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n° 14733Fiche technique24556 caractères24556
Temps de lecture estimé : 15 mn
30/12/11
corrigé 12/06/21
Résumé:  De puceau complexé par un membre hors norme, je deviens sûr et fier de moi. Mon histoire continue dans l'opulence.
Critères:  fh grp fplusag jeunes inconnu grossexe collection exhib fmast hmast fellation cunnilingu pénétratio fsodo -bourge
Auteur : Toubab  (Érotomane mettant une pincée de réel dans tous ses récits)            Envoi mini-message

Série : L'homme Poney

Chapitre 02 / 03
Les chevauchés sauvages

Alors que j’étais inhibé par l’énormité de mon sexe, Diane a fait plus que me déniaiser ou m’initier. Elle m’a révélé à moi-même. Elle m’a permis de comprendre que j’avais, moi aussi, le droit de me montrer et d’être aimé. Cela m’a transformé.

Après les complexes et la disette, la fierté et l’opulence. Le puceau est devenu une bête de sexe. Le poney a acquis le statut d’étalon.





À mon retour à la fac, je m’autorise enfin à draguer les filles. Avec plus ou moins de succès car mes stratagèmes sont encore balbutiants. Et puis, lors d’une fête, je fais la connaissance de Muriel. La copine de la copine d’un copain. Petite, ronde, un regard plein de malice et des attributs féminins assez expansifs. Pendant toute la soirée, je me régale de la vision de ses fesses opulentes et de sa poitrine généreuse. Mon intérêt pour elle ne passe pas inaperçu, un rapprochement s’opère, le courant passe très bien entre nous. Ce soir-là, on flirte et, deux jours plus tard, elle m’invite à venir dîner chez elle. Charmante soirée qui finit tendrement enlacé sur son futon. La température monte, je la débarrasse de son pull pour libérer ses seins fantastiques. Nos mains s’égarent et, quand une des siennes vient se poser sur la braguette, elle ne peut s’empêcher de pousser un petit grognement gourmand. Gourmand et impatient puisque, dans la minute qui suit, je me retrouve cul nu et bite au vent. Ma générosité l’attire tout comme la sienne m’a attiré.


Et, pendant les quatre mois que nous allons passer ensemble, nos rapports sexuels seront marqués par cette générosité doublée d’opulence, particulièrement lors des préliminaires. J’adore lover ma maigreur contre ses rondeurs. J’adore plonger ma bouche entre ses cuisses épaisses et boire son plaisir à la source. J’adore lorsqu’elle vient caler mon membre entre ses seins moelleux, ne laissant dépasser que le gland qu’elle suçote comme un gros berlingot. Mais par dessus tout, j’adore quand elle vient me chevaucher. C’est notre rituel de préparation à la pénétration. Elle m’allonge sur le lit et frotte sa fente contre ma raideur avant de me présenter à l’entrée de sa grotte. Et là, avec une extrême patience, elle se pénètre centimètre par centimètre. Je sens son écrin s’ouvrir et s’élargir et coulisser et couler pendant que je m’occupe de ses seins. La plus fantastique paire de seins qu’il m’ait été donné de voir et de toucher. Gros, lourds, fermes, à la peau douce et tellement blanche qu’elle laisse voir le réseau de veines qui irriguent ces merveilles mammaires.


La plupart du temps, Muriel jouit largement avant moi. Alors je me retire et elle me branle jusqu’à ce que je répande ma semence sur ses mamelles divines. Jamais je ne lui demande sa bouche pour jouir. Inutile car, de toute façon, Muriel finit toujours par un nettoyage lingual de mon outil, quitte à assumer les conséquences d’une érection renaissante.

Bien plus que Muriel et sa gourmandise pour la vie et pour mon vit, ce sont ses seins qui m’ont manqué quand elle est partie faire son second semestre d’études à l’étranger.


C’est avec Nathalie que je bascule vraiment dans l’opulence. Un autre type d’opulence, celle du nombre de partenaires.


La première fois qu’elle me téléphone, il y a quelque chose qui me met mal à l’aise. Je ne sais pas quoi mais c’est louche, pas clair. Ce qui me met sans doute sur la défensive, c’est qu’elle me parle des photos prises par Diane l’été précédent. Elle souhaite organiser une exposition, voudrait y inclure le travail de Diane mais a besoin que je signe des papiers lui permettant de diffuser nos images. Sur le fond, je n’ai rien contre. Ce qui me turlupine, c’est qu’elle insiste pour que j’aille à sa galerie signer ces documents qu’elle pourrait très bien m’envoyer par la poste et, ainsi, m’épargner les cent cinquante kilomètres qui me séparent de Strasbourg. Je réserve ma réponse, le temps d’appeler Diane, qui sait me rassurer. Finalement, j’accepte la proposition de Nathalie.


