n° 14702 | Fiche technique | 10360 caractères | 10360Temps de lecture estimé : 7 mn | 14/12/11 corrigé 12/06/21 |
Résumé: Un homme et une femme font connaissance dans un train. La suite sera plus... | ||||
Critères: fh inconnu voyage train amour pénétratio confession -train | ||||
Auteur : Écrivain solitaire |
Bonjour à tous et merci de me lire, j’ai passé des heures et des heures à vous lire ici, me disant que ces histoires ne peuvent arriver qu’aux autres. Je me suis souvent pris au jeu, rêvant d’être à votre place. Aujourd’hui, c’est moi qui vous livre une histoire. Un fait réel qui m’a permis de voir que tout était possible. J’espère que cette histoire vécue vous plaira, et n’hésitez pas à me donner votre retour par mail sur mon premier récit. Je répondrai dans la mesure du possible à vos mails.
Merci et bonne lecture.
J’étais à une période de grands changements dans ma vie, j’ai fait des déplacements réguliers en France pour enchaîner les entretiens…
L’histoire que je vais vous raconter est réelle et se déroule à l’occasion d’un voyage en train.
Ce jour-là, j’arrive en avance, comme à mon habitude, j’attends patiemment l’affichage de mon train sur l’immense tableau de la gare. Une fois la voie annoncée, je remonte le train par l’extérieur à la recherche de ma voiture.
Je suis le premier dans le carré où je me trouve. Je laisse aller mes pensées… Je me demande qui partagera mon voyage. Un instant plus tard, deux femmes d’âge avancé s’installent en face de moi.
Je retombe dans mes pensées.
Là, une jeune femme blonde entre dans le train, elle me dépasse… Je sors de ma rêverie !
Enfin elle revient vers moi et me dit gentiment que sa place est côté fenêtre. Je me lève pour la laisser s’installer. Je n’ose pas la regarder en face, mais me risque à un petit regard en coin.
Cette demoiselle est fine, blonde, avec des yeux bleus à tomber.
Je reste sagement et déjà un petit peu sous le charme. Elle reste silencieuse, je ne trouve pas le moyen de briser la glace.
Le trajet est encore long, le paysage défile à toute vitesse derrière la vitre.
Alors que je suis presque résigné à ne pas converser avec cette charmante demoiselle, les deux mamies qui nous font face nous quittent un moment pour aller se restaurer, libérant un peu de place. Je regarde ma voisine et nous échangeons un regard complice. Je profite de cette banalité pour engager la conversation.
Nous discutons de tout et de rien dans une bonne ambiance, les heures défilent, je ne vois pas passer mon voyage.
Je suis perdu dans le bleu des yeux de ma compagne de voyage, je passe un bon moment et j’ai l’impression que c’est partagé. La réalité me rattrape, la fin du voyage est proche.
Je dis au revoir à celle qui a illuminé mon voyage et prends le chemin de la sortie.
Une fois sur le quai, je me retourne pour jeter un dernier coup d’œil à la demoiselle, mais le train reprend déjà sa route.
Sur le parvis de la gare… Sorti de la douce atmosphère créée pendant le voyage, je me surprends à regretter. Je regrette de ne pas avoir laissé mes coordonnées à cette femme, et je me dis que je n’ai aucune chance de la retrouver. Cette rencontre fugace et inattendue ne veut pas sortir de mes pensées.
Il me vient alors une idée, je dois dire que ma curiosité et… du détail m’ont permis de lire le nom de la demoiselle sur son billet de train.
Je me surprends à rêver que les nouvelles technologies et les réseaux sociaux me donnent une petite chance de la revoir. Une fois rentré à la maison, mes valises posées, j’allume mon ordinateur, pour tout dire sans grand espoir. Je tape le nom de cette douce inconnue dans le plus grand réseau social du monde. Au milieu de quelques homonymes, je retrouve la demoiselle. Je me risque à lui envoyer un message, expliquant que j’ai passé un bon moment et regrettant d’être parti sans échanger les coordonnées.
J’envoie ce message, une action dérisoire, comme une bouteille à la mer dans l’immensité du web.
Les mois passent et se ressemblent, j’ai commencé ma nouvelle vie, et pas de nouvelles de cette jeune femme, j’ai presque perdu espoir de la revoir.
Un jour j’ouvre mes mails et je vois un message, mon cœur s’accélère, il vient de « l’inconnue du train », je le lis avec attention. Plusieurs mois après, je n’attends plus cette missive. Je suis encore plus content de lire ces quelques mots. Elle me dit qu’elle a également passé un bon moment en ma compagnie, et qu’elle souhaite renouveler la rencontre.
Je lis et relis son message.
L’impatience de la revoir est grande.
Nous commençons par discuter sur internet, et rapidement elle me propose de la retrouver. J’appréhende les retrouvailles et ce qui va se passer entre nous.
Le jour de la rencontre arrive, ma journée de travail me semble interminable. Les minutes s’égrènent comme des heures.
