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Temps de lecture estimé : 8 mn
26/12/11
corrigé 12/06/21
Résumé:  Des amis m'ont offert l'inscription à la très sélect Académie du Sexe. Le premier soir est plus que prometteur...
Critères:  fh fplusag jeunes frousses école massage init -prememois
Auteur : Fantasmarthur      Envoi mini-message
Premier jour à l'école du sexe

Bruxelles, 12 décembre 2010


Aaah, les salopards ! Je n’en reviens toujours pas de ce que j’ai sous les yeux. Mes trois meilleurs amis viennent de m’offrir, pour mes vingt ans, un bulletin d’inscription à… l’école du sexe !


Cher monsieur Heusen, c’est avec grand plaisir que nous accusons réception de votre inscription à notre module de formation dans notre établissement. Veuillez donc vous présenter le jeudi 22 mars prochain dans nos locaux, d’autres informations pratiques suivront.


Églantine d’Astrée, directrice de l’Académie du Sexe


Ainsi donc voilà pour qui je passe face à mes meilleurs amis, mes compagnons de cours à l’université… Pour un type qui a besoin de prendre des cours pour éveiller sa sensualité, sa sexualité.


C’est vrai que, par rapport à eux trois, je n’ai pas vraiment le même tableau de chasse. J’ai bien eu quelques copines quand j’étais ado et puis une relation, un peu plus sérieuse, avec Marie, une fille de mon auditoire, avec qui j’ai fait l’amour pour la première fois. Depuis lors, c’est un peu le calme plat. Il faut dire que ma timidité m’empêche souvent de faire les premiers pas et qu’en fin de soirée, même après avoir longuement discuté avec de charmantes demoiselles, je repars souvent seul en pestant contre mon manque d’audace.



Enfin bref, me voici donc inscrit. Et même si j’en veux un peu à Pit, Maxime et Pierre de ce coup bas, je ne peux m’empêcher de fantasmer un peu à l’idée de me retrouver dans cet établissement mystérieux qui avait beaucoup intrigué la presse à son ouverture. La police y avait même fait un tour avant de constater qu’il n’y avait là rien d’illégal et que garçons et filles se rendaient là-bas en toute liberté, moyennant quand même un solide droit d’entrée.



****




Villars-sur-Semois, le 22 mars 2011


Ainsi donc c’est ici. Je suis en train de garer ma voiture dans le parking de ce petit château XVIIIe, un parking à l’abri des regards, comme bien précisé dans les documents que j’ai reçus. Visiblement je ne suis pas le premier, quelques véhicules sont déjà parqués. Amusant de constater qu’il y a là deux grosses berlines mais aussi une moto et un petite Peugeot 107. Le public s’annonce assez varié.


Les mains un peu tremblantes je prends mon carton d’invitation et me rends donc vers l’entrée principale. Une entrée décorée avec goût. Éclairage rasant sur ces murs bicentenaires, arbustes joliment taillés, petit banc en fer forgé. On est à mille lieux des lupanars glauques du quartier de la gare à Bruxelles.



La directrice est très… Directrice. Les cheveux châtains tirés en chignon, de petites lunettes qui dissimulent des yeux noisette, un tailleur strict avec une jupe grise qui fait ressortir deux superbes jambes gainées de nylon. En suivant madame d’Astrée dans le couloir, j’admire sa croupe qui se balance mais aussi le caractère chaleureux des lieux. Le vieux château a été restauré avec goût. Les murs, couleur crème, sont éclairés par de discrètes appliques et, au sol, un tapis orne le plancher en bois foncé.



Je la suis donc dans un long couloir jusqu’à ma chambre. Une chambre assez simple et classique. Un grand lit double, deux tables de nuit, une petite salle de bain encombrée d’une grande baignoire et une garde-robe qui ne doit pas être beaucoup plus jeune que le château.



J’y trouve pêle-mêle : des préservatifs, un flacon d’huiles essentielles, un tube de lubrifiant, un bloc-notes et un stylo, une paire de menottes, un exemplaire du Kama Sutra, un paquet de chewing-gum et un petit sac où ranger tout cet attirail.



Là-dessus, madame la directrice prend congé. Je m’installe dans ma chambre et me fais couler un bain tiède. Il me faudra bien ça pour calmer mes ardeurs. Le simple fait d’imaginer les cours qui doivent se donner le lendemain me donne des frissons de plaisir. Je prends le temps de me baigner, de frotter patiemment les moindres recoins de mon corps avant de passer une chemise bleu ciel, une veste de costume sombre et de descendre au restaurant.



Ma voix a à peine franchi mes lèvres. D’ailleurs personne ne me répond, si ce n’est une jeune fille perdue dans sa grande chevelure rousse qui me renvoie un bonjour encore moins sonore que le mien. Je saisis la perche et décide de m’approcher d’elle.