Pour me remercier, en plus de me rembourser le train, elle m’offre une nuit à l’hôtel pour que je puisse visiter cette ville que je ne connais pas. En fait, de tourisme, c’est surtout Nathalie que j’ai visitée. Jusque dans ses ruelles les plus sombres.


J’arrive en Alsace un vendredi en fin d’après-midi. Nathalie est venue m’attendre à la gare. Quand elle me dit que je suis facile à reconnaître grâce aux photos, je rougis jusqu’aux yeux. C’est très étrange de se retrouver face à une inconnue qui, elle, vous a déjà vu dans le plus simple appareil. Une sensation que je vais retrouver quelques heures plus tard quand nous rejoignons pour dîner deux amies à elles qui l’aident à préparer l’exposition.



Je réponds sans vraiment répondre. Visiblement, elle a planifié toute la soirée et je n’ai rien d’autre à proposer que de la suivre. De toute façon, je suis encore un peu sous le coup de la surprise. Ou, plutôt, des surprises. Tout d’abord, Nathalie est très grande, près d’un mètre quatre-vingt sans compter les quelques centimètres de ses talons, et sa fine silhouette est surmontée d’une impressionnante crinière brune. Ensuite, alors que je m’attendais à rencontrer une quadra ou une quinqua, je me retrouve face à une jeune femme de trente ans.


Oui, vraiment, c’est la soirée des surprises.


Surprise en arrivant sur le lieu de l’exposition. Ce n’est pas simplement une galerie, c’est un espace dédié au plaisir féminin. C’est chic, classe et on y trouve des articles très tendance allant du châle en cachemire jusqu’au sextoy le plus design. Partout sont affichées les photos de plusieurs artistes, dont celles de Diane. Elles représentent toutes des nus masculins. Je peux me revoir dans la série du belvédère. C’est très étrange car je ressens la gêne d’être ainsi montré nu et la fierté d’être reconnu comme assez beau pour être exposé.


Surprise lors de la signature des papiers quand elle m’annonce que le vernissage a lieu le lendemain après-midi et que c’est pour cela qu’elle voulait que je vienne à Strasbourg.


Surprise en passant à l’étage où se trouve son appartement. Je n’ose rien dire mais il ne me semble pas qu’il y ait deux chambres.

Surprise en découvrant ses amies, artistes formant un couple ayant près de trente ans d’écart.


Mais la plus belle surprise se trouve dans sa chambre. Après le restaurant, retour chez elle pour une discussion autour d’un verre. On en vient à parler de mes photos et elle insiste pour me montrer sa préférée qui est désormais accrochée face à son lit. C’est comme ça que je me retrouve face à moi-même. Pas en petit format : Nathalie a fait tirer la photo en taille poster. Pas non plus n’importe quelle photo : celle où je suis en érection, de profil, avec le soleil levant en arrière-plan.



En disant cela, Nathalie s’est collée à mon dos et je sens sa poitrine appuyée sur mon épaule. Je me retourne et l’enlace en posant mon membre contre sa cuisse.



Tu m’étonnes ! Elle m’a fait venir pour en prendre et je vais lui en donner. Toute grande et distinguée qu’elle soit, je vais la défoncer !



Sûre de son fait, Nathalie recule jusqu’à son lit et commence à se dévêtir, m’invitant à en faire autant et à prendre la même pose que sur la photo. Je m’exécute. Aucun problème pour l’érection. Je bandais déjà et bande encore plus en la voyant s’étendre sur le lit avec ses bas comme seuls vêtements. Plus que ses seins, de belles poires parfaitement galbées, je suis fasciné par sa toison fournie, épaisse et d’un noir intense. Elle aussi est excitée car, très vite, apparaît une fente rose et luisante. Elle se touche et me parle. Elle me dit tout ce qu’elle s’imagine faire quand elle regarde ma photo, tout le plaisir qu’elle s’imagine prendre. Et elle me guide. Me demande de me mettre plus ou moins de côté, de me masturber plus ou moins vite, de venir près d’elle…

Pendant tout ce temps, je me dis qu’elle va finir par me demander de venir en elle. Mais non. Elle reste fidèle à son plan de départ, même si je finis par me masturber à quelques centimètres et qu’elle me demande de jouir sur ses seins.


