur sa vulve détrempée ainsi que sur ses lèvres totalement ouvertes. Par ailleurs, comme elle a embarqué son oreiller pour y poser la tête, elle peut tout à loisir continuer son petit manège tout en observant mes réactions. Dire que ça fait cinq ans que je la connais, mais si j’avais pu simplement imaginer qu’elle était garce à ce point…
Bien entendu, j’ai de nouveau le cœur en zone rouge. Cependant, je m’efforce de n’en rien montrer, espérant qu’elle se prenne elle-même à son propre piège. Normalement, elle doit être dans le même état que moi, l’orgasme qu’elle a réussi à retenir d’extrême justesse quelques heures plus tôt doit toujours la travailler.
Alors, il faut que je tienne, quitte à la titiller un peu, et que j’arrive à faire en sorte qu’elle se caresse le plus possible. À un moment, elle va bien finir par dépasser la dose prescrite, et à ce moment-là ça m’étonnerait qu’elle arrive une fois encore à se retenir.
Enfin, espérons que cela ne durera pas trop, parce d’ici peu de temps il y aura tellement de sang dans ma queue qu’il n’y en aura plus assez pour irriguer mon cerveau.
Alors, avec un regard infiniment gourmand, elle replonge deux doigts dans sa caverne intime tandis que, de son autre main, elle se remet à caresser furieusement son clitoris. De toute évidence, elle a été un peu trop optimiste, et la façon dont elle serre les dents, les yeux fixés sur un point qu’elle ne voit pas, tandis que sa vulve tremble sous l’assaut de ses muscles internes, en est la preuve. Elle est à un rien de succomber, mais dans un dernier effort, elle parvient quand même à se reprendre et à ne pas crier.
Pour ma part, j’en suis encore à me demander comment je fais pour ne pas être déjà en train de la baiser. Cette superbe femelle se conduit comme la dernière des salopes, tout son corps réclame ma queue, mais j’arrive quand même à résister. Je ne sais pas du tout comment j’y arrive, mais pour l’instant je tiens.
De son côté, Jennifer a réussi à se reprendre, mais elle ne s’avoue pas vaincue, comme en témoigne la position qu’elle vient de reprendre face à moi, chatte ouverte, jambes largement écartées, et la façon dont elle recommence à se pétrir les seins. Cette fois, lorsqu’elle reprend son jeu délicat avec son bouton ardent, elle prend bien garde de ne le toucher que du bout des doigts, légèrement et délicatement, ce qui ne l’empêche pas de serrer les dents chaque fois que le contact est un tout petit peu trop appuyé.
Quant à moi, je ne perds pas une miette du spectacle. Sa chatte qui s’ouvre et se ferme tel un poisson hors de l’eau, ce petit organe qui, dès qu’elle ne s’occupe plus de lui, vibre comme s’il était animé d’une vie propre, ces flots de cyprine qui ne cessent de s’écouler d’entre ses lèvres, inondant le drap… Tout cela aurait dû me faire disjoncter depuis longtemps, mais ce n’est pas le cas. Par contre, je crois bien que si un missile s’abattait sur l’hôtel ou si la terre s’arrêtait brusquement, je ne m’en apercevrais même pas.
Il suffit que je tende la main pour la toucher, il suffit que je me redresse pour l’embrocher. Et, le pire, c’est que je sais qu’elle n’attend que ça…
Seulement voilà, si je bouge ne serait-ce qu’une oreille, je ne pourrai plus me raisonner, ma queue va devenir seul maître à bord et je vais l’embrocher, cette petite pute. Et si, simplement, ma queue ne touche qu’un tout petit peu le drap, dans l’état où je suis je vais exploser. Et dans les deux cas j’aurai perdu…
Soyons clairs, je me fous de gagner ou de perdre, et je suis certain que Jennifer pense la même chose. De toute façon, tout porte à croire qu’elle a autant envie de moi que j’ai envie d’elle, et qu’une fois ce petit jeu terminé nous baiserons joyeusement sans nous occuper le moins du monde de « qui a gagné ou perdu », et ce, pendant le temps qu’il nous reste à passer ensemble.
Seulement, c’est elle qui a initié le petit match, et je ne veux pas la décevoir. J’avoue aussi qu’en même temps j’ai très envie de savoir jusqu’où elle va aller, et combien de temps je serai capable de résister.
Une fois de plus, j’ai le cœur prêt à exploser lorsqu’elle s’arrête brusquement.
Malgré mes yeux hagards, malgré mes mains tremblantes, malgré mon souffle court, malgré mon cerveau qui semble avoir émigré dans ma queue, j’arrive quand même à sourire.
Là, à ma grande surprise, elle se précipite dans mes bras, mais sa démarche n’est pas, de toute évidence, celle à laquelle j’aurais pu m’attendre. Elle se blottit tout contre moi, des larmes coulent le long de ses joues.
Quelques minutes plus tard, calmée, elle se retourne comme pour essayer de se rendormir, et éteint la lumière.
Là-dessus, la fatigue l’emporte sur la tension nerveuse, et nous sombrons dans les bras de Morphée.
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Le lendemain matin, c’est la lumière du jour qui filtre au travers des persiennes qui me réveille. Je me retourne, Jennifer n’est pas là. Aussitôt, mon esprit déraille, quel mauvais tour est-elle encore en train de me préparer ?
Je n’ai pas le temps de m’inquiéter, la voilà qui réapparaît. Toujours aussi belle, toujours aussi nue, elle porte simplement un plateau et deux tasses de café. Du coup, à mon corps défendant, Marcel se redresse, quasiment aussi raide qu’il l’était la veille.
Je me dis que de nouveau je vais vivre l’enfer – certes, un délicieux enfer – mais elle reprend.
Et oui, avec tout ce binz, nous aurions peut-être un peu tendance à l’avoir oublié.
Alors, après une douche prise ensemble dans la même salle de bains – juste pour être bien certain que l’autre ne se livre pas à une petite branlette libératoire – il est admis d’un commun accord que les hostilités ne reprendront que le soir. En attendant, il est temps pour nous de nous habiller, costume strict pour moi, le même tailleur que la veille pour elle.
La matinée s’écoule tranquillement, comme pour la plupart des stages. Présentation, définition des objectifs, méthodologie, exposé des travaux pratiques, la routine, quoi.
Après un repas pris en commun où nous faisons connaissance avec le reste de l’équipe, puisque, bien qu’appartenant tous à la même multinationale, nous ne nous sommes jamais rencontrés, les choses sérieuses débutent.
Après deux ou trois trucs sans grand intérêt et destinés, cela crève les yeux, à justifier le nombre d’heures passées devant nous par nos formateurs, il nous est demandé d’évaluer notre niveau en anglais.
Donc, de façon assez classique, nous nous retrouvons tous dans de petits box insonorisés, où nous discutons, par micro interposé, avec un autre membre de l’équipe. Bien entendu, il est prévu un petit scénario pour que nous ayons besoin d’utiliser quelques termes techniques, et le prof, appelons-le comme ça, a la possibilité d’intercepter la conversation de son choix. Le plan prévoit que nous changions d’interlocuteur toutes les cinq minutes, et au bout d’un certain temps, je me retrouve bien évidemment en ligne avec Jennifer.
Après la conversation classique, où je lui explique longuement que le module X42 ne s’adapte pas sur le caisson B24 faute d’un adaptateur W16B, et où elle me répond d’essayer le WR32 en association avec le CB16, elle dévie sur autre chose.
La discussion s’effectue en anglais, mais je vous la traduis dans la langue de Molière pour plus de facilité.
La bourrique ! Elle est tranquillement en train de me dire que, soi-disant par ma faute, elle se balade depuis le matin sans culotte au beau milieu de tous ces messieurs. Bon, certes, il y a quelques femmes dans le groupe, mais cela ne change rien à l’affaire. Du coup, me voilà reparti avec une trique d’enfer, un barreau de chaise digne de Fidel Castro dans ses plus belles années.
De nouveau, j’ai le palpitant qui repart en zone rouge. D’une part, à cause de ce qu’elle vient de me dire – quand je pense que nous avions décidé de suspendre notre petit duel – mais aussi parce que je m’attends à voir la lumière rouge s’allumer, signe que notre conversation vient d’être entendue. Par bonheur, il n’en est rien, mais il n’empêche que, quand je sors de mon box, mon voisin s’étonne.
