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n° 14728Fiche technique10944 caractères10944
Temps de lecture estimé : 7 mn
28/12/11
Résumé:  Une première rencontre qui amène son lot de surprises.
Critères:  ffh hotel caférestau fmast intermast fellation cunnilingu pénétratio -hff
Auteur : BeautyfulThing      Envoi mini-message
À chacune son tour..

Nous avons rendez-vous à Paris, dans le Quartier Latin, à la terrasse d’un café quelconque. Arrivée avant les autres, un verre de jus d’oranges pressées sur la petite table ronde, j’attends patiemment. L’atmosphère estivale est à peine supportable et la rue déborde de touristes venus de tous les pays. Je me surprends à penser à la Tour de Babel avec toutes ces langues étrangères en bruit de fond…


Je regarde les passants et concentre mon regard sur les femmes que je prends toujours plaisir à observer. Il fait si beau aujourd’hui que la plupart sont vêtues de shorts microscopiques, de débardeurs flashy et de tongs. Après tout, la chaleur ne laisse pas vraiment le choix ! Dans ma robe immaculée cernée d’un ruban en soie noire, je ne me sens presque pas à ma place…

Le spectacle n’étant pas des plus intéressants, mes yeux s’enfoncent plus profondément dans la masse populaire dans l’espoir de voir arriver ceux que j’attends. En vain…



Je n’ai pas le temps de réfléchir qu’Anthony se tient déjà face à moi. Le contre-jour qu’il vient de créer m’empêche de distinguer son visage. Il s’installe dans la chaise en osier tout près de moi et regarde à son tour la populace. Il a l’air à l’aise, sûr de son fait.



Il sourit mais ne répond pas. Je n’ai aucune idée de ce qu’il a dans la tête. Peut-être que je ne lui plais pas.

Cette fois, je prends le temps de l’observer. Ténébreux aux yeux noirs. Une peau blanche et un corps qui semble interminable. Je dois être minuscule à côté… Il n’est pas désagréable à regarder. Pas du tout même…



Sa voix me fait sortir de ma contemplation. Est-il vraiment si pressé que notre amie arrive ?



Il ne prend même pas la peine de me regarder. Les yeux rivés sur la masse dans laquelle il doit être à la recherche de Méandre. C’est vrai qu’elle est en retard…



Plus petite que moi, blonde et particulièrement fine, elle est mon exact opposé. Son sourire trahit le plaisir qu’elle a de nous retrouver. Je me lève et lui rends son sourire. Petite bise de circonstance et nous nous asseyons.



***




Nous sommes autour de la table depuis plus d’une heure. Les discussions vont bon train mais je me sens un peu mal à l’aise. Anthony ne m’a presque pas adressé un mot. Ses yeux sont rivés sur la petite Méandre qui rit à toutes ses blagues idiotes. Je prends congé pour aller faire un tour au petit coin. Ce n’est pas ainsi que j’espérais la rencontre.


Devant le miroir, je me regarde. Je ne suis pas laide pourtant. Bon… Je ne suis ni blonde, ni fine, mais quand même ! Je passe mes mains sous l’eau froide pour les poser sur ma nuque et ma poitrine brûlées par le soleil. Je ferme les yeux pour goûter au plaisir de la fraîcheur sur ma peau rougie, quand deux mains viennent se placer sur mon ventre. L’espace d’un instant, je n’ai pas conscience de cette pression nouvelle et garde donc les yeux fermés. Les bras m’enserrent. Je sens un souffle chaud parcourir mon cou.



C’est Anthony ! Dans un sursaut, j’ouvre les yeux et trouve les siens dans le miroir.



Sa bouche se colle à ma peau et je suis pétrifiée. Était-ce prévu ? Peut-être est-ce un coup monté avec Méandre… Qu’importe, je n’ai pas envie de lutter. Je me retourne et l’embrasse avec fougue. Je n’en peux plus d’attendre. Le baiser devient violent. Nos corps brûlants, l’un contre l’autre, nous ne sommes plus capables de nous séparer. Je le repousse pourtant et lui fais signe de ne pas revenir contre moi. Je sors des toilettes des dames sans un mot et retrouve Méandre, au téléphone.


Elle raccroche en me voyant et son sourire me redonne confiance. C’est une jeune femme séduisante et très agréable. Anthony arrive quelques minutes plus tard. Il a dû prendre le temps de faire passer l’érection…



***




La nuit est tombée. La conversation a progressivement dévié sur nos passions pour l’érotisme et la sensualité. Mes textes sur Diariste.fr semblent très appréciés par mes compagnons. Méandre ne cesse de me dire à quel point elle aime ma façon d’écrire et Anthony nous avoue qu’il lui est même arrivé d’être jaloux. Je rougis et fouille dans mon sac à main pour me donner une contenance. Ce que je vois me laisse bouche bée… La main de Méandre est sur la cuisse d’Anthony, et vice-versa ! C’est à ce moment-là que notre tombeur nous propose de nous joindre à lui dans sa chambre d’hôtel à quelques pas d’ici. La jeune femme accepte avec un enthousiasme qui me paraît exagéré mais que je comprends parfaitement ! Je suis tentée de prendre congé pour les laisser seuls mais ils insistent et j’accepte l’invitation malgré moi.



