n° 14745 | Fiche technique | 27858 caractères | 27858 4473 Temps de lecture estimé : 16 mn |
07/01/12 |
Résumé: La passion et le plaisir. | ||||
Critères: ffh fhhh fbi hsoumis fellation cunnilingu pénétratio gangbang -groupes | ||||
Auteur : Histochris Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : J’ai eu une belle vie Chapitre 02 / 02 | FIN de la série |
Enguerrand, seigneur féodal violent et impitoyable, alors qu’il met à sac un village, tombe sous la charme d’une de ses victimes. Mais cette jeune femme, bien que lui entr’ouvrant l’accès à son intimité, reste distante et se refuse à lui.
Les semaines avaient passé sans que ma prisonnière n’ait daigné me témoigner un quelconque respect.
Elle ne se rendrait pas, jamais. J’en avais la certitude et je l’acceptais. Cependant, elle ne cherchait pas non plus à éviter ma présence. Elle faisait partie de ma vie. Mes hommes s’étaient habitués à la voir en permanence à mes côtés.
La nuit, je l’avais à maintes reprises observée se livrant à son plaisir. Elle savait que je la regardais. Elle savait que je prenais mon plaisir. Mais notre intimité s’arrêtait là. Alors que j’aurais dû la forcer, je n’y arrivais pas.
L’idée même ne me venait pas.
Elle s’appelait Suphitia. Au moins pouvais-je la nommer.
Le printemps arriva. Mes serfs se remirent au travail sur leurs parcelles. Le domaine revivait. Les forêts avaient reverdi. Les hommes se réveillaient et les corps avaient besoin d’exercice. J’étais excité et impatient de revivre les chevauchées. Je l’avais laissée s’exercer cet hiver. Mon écuyer lui avait appris. Je l’avais sentie heureuse le jour où elle avait commencé. J’observais à la dérobée.
J’avais vu comment, avec lui, il lui arrivait de sourire, de rire même. Le jeune homme était bien fait, solide et bon combattant. Je savais que mes servantes bénéficiaient parfois de sa vigueur. Nous avions tous été surpris de la voir monter comme un homme. Ce n’était pas correct, mais cela faisait naître en moi des pensées bien excitantes. Je l’imaginais chevauchant nue. Je rêvais de ses cuisses ouvertes, de son entrejambe m’apparaissant.
Un jour, je décidai d’aller visiter les villages sur mes terres. J’avais laissé trop d’initiative à mes régisseurs et certains métayers s’étaient plaints. Je devais reprendre les choses en main. Je devais partir le lendemain matin. J’étais couché, elle aussi.
La petite troupe s’ébranla donc de bon matin. Elle chevauchait à mes côtés, comme si elle avait été mon épouse. Trois chevaliers nous accompagnaient. Les fidèles.
Après une journée de voyage, nous arrivâmes en vue du village. Nous entrâmes. Les habitants me témoignèrent le respect dû à mon rang de maître. Ils avaient surtout peur que je ne revienne sur la clémence dont j’avais fait preuve. Le régisseur que j’avais installé m’accueillit avec déférence. Je logeai dans sa demeure. Je lui indiquai d’installer une couche pour elle dans ma chambre, et le priai de ne pas m’importuner et de faire préparer un bon dîner pour mes chevaliers et ma Dame.
Dans la salle nous bûmes et mangeâmes. L’humeur était joyeuse, les servantes jolies, et mes chevaliers ivres. Ces hommes ne se lassaient pas de tâter les croupes généreuses, déclenchant des rires sonores chez les donzelles. Ma Dame les connaissait. Elles s’échangeaient des regards complices. Les servantes semblaient l’envier. L’une d’elles, une blonde plantureuse, ne cessait de lui envoyer des regards étranges.
La soirée passa de manière fort joyeuse. Mes fiers combattants avaient perdu de leur superbe et étaient maintenant ivres-morts, la boisson avait eu raison de leur attirance pour les jeunes servantes qui s’étaient retirées dans la cuisine.
Songeur, assis au coin de la cheminée, je cherchais Suphitia. Elle avait quitté la salle. Je me levai et gagnai la cuisine. Elle n’y était pas. Je poursuivis et poussai la porte entrouverte qui devait donner dans le garde-manger.