À l’heure de la sortie du bureau, je m’engouffre dans le métro, mais aujourd’hui cette perspective n’est pas de mauvais augure. J’arrive à la gare et monte dans le train, toujours un peu anxieux. Les retrouvailles sont si proches. Encore une fois, c’est un voyage en train qui nous rassemble.
Je descends du train mais cette fois le vent qui fouette mon visage n’a pas la même saveur. Le temps s’arrête à l’instant où j’entrevois ma belle si longtemps attendue, si longtemps rêvée.
Un léger malaise s’installe, difficile de faire le premier pas. La discussion repart. Nous arrivons chez elle, la demoiselle ne semble décidément pas à son aise. Je ne sais pas comment va évoluer cette nouvelle rencontre.
Je retrouve le plaisir de me « noyer » dans ses yeux bleus, cette fille m’électrise juste d’un regard.
Au détour d’une conversation, elle se lève, s’approche doucement de moi, m’enjambe et m’embrasse langoureusement. À cet instant, je suis le plus heureux des hommes. Je profite du plaisir simple d’échanger un baiser avec cette jeune femme. Mes mains parcourent son corps, passent en dessous de ses vêtements… Sa peau est si douce, je la sens frissonner, j’aimerais que le temps s’arrête.
Notre étreinte devient électrique, la belle me guide vers sa chambre. Je découvre ma belle à nu, elle s’offre à moi. Ma bouche et mes mains courent sur son corps, nos peaux se caressent tendrement. Je butine ses petits seins, que je ne tarde pas à sentir pointer sous ma langue.
Les premiers soupirs de plaisir me rassurent sur le ressenti de la demoiselle.
Elle ne reste pas inactive, ses mains passent avec douceur sur tout mon être, elle s’empare de mon sexe. Elle me masturbe en me regardant dans les yeux. J’ai terriblement envie d’elle ! Mes doigts parcourent à cet instant son intimité déjà pleine d’envie. Elle me susurre à l’oreille de ne pas la faire languir plus longtemps, et qu’elle meurt d’envie de me sentir en elle. Je ne me fais pas prier, nos corps s’unissent. Elle m’accueille en elle. Je m’enfonce jusqu’à la garde, lui faisant apprécier chaque centimètre de mon sexe. J’alterne rythme lent et pénétration rapide. Elle en demande encore plus, je sens ses ongles s’enfoncer dans mon dos. Je la pénètre avec plus d’ardeur encore, ses cris de jouissance m’encouragent. Jusqu’au moment où, n’en pouvant plus, la jouissance libératrice intervient. Je serre fortement ma belle dans mes bras, j’aime sentir sa poitrine sur mon torse.
Nous sommes toujours enlacés, la tendresse reprend ses droits. Nous nous endormons. Je me réveille au beau milieu de la nuit, j’ouvre doucement les yeux. Voir cette déesse endormie tout contre moi me fait chavirer. Je caresse tendrement le visage de la demoiselle, sans l’éveiller. Elle est belle. Je dépose un doux baiser sur ma belle endormie. C’est le moment qu’elle choisit pour s’éveiller.
Je retrouve ses baisers sucrés. La tension monte… J’ai de nouveau envie d’elle. Elle a compris et me sourit, son consentement est scellé par l’union de nos bouches. Nos corps chauds s’unissent. Je la pénètre de nouveau avec un plaisir non feint. Mes mains parcourent toujours son corps. Nos corps ne font plus qu’un. Je me laisse guider par son corps, aiguillonné par ses soupirs d’aise et l’explosion de son plaisir. Nous nous laissons aller et laissons retomber nos corps sans se désunir. Je me rendors à ses côtés.
Le petit matin arrive, la chambre devient moins sombre et l’heure du réveil sonne. Cependant, je vois dans le regard de la demoiselle que le désir est toujours là. Rapidement, elle me chevauche et vient s’empaler sur mon sexe en érection. Nous nous embrassons avec fougue. Je me sens bien en elle, son vagin chaud et humide enserre mon sexe. Le plaisir est là. Elle se tourne et se cambre, m’invitant à continuer ce que nous avons commencé. N’écoutant plus que le plaisir, d’un mouvement ample je la pénètre, j’accentue encore sa cambrure. Je la tiens fermement par les hanches et la possède, mon sexe s’enfonce encore plus profondément en elle.
À cet instant, j’ai cessé de lui faire l’amour, je la baise franchement, elle me supplie de ne pas m’arrêter. Elle se caresse le clitoris pendant que je m’active en elle.
Le plaisir est à son apogée… J’explose.
Repus et fatigués après cette nuit de folies, nous nous levons péniblement, ne voulant à vrai dire pas nous quitter.
Je déjeune rapidement avec elle, puis elle me reconduit à la gare.
Un petit bisou et je m’en vais.
Cette passion est née dans un train, c’est un autre train qui me raccompagne vers la réalité.
J’arrive au bureau, prends tranquillement un café sur le toit de l’immeuble, contemplant la ville s’éveiller. Je suis toujours sur mon nuage, mes pensées toujours toutes accordées à ma douce blonde aux yeux bleus qui m’a offert une si belle nuit d’amour.
Elle est partout dans ma tête. Pourtant je ne reverrai jamais ma belle inconnue du train.