Une petite voie toute fluette, à l’image de ce corps menu. Nathalie n’est pas spécialement jolie mais sa fragilité est touchante. Sa petite robe en laine grise sur son collant noir laisse deviner un corps mince et des formes à peine dessinées. Elle est étudiante en architecture et vient aussi de Bruxelles.



Une grande quadragénaire vient me serrer la main. Elle semble tout le contraire de Nathalie. Maquillée avec soin, la poitrine lourde et mise en valeur par un décolleté plongeant, des yeux turquoise… elle a ce je-ne-sais-quoi dans le regard qui me rappelle l’expression de Pit : « elle a des yeux qui crient braguette ! » Je me demande ce qu’une telle femme peut bien faire ici. Mais déjà elle passe au suivant qu’elle salue avec le même regard de braise. J’apprends que le trentenaire à lunettes, pâle comme un cierge et qui se cacherait bien sous la table, s’appelle Charles-André. Tellement confus d’être là qu’il se sent obligé de préciser que c’est sa femme qui l’a obligé à venir !


Arrive alors Maryse, petite blonde spitante, plutôt jolie avec un sourire craquant. Elle doit avoir une trentaine d’années et vient directement s’asseoir à la même table que Nathalie et moi. Nous apprenons qu’elle s’est inscrite sur un coup de tête après une rupture. Elle vivait jusqu’alors avec un homme vingt ans plus âgé qu’elle.



L’homme qui vient d’entrer ne manque pas de classe. Costume gris clair, chemise beige, il ne semble, ceci-dit, pas vraiment à l’aise dans cet établissement si particulier.


Je refais mon compte : 1, 2, 3, 4, 5, 6. Il manque donc un élève… Une élève en l’occurrence. Elle arrive un quart d’heure plus tard. Maud. Un renfort de poids. Maud a des formes plus que généreuses. Sous son pull sans forme on devine une poitrine énorme, ses hanches sont larges mais sa taille reste pourtant étonnamment fine. Encadré par une coupe au carré son visage tout en rondeur dégage une évidente sympathie. Tout en elle fait penser à une chaleur moelleuse.



Le garçon, élégant et discret, sert déjà les premiers verres.



Je me retrouve entre Nathalie, la timide rousse et Maryse la pétillante blonde. En face de moi, c’est Carmen, la pulpeuse quadragénaire, qui s’assied lentement, me laissant tout le loisir de plonger le regard entre ses seins. Des seins fermes et bronzés, délicieusement mis en valeur par un soutien-gorge en dentelle noire. J’ai du mal à sortir mes yeux de ce piège tentant, Carmen l’a certainement remarqué.



Je pâlis à l’idée de devoir m’exposer ainsi devant les autres.



Je suis bouche bée face à son discours aussi limpide. Un regard à gauche, à droite, personne n’a perdu une miette de la discussion. La conversation a, en effet, du mal à démarrer et il faut quelques verres de vin avant que le brouhaha des discussions emplisse la pièce.



La glace est rompue entre les différents élèves. Je parle longuement avec Nathalie qui semble éprouver les mêmes difficultés que moi dans ses études. Un horrible cours de statistique, bête noire de tous les étudiants. Soudain… je sens un pied nu se poser sur ma cheville. Le clin d’œil ne trompe pas, c’est bien Carmen qui glisse son pied le long de ma jambe. Elle plante son regard dans le mien.



Ok, j’ai compris l’allusion. Heureusement mes voisines n’ont, elles, pas saisi le double sens. Je décide de jouer le jeu.



Elle sort un Bic de son sac et griffonne sur un bout de papier. Elle le plie en deux puis me le tend.


Déboutonne-moi ce pantalon, et en vitesse !


Je replie le papier en toute hâte. Décidément je me demande bien ce que cette Carmen fait ici. À moins que… oui, ça ne peut être que ça ! C’est certainement une « professionnelle » engagée pour se mêler aux élèves et les dérider un peu. Qu’importe, je joue le jeu. Ma main droite quitte la table et s’en va ouvrir l’accès à mon intimité. Le pied de Carmen est déjà là. Elle coince mon caleçon entre deux de ses orteils et voilà mon pénis qui jaillit littéralement sous la table.



Son regard reste figé dans le mien pendant que son pied entreprend de caresser mon sexe en érection. De ses orteils, elle va cueillir un peu de liquide séminal et revient lubrifier tout mon membre. Un deuxième pied rentre alors dans la danse. J’ai de plus en plus de mal à donner le change.



Je rougis de plus en plus et j’ai bien du mal à dompter mon souffle. Après avoir coincé mon sexe entre deux orteils, elle entame un mouvement de bas en haut. Son autre pied vient agacer mes bourses. Je ne tiendrai plus longtemps…



La directrice est de retour.



Les pieds de Carmen rejoignent instantanément ses chaussures. À son clin d’œil appuyé, je comprends qu’elle n’est pas mécontente de me laisser dans cet état. Je tente tant bien que mal de remballer mon membre sans éveiller l’attention que déjà Carmen prend congé.



Et, à mon oreille :



Décidément, ça promet !




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