Elle était là ! En compagnie de la servante blonde. Elles s’embrassaient. La blonde avait le devant de sa robe ouvert. Je vis ses seins ronds tendus vers la bouche de Suphitia. La servante me vit. Elle voulut se dégager mais en fut empêchée avec force. Ma Dame la fit taire en l’embrassant à pleine bouche. La servante se rendit et gémit alors que Suphitia relevait sa robe sur son corps nu. Quelle fougue ! Elle poussa la fille sur la table de bois au milieu des ustensiles et des paniers de légumes. Je craignis que le fracas ne réveille mes hommes.
Elle ronronnait. Elle me fixait droit dans les yeux, passant ses doigts fins sur la peau du ventre blanc.
Elle goba un téton entre ses lèvres et le tira avec gourmandise. La blonde gémit et rit et attira la tête vers elle. Son corps s’arqua alors que la bouche saisissait le deuxième téton.
Elle se redressa et écarta vigoureusement les cuisses blanches pour m’offrir la vue sur un sexe qu’une légère toison blonde ne parvenait pas à cacher.
Elle posa ses lèvres en haut du ventre et lentement descendit vers ce sexe. La blonde ondulait sur la table en riant. La langue rose sortit et légèrement écarta les poils. La pointe trouva le haut de la fente. Les doigts de Suphitia écartèrent les lèvres épaisses et je pus voir l’intérieur de ce fruit rose juteux. La langue glissa dans les replis. Elle me regardait tout en visitant l’antre qu’elle semblait connaître. La servante fit remonter sa main contre la jambe de ma Dame. Elle parvint habilement à défaire la ceinture qui la maintenait. Le vêtement s’ouvrit. Ses seins ! Ses seins pointés ! Suphitia se débarrassa de sa robe.
Son majeur et son annulaire massait l’ouverture et soudain, elle les enfouit profondément dans le sexe. Cette pénétration déclencha un râle de plaisir. Je bandais. Des mois que je n’avais pas possédé une femme. Des mois que j’étais fasciné par Elle. Mes seuls plaisirs, je les avais pris dans ma main. Voilà maintenant qu’elle m’offrait ce corps.
Elle fit relever la servante et lui retira sa robe avant de la pousser vers moi.
La fille s’approcha de moi et s’agenouilla. Je sentis ses mains contre mes cuisses. Je frissonnai de plaisir. Ses doigts se glissèrent sous ma tunique et défirent le lacet de mes hauts-de-chausses, libérant mon membre tendu. Elle posa ses lèvres sur mon gland et l’avala. La chaleur de sa bouche était un délice. Suphitia me regardait avec un étrange sourire. La tête blonde qui s’activait entre mes cuisses était fougueuse. Je lui attrapai les cheveux avec force et donnai quelques coups de reins pour baiser cette bouche en regardant ma queue y disparaître. Presque frénétiquement je quittai mes habits. J’avais besoin d’être nu. Je voulais moi aussi me montrer à elle, afficher mon plaisir devant elle.
Suphitia s’approcha. Elle contempla son amante qui me suçait. Elle s’assit par terre. La servante délaissa ma queue et fonça pour aller visiter le ventre de ma Dame avec avidité. Elle releva son bassin en prenant appui d’une main au sol, l’autre appuyant sur la tête qui occupait son entrejambe. Délaissé, je voulus voir la croupe charnue de la servante. J’avais envie de la posséder. J’en avais le droit et elle l’envie.
Je m’agenouillai donc derrière elle. Mon gland battit entre ses fesses ouvertes et effleura son œillet. Son sexe ouvert coulait. J’en sentais les effluves. La tête blonde s’agitait entre les cuisses. Suphitia frottait son sexe sur cette bouche. Elle respirait fort. Ses seins étaient gonflés, ses tétons durs.
Je plaquai ma queue entre les fesses. La blonde se recula. Je me frottais tout en contemplant le corps de ma dame. Mes mains étaient agrippées aux larges hanches. Je ne pus résister longtemps et saisissant ma hampe en main, pointai mon pieu vers le sexe. Il m’accueillit sans peine tellement il était béant.