De fait, un peu d’air frais va certainement me redonner des couleurs. Mais pour cet infernal gourdin qui ne veut pas disparaître, c’est une autre paire de manches, surtout avec un pantalon de costume nécessairement assez large.
Dix minutes plus tard, à force de me concentrer sur des choses emmerdantes, le locataire de mon caleçon a repris une taille plus conforme à la normale. Mais, comme à cette grande table en U où nous avons repris le cours classique de notre formation, je fais face à Jennifer, je m’attends à tout, mais surtout au pire.
Las, même si elle croise et décroise un peu trop les jambes, je ne décèle rien. En même temps, si elle se risquait à me dévoiler quelque chose, il y a de fortes chances pour que je ne sois pas le seul observateur à ce moment-là. Et si, de toute évidence, elle aime prendre des risques, prendre celui de se faire virer de ce boulot plutôt agréable et surtout pas mal payé ne fait sans doute pas partie de ses prérogatives.
Dix-huit heures, l’équipe se sépare, rendez-vous le lendemain. Dans le couloir qui mène à nos chambres, nous sommes enfin seuls et je saisis Jennifer par le bras.
Eh bien, si elle s’imagine que c’est le risque d’être vu dans ce couloir plutôt fort fréquenté qui va m’empêcher de le faire, elle se fourre le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Alors, je la pousse doucement contre le mur, ma main passe entre ses jambes, glisse le long de ses bas avant d’arriver à sa case trésor.
Ce qu’elle a dit est vrai… Elle ne porte pas de culotte, et sa chatte, accessoirement, ruisselle bien au-delà des limites de l’imaginable. De nouveau, le barreau, de nouveau, les mains qui tremblent, de nouveau, le cerveau qui n’est plus complètement irrigué. Et, comme si cela ne suffisait pas, elle en rajoute encore une louche.
Pendant une fraction de seconde, je me dis que je vais le faire. J’ai le sang qui me tape dans les tempes, cette fois je vais craquer, tant pis ! Alors, la prenant par le bras, je l’amène à la fameuse table, je l’assois dessus, elle remonte elle-même sa jupe, je sors ma queue, la libération est proche… Mais c’est à ce moment précis que j’entends le bruit caractéristique de l’ascenseur qui arrive à l’étage. Si c’était arrivé dix secondes plus tard, ascenseur ou pas, je continuais ce que j’étais en train de faire, et tant pis pour ce que les gens auraient bien pu penser de nous. Mais là, je me renfroque en catastrophe, je tire de nouveau sur le bras de Jennifer pour la faire redescendre de la table, sa jupe reprend aussitôt sa place, et c’est toute une famille de Hollandais qui sort à cet instant précis, dans un brouhaha joyeux. Le regard dépité de ma partenaire de jeu en dit bien plus que tous les longs discours.
Ça, comme dirait l’autre, je n’en doute pas. Je n’ai d’ailleurs pas à attendre très longtemps pour en avoir la preuve : entre cet ascenseur et nos chambres, il y a une petite cinquantaine de mètres. J’étais tranquillement en train de me dire que cela me ferait quelques instants pour reprendre mes esprits, mais c’est sans compter avec sa détermination.
Après avoir fait quelques mètres dans le couloir, et sans tenir compte qu’à tout moment quelqu’un peut très bien sortir de sa chambre, elle commence à défaire les boutons de sa veste de tailleur, qu’elle laisse nonchalamment tomber sur le sol. Bien entendu, sans la quitter des yeux, je la ramasse, et c’est au tour des minuscules boutons de nacre de son caraco d’être défaits, et elle se retrouve le plus simplement du monde en jupe et soutif au beau milieu du couloir. A-t-elle prévu le coup depuis longtemps ou est-ce de l’improvisation, mais elle profite d’un tout petit recoin pour se retourner vers moi, tout en levant les bras. Le soutien-gorge à balconnet en profite pour laisser échapper deux délicats bouts de seins écarlates, gonflés de désir, qu’elle se met aussitôt à titiller du bout des doigts. De nouveau, j’ai les mains qui tremblent, mes yeux n’arrivent plus à se détacher de ce divin spectacle, mais, sans avoir le moins du monde pris le temps de remettre ses seins dans leur délicat écrin, elle repart dans le couloir en direction de nos chambres.
Et, toujours sans avoir jeté le moindre coup d’œil concernant un spectateur éventuel, elle s’attaque à la fermeture éclair de sa jupe qui glisse doucement le long de ses jambes. Et, le plus simplement du monde, elle déambule tranquillement dans le couloir, vêtue uniquement de ses bas, de son porte-jarretelles et de son soutif qui ne cache désormais plus rien, tandis que moi, complètement effaré, je m’empresse de la suivre…
Je viens de ramasser ce fameux soutif lorsque les choses s’accélèrent : juste à la hauteur de la chambre où elle se trouve, j’entends un bruit de serrure et une porte qui s’ouvre. Bien loin de s’affoler, Jennifer se retourne vers la porte en question et décroche à cet heureux veinard un sourire à faire fondre la banquise, avant de s’en retourner comme si de rien n’était.
Mais le veinard n’est pas content, puisqu’il s’agit d’une femme, la soixantaine bien tassée, le cheveu gris et hirsute et, à ma grande surprise, bien loin de s’en prendre à Jennifer, elle commence à m’insulter moi, sous prétexte que l’on n’a pas idée de laisser sa femme faire des choses pareilles.
Complètement cueilli par la réaction de la vieille, un mince éclair de lucidité m’empêche toutefois de l’envoyer chier dans les grandes largeurs. Ce n’est pas l’envie qui m’en manque pourtant, et j’essaie de la calmer, lui disant que ce n’est pas ma femme, que je n’y suis pour rien – ce qui est partiellement vrai, après tout – avant qu’elle ne rameute tout l’hôtel.
Et pendant ce temps, Jennifer, complètement écroulée de rire bien que toujours aussi nue, m’attend sagement à la porte de la chambre. Que voulez-vous, les porte-jarretelles n’ont pas de poches, et les clés, c’est moi qui les ai…
Alors, tandis que j’essaie de dompter le dragon, je lui lance les clés, qu’elle laisse tomber sur le sol. Comme de bien entendu, elle s’empresse de me tourner le dos pour les ramasser, mais en prenant bien soin de ne pas plier les genoux, et son délicat abricot, aux lèvres entrouvertes et luisantes de mouille, apparaît dans l’encadrement de ses jambes interminables et gainées de noir. Arrgggh…
Et cela n’en finit pas… Pour cause, elle me regarde du coin de l’œil, ce qui n’est pourtant pas la meilleure méthode quand on veut ramasser quelque chose sur le sol.
Cinq minutes plus tard, j’ai enfin réussi à me débarrasser de cette vieille emmerdeuse, et Jennifer a enfin consenti à rentrer dans la chambre. Mais quand j’y entre moi-même, c’est pour la retrouver, toujours dans la même tenue, allongée sur le lit et les jambes largement écartées. Non, elle ne se masturbe pas, elle joue simplement avec les poils de son pubis. À mon avis, l’alerte de la nuit précédente lui a ôté l’envie de recommencer, pour le moment tout du moins.
Si l’altercation avec l’autre buse, là, dans le couloir, avait quelque peu calmé mon érection, la voilà repartie de plus belle. J’essaie de noyer le poisson.
En fait, je suis un bel enfoiré, puisque je m’assieds sur le lit, juste à côté d’elle, et je commence à la caresser doucement. Je commence par passer le revers de ma main sur son ventre nu, puis je remonte doucement vers ses seins, dont les pointes déjà dardées depuis longtemps semblent frémir. Je la sens brûlante de désir, un peu comme si sa petite démonstration d’il y a quelques minutes lui avait fait autant d’effet qu’à moi. Alors, ma main redescend doucement vers son buisson ardent, traîne sur ses jambes pour mieux la faire languir. Dans la position où elle est, rien ne peut m’empêcher d’accéder à son sexe, c’est d’ailleurs tout ce qu’elle demande. Pourtant, elle prend certainement un gros risque, et ce n’est pas sa chatte, qui s’entrouvre d’elle-même, qui me dira le contraire. Lorsque je vois apparaître son bouton d’amour qui semble frétiller d’impatience, je me dis que quelques coups de langue sur son petit organe pourraient bien m’assurer la victoire. Enfin, si j’arrive à m’agenouiller devant elle, ce qui n’est pas gagné avec ce barreau de chaise qui me tord le ventre. Et puis, tout contact un peu trop appuyé ou au mauvais endroit sur l’objet en question pourrait bien ruiner tous mes efforts…
Mais je n’ai pas l’occasion de vérifier, puisqu’au moment où je parviens enfin à me relever c’est pour entendre tambouriner à la porte.
