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n° 14744Fiche technique9793 caractères9793
Temps de lecture estimé : 6 mn
05/01/12
corrigé 12/06/21
Résumé:  Un homme et une femme refont l'origine du monde en nocturne au Musée d'Orsay...
Critères:  fh toilettes exhib lingerie exercice tutu -lieuxpubl
Auteur : Scorpiondeluxe  (Métrosexuel scorpion...on me dit tout simplement infernal...)            Envoi mini-message
Vous... émoi

« L’art n’est pas chaste (…) ou bien, s’il l’est, ce n’est pas de l’art. »

Picasso



…Venez, allons prendre l’air au Musée d’Orsay, en nocturne, voulez-vous chère amie ?


…Je vous ai donc donné rendez-vous au musée d’Orsay, à l’heure où les touristes ont déserté les salles d’exposition, alors que les lumières de la ville scintillent dans l’obscurité….


Vous êtes là, très chère, simplement belle, sublimement femme. Il faut dire qu’un rien vous habille : une jupe, des jambes gainées de noir (j’adore les bas…), des escarpins et un trench pour compléter le tout. Bref l’uniforme réglementaire de la vraie parisienne ! En montant les escaliers d’où je vous observe, je me dis même que ce soir, le musée a ajouté la plus belle œuvre d’art du monde à sa collection… C’est comme si votre présence illuminait le musée de mille feux, comme si d’un seul coup vous éclipsiez de votre divine beauté toutes les Vénus et les Aphrodite qui peuvent exister dans les musées du monde entier…


Vous me savez joueur ma chère…

Vous ne me connaissez pas (encore…) très infernal.


Vous avez deviné dans mes pensées, mes idées les plus folles quand je vous ai dit « je veux refaire le monde avec vous » et vous n’avez pas mis bien longtemps à comprendre où je voulais en venir…


Vous vous dirigez donc d’un pas assuré et décidé vers cette étonnante toile de Gustave Courbet qui trône au milieu de la pièce puis vous marquez un temps d’arrêt.


La pièce est presque vide.


Un peu surprise, vous regardez autour de vous mais, à part quelques visiteurs un peu égarés, je ne suis pas là.


Vous vous postez alors devant LA toile, les bras croisés, intriguée au fond de vous de ce que j’ai pu vous réserver… Car je ne suis pas loin. Je suis même là, juste derrière vous. Sans même que vous preniez le temps de vous retourner, je vous chuchote au creux de votre oreille un « Bonsoir ma chérie » de ma plus belle voix que vous puissiez imaginer… Ma douce voix qui résonne en vous et qui glisse au fond de vos oreilles comme un subtil frisson indécent…


Nous y voilà.


Refaire le monde avec vous très chère… Car tel que vous me l’avez décrit, j’imagine votre entrejambe encore plus troublant et plus sublime que cette toile… Votre belle petite chatte imberbe et prête à s’offrir à mes caresses et mes tourments indécents et impudiques…


Je passe mes mains autour de votre taille, se rejoignant au niveau de votre nombril et je viens vous embrasser tout doucement dans la nuque… Le silence de la pièce fait écho aux innombrables baisers que je souffle dans votre cou, provoquant en vous quelques frissons que vous faites semblant de dissimuler…

Vous sentez la chaleur de mon souffle venir vous caresser langoureusement…

Vous sentez mes mains venir vous caresser amoureusement le ventre, là comme ça, au milieu de cette pièce, exposés que nous sommes au regard des œuvres…

Vous sentez cette douce chaleur, comme l’éveil de l’excitation qui vient peu à peu s’emparer de vous…


… Mais nous sommes seuls au monde, ma chérie. Il n’y a que VOUS et MOI exhibés au regard des visiteurs, comme s’il s’agissait d’éclipser la beauté de l’art par la beauté du désir… Avec une délicatesse infinie, vous vous tournez vers moi, offrant vos lèvres à ma bouche et nous nous embrassons…


Langoureusement.

Passionnément.

Intensément…


Le rouge de notre émotion sublime nous monte aux joues. Vous me regardez avec des étoiles qui brillent au fond de votre regard…


Puis, les yeux dans les yeux, avec mon air malicieux, je vous souffle au creux de votre oreille un « Venez chère amie, suivez-moi » qui en dit très long…


Je vous prends la main. Je vous emmène. J’ai une folle envie de votre origine du monde, ma chérie…


On se dirige alors vers les toilettes de l’étage, désertes à cette heure-ci… On s’enferme dans les toilettes pour handicapés, plus confortables pour revivre le big-bang originel du monde… Allons reproduire ensemble les expériences physiques du plaisir qui mènent à l’alchimie de la passion très chère…


Vous posez un pied en surplomb et vous remontez doucement votre jupe, dévoilant des bas, un porte-jarretelles et surtout un magnifique string, tout en transparence, noir… Je rapproche mon visage à la hauteur de votre entrejambe, comme pour deviner l’origine de votre monde à travers le tissu de votre sous-vêtement…


Délicatement, du bout de mes doigts très fin, comme un peintre userait de son pinceau avec dextérité et délicatesse, je viens souligner vos lèvres intimes du bout de mon index inquisiteur, glissant majestueusement de haut en bas et de bas en haut sur le tissu en vous regardant fixement vous abandonner à moi… Rien qu’à moi.