Suphitia se redressa prestement et elle fit tourner la servante pour l’installer sur le dos à même la pierre. Je vis qu’elle portait le regard sur ma hampe luisante. Un instant, l’idée de la forcer me traversa l’esprit.
La servante écartait les cuisses devant moi. Sa main attrapa ma queue et la guida en elle. Je me plantai à nouveau dans son sexe fondant. Suphitia, tournée vers moi, s’accroupit sur le visage de la servante qui aussitôt lança sa langue dans le buisson brun. Je baisais lentement la blonde en contemplant la brune gémir sous sa langue. Pourquoi n’osais-je pas la toucher ? Quand je donnais un grand coup de reins pour aller buter au fond de sa chatte, la blonde s’activait encore plus passionnément dans le sexe de Suphitia.
La servante obéit immédiatement, et sa langue pointa entre les fesses de ma Dame qui les ouvrait de ses mains. Je relevai les cuisses de la servante, sortis ma hampe de son sexe et posai mon gland gras de son jus contre son œillet. Je poussai doucement pendant qu’elle se déchaînait avec sa langue. Je pris ses reins de toute ma longueur, d’une lente poussée, jusqu’à la garde. Quelques allers-retours déclenchèrent des gémissements qui résonnaient dans la pièce.
La rage amoureuse m’envahissait. Je donnais des coups de plus en plus puissants entre ses fesses faites pour l’amour. À défaut de baiser celle qui hantait mes nuits, je me défoulais sur celle qui s’offrait. Suphitia était maintenant à quatre pattes. Elle me regardait sodomiser son amante. Soudain, elle se releva devant moi et, les pieds de part et d’autre du corps que je prenais, elle écarta ses cuisses et enfonça deux doigts en elle, sous mes yeux. Elle prit son sein gauche en main et en pinça le téton sans quitter mon membre des yeux.
Trois doigts coulissaient maintenant en elle. Quel bonheur de la voir si près. Les jambes fléchies, elle montait et descendait, sa belle poitrine oscillant à quelques centimètres de mon visage. Elle se baisait elle-même sur ses doigts. La blonde se mit à onduler en malaxant ses seins. Elle jouit bruyamment. Je sortis ma queue de ses reins et lâchai mon plaisir sur l’entrée de son sexe. Ma semence abondante coula sur ses lèvres. Je ne sus pas si elle avait joui, mais Suphitia cessa sa caresse. Elle s’écarta, s’agenouilla à côté de la servante essoufflée.
Elle tendit ses doigts vers la chatte et les posa dans le mélange gras qui l’engluait. Elle recueillit le mélange et, ses yeux plantés dans les miens, goûta le fruit de mon plaisir mêlé aux sécrétions de la servante.
Une silhouette apparut dans la porte entrebâillée. Mon fidèle Eudes contemplait la scène, les yeux écarquillés. Trop ivre sans doute, il ne fit pas de commentaire, se tourna en grommelant qu’il allait se coucher.
***
J’ai mal. Je me sens partir. Je revis ma vie, notre vie. Elle est toujours là à mes côtés. Je sens qu’elle s’occupe de moi, m’essuie le front. Que j’aime sa présence qui rend ma fin plus douce. Pourtant, elle a compliqué ma vie. Je n’ai pas eu la vie de mes nobles amis. Non. Eux n’étaient pas liés comme je l’ai été, eux vivaient en seigneurs. Leurs épouses dociles dormaient à leurs côtés. Évidemment, en campagne, ils vivaient, profitaient, loin d’elles.
Suphitia m’a suivi partout. D’ailleurs, sans elle, je ne serais pas parti. Jamais je n’aurais pu chevaucher sans la sentir à mes côtés. Moi, Enguerrand, impitoyable seigneur, homme de guerre féroce, j’étais, sans elle, réduit à néant. Mes gens avaient fini par se faire à la situation. Ils s’étaient habitués à la voir à mes côtés, en toutes occasions, même les plus officielles. Les femmes en étaient jalouses, les hommes la voulaient aussi. Je le voyais à leurs regards. Personne n’osait me moquer, car tous craignaient mes emportements. Oui, j’étais craint par tous mais pas par elle. Heureusement, en ces temps difficiles, où le Roi voulait établir son royaume, les occasions de guerroyer étaient nombreuses. Croisades vers le Sud où les hérétiques défiaient le Pape et le Roi, lutte contre le frère anglais, croisades en Terre Sainte, c’était une belle époque, pendant laquelle mon domaine s’agrandit considérablement et rapidement.