Comme le lit est précisément dans l’axe de l’entrée et que l’exhib’ a des limites, elle se relève bien vite pour disparaître en direction de sa chambre.
C’est le directeur de l’hôtel, sans doute prévenu par la mégère de tout à l’heure.
Le problème, c’est qu’en même temps qu’il me joue son grand numéro de pucelle effarouchée, je vois bien son regard qui scrute partout, probablement dans l’espoir d’apercevoir Jennifer dans la tenue qui était la sienne quelques minutes plus tôt. Du coin de l’œil, tout juste planquée derrière la plante verte mais totalement invisible du directeur, l’intéressée ne perd rien de la conversation et a remarqué, elle aussi, ce détail. Alors, après quelques instants de ce sermon, elle finit par sortir de sa cachette, naturellement sans avoir pris soin d’enfiler quoi que ce soit. En la voyant apparaître, toujours uniquement vêtue de son porte-jarretelles et de ses bas, notre directeur n’en croit pas ses yeux.
Et, laissant notre homme les bras ballants, la bouche grande ouverte et complètement abasourdi, elle referme la porte comme si rien ne s’était passé. Je la prends dans mes bras.
Le baiser que nous échangeons alors n’a rien à voir avec le petit jeu auquel nous nous livrons depuis la veille. C’est juste un instant de tendresse, de complicité partagée.
Pourtant, son corps nu contre le mien devrait de nouveau raviver l’incendie, mais il n’en est rien. Alors, comme deux adolescents, collés l’un à l’autre, nous laissons de longues minutes s’écouler comme pour profiter de l’instant présent.
Mais il semble écrit quelque part qu’avec Jennifer les instants de répit ne servent qu’à préparer le prochain affrontement. Aussitôt nos langues se sont-elles séparées qu’elle m’attrape par la queue, qu’elle serre au travers de mon pantalon comme une naufragée qui se cramponne à un morceau de bois.
L’image n’est pas fausse, d’ailleurs, tant il me semble que, cette fois encore, je suis raide comme jamais.
En quelques gestes précis, elle me déshabille, et en un instant me voici nu face à elle. Elle contemple, l’air gourmand, ce pieu dardé dont je me demande si un jour il finira par se dégonfler, mais n’y touche pas.
Je ne sais pas ce qu’elle mijote, mais quelque chose me dit que cela va encore être ma fête. Lorsqu’elle revient, rien n’a changé, mais elle semble avoir quelque chose dans la bouche. Je ne sais pas ce que c’est mais, comme elle vient de s’agenouiller devant moi, quelque chose me dit que je ne vais pas tarder à le savoir…
Quand elle m’embouche, la surprise est totale. Un glaçon ! Elle est allée chercher un glaçon et c’est avec cet accessoire qu’elle entreprend de me sucer !
La sensation est absolument terrible, mélange de douleur et de douceur. Ses lèvres froides courent sur mon gland, sa langue gelée virevolte sur toute la longueur de mon sexe, sa bouche au parfum d’Antarctique m’aspire au plus profond d’elle-même, c’est à mon tour d’être prêt à cesser le combat…
Mais la libération ne vient pas. Elle a beau m’astiquer comme jamais, ne me reprenant dans sa bouche que quand ma queue commence à se réchauffer, mes couilles ont beau être prêtes à exploser, cela ne vient pas. En désespoir de cause, j’en suis à essayer de me concentrer sur les courbes de son corps splendide que j’aperçois dans le reflet du miroir, mais rien ne vient. Alors, au bout de ce qui me paraît être une éternité, je la repousse doucement.
Elle éclate de rire. Pourtant, je ne vois franchement pas ce que cela a de drôle… Surtout que mon bas-ventre me fait toujours aussi mal.
Sacrée nana que cette Jennifer qui sait, au sens propre, si bien souffler le chaud et le froid.
Moi, ce dont j’ai le plus envie, ce n’est pas d’aller manger. Et ce n’est pas cette veste de tailleur qu’elle enfile sur sa peau nue, sans avoir pris soin de remettre quoi que ce soit dessous, ou cette jupe qu’elle enfile de nouveau sans culotte qui va arranger les choses.
La bouffe est bonne, au restaurant de l’hôtel. Un peu trop peut-être, au point qu’une petite promenade digestive s’impose. La nuit est tombée, mais l’air reste délicieusement doux et le parfum des fleurs embaume ce soir de printemps.
Tous les deux côte à côte sur un banc isolé, nous profitons de ce moment de répit. De temps à autre, ma main glisse nonchalamment par l’ouverture de sa veste jusqu’à un sein que je caresse doucement, ou s’insinue sous sa jupe à la recherche de son sexe brûlant. Quant à elle, sa main tient fermement mon sexe qui semble définitivement avoir adopté la posture du porte-manteau.
Elle parle bien évidemment du stage, pas de notre petit défi qui s’éternise.
Elle éclate de rire.
En même temps, au sujet du sommeil, elle m’a servi quelque chose du même tonneau la veille au soir. On a vu ce qu’il en était advenu.
Alors, après avoir échangé un énième délicieux baiser, nous repartons vers la chambre, juste à temps pour croiser notre directeur dans le hall de l’hôtel et le voir rougir comme une pivoine. Jennifer, elle, semble s’en moquer éperdument.
Ce n’est que lorsque nous sommes arrivés à notre étage qu’elle ouvre la bouche.
Déjà, en temps normal, c’est le genre de question à laquelle, lorsqu’une jolie femme la pose, les hommes ne répondent que rarement par la négative. Mais dans notre cas, avec la pression qu’elle m’a mise depuis maintenant presque deux jours, je préfère en sourire.
Le pire, c’est que je suis certain qu’elle en serait bien capable. Cela dit, se faire virer de l’hôtel ne serait peut-être pas le meilleur moyen de faire en sorte que notre idylle reste à tout jamais confidentielle. Je décide quand même de la mettre à l’épreuve.
Elle a alors un sourire carnassier.
Je ne sais pas pourquoi elle me demande ça, mais cela me donne immédiatement une idée.
Mon idée en question, c’est de monter jusqu’à l’étage sous la terrasse et finir par l’escalier. Naturellement, je monte le dernier étage quatre à quatre, juste à temps pour la voir sortir de l’ascenseur dans la même tenue que celle qu’elle arborait l’après-midi et qui avait provoqué l’esclandre, à savoir, entièrement nue à l’exception de son porte-jarretelles, de ses bas et de ses hauts talons. Elle est quand même sacrément gonflée, me dis-je, après tout, elle n’avait aucune certitude d’être seule à l’arrivée ni même que la terrasse ne soit pas visible d’une chambre ou d’une maison avoisinante. Comme la sortie de l’escalier est derrière elle, elle ne m’entend pas arriver, et sursaute quand je lui mets l’index dans le dos.
Elle a naturellement reconnu ma voix, et s’exécute sans broncher.
À part le fait que sa tenue est en soi, comme je l’ai déjà dit, une arme de séduction massive, je ne vois pas bien ce qu’elle pourrait cacher sur elle.
Alors, après avoir effleuré ses hanches, je remonte jusqu’à ses seins que je caresse doucement. Dans l’état d’excitation qui est le nôtre depuis un bon moment déjà, rien d’étonnant à ce que leur pointe soit dure comme la pierre et qu’elle accueille mon étreinte avec un petit soupir de satisfaction.
Pour cause, mes deux mains sont occupées.
Et je profite de ma formidable érection pour lui coller ma queue contre les fesses. Bien entendu, mon sexe est toujours dans mon pantalon, mais il y a peu de chances qu’elle le confonde avec mon portable ou je ne sais quoi.
Celle-là, j’aurais dû m’en douter.
Sans rechigner, elle prend aussitôt la posture caractéristique des arrestations des films US. La seule différence, c’est qu’en général le gros méchant vilain pas beau gangster n’est pas une ravissante rousse quasiment nue, n’a pas un cul à damner un saint, et surtout il ne se cambre pas pour qu’entre ses jambes on aperçoive ses lèvres entrouvertes et, une fois de plus, dégoulinantes de mouille.
