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Temps de lecture estimé : 24 mn
10/01/12
Résumé:  Il y a des jours (ou des nuits) où tout est possible... Un moment fou dans un train de nuit.
Critères:  ffh inconnu train exhib fmast hmast fellation cunnilingu pénétratio sandwich fsodo confession -occasion -train
Auteur : Delires-delices            Envoi mini-message
Voyage de nuit

20 h 30 – Quai de la gare de Lyon



Il se met à penser qu’il est tout de même complètement fou de préférer passer une nuit dans ce train pour amoureux plutôt que de prendre le premier vol pour Venise à Orly et arriver ainsi frais et dispo à son rendez-vous du lendemain. Ça le fait sourire ! L’Orient Express, train mythique, allait être pour lui une occasion de deviner les couples, adultères ou officiels, de sonder les âmes féminines, sages ou coquines, d’apercevoir des regards, des baisers, peut-être des caresses…. Il est aux anges même s’il entre seul dans ce wagon.

Il voit son reflet dans la vitre du train et se dit qu’il est séduisant, rassurant pour une femme, pas trop mal fait, bref « craquant »… Puis il repense à une réflexion qu’on lui a faite un matin : « Tu n’es pas mieux qu’avant, simplement, à quarante ans, tu t’acceptes enfin… » Il sourit encore !




20 h 45 – Voiture 6 – Cabine 4



Il dépose sa valise et s’assied sur sa couchette. Il espère qu’une, deux, voire trois femmes vont faire le voyage avec lui car, les dieux soient bénis, les cabines de l’Orient Express n’ont rien d’une église ni d’un dortoir d’internat : elles sont mixtes !


La porte s’ouvre… Une femme… Il sourit et répond, nonchalant, aux salutations d’usage. Elle est entrée avec une énorme valise à roulettes. « T’arriveras pas à la monter », pense-t-il et il est convaincu que cette jolie bourgeoise va rompre la glace en lui demandant son aide. Bingo !



Il prend la valise qui pèse aisément ses vingt-cinq kilos et la pose sur l’étagère de la cabine.



La glace est donc rompue, il lui demande ce qu’elle a emmené, depuis combien de temps elle vit en France. Il apprend qu’elle y est venue quand elle s’est mariée à vingt ans, en déduit qu’elle en a trente-huit, la complimente sur le fait qu’elle ne fait pas son âge, ça la fait sourire…

Puis chacun se plonge, lui dans son livre, elle, dans son téléphone.

Sans lever les yeux de son livre, il essaie de la décrire mentalement en détails.


Brune, cheveux longs, 90 B ou 85 C, yeux verts, taille 38, 1,72 m, 73 maximum, chemiser coloré cintré et décolleté juste ce qu’il faut, jupe soyeuse volante, envoûtante, collants ou bas fumés mais pas noirs (il préfère), jolies chaussures avec un talon assez important. Il se dit qu’il s’est peut-être planté sur la taille… Peu importe !

Il se fixe un objectif : répondre à la question suivante : « Porte-t-elle des bas ou des collants et si ce sont des bas, genre Dim-up ou accrochés à un porte-jarretelles ? »




20 h 49 – Même endroit



Une tornade pénètre dans la cabine ! Vingt-cinq ans maximum, blonde, jean-converse, cheveux attachés, des yeux qui pétillent plus qu’une coupe de champagne, des fesses « à croquer ». Elle est belle, admirablement bien faite mais elle n’en joue absolument pas. Elle jette son sac sur sa couchette qui est au-dessus de celle de ma première voisine et dit :



Elles sourient toutes les deux…



Il se met à penser que le contraste pourrait être formidable entre cette presque encore gamine qui a l’air de ne pas avoir froid aux yeux et cette bourgeoise qui, selon l’expression consacrée, aurait « bien besoin de se faire casser le cul ! ».


Il lui faut trouver une stratégie pour faire fondre totalement la glace, faire monter dans cette cabine une chaleur enivrante et, qui sait, jouer à des jeux totalement fous…




20 h 55 – Même endroit, le train est parti !



Marc se lance…



À ce moment-là, en croisant le regard bleu de Marc, Anne-Va sent comme un frisson lui traverser tout le dos. Le ton de Marc et ce regard lui rappellent son fantasme quand elle et son mari font l’amour et qu’elle se met à quatre pattes… Elle finit toujours par imaginer qu’elle est prise brutalement par un mec qui fait d’elle ce qui lui chante et à qui elle ne peut rien refuser. À chaque fois, elle jouit au même moment. Il suffit qu’elle s’imagine la voix de cet homme lui dire : « C’est ça que tu voulais ! dis-le ! T’en crevais d’envie de te faire sauter, de te faire prendre comme une salope ! T’en mourrais de sentir une grosse queue dans ta chatte ! Ça te plait de te faire baiser comme une chienne ? dis-le moi que t’es une salope ! dis-le ! »


Et à chaque fois, elle jouissait mais jamais elle n’avait osé prononcer un seul mot…

Ça lui fait bizarre d’avoir associé les quelques mots de Marc à ce film qu’elle se fait les rares fois où son mari, excité plus qu’à l’habitude, lui fait prendre cette position… Elle est troublée !

Anne-Va ose donc lâcher :



Puis elle part dans un rire forcé juste destiné à cacher son trouble… Elle ne se reconnaît pas !

Marc se dit que la situation devient intéressante.




21 h 45 – Voiture restaurant



Arrivé au wagon restaurant, Marc commande une bouteille de champagne. Il se dit que si la conversation et le climat prennent une tournure agréable, il leur offrira le dîner et prendra une bouteille pour la boire dans la cabine. Il s’arrangera pour passer tout ça en note de frais.