***
Le Roi convoqua son Conseil, dont j’étais membre. Je dus donc rejoindre Paris. Comme à l’accoutumée, je pris mes fidèles chevaliers pour escorte. Eudes avait succombé pendant le siège de Château-Gaillard. Mon écuyer, Guillaume, était chevalier maintenant. Bien sûr, elle était là. J’aimais la voir vêtue presque comme un chevalier. Du beau cuir qui me coûtait une fortune. Je prenais plaisir, chaque jour que Dieu faisait, à la regarder revêtir ses habits qui lui donnaient ce port altier, cette allure qui les faisait tous et toutes taire. Suphitia pénétra dans Paris avec un grand sourire. Les rues agitées, la foule où se mêlaient manants, marchands et étudiants, lui firent de l’effet. Ma troupe croisa justement une troupe d’étudiants bruyants. Nous voyant arriver vers eux, ils se permirent de bloquer la rue, manifestant une joie bruyante. Mes hommes voulurent disperser le groupe. Suphitia se retrouva entourée. Elle toisa les jeunes hommes qui ne l’avaient pas encore remarquée, trompés par sa tenue masculine. L’un d’eux, le regard fixé sur elle, se mit à déclamer un poème :
Amour vole partout, saisi de désir.
Jeunes hommes et jeunes femmes sont unis équitablement.
La fille sans compagnon manque tous les plaisirs ;
Elle tient la nuit la plus sombre profondément cachée dans son cœur.
Suphitia le regarda avec le sourire étrange que je lui connaissais en certaines circonstances.
Mes hommes, sentant mon malaise, dispersèrent la bande qui s’égailla en riant et s’engouffra dans la taverne. Nous nous mîmes en route. Le conseil aurait lieu ce soir. Il dura quelques heures, et quand je regagnai ma chambre, je ne la trouvai point. Je cherchai Guillaume et ne le trouvai point non plus. Hugues se trouvait en salle de garde et je sentis qu’il allait me dire quelque chose.
Quelques minutes plus tard, les sabots de nos chevaux faisaient trembler le pont-levis du château de Vincennes.
Je poussai la porte de la taverne. Les servantes allaient de table en table servir la bière. Dépoitraillées, elles subissaient en riant les attouchements de cette assemblée. Les étudiants étaient accompagnés de prostituées, certaines, à demi nues, allaient de tables en tables proposer leurs services. L’irruption d’un chevalier ne fit rien changer. Ces étudiants, protégés par le Roi lui-même, ne craignaient personne. Leurs révoltes étaient craintes. La luxure s’était emparée du lieu. Sur une table, une servante, assise cuisses ouvertes, se faisait besogner violemment par un jeune. Devant la grande cheminée, un jeune, agenouillé, honorait la hampe d’un autre. Je pensais que les orgies n’étaient que privilège des seigneurs, je découvrais que le peuple s’y adonnait aussi. Je ne la vis pas. Alors qu’elle était là. Je traversai la salle pour quérir le tavernier.
Il se retint de sourire de mon malheur. Je montai l’escalier et à l’étage, au fond du couloir, j’aperçus un groupe devant une porte ouverte. Ils me firent place et s’écartèrent à regret. Je découvris ce qu’ils regardaient. Sur le lit, Suphitia était nue. Ma première réaction fut de la trouver si belle que ma colère retomba. J’étais sous l’effet d’une drogue inconnue : elle. L’orateur de l’après-midi, debout devant elle, répéta les vers :
Amour vole partout, saisi de désir.
Jeunes hommes et jeunes femmes sont unis équitablement.
La fille sans compagnon manque tous les plaisirs ;
Elle tient la nuit la plus sombre profondément cachée dans son cœur.
