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n° 14726Fiche technique8198 caractères8198
Temps de lecture estimé : 6 mn
26/12/11
Résumé:  Céline aimait faire tout autre chose en même temps que l'amour...
Critères:  fh couple vengeance exhib scato humour -exhib -lieuxpubl
Auteur : Samuel      Envoi mini-message
Céline n'avait pas de temps à perdre

Il m’arrivait souvent de trousser Céline et cela en toute circonstance, sans qu’elle ne s’en offusque jamais. Dans une rue obscure, dans la cuisine, en voiture ou en train, peu importait. Souvent une fille se crispe dans ce genre de situation, vérifie mille fois qu’il n’y a personne dans les parages et, dans le meilleur des cas, demande que l’on termine au plus vite. Parfois, c’est plutôt la gifle qui vient interrompre le manège amoureux. Mais Céline, même surprise au coin d’une rue, écartait le tissu de son string pour qu’on puisse accéder plus aisément à toutes ses sources de plaisir.


Elle aimait particulièrement que je la prenne quand elle était au téléphone avec sa mère. Cela durait des heures. Elle répondait comme une bonne petite fille bien sage à sa maman, pendant que je la chevauchais dans tous les sens.



Et en réalité, elle me suçait avec un aplomb superbe, puis reprenait sa conversation :



Un peu plus tard dans la conversation, nous passions à la sodomie.



Et quand elle en avait assez (de moi ou de sa mère, allez savoir), elle hâtait le processus :



Pour qui étaient les bisous ?


Bien sûr, il arrivait que je lui fasse l’amour pendant qu’elle ne perdait pas une miette d’une émission de télévision débile, pendant qu’elle repassait ses chemises ou ses cours, pendant qu’elle jouait sur l’ordinateur à je ne sais quel jeu à la con, pendant qu’elle lisait une bande dessinée, remplissait notre feuille d’impôts ou tout simplement se penchait à la fenêtre.


Le plus singulier se produisit un vendredi soir. Une de ses amies entra en trombe pour lui parler d’un problème de déménagement qu’il fallait absolument résoudre dans l’urgence. Céline l’écouta un moment et comme cela allait prendre beaucoup de temps, elle dit à sa copine :



Devant les yeux ahuris d’Élise, elle fit tomber mon pantalon et s’allongea, fesses nues, sur le canapé. Je m’exécutai. La copine, un peu décontenancée au début, finit par déballer son histoire et on trouva tous ensemble la solution juste au moment où j’éjaculais. Il était temps.


Cela se reproduisit de la même façon quelque temps plus tard avec un copain, Antoine, qui avait cru qu’il s’agissait là d’un appel du pied pour une partouze et qui dut déchanter après une bonne claque et quelques mots bien pesés.


Pour Céline, il devenait évident qu’il fallait faire quelque chose pendant que nous faisions l’amour. Je me demandai longtemps s’il s’agissait d’une perversion ou d’une pathologie. Il est vrai que je l’avais toujours vue pisser sans fermer la porte des chiottes, même en présence d’étrangers. Elle n’était pas pudique. À la plage, elle se changeait sans porter la moindre attention aux yeux exorbités des voisins. Elle prenait tout son temps et changeait parfois d’idée, donc une nouvelle fois de tenue. En ville, elle s’accroupissait entre deux portières de voiture pour satisfaire un besoin naturel.


Ceux qui avaient l’heureuse (ou malencontreuse) idée de lui offrir un vêtement pouvaient être sûr d’avoir droit à un essayage immédiat. Ainsi, le soir de son anniversaire, le striptease fut quasiment permanent. On lui offrit des dessous… Elle n’eut pas la patience d’attendre le lendemain pour s’en parer. Ni même de passer dans la chambre pour se changer. Nous étions une dizaine d’amis et tout le monde s’en souvient encore. Mais ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’une fois qu’ils furent partis, je proposai de faire la vaisselle et Céline me répondit :



Elle se mit nue et commença la plonge, je la pénétrai avec passion, mais rien ne fut cassé de notre service en porcelaine. À la fin, elle récupéra un verre de cristal pour y recevoir ma semence et elle le but comme s’il s’agissait d’un champagne grand cru.


Elle m’expliquait souvent qu’il y a dans la vie des corvées, mais que si nous pouvions les faire en baisant, le plaisir prenait le pas sur l’ennui. Le problème entre nous est venu d’Antoine qu’elle avait giflé assez sèchement. C’est un type rancunier. Pendant des mois, nous n’avons pas eu de nouvelles de lui ; on considérait qu’il était définitivement fâché. La belle affaire. Pourtant un jour, nous avons reçu une invitation de sa part. Comme beaucoup de temps était passé, nous avons supposé que l’affaire ou l’affront était oublié. Nous nous sommes donc rendus à cette soirée. Tout avait bien commencé. Un peu de musique, quelques amuse-gueule, bref tout cela était aussi conventionnel que nous le souhaitions. Puis, vers minuit, Antoine fit tinter son verre pour réclamer le silence et il se lança :



Dans l’assistance, c’était à la fois le rire jaune et la consternation. Puis un grand silence. Je tremblais de tous mes membres. Céline s’avança avec une certaine solennité, regarda Antoine dans les yeux, baissa sa culotte et s’accroupit. Elle déposa sur le tapis persan un étron colossal. Puis elle s’essuya les fesses avec les rideaux et elle claqua la porte. Elle m’oubliait complètement. Je ne savais s’il fallait faire des excuses ou lui emboîter le pas. Les invités partaient les uns après les autres. Dans la cuisine, Antoine avait une crise de nerfs ; il pleurait et cassait ses verres de cristal en les faisant tomber un par un sur le carrelage.


Malheureusement, ce fut aussi la fin de mon aventure avec Céline, qui me reprocha de ne pas l’avoir imitée. Mais moi, je ne peux déféquer comme ça à la demande ! Elle ne voulut rien savoir. Tout était consommé. Quelques jours plus tard, elle déménageait et je la perdais de vue. L’ironie du sort, c’est que je me retrouvai ensuite avec Juline, tellement pudique qu’elle ferme la lumière quand nous faisons l’amour et même quand nous nous embrassons pour ne pas se donner en spectacle aux voisins d’en face. Elle ferme la lumière dès que j’enlève mes chaussures et, pour la voir nue, je dois utiliser une lampe de poche.


Il y a un an un fait divers dans le journal attira mon attention. Une femme, Céline M., était morte électrocutée en touchant des fils électriques alors qu’elle était mouillée. On apprenait aussi que son amant était dans un état désespéré. Il semblerait qu’ils aient eu un rapport sexuel en même temps qu’ils réparaient les câbles.