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n° 14746Fiche technique8366 caractères8366
Temps de lecture estimé : 6 mn
08/01/12
Résumé:  Une escapade à l'hôtel, nue sous mon manteau, pour retrouver mon amant et vivre un moment de douce folie.
Critères:  fh couple hotel amour voir exhib fellation cunnilingu pénétratio jeu confession -amourpass -totalsexe
Auteur : Noémie Fasollasido  (69, un sacré numéro)      
69, un sacré numéro

Je me faufile dans ce long couloir au décor impersonnel dans une attitude faussement décontractée. Mon long manteau doit me donner l’air d’une frileuse perdue dans cet endroit surchauffé. Personne ne sait que je suis nue dessous. J’espère surtout que personne ne s’en est douté lorsque j’ai quitté ma voiture, traversé la rue, franchi le seuil de l’hôtel et me suis avancée devant la réception pour demander le numéro de la chambre.


69… j’aurais dû m’en douter. Il s’est débrouillé pour choisir un numéro évocateur !


Cette idée m’a poursuivie jusque dans l’ascenseur. Je n’ai pas su si je devais en rire ou plutôt en mouiller.

À mesure que les numéros défilent, mon cœur bat de plus en plus fort. Cherche-t-il à soulever un pan du manteau pour exhiber mon sein gauche ? J’ai la soudaine sensation que ça ne me déplairait sans doute pas d’être ainsi aperçue.


Voilà, cette fois, je suis devant la chambre. Je n’ai pas oublié ce qu’il m’a demandé… que dis-je ? Ce qu’il m’a ordonné. Je dois me tenir à deux pas de la porte, ouvrir mon manteau et rester ainsi, offerte à la vue de quiconque passerait, le temps de compter jusqu’à cent. Je sais très bien qu’il me regarde par le judas et je me force à compter lentement pour lui offrir le spectacle qu’il attend.


Quand je referme mon manteau, je suis à la fois soulagée et un peu déçue.


La porte s’ouvre enfin. Il est là dans son costume en lin, l’œil pétillant, un sourire aux lèvres. J’essaie de me donner une contenance en posant une épaule contre le chambranle.



Je comprends qu’il a douté de mon audace jusqu’au dernier moment.

J’entre en ouvrant grand mon manteau. Son regard se pose sur mes seins, glisse jusqu’à mon ticket de métro et descend sur la lisière de mes bas.


Je referme la porte du pied et je lance mes lèvres à l’assaut de sa bouche. Il répond à mes baisers fougueusement. Ses mains sont déjà sur mes seins. Ronds, tétons tendus, ils accueillent cette caresse comme une délivrance. L’envie d’être touchée est si forte !


Ma langue a à peine le temps de s’activer que la sienne a déjà élu domicile sur mon mamelon gauche, puis sur celui de droite. Ses mains pressent ma poitrine comme s’il tentait de laisser l’empreinte de ses doigts. Mon souffle s’accélère. J’avais tant envie, tant besoin de sentir ses mains sur moi. Mais, je dois aussi lui faire sentir que je sais jouer, moi aussi. Je le repousse un peu, colle mon dos à la porte et lui lance :



Il sourit et commence par enlever sa veste, lentement.



Beau joueur, il ne cherche pas à répondre. Au contraire. Dans des gestes presque désordonnés, il se débarrasse en un temps record de ses vêtements.


J’admire son torse. Je remarque son ventre plat. Et mes yeux s’arrêtent sur son sexe déjà bandé. Une taille dans la moyenne mais une largeur plutôt impressionnante.


Pour le remercier, je glisse en position accroupie tout en me débarrassant de mon manteau. J’ai conscience de ma position obscène avec les jambes écartées et ça me plait. Je compte le sucer mais il m’étonne en s’accroupissant à son tour, juste devant moi. Sa bouche vient retrouver la mienne et nos langues s’enroulent de plus belle. Il glisse une main directement sur mon sexe ouvert. Il lâche un râle de contentement en constatant que je suis totalement trempée.



Je sens un doigt se poser sur mes lèvres intimes. Il ne s’attarde pas sur mon clitoris. Il sait que je suis très sensible lorsqu’on active cette caresse. Il tient à faire monter le désir, le plaisir et enfin la jouissance.