Ma nuit, passée sur le canapé, a osciller entre frustration et espoir. Je suis flatté de faire fantasmer une aussi belle femme mais, dans le même temps, j’ai l’impression qu’elle m’a pris pour son jouet, une sorte de sextoy en chair et en os. Au réveil, il ne reste plus rien de cette impression mitigée. Il faut dire qu’en ouvrant les yeux, je vois le joli sourire de Nathalie accroché à mes couilles. Elle me branle et me suce tendrement. Je n’ai rien d’autre à faire que de me laisser aller et de profiter.


Elle me suce pour me remercier d’avoir été aussi obéissant la veille et de m’être ainsi mis au service de son fantasme. Et, là, le remerciement est royal. Je suis un pistil qui se fait butiner par un papillon délicat. Je suis un bambou dans la main experte d’un maître en calligraphie chinoise. Je suis un bloc de foie gras artisanal dans la cuisine de Paul Bocuse. Je suis… Je suis… Je suis une lance d’incendie éteignant le feu de forêt qui brûle au fond de la gorge de ma maîtresse.


Plus tard, dans l’après-midi, je me retrouve au vernissage. J’y retrouve Diane avec plaisir, accompagnée d’un homme de son âge. Je reconnais aussi des amis à elle, croisés à Antibes ou Biarritz. Il y a une majorité de femmes parmi les invités. Beaucoup viennent me parler, me dire des mots sympathiques. Je ne reste jamais longtemps seul mais le temps me paraît bien long. J’ai hâte de retrouver Nathalie. Le pire est d’attendre que les derniers invités partent, de prendre le temps de faire un minimum de rangement, de patienter chez le traiteur le temps d’être servi…


Heureusement, une fois chez Nathalie, elle m’entreprend directement sur le canapé pour ce qui est ma plus chaude nuit de baise. Muriel était opulente et cochonne. Nathalie est expérimentée et salope. Elle sait très bien m’amener au bord de la jouissance sans me faire basculer complètement. Elle use de mon sexe sans se soucier de mes dimensions. Elle me montre même des positions qui ne sont possible qu’avec un gabarit comme le mien. Surtout, elle me guide dans mes premiers pas vers l’amour anal. Patience et longueur de temps… mon sexe se retrouve finalement fiché au plus profond de son cul et, pour la première fois, je peux voir Nathalie perdre pied. Tout comme elle prend son pied jusque tard dans la nuit. Et encore une fois au matin, avant que je reprenne le train.


Les deux week-ends suivant, je retourne voir Nathalie. À chaque fois, nos nuits sont torrides mais ce n’est rien à côté de ce qui m’attend la troisième fois que je vais chez elle.


À mon arrivée, elle n’est pas seule. Une femme attend dans le canapé. Johanna. Je lui donne quarante ou cinquante ans. Blonde, les cheveux tirés en arrière et un tailleur noir qui pourraient lui donner un air un peu sévère s’il n’y avait son sourire. Un sourire lumineux, avenant. Nathalie la présente comme étant son associée et une très bonne amie. J’avoue être un peu mal à l’aise. J’ai comme l’impression qu’elles me font des cachotteries. Pour parler franchement, je ne suis pas exactement venu pour développer ma sociabilité ni mon sens des mondanités. Mais, bon, je m’efforce de faire bonne figure pendant que nous prenons l’apéritif. Et j’y parviens jusqu’à ce que mes deux compagnes me mettent KO debout.


Nathalie m’envoie le premier crochet. Si Johanna est là, c’est qu’elles ont quelque chose à me proposer, un travail peu prenant et bien rémunéré qui conviendrait parfaitement à un étudiant comme moi. Un travail pour lequel je semble tout à fait qualifié. Devant mon air perdu, Johanna enchaîne par un uppercut. Derrière la boutique de Nathalie, dédiée au plaisir féminin, il y a un concept plus global, un service plus complet qui va jusqu’à organiser des soirées où des femmes seules ou délaissées peuvent rencontrer de jeunes hommes triés sur le volet. Le tout dans une ambiance sensuelle et érotique. Ce concept, j’ai beaucoup de mal à le saisir. Ce ne sont pas des partouzes ou des orgies car il est seulement question de rencontre, pas de sexe en public. Ce n’est pas de la prostitution masculine car les mecs sont payés pour être présents et courtois et que toute relation allant au-delà résulte d’une séduction mutuelle et d’un désir partagé.



