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n° 14715Fiche technique19678 caractères19678
Temps de lecture estimé : 11 mn
19/12/11
Résumé:  Une première expérience homosexuelle pour un homme mûr.
Critères:  hh inconnu sexshop hmast intermast facial fellation hdanus hsodo confession -hhomo
Auteur : Histochris            Envoi mini-message
Ecce homo

Une soirée pluvieuse. 20 heures au mois de décembre à Paris.

Un coup de blues m’a poussé dans la rue. Le soleil me manque. J’ai besoin de changer d’air.

Le bitume luit et les enseignes s’y reflètent.

Au moins ici, ça bouge. Ça clignote.


Le crachin me pénètre. Je relève mon col, enfouis mes mains au plus profond de mes poches.

Je rentre la tête et déambule sans but.

Parfois, je croise sans relever la tête, des passants pressés d’échapper à la pluie. Je lève à peine les yeux.

De toute façon, je n’ai pas envie de parler. Je ne suis même pas certain que quelqu’un ait envie de me parler.

Alors ça tombe plutôt bien. Finalement.

Je n’ai pas envie de parler et personne ne me parle. Plutôt positif.

Un sourire m’échappe. Trouver du positif partout. C’est important.


Soudain, une paire de bas se place devant moi.

Mon sourcil se relève. Pas mal ces bas. Mais ils sont accompagnés d’un pantalon. Ils disparaissent au coin de la rue. Un rire puis plus rien.

J’aimerais rencontrer une paire de bas, ce soir. Des bas charmants avec de la conversation. Des bas qui pourraient me sortir de ma léthargie pénible. Des bas qui accepteraient de se rouler vers la cheville pour révéler le galbe d’une cuisse, un mollet agréable et doux.

Je poursuis ma déambulation.



Une pute m’aguiche, poitrine offerte entre les pans d’un manteau de fourrure de pacotille.



Je passe mon chemin.

Si elle avait porté des bas, je me serais peut-être laissé tenter.

Ce n’est pas l’envie qui manque mais là… Non, pas elle, en tous cas, pas ce soir.


Un homme me bouscule, me sortant de ma rêverie. Il balbutie une excuse et s’évapore, longeant le mur, col relevé. Coupable.


Je lève les yeux vers la devanture. DVD, lingerie, sextoys, cabines, spectacles…


J’hésite. J’ai froid. Sans réfléchir, je pousse le lourd rideau noir et pénètre dans le magasin.


À la caisse, un type, la clope au bec. Regard blasé, même pas une lueur d’intérêt pour moi. L’étalage de sextoys, de DVD aux couvertures ne laissant aucun doute sur le thème du film, la lingerie érotique le laissaient de marbre.

Comment peut-on tenir un tel commerce sans passion…

Je décidai de réfléchir à ça plus tard. Quelques types entre les rayons. Un air de conspirateur.

Des coups d’œil. Tous concentrés, incapables de parler, sans doute excités, bandés !


Je parcours les rayons, « Partouzes », « Gay et Lesbien », « Masturbation »…

Je sens une certaine excitation monter en moi. Finalement cette atmosphère n’est pas déplaisante.

Rayon « Divers »…

C’est quoi « Divers » dans un sex-shop ? Un coup d’œil aux jaquettes me décourage d’en savoir plus.

Pas mon truc.


Je m’arrête devant le rayon « Gay et Lesbien » rubrique « Gay ».

De jeunes éphèbes s’affichent, sourire ravageur, torse lisse.

Me voilà avec un film en main.

Un type s’approche. Il consulte aussi.



Il me sourit étrangement. Sûr de lui, pas gêné en tout cas par sa proposition. Il est plus vieux que moi. 45 ans environ.

Plus grand aussi. Les yeux bleus, les tempes grisonnantes.

Je me surprends à le trouver… séduisant.

Et puis son naturel m’épate. Alors que je n’ai vu que des regards glauques ou vides, lui à le regard qui rit.



Il rit et montre la jaquette au patron.



Je lui emboîtai le pas. Il semblait bien connaître les lieux et pénétra dans la cabine de visionnage.

Une banquette. Un porte-manteau.

Il y accrocha son pardessus et je fis de même.

Il s’installa face à l’écran et pressa un bouton. Le film démarra.

Mon voisin semblait ravi et affichait un contentement évident.

Je pris place à ses côtés. L’action commença presque immédiatement, montrant deux jeunes hommes dans un jardin public.

Quand le blond prit le membre tendu de son ami en bouche, mon voisin eut un grognement de satisfaction.

Dans la faible lumière de la cabine, je vis qu’il avait instinctivement posé une main entre ses cuisses.



À l’écran, le brun attirait le blond sur une table de ping-pong en béton et l’allongeait avec la ferme intention de le sodomiser.

Le blond s’offrait.


Mon voisin passionné m’ignora. Je le surveillais du coin de l’œil. Il se touchait. Il bandait. Moi aussi.

Je cherchais un dérivatif à mon spleen, j’étais servi.