Tout n’est que question de doigté. Ni trop appuyer, ni trop effleurer. Justement doser le frôlement de mon doigt sur votre vulve… Je glisse avec délice sur le tissu, mon index s’aidant du majeur pour venir tourmenter vos magnifiques lèvres intimes… Je prends un malin plaisir à faire rejoindre mes doigts sur votre périnée comme lorsque je termine mes phrases avec un point. Je vais et je viens et je sens déjà que je vous fais de l’effet. Je ressens déjà votre émoi venir perler à travers le tissu.


Continuons très chère, j’en ai tellement envie…


Doucement, je descends votre string que vous finissez par enlever pour offrir votre intimité à mon regard tout entier… Mon Dieu ma chérie, que vous êtes belle dans votre nudité… J’imagine votre belle chatte déjà toute humide et imberbe, comme pour exhiber ses reliefs les plus secrets à mes yeux gourmands…


Je rapproche doucement mon visage pour venir tourmenter votre origine du monde… Je pose délicatement mes lèvres sur votre sexe comme pour y déposer de petits baisers dans un souffle majestueux… Puis, écartant délicatement vos lèvres intimes, j’entreprends de vous lécher avec ma langue… si douce… si charnelle… si effilée… je prends un malin plaisir à commencer mon ouvrage sur votre périnée, en tapotant doucement sur votre peau du bout de ma langue, puis je remonte jusqu’à votre clitoris, que je viens embrasser, aspirer en faisant un O avec ma bouche… Coquin, j’écarte vos lèvres pour redescendre, immisçant ma langue un peu plus dans votre sexe… Pour vous fouiller… Je veux vous faire ressentir ma langue s’imprégner délicatement de votre nectar, pour m’enivrer de votre jus, comme si je me délectais d’un divin champagne millésimé…

Oh ma chérie… votre cyprine est un régal dont je veux me régaler jusqu’à la lie…


Mouillez sous mes mots

Mouillez sous ma langue

Mouillez sous mes doigts

… J’adore ça…


Je vous regarde. Vous avez les yeux mi-clos et ces soupirs qui en disent long sur vos désirs… Je vous lèche, je vous lape, je vous goûte, je vous bois, je vous tourmente comme c’est pas possible… Je viens particulièrement me concentrer sur votre clitoris, autour duquel je viens tourner encore et encore, sur lequel je viens tapoter doucement du bout de ma langue, que je viens sucer entre mes lèvres… Je veux le faire durcir. Je veux le saisir entre ma langue en U… Je veux le sentir grossir sous mes caresses impudiques… Je veux déjà vous faire jouir rien qu’avec ma bouche chère amie… Je veux vous sentir très salope et porter le big-bang du plaisir dans votre origine du monde, très chère…


Vos frissons de plaisir sont comme une invitation à continuer mon œuvre… Vous faire plaisir, c’est tout un art… passionnant…


Je veux vous sentir divinement dégouliner sur ma langue, vous sentir gémir au rythme de mes coups de langue sur votre chatte, dans le silence du musée… Je veux vous sentir totalement offerte, ouverte et abandonnée à moi, ma si troublante chérie…


Vous vous en doutez, nous continuerons encore bien plus loin ensemble…


Plaquée dos contre le mur, je viendrai vous posséder avec force et intensité, sauvagement, passionnément…

Empalée sur mon sexe, je vous tiendrai par les hanches pour vous impulser un rythme indécent et infernal…

Jambes écartés, les mains contre le mur, je vous prendrai en levrette, vous caressant vos beaux seins lourds et tendus sous mes assauts…

Les claquements de nos corps, nos halètements impudiques résonneront à l’infini…


… complémentaires et imbriqués l’un dans l’autre… Nos corps ne feront plus qu’un, portés dans une cadence infernale où le rythme passionné de nos êtres viendra défier toutes les lois de la physique amoureuse… On baisera, on fera l’amour comme c’est pas possible, ma divine chérie… Je vous prendrai jusqu’au fin fond de vous, à l’infini…


… Et puis dans une apothéose titanesque, nous irons nous perdre dans les dédales du plaisir, dans les limbes du nirvana, jusqu’à atteindre notre petite mort…


… Car de l’apothéose de nos orgasmes, toujours renaît notre désir un peu plus fort… Oui, comme la genèse idyllique d’un NOUS, VOUS et MOI jouirons à en faire exploser l’origine de notre monde dans un big bang de plaisir…


Voilà. Un point… c’est tout !