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Temps de lecture estimé : 20 mn
10/01/12
Résumé:  Un homme au dos douloureux cherche un moyen de se soigner grâce à des séances d'ostéopathie.
Critères:  fh médical revede massage fellation pénétratio -h+medical
Auteur : Chuttt      Envoi mini-message
Médecine parallèle

J’ai mal au dos ! Mais qu’est-ce que j’ai au dos ! Et cela ne va pas en s’arrangeant. L’âge sans doute. Mes 46 ans bien tassés se font ressentir. Et mon médecin qui s’évertue à me faire des radios et me prescrire des séances de kiné qui ne m’apportent rien.



Je ne fais pas preuve de mauvaise volonté : je n’arrête pas de lui dire que je nage comme une enclume. Sans compter que je déteste l’eau. Comment veut-il que j’y arrive ?


Sur les conseils d’un ami, je me laisse convaincre de prendre rendez-vous chez son ostéopathe. Assis dans la salle d’attente, je me demande ce qu’il va bien pouvoir me faire de miraculeux. Malgré tout, j’ai une petite appréhension, me remémorant diverses séquences vues à la télévision où les ostéopathes me donnaient l’impression d’être des tortionnaires se délectant de faire craquer chaque articulation du corps manipulé.


La porte du cabinet s’ouvre et le praticien s’avance vers moi, la main tendue, le sourire chaleureux. Méfiance ! La cinquantaine bien avancée, il est de la même taille que moi. Sa main est douce et sa poignée de main molle. Je déteste les mains molles ! Je lui explique mes problèmes. Il semble sûr de lui et m’expose les raisons de mes douleurs. Ces éclaircissements me donnent l’impression d’avoir affaire à un illuminé.


Double ration de méfiance !


Il me demande de retirer mes chaussures et mon pantalon. Mais je peux garder ma chemise. Je m’exécute. Il se positionne derrière moi et me demande de rester droit. Il ausculte la posture de mes épaules en mettant ses mains de chaque côté et me dit que je ne suis pas très droit. J’ai une épaule légèrement plus basse que l’autre. Ses mains me guident et me forcent à me pencher en avant.



Facile à dire ! Je n’ai pas pour habitude de me pencher en avant avec un gars derrière moi. J’ai encore en tête des scènes vues à la télévision de pauvres bougres ramassant des savonnettes dans les douches de prison.


Je crois que je regarde trop la télévision !


La séance se poursuit sur sa table d’auscultation, sorte de table de massage en cuir bourrée de mousse. Il me manipule, alternant craquement des vertèbres et doigts inquisiteurs m’inondant de douleur à la base de ma nuque. Au bout de vingt minutes de maltraitance, il me dit de me rhabiller. La séance est terminée. J’ai mal au cou. Finalement, je m’étais fait une bonne idée de ce que pouvait être un ostéopathe : c’est un tortionnaire. En plus, il me fait payer 75 euros non remboursés pour vingt minutes de souffrances. Il faut vraiment être maso. Il m’explique que je risque d’avoir des somnolences durant les heures qui suivent.


Il ne croit pas si bien dire. L’après-midi au bureau est terrible. Je manque de m’endormir à plusieurs reprises. Mais je réalise, grâce à mes collègues, que je me tiens plus droit. Tout le monde est surpris de voir ma tête dépasser derrière mon écran alors qu’avant ils peinaient à voir mes cheveux.


Les jours qui suivent me donnent l’impression d’une amélioration, mais cela ne dure pas. Je retourne le voir régulièrement pour une séance de torture hors de prix. Mais le résultat n’est plus aussi flagrant qu’au premier jour. J’ai plutôt l’impression de me faire soutirer une importante somme d’argent pour un faible résultat. Une collègue avec qui j’en parle me recommande de changer d’ostéopathe. Elle en connaît un très sympathique et très efficace. N’ayant rien de plus à perdre (que mes 75 euros), je décide de tenter le coup.


Je me méfie des conseils d’ami, cela ne m’a pas forcément réussi la dernière fois !