Ah ça, pour être chargée, elle l’est. Mon problème serait d’ailleurs plutôt de ne pas décharger à un moment inopportun, ce qui, en plus de signer ma défaite, ferait franchement mauvais effet. Cela, elle le sait depuis un bon moment déjà, et quelque chose me dit que cela ne va pas aller en s’arrangeant, puisque d’une main experte elle vient d’ouvrir ma braguette. Et là, caleçon ou pas caleçon, mon camarade Marcel s’est précipité vers la porte ouverte avec la douceur du taureau qui pénètre dans l’arène. Comme, en plus, elle vient de me tirer par la ceinture pour mieux me coller à elle, je me retrouve avec la queue à deux centimètres de l’entrée de sa chatte. Tandis que je la tiens par les hanches, j’essaie de me raisonner.
Il ne faut pas, il ne faut pas…
Les mots de sa lettre me reviennent alors à l’esprit : « Je veux que ce soit la femelle qui est en moi qui fasse l’amour avec l’animal qui est en toi ».
Pour moi, c’est réglé, cet animal n’est pas loin, il est tout près de prendre le pouvoir, même si je m’efforce encore de le contenir. De son côté à elle, le regard presque féroce qu’elle me lance en se retournant, la bave quasiment aux lèvres tandis qu’elle se cambre encore un peu plus, son animal à elle ne doit pas être beaucoup plus loin que le mien. Mais je ne dois pas, je ne dois pas…
Soudain, l’absence. Le voile noir. La même sensation étrange que l’on a quand on prend une patate, mais sans la douleur ni le côté sonné. Pendant une fraction de seconde, là, j’ai cessé d’exister. Je ne sais pas ce qui s’est passé… Ou plutôt si, je le sais trop bien, les soubresauts de Jennifer en sont la preuve : je suis en elle… À peine ai-je franchi les portes de son intimité qu’elle est partie dans une longue jouissance, aussi brutale qu’imprévisible. Je ne bouge pas en elle, et pourtant elle se tortille comme une possédée. Ses yeux hagards et implorants, cette façon qu’elle a de serrer les mâchoires pour tenter d’étouffer les cris qui lui viennent, tout cela ne trompe pas. Elle jouit…
Et puis, elle redescend sur terre. L’œil vaguement inquiet, elle scrute l’obscurité, essayant d’y découvrir quelqu’un, quelque chose qui trahirait notre présence ou ce qui s’est passé. Rien ne bouge, pas un bruit, personne n’a entendu. Après un long moment, tandis que son souffle se calme, elle se retourne vers moi, quasiment inquiète.
En fait, je suis toujours en elle, et la manière dont mon membre est toujours aussi raide me laisse à penser que non. Elle lit dans mon regard que je n’en sais rien.
Là, c’est vraiment trop. Alors, comme une bête féroce, je me mets à la besogner, sans réfléchir, avec une violence dont jamais je ne me serais cru capable. Chaque coup de reins est un coup de massue, chaque aller et retour un coup de bélier, la sueur coule dans mes yeux, cela me brûle mais je n’en ai cure, de nouveau je ne maîtrise plus rien. Elle voulait l’animal qui est en moi, cette fois, elle l’a. À cet instant précis, plus rien ne peut m’arrêter, plus rien ne peut m’empêcher d’aller jusqu’au bout. Et quand, au bord de l’asphyxie, le regard fou et les mains tremblantes, je sens enfin la sève monter de mes reins, ce n’est que pour mieux entendre Jennifer qui part dans un second orgasme, encore plus sonore et dévastateur que le précédent. De nouveau le trou noir, l’absence, et l’impression que ce n’est pas simplement de la semence que je suis en train d’éjaculer en elle, mais ma vie, mon âme, mes tripes, mon cœur…
Mon cœur qui, précisément, est au bord de l’explosion. Tandis que nous procédons à la rentrée dans l’atmosphère, un bruit parvient à mes oreilles : l’ascenseur.
Cette fois, nos cris ont dû rameuter quelqu’un et l’on monte. Alors, sans prévenir, je ramasse les affaires de Jennifer et, la tirant par le bras, je la pousse violemment dans l’entrée de l’escalier de secours. Bien m’en a pris, puisque j’entends la voix de trois hommes dont une que je reconnais, celle du directeur. Alors, sans faire de bruit, nous descendons l’escalier, juste à temps comme en témoignent les bruits de pas, juste au-dessus de nous. Les cheveux collés par la sueur, les yeux cernés par la jouissance, les jambes encore flageolantes, Jennifer est pourtant toujours aussi belle. Le temps pour nous de nous assurer que personne ne descend, elle se rhabille, je remets un peu d’ordre dans ma tenue - il y a longtemps que je n’avais vu Marcel au repos - et nous rentrons à notre chambre.
Pas un mot n’est échangé. Nous sommes bien conscients qu’une page vient de se tourner. Nous étions collègues, nous voilà réellement amants. Si l’on m’avait dit ça avant de partir à ce stage…
Une bonne demi-heure plus tard, l’esprit redevenu à peu près clair après une bonne douche prise en commun, nous sommes tous les deux allongés sur le lit. Une fois de plus, elle est nue et me sourit.
D’un point de vue purement matériel, c’est moi, j’ai mis le coup de reins qui a tout déclenché. Mais d’un autre côté, c’est elle qui a joui – et de quelle manière – la première.
Elle reste songeuse quelques instants.
Comme j’acquiesce de la tête, elle continue.
Là-dessus, elle se retourne et s’endort presque aussitôt. Décidément, roupiller avec elle, ce n’est pas gagné…
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Après une nuit très courte – mais même pas agitée, faut bien reprendre des forces de temps en temps – et le café servi en tenue d’Ève par Jennifer – il y a pire comme réveil, j’en conviens – il faut quand même aller bosser.
Aujourd’hui et demain, nous irons sur le terrain, ou plus exactement sur un centre d’entraînement où sont étudiées les procédures d’utilisation et de sécurité des machines dont nous assurons la conception. L’idée est assez simple : quand tu mets toi-même les mains dans le cambouis, tu te rends beaucoup mieux compte des erreurs à ne pas commettre quand tu es à la table à dessin.
Du coup, fini les costumes et les tailleurs, les consignes de la direction du stage ont été claires, vêtements confortables et solides, jean et tee-shirt en ce qui nous concerne.
Après une matinée passée où Jennifer et moi, comme tous les autres stagiaires, avons revêtu la combinaison de travail orange réglementaire et le casque de chantier, nous arrivons au repas du midi. Elle se penche à mon oreille.
Pendant une demi-seconde, je me demande où elle veut en venir.
Elle hausse les épaules.
En fait, je l’ai vue s’habiller le matin. Dès notre retour à l’hôtel, après le boulot, elle a prévu d’aller piquer une tête dans la piscine et, du coup, en fait de sous-vêtements elle porte un bikini blanc, là encore tout ce qu’il y a de plus correct même s’il n’est pas très grand, et cet ensemble est maintenu par des cordons qui se nouent.
Alors, dès que l’occasion se présente et après m’être assuré de ne pas être vu, au travers du tissu de la combinaison je tire sur les nœuds de ces fameux cordons. Tout d’abord, c’est au soutif d’être défait, puis à la culotte. Comme elle maugrée quelque peu, je lui murmure à l’oreille :
Dans le couloir qui nous mène aux vestiaires, lorsqu’enfin la journée s’achève, cela fait déjà un bon moment que j’ai remarqué que la pointe de ses seins semble vouloir crever le tissu tant ils sont tendus. Quant au reste, un rapide examen entre deux portes me permet de vérifier que Jennifer est trempée, et il y a à cela une bonne raison : le tissu un peu rêche et surtout très raide n’a cessé de titiller ses seins, tandis que la couture de l’entrejambe a passé son temps à s’insinuer entre ses lèvres chaque fois qu’elle levait les bras. Bien entendu, cela ne se voit pas puisque l’étoffe est précisément trop épaisse, mais les fermetures éclair qui s’ouvrent dans les deux sens m’ont permis d’accéder le plus simplement du monde à sa case trésor.
Décidément, avec elle, même quand on fait le nécessaire pour que ce soit elle qui brûle de désir pour vous, elle arrive toujours à vous rendre dans le même état.