J’entendis un bruit de zip. Sa main disparut dans son pantalon. Il respirait fort.



Et il exhiba son membre. C’était la première fois que je me trouvais dans cette situation. Avec un homme et aussi dans une cabine de sex-shop. En plus, je ne pouvais m’empêcher de trouver ce type désinhibé sympa et… attirant. Physiquement attirant. La situation, plus que le film, m’excitait.

Les pornos sont tous les mêmes. Après, tout dépend avec qui on les regarde. Et comment.


Je regardais sa bite déjà tendue, qu’il caressait doucement.



Je sentis sa main se poser sur ma cuisse.



Sa main palpa mon entrejambe qui effectivement ne laissait pas douter de mon état.

J’écartai les cuisses, le laissant ainsi prendre l’initiative. Je me rendais. Je me rendais à mes fantasmes, à son envie.


Adroitement, il fit glisser ma braguette et immédiatement plongea la main dans l’ouverture.

Quand ses doigts s’infiltrèrent dans mon slip, je ne pus retenir un soupir. Il avait la main chaude, douce, sans doute habituée.

Il extirpa mon sexe.



Et mon corps aimait.


Il se tourna et en quelques gestes précis, ouvrit ma chemise et ma ceinture. Il se pencha vers moi, son visage sur ma poitrine et je sentis sa bouche se poser sur ma poitrine. Ses lèvres trouvèrent mon téton. Il le téta comme je l’aurais moi-même fait avec un sein, pendant que sa main adroite massait mes bourses.

Je m’abandonnai à ses caresses. Je me laissai faire. Je m’aperçus que nous étions nus.


Nos respirations emplissaient la cabine, tout autant que les gémissements forcés des acteurs.

Il glissa devant moi, sa langue parcourant mon ventre.


Quand il me prit en bouche, je gémis. Je posai ma main sur son dos. Il me suçait, doucement et avec délicatesse.

Ma main glissa sur ses reins. Je sentis son dos se creuser. J’effleurai le haut de la fesse. Sa langue s’agitait sous mon gland.


Je commençai à perdre le contrôle et je sentis que le désir et l’excitation prenaient les commandes.

Mon majeur se plaça à la naissance de la raie de ses fesses.

Sa main écarta mes cuisses et son doigt flatta mon corps près de mes fesses. Je glissai sur la banquette, n’y reposant plus que par le dos. Sa tête allait et venait sur mon ventre. Ses doigts écartèrent mes fesses.


Je me raidis. Il se cambra. Mon majeur vint flatter son œillet, presque malgré moi.

Il gémit. Je fus surpris d’entendre ce soupir. Il avait l’air tellement viril que de l’entendre gémir sous ce simple contact m’étonna.



Il sourit.



Il s’agenouilla devant moi.

Sans me quitter des yeux, il reprit ma queue en bouche. J’étais hypnotisé par la vue de ce visage viril avalant ma bite.

Sa langue frétillait sous mon gland. Ma hampe luisait de sa salive. Il me lécha les bourses.



Il me rendait fou avec ses caresses et sa voix grave.



Je ne répondis pas. Il vint se placer au niveau de l’accoudoir et avança son sexe bandé vers mon visage.



Je regardais ce pieu de chair qui brillait. Lui aussi était épilé. Cela me donna envie.



Il posa son gland mouillé contre ma joue. Il avança et je le sentis sur mes lèvres.

Je sentis sa main dans mes cheveux.

Je fermai les yeux, ouvris la bouche et il s’y enfonça doucement.

Quel plaisir ! Il soupirait d’aise.



Je saisis la hampe, chaude, dure, et me mis à le sucer comme il l’avait fait.



Mon autre main caressait ses fesses, lisses et musclées. Je l’attirai vers moi pour l’avoir bien en bouche.

Chacune de mes initiatives le faisait gémir, et cela m’encourageait.

J’aimais ça, oui, j’aimais ça aussi !



J’étais moi-même surexcité. Une pause dans ce torrent de sensations nouvelles était finalement bienvenue.


À l’écran, un jeune homme recevait une giclée de semence sur le visage.



Nous nous rhabillâmes. Et il me conduisit chez lui.

Mon désir n’était pas retombé. Le sien non plus car en conduisant, il profitait de chaque occasion pour me caresser.


Il avait un bel appartement. Stylé. Qui ne correspondait pas à sa présence dans un sex-shop.



Il me poussa presque violemment contre le mur. Il m’embrassa. Oui, un homme me roulait un patin, oui un homme se collait à moi, pressant sa virilité triomphante contre mon bas-ventre. Et, oui, j’aimais ça.

Il me débarrassa de mon pardessus, me fit retirer mes habits et je me retrouvai nu devant lui.

Il recula et me regarda.

Je me précipitai sur lui et, à mon tour, me mis à le dévêtir.

Je voulais le sentir nu contre moi.

Il passa ses bras autour de ma taille. Nos deux membres, coincés entre nos ventres se stimulaient, se répandaient sur nos épidermes excités.