Dans le même temps, il défit son haut-de-chausses et exhiba sa hampe. Suphitia la regarda. Le jeune homme monta à genoux sur le lit, s’avança entre les cuisses blanches jusqu’à ce que son membre se colle au sexe de celle qui s’abandonnait sans pudeur. Il la saisit aux hanches et d’une poussée la pénétra. Elle ne dit rien mais ferma les yeux.
Sa tirade déclencha des murmures et les jeunes hommes s’approchèrent du lit. Le meneur donnait de lents coups de reins, se plantant en elle jusqu’à la garde. Chaque coup faisait battre ses seins. L’étudiant releva les cuisses et les rabattit sur le ventre de Suphitia, qui se laissa faire. J’étais moi aussi subjugué par sa beauté et la sensualité de son corps.
Elle ouvrit les yeux et me vit. Du regard, elle m’indiqua la place, à ses côtés, à sa tête. Moi, Enguerrand, seigneur de guerre, je m’installai debout à ses côtés, pour veiller sur elle. C’était ce qu’elle attendait de moi. L’étudiant augmenta le rythme de ses coups de reins. Deux autres s’étaient agenouillés sur la couche. Ils étaient nus, le sexe dressé. Ils attendaient leur tour.
Ils posèrent leurs mains sur son corps. Elle se cambra à ce contact. L’orateur sortit d’elle et avec brusquerie la fit se retourner à quatre pattes sur la couche. Je vis mieux son visage qui était face à moi. Je vis mieux ses beaux seins pendre sous elle, entre ses bras tendus. L’homme la prit aux hanches et se replanta en elle. Cette fois, elle ne put retenir un gémissement en se cambrant sous la violence de la pénétration. De longues mèches de ses longs cheveux noirs lui barraient le visage. Entre les mèches, elle me fixait. Bouche ouverte, je l’entendis dire son plaisir. Elle aperçut un des membres tendus vers elle et plongea immédiatement dessus pour l’avaler.
Chaque coup précipitait la queue au fond de sa bouche. Je bandais, oui, je bandais ! Lentement le diable prit possession d’elle. Son amant infatigable ne cessait de la pénétrer, variant les rythmes. Elle profitait de chaque ralentissement pour bien honorer la queue qu’elle avait en bouche. Et aussi pour en changer. J’étais stupéfait, assommé de la voir offrir à ces hommes ce qu’elle me refusait à moi.
Jamais la forcer ne m’était venu à l’idée. Jamais !
Pourtant, j’avais déjà commis ce genre de choses. Les mois de guerre vous rendent parfois bestial. Le pire, c’est que j’aimais ça. La voir. Lire le désir dans ses yeux, puis le plaisir. J’aimais voir l’émoi de son corps, ses seins tendus, son ventre trempé et ouvert. J’aimais, oui, j’aimais. Je l’aimais.
Son amant se mit à râler et soudain, il sortit d’elle, posa sa queue grasse dans le sillon de ses fesses et en se frottant, éjacula. Un long jet de semence barra le dos de Suphitia. Elle s’agita, prit en main l’une des queues qu’elle suçait avec avidité et la branla. Bouche ouverte, langue sortie, elle fit jouir sa victime qui expulsa violemment son plaisir sur son visage.
Ma main tenait ma hampe. Sans même m’en rendre compte, j’avais à mon tour sorti ma queue et je me caressais. Elle tourna son beau visage englué de sperme vers moi et me sourit. Avec plaisir, elle lécha ses lèvres et avala le plaisir qu’elle avait su faire jaillir. Les étudiants étaient tous nus. Tous bandés. Suphitia se redressa, à genoux. Elle contempla ses admirateurs, flatta quelques queues. Elle semblait faire son choix. J’espérai un instant qu’il se porta sur moi car elle me regarda, observa ma main sur ma hampe. Le meneur exhorta ses troupes.
Il riait. Suphitia, sur le flanc, se retrouva entourée par deux étudiants fébriles. L’un collé à son ventre, l’autre à son dos. Je les vis guider leurs queues vers son sexe ouvert. Le premier glissa son gland entre ses lèvres. Il fut littéralement avalé. Le second s’introduisit à son tour dans le même orifice. Elle feula doucement et longuement quand les deux sexes, frottant l’un contre l’autre, se mirent à la baiser. Je voyais tout et j’aimais ça. Ma noblesse s’était évaporée, j’étais luxure et vice ! Elle me donnait un cruel spectacle qui me passionnait.