Quand nous arrivons à la chambre, elle se colle à moi et m’embrasse goulûment.
À ce moment précis, deux idées me passent par la tête. Alors, ne sachant laquelle des deux choisir, un peu comme elle l’avait fait au tout début de cette histoire, je lui fais le signe T du basket.
Elle sourit.
C’est pourtant bien le genre de détail que je ne risque pas d’oublier.
De la façon dont elle me regarde, tout en se mordant légèrement les lèvres, je comprends qu’elle n’est pas contre ce que je viens de lui demander mais qu’elle aimerait bien que la demande soit faite différemment.
De toute évidence et aussi surprenant que ce soit, c’est exactement ce qu’elle avait envie d’entendre, et son regard s’illumine. Alors, elle se met au milieu de la pièce et, sans s’occuper de ce que les rideaux soient ouverts et qu’elle pourrait très bien être vue – il n’y a pas de vis-à-vis, mais tout de même – elle commence à se dévêtir. Le tee-shirt laisse apparaître une poitrine visiblement à l’étroit dans un haut de maillot blanc, les pointes de ses seins marquent outrageusement le tissu, puis c’est au jean de tomber sur le sol. Ensuite, en prenant son temps, elle dénoue lentement les cordons du maillot, et sa délicieuse touffe rousse se dévoile à mes yeux. Son regard vrillé dans le mien, les mains sur les hanches, fière de se montrer à moi, elle est proprement ravissante.
Visiblement, ma requête l’intrigue, elle a même l’air un peu déçue. Cependant, c’est sans discuter qu’elle va s’allonger sur le lit, tandis que, pendant ce temps, je prends une chaise sur laquelle je m’assois à l’envers, face au lit. Les coudes appuyés sur le dossier, je l’attends de pied ferme.
Alors qu’elle est déjà en pleine action – il faut dire qu’elle était déjà trempée au moment où elle a retiré son bas de maillot et ses doigts vont et viennent dans sa chatte sans rencontrer la moindre résistance – tandis qu’elle titille son clitoris tout en me regardant fixement, je l’arrête.
Alors, bien que toujours aussi intriguée, elle reprend sa masturbation de plus belle, et très vite son bassin commence à avoir une vie personnelle, tandis que son souffle devient de plus en plus rauque. Il n’y pas bien longtemps que je connais cette partie d’elle-même, mais il me semble que l’explosion est proche.
De nouveau, son visage est marqué du sceau de l’incompréhension.
Ça, je l’avais bien remarqué.
L’eau est délicieusement tiède. De temps à autre, Jennifer vient se coller à moi, mais je fais mine de ne pas y prendre garde. L’exercice est difficile, parce qu’entre son cul qu’elle sait si bien faire bouger contre mon bas-ventre, et ses mains qui me touchent à cet endroit lorsqu’elle fait quelques mouvements sous l’eau, elle sait s’y prendre. De nouveau, mais je me demande si cela ne va pas finir par être la norme dès qu’elle est dans les parages, je suis pris d’une violente érection. Sortir de l’eau ne va pas être une mince affaire, surtout que nous ne sommes pas seuls, loin de là, mais je verrai bien le moment venu…
D’ailleurs, la cloche annonçant le début du service restauration du soir vient de sonner, il va donc falloir que je ressorte le plan 46 bis pour dissiper la godanche.
De nouveau, me concentrer sur quelques conneries qui agacent bien, qui rendent le quotidien si… quotidien, oublier Jennifer et son cul de rêve. Au bout de quelques minutes, je suis à nouveau présentable.
Pendant ce temps, amusée, ma rouquine attend patiemment sur le bord de la piscine que je veuille bien sortir de l’eau.
Elle sait exactement de quoi il retourne, et s’en amuse follement. Je ne peux pas lui en vouloir, à sa place je ferais la même chose.
Si elle s’en va sans protester, sa façon de s’éloigner en accentuant son déhanché naturel est en train de transformer tous les mâles du voisinage en loup de Tex Avery. Elle ne perd rien pour attendre, me dis-je.
J’ai rejoint Jennifer dans la grande cabine où elle m’attend déjà, nue.
Ça, elle ne l’avait pas prévu.
Sa surprise n’est pas feinte.
Là-dessus, après avoir remis mon jean, je sors de la cabine, suivi, très peu de temps après, par Jennifer. Elle a noué classiquement son paréo, c’est à dire en s’enroulant dedans et en faisant un nœud derrière son cou et, honnêtement, qu’elle ait ou pas de bikini dessous ne se voit pas. Par contre, je compte sur le trouble qui est le sien, entre la combinaison de l’après-midi, la branlette avortée et maintenant le coup du paréo, pour la faire réagir. Si elle me viole au détour d’un couloir, je l’aurai bien cherché…
Mais pour l’instant seul son regard trahit l’état dans lequel elle se trouve. La bouffe est bonne, elle a plutôt bon appétit en temps normal, mais là son esprit est visiblement ailleurs.
Comme je traîne un peu à finir mon dessert, elle s’agace quelque peu.
Houlà, c’est du sérieux… Alors, laissant la moitié de mes profiteroles, je me lève et la prends par la main.
En fait, si je lui demandais de me suivre sur la planète Mars, je crois bien qu’elle n’y verrait pas d’objection.
Après un voyage en ascenseur où elle n’a cessé de m’embrasser et de laisser traîner ses mains sur mon membre viril, après une longue traversée de couloirs où chaque recoin a été prétexte à des attouchements furieux, nous arrivons enfin à ce fameux fumoir.
Il est désert. Il est vrai que, depuis les interdictions de fumer dans les lieux publics, ce genre d’endroit n’a plus lieu d’être. Il y a là quelques canapés, visiblement vieillots mais en parfait état, quelques tables basses, une petite bibliothèque qui occupe un pan de mur, et de l’autre côté une immense baie vitrée s’ouvre sur la campagne environnante.
Il n’y a pas de porte à cet endroit, n’importe qui pourrait arriver, mais je n’ai pas le temps de dire ouf, Jennifer m’a déjà projeté sur l’un des canapés et s’est emparée de ma queue. Elle la suce avidement, avec une énergie insoupçonnable, comme si sa vie en dépendait. Sa langue diabolique court le long de mon membre, s’attarde sur le frein, revient sur le bout… C’est délicieux.
Un peu trop, même, et je ne vais pas pouvoir me retenir longtemps.
Alors, l’attrapant par les épaules, je la relève, juste le temps pour moi d’apercevoir dans l’un des recoins de cette pièce le bureau du préposé à la vente de cigares. Comment le sais-je ? Tout simplement, parce que c’est écrit dessus, il y a encore une petite affichette avec les qualités et les appellations des cigares, ainsi que leur prix.
Ce bureau, Jennifer l’a vu aussi et elle se dirige vers lui. Sans un mot, elle s’assoit dessus et, tout en posant son pied sur l’accoudoir du fauteuil tout proche, elle en profite pour défaire le nœud de son paréo. La voilà nue devant moi, une jambe quasiment à l’équerre, et j’ai une vue imprenable sur son sexe béant qui luit sous la douce lumière de cette fin de jour.
Je m’agenouille devant elle, les lèvres à quelques millimètres de son buisson ardent, et je lève les yeux vers elle. Immobile, le cœur battant, elle se demande quelles sont mes intentions, et pourtant elles sont claires. J’attends simplement quelle me le demande…
Tu parles que je le sais… Si je ne le voyais pas, les effluves de désir parviendraient quand même à mon nez, mais j’ai envie de faire quelque peu durer le plaisir, aussi j’en profite pour l’agacer encore un peu plus, en effleurant à peine de mes lèvres cette délicieuse fente gonflée et ruisselante.
Mais pour elle le désir est tel qu’elle ne peut plus attendre. Le temps presse. Elle décide alors d’accélérer quelque peu le mouvement en m’attrapant par les cheveux, et elle me plaque la bouche sur son sexe dégoulinant de mouille. Cette fois, je ne peux pas me défiler, c’est cela ou mourir asphyxié, alors je me mets à la bouffer pour de vrai.
Sa liqueur intime coule sur son menton, tandis que Jennifer me tient fermement. Je la lèche avidement, je pince les lèvres de son sexe entre les dents, je les suce, les mordille, les cajole, jusqu’à ce qu’elle relâche un tout petit peu la pression et que je puisse enfin relever la tête.