Lorsque je m’installe dans la salle d’attente, j’ai la même impression que lors de ma première visite chez son confrère. J’ai de nouveau cette crainte de me faire malmener. J’ai l’impression que des doigts invisibles appuient sur les vertèbres de mon cou. J’ai le cœur qui palpite sous l’effet du stress. Et j’hésite à m’enfuir. Je m’apprête à attraper ma veste quand une jolie brune en blouse blanche entre dans la salle d’attente.



Je reste figé, la main tendue vers ma veste accrochée au porte-manteau. Puis, je réalise que c’est moi que cette divine créature cherche. Je me dis qu’ici, cet ostéopathe ne doit pas s’ennuyer, quel bonheur de pouvoir travailler avec de magnifiques assistantes. Mes envies de fuite s’envolent subitement. J’attrape finalement ma veste.



Je la suis dans un long couloir, elle n’est pas très grande mais il faut dire que je ne le suis pas non plus. Ses cheveux sont maintenus par quelques épingles. Sa démarche est droite. Sa silhouette est indiscernable avec cette blouse blanche informe. Pourtant, je me remémore le déhanché de ces infirmières aperçues dans un film quelconque, la blouse moulante et courte, le décolleté prêt à exploser, le sourire coquin, se dandinant furieusement en s’approchant de la caméra.


Je devrais arrêter les films de Canal+ du premier samedi du mois !


Je suis encore perdu dans mes pensées quand elle me fait entrer dans une pièce bien éclairée. La lumière entre par une fenêtre occupant tout un pan de mur. Un store vénitien dont les lattes sont orientées vers le haut empêche toute personne de l’extérieur d’avoir une vue sur la table d’auscultation.


J’entre dans la salle, elle me suit et ferme la porte derrière elle. Elle s’installe ensuite derrière le bureau disposé dans un coin.



Je m’exécute. Je suis troublé de constater que ce n’est pas une assistante mais bel et bien l’ostéopathe avec qui j’ai rendez-vous. Dominique, j’aurais dû me méfier du nom. Je comprends maintenant le sens du sourire sournois de ma collègue qui me l’a recommandée.


Ses yeux d’un vert intense semblent me transpercer de toute part.



Je mets du temps avant de reprendre mes esprits. J’arrive difficilement à m’exprimer. Je n’ai pas les idées claires mais elle est patiente et surtout, elle me pose des questions précises et pertinentes, me permettant de retrouver un fil de pensée un peu plus cohérent.



Je commence à retirer mes chaussures puis mon pantalon. Je pose mes vêtements sur le dossier de la chaise. Puis, je me retourne vers elle.



Je suis surpris. Son confrère me demandait de la garder. Je déboutonne délicatement ma chemise, je la retire et la place avec mon pantalon. Je me sens gêné de montrer mon corps à cette femme que je ne connais pas. À mon âge, je n’ai plus vraiment le corps d’athlète que j’avais encore il y a quatre ou cinq ans, et un léger embonpoint, que ma femme appelle affectueusement « ma bouée de sauvetage », commence à naître autour de mes hanches.


Je me redresse. Elle me dit avec un sourire un peu moqueur mais que je trouve magnifique :



Je suis rouge de confusion. Heureusement, aujourd’hui j’ai choisi de mettre un boxer noir qui met en valeur mes fesses que les femmes adorent. Et j’ai surtout l’impression d’être beaucoup moins ridicule sans chaussettes.



Elle passe derrière moi, met les mains sur mes épaules. Elles sont douces et chaudes. La chaleur de ses mains irradie littéralement dans tous les muscles avoisinants.



Je m’exécute. Bizarrement, je n’ai pas la même appréhension que lors de ma première séance chez son confrère. Pendant que je m’incline, ses mains glissent le long de ma colonne vertébrale, sa douceur m’électrise. Un pouce s’insinue délicatement sur mes vertèbres comme pour sentir leur alignement à chaque passage sous son doigt. Ses mains s’arrêtent dans le creux de mes reins. La chaleur de ses mains inonde mon corps. Je voudrais descendre encore pour qu’elles puissent continuer leur chemin.



La suite de la séance n’est que douceur et sensualité. Je me délecte de cette sensation d’embrasement transmise par ses mains qui parcourent mon corps. Chaque muscle attend avidement qu’elles l’atteignent. Chaque pore de ma peau aspire son odeur. J’oublie complètement que je suis là pour mon dos.