***




La chambre n’a rien d’extraordinaire mais elle est fonctionnelle. Il nous propose à boire mais je ne bois pas. Anthony et Méandre décident de ne pas s’alcooliser non plus pour être « pleinement lucides ». Pourquoi pas, après tout ?


Assise sur le lit, j’ai toujours la désagréable impression de les déranger… Mais je me trompe ! Devant la fenêtre, la main du jeune homme remonte lentement le long de la colonne vertébrale de la blonde, qui frissonne à ce contact. Leurs bouches avides se rejoignent dans un baiser qui ne ressemble en rien à un baiser volé. Je regarde sans pouvoir m’empêcher d’être un tantinet jalouse. Méandre est si petite à côté d’Anthony…


Ils s’approchent du lit où ils s’installent pour continuer leur ballet lingual. Ils veulent être seuls, c’est évident. Ou peut-être qu’Anthony veut que je les observe ? Je ne suis pas sûre que Méandre le veuille aussi. Je n’ai aucune envie de violer leur intimité et m’apprête donc à partir.


Mais Anthony me retient par le bras tout en continuant à goûter aux lèvres rouges de son amante. Il doit se moquer de moi, là ! Je tente de me libérer mais n’arrive à rien… Il s’éloigne de Méandre qui commence à s’impatienter, me plaque contre le mur et continue son office. Sa langue s’immisce dans ma bouche. À quoi est-ce qu’il est en train de jouer ?



***




Les lumières tamisées, nous sommes nus tous les trois. Anthony semble s’amuser à alterner entre le corps de l’une et le corps de l’autre. Sa bouche passe d’une bouche à l’autre et des petits seins de Méandre à mes seins lourds. Quand il ne s’occupe pas de l’une de sa bouche, sa main prend le relais pour que nous ne soyons pas lésées.



***




Debout face au grand lit où nous sommes allongées, Anthony nous observe. Son sexe est érigé, fier et orgueilleux. Méandre a les yeux fermés et ses gémissements se font de plus en plus bruyants. Ses doigts caressant son clitoris gorgé de sang. Les yeux du mâle se posent alors sur moi. Je ne résiste plus et m’approche du bord du lit.



Il est surpris. J’ai été sèche.


Méandre vient d’atteindre l’orgasme. Elle tremble. Son corps est traversé par des spasmes violents. Nous la regardons, ébahis par tant de puissance. Son souffle repris, elle nous sourit et prend congé pour se rafraîchir dans la salle de bain.


Une fois seule, je peux enfin me laisser aller à ma nature. Je me lève et renverse le mâle sur le lit défait. Son sexe est douloureux. Il a besoin d’aide mais je n’ai aucune intention de l’aider après ce qu’il m’a fait. Sur lui, mes seins frôlant son torse je décide qu’il est temps de commencer.




***




De longues minutes sont passées pendant lesquelles je me suis amusée à retenir un homme terriblement excité, suppliant pour retrouver la paix. Riant de sa frustration, frôlant ou pressant carrément le gland turgescent. C’est au moment où ses yeux roulent en arrière que je décide de m’empaler enfin. Un cri s’échappe puis un soupir de soulagement. Ses bras toujours maintenus au-dessus de sa tête, je vais lentement. Exagérément lentement. Me soulevant souvent pour qu’il vienne à moi, ce qu’il ne manque pas de faire. Restant en position d’autres fois pour qu’il aille à la vitesse qui lui convient. Ses yeux sont fermés. Il est en sueur.



Je m’écarte et viens coller ma vulve détrempée sur cette langue offerte.



Il s’applique. Lèche, suce, aspire, mordille. Sa langue s’enfonce tandis que ses mains alternent entre mes seins et mes fesses. L’orgasme manque de m’assommer mais j’en veux encore.


Il m’allonge et se place lui-même entre mes cuisses grandes ouvertes. Ses mains relevant mes jambes, je suis transpercée. Le souffle court, il me donne enfin ce que j’attends depuis des jours.



Je le repousse et me jette sur ce sexe tendu qui me fait connaître les plus beaux outrages. Je lèche, suce, aspire.

Méandre qui observait la scène depuis le début s’approche et masse les bourses pleines de notre cher Anthony, par derrière. Assailli, il n’est plus capable de se retenir et c’est les yeux plongés dans les miens qu’il déverse son sperme sur mes seins avant de s’effondrer épuisé sur le lit.


Méandre et moi échangeons un sourire, puis je m’éclipse dans la salle de bain.


Dix minutes plus tard, je crois comprendre que c’est au tour de la blonde.