La mimique qu’elle a à ce moment, alors que je viens de m’attaquer à son bouton d’amour, vaut bien tous les discours. J’ai réussi à passer mes deux mains pour lui écarter les lèvres au maximum, et ce délicat petit organe n’est plus qu’un minuscule jouet qui tremble sous mes coups de langue virevoltants…
Cette fois, elle a totalement relâché mes cheveux, l’occasion inespérée pour moi de remplacer la langue par mes doigts. Mon index s’enfonce délicatement dans son vagin, rejoint très vite par un autre doigt, et encore un autre, que je fais ensuite doucement aller et venir en elle.
Jennifer, silencieuse jusque là, se met alors à respirer de plus en plus fort, tandis que son bassin semble soudain possédé, cherchant mes doigts comme pour pouvoir se les enfoncer encore plus profondément, comme s’il voulait que ma main tout entière pénètre tout au fond de son ventre.
Les petits cris de ma rouquine deviennent de plus en plus aigus, de plus en plus insistants – de moins en moins discrets, aussi – tandis que ses coups de reins redoublent, allant à la rencontre de mes doigts qui s’enfoncent au fond de son intimité.
Soudain, un grondement qui vient du sol, puis des cris d’enfants, ou plutôt d’adolescents, à en juger par les voix. Complètement effaré, je vois apparaître par la petite vitre qui donne sur le couloir une horde de jeunes gens, tous plus occupés les uns que les autres à discuter et à chahuter.
Jennifer, malgré tout, a entendu ce raffut infernal. À voix basse, toujours à genoux devant elle, essayant de me faire le plus discret possible, je lui murmure :
Je n’en reviens pas, à quelques mètres de nous une petite foule passe, tranquille, sans se douter le moins du monde de ce que nous sommes en train de faire dans ce recoin.
Puis les bruits s’éloignent, tout redevient calme.
Alors, je reprends là où j’en étais. J’enfonce deux doigts dans son intimité toujours aussi ruisselante, tandis que mon index recommence à agacer son clitoris. L’effet ne se fait pas attendre, elle repart de plus belle, peut-être même encore un peu plus violemment. Cette fois, partie comme elle est vers son plaisir, plus rien ne peut plus l’arrêter, même pas l’équipe de foot si elle revenait.
Du coin de l’œil, je la surveille, elle semble hypnotisée par ce spectacle dont elle est simultanément actrice et spectatrice, ses yeux restent mi-clos alors que son ventre vient peser une fois de plus sur ma main comme pour chercher à l’enfoncer un peu plus encore.
Son doux visage est tendu, concentré, presque sérieux. En fait, elle est sans doute en train de se concentrer sur son plaisir qui monte, monte, et ne veut rien en perdre.
Ce qui n’était jusque-là que des petits gémissements se mue soudain en cris qui vont crescendo, jusqu’à ce qu’elle hurle purement et simplement sa jouissance, le visage rejeté en arrière, les yeux dans le vide.
Il ne me reste plus qu’à espérer que je ne me suis pas trompé, que cette partie de l’hôtel est effectivement vide. Un grand silence se fait alors, et, après un ultime coup de bassin, elle se laisse retomber en arrière.
Puis, après avoir repris ses esprits et malgré le risque toujours bien réel d’être surpris, sans un mot elle vient simplement s’asseoir face à moi, les genoux écartés, les fesses posées sur ses talons. Même si je la connais désormais sous toutes les coutures, sa position est impudique à l’extrême, les lèvres de son sexe, distendues par le plaisir, bâillent quelque peu dans une posture tellement indécente que je n’en crois pas mes yeux.
Que faire dans une telle situation ? Je suis dans un tel état que moi aussi je me moque désormais d’être surpris ou non. Alors, je la prends par la taille, j’approche ma bouche des pointes tendues de ses seins, je caresse doucement son sexe humide avec mon gland, un peu comme la veille, j’essaie de retarder le plus possible le moment où je vais prendre possession d’elle.
Je la sens frissonnante, tout son corps est prêt à m’accueillir, mais je vois bien qu’elle aussi savoure cette attente préliminaire. Il ne faut rien brusquer… Mais, en attendant, il est temps de placer mon sexe à l’orée de sa grotte, et elle en profite aussitôt pour se laisser glisser doucement, s’enfilant elle-même, avec une infinie lenteur, sur ma verge tendue.
Je dois prendre sur moi pour ne pas hurler à mon tour… Elle s’empale avec une lenteur exaspérante, chaque millimètre de cette lente progression dans ce fourreau humide et terriblement étroit est un délice. Lorsque, enfin, je suis tout au fond d’elle, elle s’immobilise, puis reprend en quelque sorte les commandes avec un langoureux va-et-vient.
Comme j’essaie de lui embrasser les seins, elle accélère, tandis que j’essaie de me contenir tant bien que mal face à un tel déferlement. De nouveau, elle gémit doucement, de nouveau je sens son plaisir monter, comme le prouvent les mouvements de son bassin qui deviennent de plus en plus désordonnés, de plus en plus aléatoires.
Elle cherche visiblement à me garder au plus profond d’elle-même, mais elle ondule, frotte son pubis contre le mien, de nouveau elle m’écrase la tête contre ses seins, tandis que je presse ses fesses à pleines mains.
Cette fois, j’en suis sûr, c’est elle et elle seule qui gère notre plaisir à tous les deux, elle s’arrête d’ailleurs un instant comme pour s’assurer que je vais bien, puis reprend son petit manège sur ma queue.
Cela ne dure qu’un court moment, juste le temps de repartir à l’assaut en une cavalcade frénétique. Haletante, elle gémit doucement, toujours au seuil de l’orgasme mais s’y refusant obstinément. Mais, au bout de quelques minutes d’une chevauchée démentielle où je m’efforce de rester stoïque, la fatigue vient à bout de sa résistance, elle cède au plaisir dans de longs cris, et jouit voluptueusement pendant des instants qui me semblent une éternité.
Son orgasme manque bien de déclencher le mien mais, je ne sais trop comment, je parviens quand même à me retenir. Sans bouger, je la laisse finir de savourer chaque bribe de jouissance sur mon pieu tendu.
De nouveau, le silence. Pas un bruit. Soit cette partie de l’hôtel est vide, soit les personnes qui y logent sont toutes complètement sourdes. Il vaut mieux d’ailleurs, parce qu’avec les cris de Jennifer…
Mais, puisque personne ne semble venir, autant profiter de l’instant présent. Tandis qu’elle redescend doucement parmi nous, j’en profite pour admirer son corps splendide, couvert de sueur, ses seins gonflés et arrogants mis encore plus en valeur par sa position cambrée. Et puis, il y a son visage adorable, voilé partiellement par ses cheveux défaits, et ce regard qui porte encore en lui l’expression rayonnante du plaisir…
Je la caresse tendrement, la queue toujours fichée au fond d’elle, tandis qu’elle reprend doucement ses esprits.
Ça, c’est fort probable, me dis-je. Reste à savoir lequel des deux va perdre la raison le premier, et je ne parierais pas que ce soit elle…
Elle se déboîte alors de moi, m’embrasse fougueusement puis descend doucement, parcourant mon torse de sa langue. Elle arrive rapidement jusqu’à mon ventre, se met de nouveau à genoux sur le tapis de haute laine, et approche sa tête de mon entrejambe. Là, elle caresse les poils à la base de mon sexe qui pointe toujours vers le ciel, avant de le prendre en main, tandis que de l’autre elle s’empare délicatement de mes balloches, exactement comme elle l’avait fait l’avant-veille.
De toute évidence, c’est à son tour de me faire languir, comme en témoigne cette façon qu’elle a de couvrir mon gland de mille petits baisers, tout en l’effleurant à peine du bout de sa langue pointue. L’exercice dure un long moment, j’en suis à me dire que jamais elle ne m’embouchera quand, justement, elle m’engloutit jusqu’à la garde, j’en suis à deux doigts de hurler tant cette sensation est délicieuse…
Juste à ma droite, il y a le meuble dans lequel, autrefois, les cigares étaient rangés, et il comporte une porte en verre. Tandis qu’elle me suce allégrement, via le reflet dans cette porte j’ai une vue imprenable sur ses courbes parfaites, sur son cul rebondi, et chaque fois qu’elle se redresse pour mieux me dévorer, elle me dévoile involontairement un délicat abricot qui, au même titre que ma queue qui ne semble plus jamais débander, paraît éternellement détrempé.