Toutes les manipulations sur mes articulations me semblent distantes. Je suis d’abord sur le dos puis sur le ventre ou encore assis sur le bord de la table mais je ne me souviens ni quand ni comment je change de position. J’ai l’impression d’être dans une sorte d’espace vaporeux. Sa voix me semble lointaine comme si mon esprit s’était éloigné de mon corps, hypnotisé par ses caresses. Je l’entends faiblement me dire de ne pas m’inquiéter si j’ai l’impression de somnoler. Pourquoi le devrais-je ? Je plane…


Puis, tout s’arrête. Je suis comme aspiré dans mon corps. J’ai l’impression de tomber dans un puits sans fond. Je sursaute. Je reprends mes esprits. J’entends à nouveau distinctement sa voix.



Je ne me fais pas prier. Je me sens léger. Bien plus droit que la première fois. Ses mains se posent à nouveau sur mes épaules et descendent au fur et à mesure que je me baisse. À nouveau, je ressens sa chaleur. Que c’est bon !



Déjà ? Mais, c’est encore plus court que chez son confrère alors ? Je jette un œil à son horloge murale. Cela fait pratiquement une heure que je suis présent dans cette pièce. Je n’ai pas vu le temps passer. Je me sens merveilleusement bien. Complètement relâché.


Je la complimente. Elle me répond avec un sourire gêné que cela n’a pas été bien difficile étant donné que j’étais parfaitement détendu. Pendant que je me rhabille, nous échangeons quelques paroles. Sa voix me berce et me donne l’impression de caresser l’intérieur de mon corps.


Je règle la séance : 50 euros pour une heure. Et cette sensation de plénitude qui m’envahit. J’ai l’impression de m’être fait arnaquer avec le premier praticien.



Tu parles ! Comment pourrais-je ne pas revenir après une séance pareille. Je n’ai qu’une hâte, c’est de me retrouver à la merci de ses mains expertes.


Et heureusement, ce jour arrive enfin.



Elle ne m’a pas encore touché qu’une onde de chaleur fulgurante m’embrase à ses paroles. Rien que pour cet accueil, je suis heureux d’être là.


Le début de la séance commence comme la fois précédente. Mais nous parlons beaucoup plus de tout et de rien. Après m’être déshabillé, sans oublier mes chaussettes cette fois, je me positionne comme d’habitude devant elle pour me mettre à la merci de ses mains. Elle me prodigue les mêmes caresses. Enfin, je ressens cela comme des caresses, alors que c’est juste une manipulation pour contrôler mon dos. Encore que, parfois, j’ai vraiment l’impression que ce sont plus des caresses qu’autre chose.


Contrairement à la fois précédente, nous continuons à discuter d’un ton léger. Elle rit souvent. Son rire est si enjôleur. J’adore l’entendre rire à mes paroles. Il me réchauffe autant que ses mains. La séance est ensuite un peu différente que la fois précédente. D’abord, nos discussions gardent mon esprit éveillé. Et j’avoue que c’est également une source de plaisir que de l’entendre rire et me parler tant sa voix est douce et cajoleuse.



Elle pose ses mains sur mes épaules.



Il est loin le temps où je m’inquiétais des séances d’ostéopathie. Je me détends et me laisse aller en arrière. Je sens ses bras passer sous mes aisselles puis ses mains se posent sur ma nuque. Elle m’attire contre elle. Mon sang ne fait qu’un tour quand je sens ses seins se coller contre mon dos. Mon cœur s’affole. Je réalise soudain que je n’avais pas encore remarqué sa poitrine cachée sous sa blouse blanche informe.



Imperceptiblement, je me suis contracté au contact de ses lourds attributs, de peur qu’il ne soit pas voulu. Mais ses bras me tirent vers elle, accentuant encore un peu plus cette promiscuité. Mon cœur est agité. J’ai l’impression que mon sang est en train de bouillir et que ma température monte en flèche.