Il s’écarte un peu de moi. Je me rends compte alors que son autre main enserre son sexe. C’est ainsi qu’il va m’offrir une masturbation commune pour laquelle il est à la manœuvre : de ses doigts agiles sur ma chatte et de sa main sur sa queue.


Je deviens vite folle à mesure que ses mouvements sur mon sexe s’amplifient. Il a maintenant deux doigts en moi et je glisse au fur et à mesure sur le sol, m’offrant de plus en plus dans une position scabreuse. Le son visqueux de ses allers-retours en dit long sur mon humidité. Je n’arrive plus à fixer mon regard sur lui. Je me perds dans les limbes du plaisir. Je crois deviner qu’il cale le rythme de sa main sur son sexe sur celui de ses doigts. Mon esprit s’échappe dans une bulle de bien-être tandis que mon corps est au bord d’une explosion intime.


Je me tends au moment même où il retire ses doigts d’un geste triomphant, lâche son sexe et vient poser sa langue sur mon bouton sacré. C’en est trop ; je bondis littéralement et je jouis sans attendre les mouvements de sa langue.


Quand je reviens à moi, quelques minutes plus tard, je suis encore à terre devant la porte de la chambre. Mon amant est allé m’attendre dans le lit. Il se masturbe doucement tout en me regardant sortir du pays des plaisirs.

Je le rejoins promptement. Cette fois, je ne vais pas rater l’occasion de le prendre en bouche.


J’attrape son sexe d’une main puis j’ouvre mes lèvres pour gober son gland. Je passe un moment délicieux à ne m’occuper que de ce morceau appétissant. Puis, un râle profond accueille avec plaisir la descente de ma langue le long de sa tige tendue. Je fais quelques allers-retours ainsi et, enfin, ma bouche investit tout son sexe. Ma main accompagne très vite le mouvement de succion.


Il répète plusieurs « ouuui » dans un soupir.


Ma fellation va durer de longues minutes, alternant des rythmes différents. Les yeux dans les siens, je jauge l’effet de ma caresse buccale et je varie les sensations.

Il décide lui-même de stopper ces délices, juste avant de jouir et réussit à me retourner rapidement et à se positionner au-dessus de moi.


Mes seins se retrouvent assaillis par sa langue tandis que ses mains voyagent sur mes jambes et mon ventre. Lorsqu’il relève la tête, j’aperçois mes tétons luisant de sa salive.


Je sens ensuite son sexe entrer en moi. C’est bon. C’est chaud. C’est envahissant. C’est trippant. À partir de ce moment, tout devient de la folie. On multiplie les positions : lui sur moi, moi sur lui, lui derrière moi… Nous additionnons les pratiques : ses doigts en moi, mes mains autour de son sexe, sa langue sur mon clito, sa queue au fond de ma gorge ou entre mes seins… Nous ne comptons plus les montées de plaisir, ses éjaculations et mes orgasmes… Nous sommes dans un autre monde ; celui du plaisir total.


À un moment, il joue avec mes nerfs, sortant son sexe de mon antre et me plaquant contre le lit pour m’immobiliser dans l’attente du retour de sa chaleur dans mon intimité. Il veut que je lui demande de revenir. Que je le supplie de me baiser !


À un autre, il me fait crier si fort que j’ai l’impression que l’hôtel, la rue, le quartier peuvent entendre mon plaisir.


Plus tard, il est à ma merci alors que je contrôle le rythme de mon empalement sur sa queue.

Tout au long de cette joute, je reste maîtresse de mon corps et de ce que je veux lui offrir. La sodomie n’arrive qu’au moment où je le décide et elle est alors exquise et voluptueuse.


Quand arrive le moment de se quitter, j’accède à sa dernière faveur : me voir repartir comme je suis venue, nue sous mon manteau, avec sa semence étalée sur tout mon corps. Je ne peux m’empêcher de sourire quand je retrouve les longs couloirs de l’hôtel. Je repense au numéro de chambre qu’il avait choisi. Et dire qu’on n’a pas pensé à faire l’amour ainsi… en 69 !