Ce cul, cette chatte, je voudrais tant les caresser, mais c’est impossible… Et si elle continue de s’activer comme elle le fait, je ne vais pas tarder à me répandre dans sa bouche. Alors, puisque je suis censé être le meneur de jeu, je l’attrape doucement par les cheveux, la relève et, sans dire un mot, la mets face au bureau. Elle comprend le message cinq sur cinq, puisqu’elle pose ses coudes sur le plateau, et se présente d’elle-même dans la position de la levrette.
J’aimerais bien la prendre en douceur, mais cette fois encore je m’en révèle incapable. Alors, sans prendre le temps d’une quelconque préparation – mais est-ce nécessaire ? – je m’enfonce d’un trait dans cette chatte que j’avais déjà explorée quelques minutes auparavant. J’essaie de commencer par de longs et profonds va-et-vient, mais ils se transforment très vite en un féroce pilonnage. Et là, quasiment malgré moi, je ne lui fais pas l’amour, je ne suis même pas en train de la baiser, je suis plutôt en train de la bourrer comme un forcené qui se déchaîne après s’être tellement retenu. Et Jennifer, elle, subit cet assaut en se retenant comme elle le peut, s’efforçant de ne pas trop bouger sur le bureau qui, malgré le tapis, commence à glisser dangereusement vers le mur. Dans peu de temps, si je continue ces coups de reins dignes d’un marteau-pilon, le bureau en question entrera en contact avec les autres meubles et tout l’ensemble, dont la fameuse vitrine, va se mettre à vibrer. Là, le potin qui va s’ensuivre ne pourra pas passer inaperçu…
Tout cela, je le sais. Mais je ne suis plus vraiment maître de moi-même… Ce corps, ces hanches, ce cul et surtout cette chatte que Jennifer serre autour de ma queue comme si sa vie en dépendait ont eu raison de moi.
Et comme si cela ne suffisait pas, elle accentue encore la cambrure de ses reins, cela me fait m’enfoncer encore un peu plus profond en elle et, bien que pour moi le monde alentour n’existe plus, je sais qu’elle gémit au rythme effréné de mes assauts.
Je n’en peux plus, mon cœur va exploser, je suis totalement à bout de souffle, la sueur brûle mes yeux, je sens le point de non-retour approcher. Un éclair de lucidité, ne pas envoyer la purée tout de suite, faire encore durer le jeu, et j’arrive tant bien que mal à ralentir un tant soi peu mon pistonnage. Quelques instants encore, j’arrive même à me retirer d’elle, mais sa réaction me prend de court : à peine suis-je sorti qu’elle me rattrape par la queue et me ré-enfourne en elle, sans que j’aie eu le temps de faire quoi que ce soit. C’est elle désormais qui donne des petits coups de cul, et la façon dont elle serre mon sexe dans le sien n’a plus rien à voir avec ce qu’elle faisait quelques instants plus tôt. Cet infernal étau de chair me fait voir des étoiles à chacune de ses contractions, cette fois je n’en peux plus, je ne suis plus maître de rien et je m’abandonne à ma propre jouissance. Dans un hurlement de bête blessée, je me libère enfin, et j’ai l’impression que ma queue vient de se transformer en une lance d’incendie qui déverse des litres et des litres de semence brûlante dans l’antre de Jennifer.
Je n’y comprends rien, mais je me renfroque tant bien que mal, tandis que Jennifer a juste le temps de reposer le paréo sur ses seins. Par chance, elle a eu le temps de voir une porte dérobée que nous franchissons en trombe, juste à l’instant où le directeur, encore lui, pénètre dans le fumoir. Pour qu’il se déplace en personne, quelqu’un lui a certainement dit qu’il s’agissait sûrement de la même fille qui se baladait à poil dans les couloirs.
Jennifer sourit.
J’aurais dû m’en douter, la question était idiote. Quelques minutes plus tard, après avoir parcouru quelques dizaines de mètres de couloirs qui ne sont vraisemblablement plus utilisés depuis des années, nous débouchons sur un palier quasiment en face de la porte de notre chambre. Une fois sous la douche et nos esprits revenus, nous discutons.
Je souris.
Je n’ai pour toute réponse que le silence.
Mais lorsque je ressors, un petit quart d’heure plus tard, j’ai l’explication : assise sur le canapé, toujours aussi belle dans son paréo qu’elle n’a pas quitté, elle dort. D’une certaine manière, trois orgasmes en aussi peu de temps, ce n’est pas commun et c’est sans doute ce qui l’a complètement vidée. Alors, après avoir dénoué le nœud de son foulard, je la prends dans mes bras pour la mettre au lit. À ce moment précis, elle est si belle, si délicate et si fragile que je me dis qu’il vaudrait mieux que cette situation ne se reproduise pas trop souvent. Même si c’était il y a longtemps, je suis déjà tombé amoureux pour moins que ça…
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Le lendemain matin, c’est à mon tour de lui apporter le café. Par jeu, je me présente devant elle dans la même tenue qu’elle, à savoir, nu. Mon camarade Marcel est au repos, ce qui, depuis que nous sommes arrivés, s’est révélé être assez rare. Par contre, Jennifer le remarque tout de suite.
Voilà encore un détail que je ne suis pas prêt d’oublier.
Entre nous, le challenge n’a rien de très difficile, il me suffirait de repenser à la veille – ou à n’importe quel instant de ces deux derniers jours – pour me remettre en condition. Mais, comme ma rouquine vient de se lever pour aller aux toilettes, le simple fait de la voir nue suffit pour me rendre instantanément plus présentable.
D’un commun accord, et surtout parce que les horaires du stage sont rigoureux, nous avons décidé de ne pas prendre nos douches en même temps. Les mains qui traînent, ce serait sûrement très agréable, mais aussi le meilleur moyen d’arriver franchement en retard au taf. Alors, puisqu’il faut un premier, je suis celui-là. Et à peine ai-je ouvert le robinet que je reconnais la sonnerie de mon portable, annonçant un sms.
La matinée s’est écoulée sans encombre, même si, combinaison oblige, je m’attendais à ce que Jennifer me rende la monnaie de ma pièce. Il n’en a rien été, j’ai presque envie de dire que c’est dommage. Après le repas, elle me prend entre quatre-z- yeux.
Profitant de ce que nous sommes seuls, j’en profite pour la prendre dans mes bras et l’embrasser. Comme mes mains commencent à être baladeuses, elle m’arrête.
Devant mon incompréhension, elle ajoute.
Après l’hôtesse faisant des claquettes sur l’aile et Sarko et toute sa bande au même endroit, je dois dire que cette surprise n’est pas mal non plus. Seulement, il y a un problème, et je lui fais le signe T que nous connaissons déjà.
Cela fait une petite heure que nous roulons, le ciel est bleu, l’air est délicieusement doux et embaume les mille parfums de la campagne, les oiseaux chantent, les tas de pavés sont en fleurs, euh… non, je m’égare…
Sur cette petite route qui serpente à flanc de coteau, je m’attends à chaque instant à ce que Jennifer me demande de m’arrêter. L’endroit est propice aux galipettes, la plupart des parcelles sont clôturées par des haies mais n’ont pas de barrières, sans oublier les arbres qui tous semblent vouloir nous offrir leur ombre bienfaisante.
Mais Jennifer ne dit pas un mot, ou en tout cas pas ceux que j’aimerais lui entendre dire. Et puis, soudain, au détour d’un virage, un petit village. Quelques maisons adossées à flanc de colline, l’église en plein milieu, et de toute évidence très peu d’habitants comme en témoigne l’état de délabrement de beaucoup de bâtisses qui pourtant furent, c’est encore visible, absolument superbes.
Tandis que nous nous promenons dans ces ruelles désertes, la main dans la main, je ne peux m’empêcher de penser à ce qu’elle m’a réclamé tout à l’heure. Je ne sais absolument pas comment je devrai m’y prendre quand elle me le demandera…
Au détour d’une rue, un ancien bistrot. Si nous n’avions pas vu ces deux voitures garées sur la place, tout à l’heure, et si nous n’entendions pas cette radio venue d’on ne sait où, nous pourrions penser que ce village a été totalement abandonné. La cour de ce café est pleine d’herbes folles, encombrée de bouteilles vides et de cochonneries diverses, mais on dirait bien que là-bas, tout au fond, la porte d’entrée est restée ouverte. Jennifer l’a vu et me tire par la main.