Elle réussit enfin à atteindre un petit craquement. Et elle me redresse. Non ! Je ne veux pas qu’elle s’éloigne. Je voudrais rester dans ses bras. Je ressens comme un vide. Elle me fait allonger sur la table, prend ma main droite et la place sous mon épaule gauche puis fait de même avec ma main gauche sous l’épaule droite. Elle se place au-dessus de moi, légèrement sur ma gauche, passe une main derrière mon épaule droite et l’autre derrière ma tête qu’elle attire vers elle.



Sur ces mots, elle bloque ma tête contre ses seins que je sens à travers ses vêtements. Elle ne porte pas de soutien-gorge ! Elle est habillée sous sa blouse d’un maillot moulant qui plaque ses seins contre elle pour que cela la gêne le moins possible pendant ses auscultations. Il est vrai qu’avec sa blouse, rien ne laissait augurer une poitrine aussi généreuse. Certes, elle ne semble pas avoir un bonnet énorme mais tous les contacts que j’ai pu avoir avec ses seins me laissent une impression agréable, je les imagine dans mes mains d’une douceur extrême, au regard de celle de ses mains.



Mon nez littéralement planté dans son sein, je me délecte de son odeur. Je suis pris par surprise. J’ai à peine le temps de bloquer ma respiration qu’elle m’écrase de tout son poids jusqu’aux craquements de quelques vertèbres. Peu importe, je suis aux anges, la tête sur son sein. Elle me relâche. Je me découvre une frilosité nasale. Mon nez veut retrouver son fourreau. Elle fait le tour de la table et réitère la même opération de l’autre côté. Cette fois, je goutte à son sein gauche. Mon dieu, que c’est bon…


Mais déjà, elle me relâche et je me retrouve à nouveau allongé sur le dos. Mon corps brûle. Ses mains doivent sentir ce changement de température interne. J’ai l’impression d’être parcouru d’un frisson glacial chaque fois que je perds son contact. Je l’entends s’installer sur un tabouret derrière ma tête. Elle ne dit plus rien. Ses doigts me palpent le crâne. Je me sens partir. Je tente de résister en fixant les motifs des dalles collées au plafond. J’ai l’impression de planer. Dans mon état semi-comateux, je crois voir les motifs bouger. J’entr’aperçois des corps nus qui s’entremêlent, des mains qui les caressent. Les corps semblent onduler. Mes yeux tentent de se fixer sur un motif pour m’empêcher de délirer.


Le motif semble s’animer et se transformer en un sein au téton turgescent qu’une main s’empresse de pincer. Sur la droite, une bite érigée attire une main pour la masturber. Sur la gauche, une autre bite se faufile entre les lèvres d’un vagin ouvert. Tout s’agite. Ces mains qui s’activent, ces verges qui se dressent, s’introduisent. Et mon esprit plonge dans un gouffre sans fond.


Je sursaute. Elle s’est levée pour retourner vers son bureau.



Je sens comme un picotement dans mon bas-ventre, annonçant le début d’une érection, et ces visions m’ont complètement émoustillé. Je regarde à nouveau vers le plafond. Je n’y vois aucune main s’activant sur un sexe turgescent, je ne vois aucune verge pénétrant un vagin, je ne vois aucun corps nu. Pourtant, je suis encore sous le choc de ces visions. Je me précipite sur mes vêtements, espérant masquer ce que l’afflux de sang provoque à mon sexe.


J’ai du mal à reprendre mes esprits. Cet état de somnolence m’a complètement bouleversé. Je me revois la tête entre ses seins. Je pose un regard sur sa poitrine mais je ne distingue rien qui puisse me confirmer qu’elle a des seins aussi beaux que ceux que j’ai cru sentir sur mon visage ou sur mon dos. Je me demande s’ils ne sont pas qu’un résidu d’un rêve provoqué par mon état de somnolence.


Perdu dans mes pensées, je prends rendez-vous le mois suivant. Je la regarde, son sourire me donne l’impression qu’elle s’amuse de ma perplexité.



Pendant le mois qui sépare ces deux rendez-vous, je ne cesse de repenser à ses seins. L’idée d’y plonger ma tête à nouveau me provoque de violentes érections. Et même si ce n’était qu’un rêve, cela me semblait tellement réel que j’ai hâte d’y retourner.