Je ne suis pas très chaud pour le lendemain soir mais, une fois Johanna partie, Nathalie se charge de me convaincre, profitant de ce que je suis à sa merci, au plus moelleux de son lit.

Et c’est comme ça que je me retrouve douché, rasé de près, habillé d’un costume acheté pour l’occasion, dans une voiture qui fait route vers la frontière. Les soirées ont lieu dans une auberge un peu perdue au fin fond de la campagne allemande. Johanna nous accueille. Il y a une petite dizaine de femmes invitées et autant de jeunes hommes. On pourrait se croire à un dîner mondain quelconque : les convives, en tenues de soirée, boivent du champagne en discutant par petits groupes. Pendant quelques minutes, mes vieux complexes réapparaissent : tous les mecs présents sont plus grands que moi et, à mon avis, bien plus beaux. Pour ce qui est des femmes, ce sont des quadras ou des quinquas visiblement à l’aise financièrement si j’en juge par leur tenue et surtout, leurs bijoux. Et moi, là dedans ? Je ne me sens pas à ma place, l’ambiance est un peu trop guindée. Heureusement, Johanna est là pour me présenter à ses invitées, dont deux ou trois que j’ai déjà vus lors du vernissage de l’exposition. Parmi celles-ci, Isabelle.


Avec un peu de temps et un peu d’alcool, je finis par me détendre. Isabelle m’a un peu accaparé et veut que je m’installe à côté d’elle à table. J’accepte après que Nathalie m’a expliqué que c’est de cette façon que les invitées signifient à un homme l’envie de l’avoir pour cavalier d’un soir. L’ambiance se déride à mesure que les couples se forment. Je suis content d’avoir été choisi par Isabelle car elle se révèle être très drôle et plutôt jolie. L’ambiance se réchauffe encore après le repas quand tout le monde se retrouve dans le petit salon pour boire un verre ou danser. Tout le monde se lâche un peu. Isabelle est une danseuse hors pair qui s’est mis en tête de m’apprendre. Le contact de ses formes douces et la vision de son décolleté m’émeuvent et, quand elle se colle à moi, elle ne peut l’ignorer. Elle me remercie même pour le compliment. Je presse un peu plus mon bassin contre le sien. Elle se serre un peu plus dans mes bras. Décidément, je suis loin de l’adolescent qui dansait les fesses en arrière par peur d’être démasqué par ses petites copines. !


L’assistance est vraiment clairsemée. Deux ou trois couples ont déjà pris le chemin de l’étage où se trouvent les chambres. À son tour, Isabelle me demande si je souhaite finir la leçon de danse dans sa chambre. Commençant à bien rentrer dans mon rôle, je réponds que « j’en serais ravi et flatté ». Elle monte la première, le temps pour moi d’aller chercher une bouteille de champagne.


Quand Isabelle m’ouvre la porte, elle ne porte qu’une guêpière et des bas. Plus que sa poitrine de belle taille, son ventre plat ou ses fesses bien rebondies, je suis fasciné par sa toison. Une toison d’un brun intense, très poilue, très touffue. Elle remarque mon regard rivé sur son mont de Vénus et me demande si ça me gêne. Au contraire, je n’en ai jamais vu de pareil et je trouve ça très animal, très excitant. Elle veut savoir si je dis vrai et se colle à moi, la main directe sur la braguette. Si j’avais un doute en arrivant, maintenant c’est clair : je ne suis pas là pour jouer aux dominos !


Et là, je découvre le côté le plus plaisant de cette activité que je vais exercer pendant près de quatre ans : découvrir le comportement d’une femme dans l’amour, ce qu’elle aime, le rôle qu’elle adopte, la façon dont elle exprime son plaisir… Isabelle n’est pas du genre sensuel mais sexuel, tendance cochonne-qui-en-redemande. Elle ne suce pas, elle vous dévore le chibre. Et elle n’a rien contre les ruades un peu viriles d’un mec un tantinet macho. Le tout sur un fond sonore où les « oui ! oui ! » le disputent aux gémissements rauques à demi-étouffés.