Aussitôt le seuil franchi, nous avons l’impression d’avoir changé de siècle. Visiblement, rien n’a bougé depuis les années soixante, les vieilles affiches vantant le Cinzano ou le Quinquina, le thermomètre hors d’âge, les tables poussiéreuses aux banquettes de skaï explosées, tout cela est d’époque. Elle m’attrape par la main.
Devant mon manque d’empressement à m’occuper d’elle, elle insiste.
Ben voyons… Même s’il n’y a visiblement personne alentour et que les vitres des fenêtres sont couvertes de poussière, il n’y a pas d’endroit où nous pouvons être sûrs de ne pas être vus. Sauf, peut-être, derrière le comptoir de zinc, tout près de la porte d’entrée.
Alors, je l’emmène derrière ce fameux comptoir. Je laisse traîner mes mains sur son corps, mais elle ne réagit quasiment pas. Son regard froid me signifie qu’elle attend quelque chose, qu’elle ne désire rien d’autre…
Alors, en désespoir de cause, je m’agenouille et passe mes mains sous sa robe légère, juste pour pouvoir lui ôter sa culotte. Après, me dis-je, on verra bien… Juste pour moi le temps d’effleurer les lèvres de son sexe et elle attrape ma main.
Elle est bien gentille, mais sans un minimum de liqueur intime, je ne vois pas comment lubrifier son étroit conduit et encore moins comment pouvoir la prendre sans la faire souffrir. Elle semble avoir lu dans mes pensées.
En guise d’invite, elle pose ses mains sur le rebord du comptoir, au niveau où se trouvaient les bacs à vaisselle. L’heure est grave…
Pour ce qui est de Marcel, pas de problème, il est au rendez-vous. Alors, puisque telle est sa demande, je mets un maximum de salive sur mes doigts qui se glissent sous sa robe, jusqu’à ce qu’ils parviennent au petit orifice. L’anneau culier cède sans grande résistance à un premier doigt, suivi sans plus de peine d’un second, dont le doux mouvement de va-et-vient a surtout pour but de lubrifier ce passage inhabituel.
Alors, pour faire bonne mesure, je prends son bras et le lui retourne dans le dos en le relevant. Je sais que je lui fais mal, mais elle ne bronche pas.
Là, coincée entre moi et le comptoir, tenue qu’elle est par le bras, je profite de ce qu’elle ne peux plus bouger pour lui remettre, cette fois sans aucune douceur, deux doigts dans le cul. Sa réaction ne se fait pas attendre.
Sans réfléchir, comme un automate, je me vois alors sortir ma queue et la présenter juste en face de son anus. Elle tourne la tête, le sourire carnassier, le regard féroce, quasiment la bave aux lèvres.
Tu parles ! Avec la douceur d’un marteau-piqueur, je lui enfonce ma queue dans le cul, d’un seul coup, jusqu’à la garde. Le hurlement qu’elle pousse est atroce, mais elle ne se débat pas, elle n’essaie même pas de s’échapper. À voir comment les larmes coulent sur ses joues, la douleur doit être terrible. Confus, je suis sur le point de me retirer d’elle quand elle me retient.
Facile à dire ! Alors, je commence à aller et venir dans son cul, il me semble d’ailleurs qu’il se détend quelque peu, il est désormais bien moins serré qu’il ne l’était quelques instants plus tôt. Parallèlement, les traits de Jennifer se décrispent peu à peu, j’ai l’impression que son rictus de douleur est en train de changer, et ce ne sont pas les petits cris qui parviennent désormais à mes oreilles qui me disent le contraire.
Ce que femme veut… Alors, puisqu’elle me le demande, je me mets à la bourrer comme elle le désire, je la pilonne comme une brute, à lui en arracher les entrailles, et plus j’y vais fort, plus ses cris résonnent dans l’établissement vide. Il ne s’agit plus de douleur, il s’agit de plaisir, j’en mettrais ma main au feu. Cela dure quelques minutes, je sens ma queue qui grossit encore dans son cul, je m’enfonce encore un peu plus dans son fondement et tandis que ma semence jaillit tout au fond d’elle, je l’entends basculer dans un violent orgasme.
Je reprends mes esprits, juste pour m’apercevoir qu’elle est en larmes.
Je n’en crois pas mes oreilles.
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Nous étions arrivés le lundi pour un stage qui allait durer dix jours. Alors, assez bêtement, après une semaine qui est passée à la vitesse de l’éclair, un week-end où nous avons été à deux doigts d’être obligés d’appeler les secours et principalement la tente à oxygène tant notre délicieux affrontement a été intense, nous sommes arrivés à ce satané mercredi, le jour où nous devions rentrer. Les meilleures choses ont une fin, nous le savions dès le début, mais cela ne rend pas les séparations moins douloureuses.
Bien sûr, nous nous reverrons au travail dès demain mais, nous le savons, plus rien ne sera jamais comme avant.
En attendant, sur le chemin qui nous mène de la gare à la boutique, je prends mon temps. Jennifer, tout comme moi d’ailleurs, reste silencieuse.
Ce n’est qu’à l’approche d’un stop qu’elle rompt le silence.
En effet, je ne l’avais pas remarqué, c’est effectivement le véhicule de fonction du responsable de l’unité dont nous dépendons, et au volant ce ne peut être que le big boss lui-même, sa crinière blanche est assez repérable, même de loin. Il roule tranquillement, marque son stop et redémarre, tout aussi tranquillement.
En fait, j’en ris maintenant, mais se prendre quatre points plus la prune pour une faute aussi ridicule, il y a de quoi s’en vouloir.
Mais, deux cents mètres plus loin, je vois Jean-Marie en grande discussion avec ces messieurs de la gendarmerie. Visiblement, le ton monte, aussi prends-je sur moi de m’arrêter.
On dit souvent des forces de l’ordre qu’elles sont un mal nécessaire et qu’à ce titre il faut les respecter. Mais il n’en est pas tout à fait de même envers ces types prêts à faire n’importe quoi et à mettre n’importe qui dans une merde noire simplement pour assurer le chiffre que leur supérieur leur a demandé de faire à tout prix.
Bien entendu, cela ne plaît pas à notre gendarme qui, après m’avoir sommé de circuler, se trouve bien ennuyé quand je lui fais comprendre sur un ton plus que ferme que si cela devait se terminer devant un tribunal, j’irais témoigner en sa faveur, tout comme ma passagère d’ailleurs. Alors, le regard noir, il finit par rendre ses papiers à Jean-Marie, et prononce la phrase magique.
Là, bien entendu, nous ne le faisons pas répéter et prenons très vite le large.
Toujours est-il qu’à peine arrivé dans la cour de la boutique, notre boss nous appelle tous les deux.
Même si nous sommes un peu surpris, nous nous doutons bien que ce n’est pas au sujet du stage qu’il a envie de nous voir.
Voilà ce que c’est de rouler dans une grosse cylindrée par les temps qui courent…
Pendant une fraction de seconde, je me demande bien ce que je peux lui réclamer. Une augmentation ? Oui, abondance de biens ne nuit pas, mais j’estime gagner ma vie très correctement. Par contre, lorsque Jennifer prend la parole, je n’en crois pas mes oreilles.
Là-dessus, elle m’enlace langoureusement et m’embrasse à pleine bouche. Nos langues se mêlent dans un long et délicieux baiser, sous l’œil amusé de notre responsable.
Il sourit.
Et c’est ainsi que, désormais, toutes les deux ou trois semaines, Jennifer et moi nous retrouvons seuls pour quelques jours loin de la boutique, toujours sous le couvert d’une action importante en rapport avec le travail.
D’ailleurs, je vous laisse, Jennifer m’attend, nous devons partir pour une semaine à Alger. Et, comme ma chère et tendre ne semble pas s’émouvoir plus que ça de mes absences répétées, et qu’une certaine voiture n’appartenant pourtant à aucun riverain est garée de plus en plus souvent dans ma rue, je me demande si elle ne m’a pas trouvé un remplaçant. Et puis, l’autre fois, Jennifer a évoqué une séparation d’avec son mari. Si ça se trouve, tout cela va finir bien plus simplement et avec beaucoup moins de heurts que nous ne l’aurions cru…