Ma femme me questionne sur mes séances d’ostéopathie pour savoir si je sens une amélioration. Je ne me sens pas capable de lui dire ce que je ressens car jalouse comme elle est, elle me ferait sûrement une scène. Je lui dis que cela se passe très bien ; que cette fois, cela me semble efficace car je ne ressens plus beaucoup de douleurs. Je me sens vraiment mieux. Et le pire, c’est que c’est vrai.


Je suis impatient de découvrir ce que la prochaine séance me réserve. Je me rends à mon rendez-vous en courant. J’arrive essoufflé et beaucoup trop tôt. Je dois patienter plus d’une demi-heure. L’attente est une torture.


Enfin, elle entre dans la salle d’attente. Je dois me retenir pour ne pas la prendre dans mes bras. Son enthousiasme à m’accueillir me remplit de joie. Le mien me fait débiter des paroles dont j’ai à peine conscience. Son rire me fait fondre.


À peine notre discussion terminée, je me déshabille promptement. Elle répète les mêmes gestes que je connais par cœur. Pendant ces longs jours d’attente, je me suis remémoré chaque seconde, chaque caresse, chaque contact. Et je me délecte de chaque effleurement. Je me nourris de chacun de ses gestes. Je bois chacune de ses paroles. J’aspire chaque bouffée de cet air qui porte son odeur. Sa voix me berce. Je me sens planer mais je lutte pour que mon esprit ne sombre pas. Je veux être conscient de ce que l’on me fait pour être certain de ne pas avoir rêvé.


Et je ne suis pas déçu. Elle plaque à nouveau ses seins contre mon dos. Enfin, oserais-je dire ! Je me relâche complètement. Je m’abandonne contre son corps. Je sens soudain une érection qui se développe. Je m’affole, et me contracte. Cela risque d’être malvenu, je ne porte qu’un boxer et il n’y a aucune chance qu’il cache quoi que ce soit. Je me concentre pour faire refluer ce sang qui m’envahit. Par chance, elle me relâche, me permettant de reprendre mes esprits. Ouf ! Je débande. Elle n’a rien remarqué.


Elle m’allonge sur le dos, pour réitérer son opération d’écrasement. Je jubile intérieurement à l’idée de replonger la tête entre ses seins. Je sens mon sexe se bander à nouveau. J’essaye de m’en empêcher car, allongé sur le dos, elle aura une vue imprenable sur mon intimité. Par chance, lorsqu’elle m’attire la tête contre elle, elle est au-dessus de mon torse et ne voit pas mon sexe bandé dans son dos. Mon érection commence à prendre de l’ampleur. Je suis pris de panique, elle sent que je me contracte et tente de me détendre alors que derrière elle, il y a autre chose qui se tend.


Je n’arrive plus à me contrôler. Elle n’arrive pas à atteindre le petit craquement salvateur. Je reste plus longtemps la tête plongé dans ses seins. Finalement, elle abandonne, se recule en me regardant dans les yeux.



Elle semble perplexe. Mon érection perd de son intensité. Elle ne l’a pas remarquée. Mon rythme cardiaque se ralentit.



Tu parles ! Je sais très bien ce qui m’arrive mais je ne me vois pas lui dire qu’elle me rend fou, qu’elle me fait bander comme un taureau.



Elle récupère un gant en latex, y introduit sa main et se place derrière ma tête, lui offrant une vue complète sur mon corps à moitié nu étendu devant elle. Elle pose une main délicatement sur mon visage, me forçant à ouvrir la bouche et de son autre main gantée, elle y introduit ses doigts.



Ce geste simple semble anodin mais il provoque en moi une montée d’adrénaline indescriptible. Mon cœur s’accélère au contact de ses doigts insérés dans ma bouche. Malgré le latex qui les entoure, j’ai une furieuse envie de les sucer. Ces palpations m’excitent anormalement et déjà, je ressens à nouveau cette montée de sève caractérisant l’érection naissante. Seulement cette fois, elle a une vue directe sur mon entrejambe et je ne peux rien faire pour me cacher. Heureusement, je suis encore sauvé à l’extrême limite lorsqu’elle ôte ses doigts et retire le gant de latex. Ces érections à répétition menacent de me faire perdre la raison. J’ai parfois l’impression qu’elle se joue de moi comme si, grâce à la virtuosité de ses mains, elle s’amusait à vérifier son pouvoir de manipulation sur le corps d’un homme. Pourtant, cette jolie brune n’a nul besoin de tant d’artifices pour me faire baver. Même si sa blouse masque son corps, je l’imagine assurément voluptueux. Son maillot, visible dans l’échancrure de sa blouse, empêche ses seins de prendre naturellement leur place et moi d’avoir une vue plongeante sur un décolleté malheureusement inexistant. Je n’ai aucune idée de sa silhouette et je rêve de poser mes mains sur ses hanches.