Les deux pieux enduits de son plaisir allaient et venaient en elle. J’abandonnai ma queue pour ne pas atteindre l’orgasme. Avachi sur ma chaise, la hampe dressée surgissant de mes hauts-de-chausses, je regardais, tout, chaque détail. J’aimais voir les grimaces que provoquait le plaisir sur son beau visage. J’aimais sa bouche ouverte, ses yeux aux longs cils clos.
Ses lèvres charnues se refermèrent sur une troisième queue, présentée par un étudiant visiblement ivre. Les deux qui la baisaient finirent par céder. Ils ne se retirèrent pas et déversèrent leur jus en elle. Je ne vis que sa chatte béante laisser échapper un filet blanchâtre quand ils laissèrent leur place. Elle se concentra pour donner à celui qu’elle suçait le plaisir qu’il attendait. Il jaillit à son tour, tachant ses seins de sa semence. Je ne sais combien ils étaient. Je ne sais combien de temps dura cette orgie. Je repris conscience au son de sa voix.
Nous étions tous les deux. Elle était allongée en travers du lit, cuisses ouvertes sur un entrejambe noyé de semences. Ma queue restait ferme.
J’eus l’envie subite de la prendre, de jouir et de m’enfuir vers le destin qui avait été le mien, honorable et chevaleresque.
Je me levai.
Je tombai à genoux devant elle. Elle se redressa, assise au bord du lit, et attira ma tête vers ses seins trempés. C’était la première fois qu’elle me laissait ainsi avoir contact direct avec son corps. Ce soir, il était souillé et elle me l’offrait. J’embrassai son sein. Elle plaqua ma tête contre elle. Je sentis le goût des autres, mêlé à la saveur de sa peau. Je perdis pied et, poussé par un désir étrange, léchai sa peau. Ma langue se fit douce et nettoya tout. Les odeurs de son corps m’enivraient. Je voulus poser mes mains sur elle, elle m’en empêcha et lentement s’allongea sur le drap.
Son entrejambe était là. L’issue de ce corps m’apparut dévastée, les chairs étaient rouges et enduites d’un mélange dont l’odeur m’envoûtait. Son corps m’attirait. Je me penchai doucement vers son sexe. L’odeur devint plus forte encore. Je tendis ma langue. Elle ondula au premier contact.
Je plongeai ma langue en elle, dans cette liqueur qu’elle commençait à libérer. Tendu de désir, le sexe en feu, je me mis à déguster son sexe. Moi, seigneur de guerre, je lavais le fruit du plaisir des amants de celle que je m’étais promis. Après le plaisir de l’avoir vue assaillie de toutes parts, pourfendue par des hampes rageuses et productives, je lapais son ventre. Ses gémissements m’encourageaient. Elle s’ouvrait largement pour me laisser faire et je m’activais. J’embrassais et aspirais son sexe avec passion. Elle fut prise de spasmes et se cambra. Elle jouissait et alors que je m’étais redressé pour la voir, elle s’enfonça deux doigts au fond de son ventre. Entre mes cuisses, je sentais ma queue frémir.
Je crus pouvoir la prendre mais elle me retint d’enfoncer mon sexe en elle.
Elle mit sa main en coupelle sous mon gland.
Je me masturbai doucement, appréciant son regard sur ma queue. La tension accumulée fit qu’elle ne dut pas attendre longtemps. J’éjaculai dans la paume de sa main, abondamment, violemment, en jets puissants. Elle me laissa me vider, et quand j’eus fini, approcha sa main de sa bouche. Elle sentit mon plaisir et l’avala.
Quand nous descendîmes dans la grande salle, mon escorte attablée attendait. L’alcool avait achevé les étudiants. Mes fidèles se levèrent et nous partîmes en direction du château. Elle chevauchait derrière moi. Je ne pensais plus qu’à elle. Je n’avais même pas honte. J’avais pris du plaisir. Elle avait joui aussi. Je savais que tout ceci me serait reproché le jour du jugement dernier. Mais j’étais prêt à vivre l’Enfer dans l’au-delà, si je pouvais connaître le plaisir ici-bas avec elle.