Il me fit glisser au sol et je me retrouvai sur un épais tapis blanc.

Il se dressait au-dessus de moi, à quatre pattes. Son sexe effleurait le mien.



Mes mains se posèrent sur ses flancs. Il ondula, frotta son sexe contre mon ventre.

Ses lèvres glissèrent dans mon cou, sur mon torse, sur mon ventre, baisèrent ma hampe, mes bourses.

Il m’écarta encore les cuisses et s’assit à mes côtés.

Son majeur glissa entre mes fesses.



Tout en parlant, son doigt flirta avec mon œillet, déclenchant en moi des sensations inconnues.

Sensations qui me plaisaient. Son regard insistant, presque amoureux, me stimulait.

Il poussa doucement son doigt entre mes fesses.



Je m’ouvrais, je le laissais prendre possession de mes reins. En quelques instants, il fut en moi.

Son doigt me fouillait avec délicatesse. Je sentis une curieuse vague de plaisir monter en moi.

Il massait mes entrailles, sur un point précis.



Je vis mon sexe se mettre à couler plus fort, ma hampe se durcir encore. C’était presque douloureux.

Mon corps s’arqua malgré moi, décollant mes fesses du tapis.

Il se pencha et ses lèvres se posèrent à nouveau sur les miennes. J’accueillis sa langue avec frénésie car en même temps, son doigt poursuivait sa visite. Quel baiser fougueux ! Quelle passion !



Avec souplesse, il se retrouva à genoux entre mes cuisses.

Il se saisit de mes pieds et me plia en deux. Je me laissai faire car j’aimais ce qu’il était en train de me faire.


Il fouilla dans le tiroir de la table de salon et en sortit une fiole.



Il ouvrit la fiole et fit couler de l’huile épaisse entre mes fesses.

Rien que ce contact m’affola, car il annonçait ce que j’avais toujours secrètement rêvé.

Ensuite, il me reprit avec son doigt.



Effectivement, son doigt élargissait mon œillet. Délicatement, mais avec succès, car je m’abandonnais totalement à ses bons soins.

Deux doigts ! Indolore.


Ses yeux rivés dans les miens, il posa son gland entre mes fesses, sur ma pastille brune. Il poussa un peu et sentit mon corps se contracter.



Ses doigts s’enroulèrent autour de mon sexe qu’il caressa doucement. Ses doigts tournaient sur mon gland luisant d’excitation. Il poussa encore un peu. Je m’abandonnai et laissai mon corps parler pour moi.

Il n’exprimait que désir et envie.

Il poussa encore, et après une courte douleur, je le sentis m’envahir.

Il était gros et mes reins s’ouvraient pour laisser passer cette colonne de chair.



Il posa ses mains à côté de moi et, prenant appui sur ses bras musclés, avança encore en moi.

Il donna quelques coups, quelques courts aller-retour.

Puis d’un coup, il plongea tout au fond, m’arrachant un cri quand son gland perfora mes entrailles.

Il resta planté en moi, sans bouger.



Alors il commença une lente reptation. Chaque ondulation m’ouvrait et me faisait gémir.

Parfois, il accélérait un peu puis reprenait la même tranquillité.



Je prenais un plaisir indicible à le sentir me perforer. Je bandais, ma queue coulait sur mon ventre.



Je me tournai aussitôt et me mis dans cette position que j’avais connu sous l’autre angle en baisant mes partenaires.

Féminines.


Je levai donc ma croupe, plaquant mon torse au sol. Me placer ainsi suffit à me rendre fou.



J’écartai ma fesse d’une main et je le sentis se placer. J’avais perdu ma dignité de mâle.

Je me mordis l’avant-bras quand à nouveau son gland glissa en moi.

Ses mains fermes me saisirent aux hanches et il m’encula d’une seule poussée.

Il s’agita en me murmurant des choses, complimentant mon ardeur, mon cul qu’il aimait baiser.

J’étais aux anges. Oui, aux anges, car cela faisait des années que je taisais ce fantasme, que je le muselais.

Il m’arrivait souvent dans mes plaisirs solitaires d’imaginer cette scène, qui inévitablement me faisait jouir.

Je jetais des regards obliques vers des hommes qui me plaisaient. Jamais il ne s’était rien passé.

Jusqu’à cet instant où je me donnais à cet inconnu qui me plantait son dard avec talent.



Il sortit et se leva. Je me mis à genoux et plongeai pour gober sa queue. Il me baisait la bouche en me caressant les cheveux.



Je le fis, je sortis ma langue sous son gland et le branlai.

Il gicla fort. Je le reçus sur les lèvres, sur la langue. Il me regardait, me souillait.

Je me branlais en même temps. Il se vida entièrement sur mon visage.

Je jouis dans ma main.

Je fermai la bouche et avalai tout ce qu’il m’avait donné.


Une heure après, je le quittai. Il avait mon numéro de portable. On devait se revoir. J’étais impatient.