Pendant que je suis perdu dans mes pensées, elle se déplace à ma droite et s’arrête au niveau des jambes. Elle soulève ma jambe droite et la bouge dans tous les sens en me recommandant d’être le plus relâché possible. Puis, elle la relève complètement de façon à provoquer un étirement derrière la cuisse. Afin de s’assurer que la pression est suffisante, elle escalade la table, se dresse sur ses genoux en maintenant ma jambe relevée et bien droite, puis elle lui fait prendre appui sur elle en la calant entre ses seins.


Mon cœur s’emballe à nouveau. Je suis complètement ému de la voir me dominer tout en sentant ma jambe cernée par ses seins. Les artères de ma bite palpitent. Je suis à deux doigts de ne plus pouvoir empêcher une nouvelle érection. Mais, elle s’écarte et redescend de la table.


Quel supplice !


Je me relâche à nouveau. Elle prend un tabouret et s’assied près de ma hanche droite. Elle serre son poing droit, passe son bras entre mes cuisses.



Je prends appui sur mes pieds et mes épaules. Je soulève mon bassin et elle glisse son poing.



Je m’allonge normalement. Et son poing est coincé sous mes reins, son avant-bras calé entre mes fesses. Son visage n’a jamais été si près de mon sexe. Ce n’est pas le moment d’avoir une érection. Mais rien que d’y penser, je sens mon sexe frémir. J’essaye de penser à quelque chose de dégoûtant. Pendant ce temps, elle applique son autre main sur mon abdomen, appuyant ici et là. Sa main me brûle. Elle me dit d’une voix chaude qu’elle vérifie que mon transit intestinal se déroule normalement. Elle progresse centimètre par centimètre. Sa voix m’hypnotise. Je sens mon esprit s’embrumer. Mais je ne cherche plus à lutter. Mon esprit se détache peu à peu. Je crois sentir sa main que j’écrase se retirer et rejoindre l’autre sur mon ventre.


Je devine ses deux mains progresser de la droite vers la gauche puis de la gauche vers la droite. Mon regard se plonge vers les motifs du plafond. Ce n’est qu’un amas de sexes qui s’entrecroisent, se pénètrent. Il me semble apercevoir des corps de femmes onduler, les seins recouverts par des mains exploratrices, les orifices remplis par des bites sans corps. Des visages se mêlent à la parade, gobant les sexes encore libres. Mon rythme cardiaque s’accélère pendant que se succèdent les pénétrations.


Je perçois vaguement des mains qui appuient sur mon ventre. Un avant-bras frôle mon sexe. Je le sens à travers le tissu. Alors que mon esprit bercé par ces visions érotiques a mis tous mes sens en éveil, mon corps réagit immédiatement. Une érection formidable s’empare de ma verge, la faisant entrer en contact avec le bras qui m’a un instant effleuré. Je ne peux sans doute plus me cacher mais je me sens détaché de mon corps. Je ressens tous les attouchements mais je ne peux contrôler mes réactions.


Mon regard se perd dans les méandres des motifs du plafond. Il se pose un instant sur ce qui se passe près de mon entrejambe. Je crois voir une main se glisser dans mon boxer. Il me semble sentir une chaude pression sur ma bite bandée. Cette pression semble s’accompagner d’un léger va-et-vient. Mon esprit s’emballe quand le tissu de mon sous-vêtement est tiré vers le bas pour dégager mon sexe érigé. Pourtant j’ai l’impression qu’il y a toujours deux mains qui palpent mon ventre. Tout ce secteur de mon corps entre en ébullition quand quelque chose de chaud et humide englobe mon gland. Cette caverne accueillante m’avale littéralement. Je sens comme une langue s’enrouler autour de ma colonne de chair. Cette langue semble d’une longueur irréelle comme si elle arrivait à s’enrouler tout autour de ma bite de la base au gland.