En sortant de sa chambre le lendemain midi, je suis vidé et, sans me vanter, je peux dire qu’elle a adoré ses tours de poney. Elle espère me revoir lors d’une prochaine soirée. Je le lui promets car je sais que je reviendrai. Parce que, franchement, être payé pour participer à une soirée où on est quasiment sûr de trouver une maîtresse pour la nuit, c’est une sorte de graal pour le jeune obsédé que j’étais.


Et je suis revenu. Nathalie et Johanna organisent une soirée presque tous les quinze jours, sauf pendant les vacances. Je vais quasiment à une sur deux. Je me lie d’amitié avec mes homologues masculins et jouis d’un excellent bouche-à-oreille auprès de ces dames. Ou, plutôt, devrais-je parler de clientes car, quoi qu’en disent les deux amies, si ces femmes paient aussi cher la soirée, ce n’est pas seulement pour discuter CAC 40 avec des jeunes gens bien sous tous rapports. Personnellement, il ne m’est arrivé que trois ou quatre fois qu’une femme qui avait sollicité ma compagnie pendant la soirée ne m’ait pas demandé de coucher avec elle. C’est peu quand on songe qu’il y en a très exactement trente-sept qui ont profité de mon gros bâton d’amour.


Trente-sept. Des « one-shot », d’autres qui sont revenues plusieurs fois, et quelques unes avec lesquelles je suis parti en voyage pour un week-end plus ou moins long.


Trente-sept. Je le sais, elles sont toutes répertoriées dans mon petit carnet.


Chacune avec une identité codée : « Larousso » dont le corps était constellé de petites tâches de rousseur. « Madame » qui m’imposait le vouvoiement même lorsque je lui défonçais l’arrière-train en la traitant de salope. « Cow-girl » qui voulait toujours être au-dessus pour me chevaucher de face, de dos ou de côté. « Mélusine » avec qui la fée-lation était magique. « Trévise », la femme-fontaine…


Trente-sept. De l’à-peine trentenaire qui s’offre un étalon à la presque sexagénaire qui cherche à assouvir ses pulsions. Des petites, des grandes. Des maigres, des rondes. Des seins tout mini, des poitrines généreuses. Des culs rabougris, des fesses somptueuses. Certaines qui cherchaient d’abord une compagnie, une oreille attentive et une amitié sensuelle. D’autres principalement intéressées par le sexe, par ma queue. Et, pour chacune, une façon bien particulière de prendre du plaisir, d’en donner, et de l’exprimer.


Trente-sept. Et une seule mauvaise surprise. Une dame dont le délire était de faire mal au mâle. Le genre à essayer de vous lacérer le torse avec des ongles de trois centimètres de long, à vous serrer le cou dans un début de strangulation ou à vous mettre de gifles en éructant : « Tu aimes me défoncer, sale petit connard ! » Quand je lui ai dit que la violence n’était pas mon trip, quand je me suis un peu rebellé, je pense qu’elle a cru que j’entrais dans son jeu. Sauf que ça ne m’amusait pas et que je l’ai laissée en plan, les jambes écartées, le sexe vide et béant, la bouche pleine d’invectives.


Pourtant, au cours de ces années, à partir du moment où une complicité s’installait entre ma partenaire et moi, j’ai fait preuve d’une grande ouverture d’esprit. Ainsi, cette femme qui avait demandé à me la tenir pendant que j’urinais. J’avais dit oui sans réfléchir et il m’avait été très agréable de voir comme cela pouvait l’exciter. Il y en avait une autre, la cinquantaine très dynamique, qui changeait à chaque fois de partenaire, jamais deux fois le même, et qui jouait à nous déniaiser. Un jeu de rôle auquel on se prêtait bien volontiers tant ses talents pédagogiques étaient certains. Parfois, deux clientes demandaient à faire l’amour côte-à-côte, dans la même chambre, et les deux garçons passaient de l’une à l’autre au cours de la soirée. À deux reprises, une allemande a même réservé l’auberge pour elle seule. Enfin, pas si seule puisque nous étions une dizaine d’hommes invités pour l’occasion. Autant j’ai beaucoup aimé les quatuors, autant le gang-bang m’a déplu : nous étions là, à la queue-leu-leu, attendant qu’un trou se libère pour y fourrer notre chibre et commencer la chignole. J’avais trouvé ça glauque, absolument pas excitant.


Peut-être que j’aurais réagi différemment si je n’avais pas commencé à ressentir un certain manque. Un manque que les soirées et les différentes maîtresses ne parvenaient pas à compenser. Au contraire, plus j’allais à l’auberge et plus il se faisait présent, pressant.