Sur le plafond, les corps ont disparu pour ne laisser place qu’à des visages torturés avalant des sexes énormes, disproportionnés. J’aperçois au milieu de ce tumulte un visage féminin d’une grande beauté, avalant un sexe sans se servir des mains. Ces visions s’accompagnent d’une sensation indescriptible au niveau de mon bas-ventre.


Il faut que je garde le contrôle. Je dois évacuer toutes ces visions qui me font perdre mes repères. Je ferme les yeux. Mais je continue à les percevoir comme si elles étaient gravées à l’intérieur de mes paupières. La chaleur et l’humidité ressenties au niveau de mon sexe se sont éclipsées. Je crois que je reprends mes esprits jusqu’à ce que deux jambes m’enserrent les hanches. Une main attrape ma bite tendue et semble l’orienter dans une direction. Un fourreau brûlant l’accueille. Mais c’est une chaleur bienfaisante qui se répend dans tout mon corps. Je devine une ondulation sur mes hanches qui fait entrer et sortir ma verge de cet antre détrempé.


Je me force à ouvrir les yeux. Il me semble distinguer une brune magnifique, des seins tendus vers moi comprimés par deux bras dont les mains sont posées sur mon ventre qu’elles continuent à palper. Ses lèvres sont entrouvertes, ses yeux mi-clos. Elle semble être à l’origine des ondulations que je ressens. Tout autour d’elle, je perçois des corps de femmes entremêlés, les jambes écartées, la croupe relevée, tous ces corps sont entrepris par un homme. C’est le même homme dupliqué. Il s’affaire sur chacun de ces corps offerts. Il me ressemble.


Mon esprit ne répond plus. Le rythme des ondulations semble s’accélérer. Je ne maîtrise plus rien. Je bous intérieurement. Mon cœur ne cesse de cogner contre ma poitrine. J’ai l’impression qu’elle va exploser. Je n’arrive pas à bouger. J’ai l’impression que tout s’emballe. Je crois distinguer des halètements rythmés par ces ondulations. Ils sont de plus en plus forts, et ils s’accélèrent. Tout s’emballe. Les motifs se déplacent. Les bites sortent des vagins en feu. La semence éclabousse toutes les mains tendues. Je sens venir un orgasme. Non que dis-je, un tsunami. J’essaye de me contenir. Mon sang est en ébullition. Et d’un coup, j’ai l’impression d’exploser. Mon esprit se volatilise dans tous les sens. J’ai l’impression de tomber dans un puits sans fond.


Je sursaute. J’ouvre les yeux. Je suis allongé sur le dos, toujours sur la table d’auscultation. Il n’y a personne sur moi. Il n’y a aucun motif évoquant une quelconque orgie à l’horizon. Mon boxer est bien en place. Pourtant, mon cœur bat à tout rompre et je me sens épuisé. Dominique n’est plus près de moi. Elle est assise à son bureau en train de taper sur son ordinateur.



Malheur ! Je me suis endormi. Je n’ai encore pas réussi à me contrôler. Pourtant, tout cela avait l’air tellement vrai, tellement enivrant que j’ai encore du mal à croire que ce n’était qu’un rêve. Il arrive parfois que certains rêves soient si proches de la réalité qu’on a du mal à faire la distinction. Je n’arrive pas à croire que je peux avoir des rêves si intenses et surtout en rapport avec ce que je suis venu faire. C’est une incroyable manipulatrice. Je suis complètement abasourdi. J’ai du mal à suivre ce qu’elle me dit. Mais je comprends qu’il est temps pour moi de partir. Elle m’accompagne jusqu’à l’entrée de son bureau.



Je lui serre la main qu’elle me tend. Elle est brûlante. Du coin de l’œil, il me semble apercevoir un bout de tissu par terre derrière la table d’auscultation. Mon regard se porte dessus. C’est le maillot moulant qu’elle porte habituellement sous sa blouse. Comme sous le coup d’un électrochoc, mon cœur fait un bond : je constate qu’aucun tee-shirt ne dépasse de son décolleté.