La conversation part dans toutes les directions. Le travail de chacun, les projets, les meilleurs souvenirs de voyage, les meilleures vacances…



C’était il y quatre mois. J’étais en stage dans une société et la personne qui était mon collègue pendant le stage était un mec super timide, vraiment pas sûr de lui mais mignon comme tout ! Pour le dernier jour, j’avais décidé de faire un pot de départ vers 17 heures pour tous les gens du service afin de les remercier de leur accueil. La petite fête s’éternisa et vers 19 heures, après quelques verres de champagne, je commençais à être un peu énervée… ou excitée, comme on disait tout à l’heure ! Sébastien, le collègue en question n’arrêtait pas de me tourner autour comme s’il avait quelque chose à me dire… Il m’amusait ! J’étais convaincu, même si je le supputais déjà fortement, que j’étais à son goût. En plus, j’avais ce jour-là une tenue assez appétissante : jupe plissée noire, petits escarpins avec un talon de cinq centimètres et un top super moulant sans rien dessous. J’oubliais un détail, des Dim-up noirs et un string en tulle noir totalement transparent. Je crois que je savais déjà à ce moment-là qu’il se passerait quelque chose avant la fin de la journée.


Peu de temps après, je me dirigeai vers les toilettes et je sentis une présence derrière moi. Je poussai la porte des femmes, rentrai dans une cabine et attendis. J’entendis la porte s’ouvrir à nouveau puis se refermer. J’étais sûre que c’était lui ! Au lieu de me faire hurler ou de m’apeurer, je sentis que ça m’excitait… Étrange ! Comment être certaine que c’était bien lui ? Je n’avais entendu aucune porte de cabine s’ouvrir. Si c’était lui, il s’était donc planté là, au milieu et attendait ou alors il tentait de me mater par-dessous la porte qui offrait cette opportunité du fait de ses vingt centimètres d’ouverture au ras du sol… Un éclair me traversa ! « Ça y est ! Il va voir qui est Perrine ! » J’ouvris violemment la porte et je l’aperçus accroupi par terre !


  • — Qu’est-ce que tu fais là ? Ça va pas ou quoi ? T’es malade !
  • — Non ! Je pensais que tu te sentais pas bien, j’étais inquiet… bredouilla-t-il
  • — Tu plaisantes ! Tu voulais me mater ? Avoue-le ?
  • — Non, bien sûr que non !
  • — De toute façon, si je raconte ça, tout le monde me croira… Tu voulais voir quoi ? Ça t’excitait de me mater à mon insu ? Tu voulais savoir quoi ? réponds ou je raconte à tout le monde que je t’ai surpris ici !
  • — Non, je t’ai dit que…
  • — Arrête, à d’autres ! Tu voulais savoir quoi ?
  • — Si tu portais des bas ou des collants…
  • — Des bas. Je porte des bas, des Dim-up ! Quoi d’autre ? Tu veux les voir ?
  • — Non… Pardon
  • — Quoi ? Tu veux pas les voir ? Je t’excite pas ?
  • — Bien sûr que si…
  • — Tu veux les voir, alors ?
  • — Ben oui…

Je relevai donc ma jupe plissée pour lui montrer la lisière de mes Dim-up et cette partie de peau blanche qui excite tant les mecs.


  • — Quoi d’autre ? Tu voulais voir quoi encore ?
  • — Voir ce que tu portais comme sous-vêtement…
  • — Et puis quoi d’autre ? C’est tout ?
  • — Oui… enfin non…
  • — Alors quoi d’autre ?
  • — Voir ton sexe !
  • — Je t’explique. Je porte un string noir totalement transparent au travers duquel on peut voir ma jolie petite chatte totalement lisse parce que je m’épile en totalité et je ne porte pas de soutif sous ce type de haut. Ça te va ?
  • — Excuse-moi…
  • — Non ! Je t’excuse pas ! Par contre, tu vas sortir ton sexe, te masturber et si ça m’excite suffisamment, je remonterai ma jupe, baisserai ma culotte et me masturberai avec toi…
  • — Je peux pas faire ça !
  • — Te pose pas la question si tu peux ou tu peux pas, si tu le fais pas, je raconte tout… Alors ?

Alors il a sorti son sexe, il était violacé de désir. Il regarda vers moi avec un regard apeuré, tout en commençant à se masturber. Puis, il a pris confiance ou l’excitation lui a fait perdre la tête et il s’est touché de plus en plus vite pendant que son regard se faisait de plus en plus « pervers »… Je n’ai plus résisté, j’ai enlevé mon string, je l’ai roulé dans mon poing gauche, j’ai soulevé ma jupe et avec le majeur et l’index de ma main droite, je me suis caressée ! J’ai joui au moment où le sperme de Sébastien a jailli de son sexe… C’était énorme ! Un pied comme je n’en avais jamais pris…


Ça s’est terminé comme ça. Je suis sortie des toilettes pour dame, laissant mon string dans ma main gauche et le pauvre Sébastien la quéquette toute molle !


Elle vient de raconter cela d’une seule traite, sans s’arrêter, nous regardant à peine, absorbée par son récit. Marc lâche :



Anne-Va ne dit rien… Elle a les joues rouges, le regard trouble, Marc est sûr qu’elle a les mains moites et l’intérieur des cuisses totalement trempé…




  • — C’était il y a trois ans ! Je venais de passer le cap des trente-cinq ans, sans mon mari qui était en déplacement et qui, en plus, ne me l’avait même pas souhaité par téléphone. Le lendemain, je partis faire les courses. J’étais habillée de manière classique, un imperméable, des bottes, une jupe et un chemisier… J’arrivai sur le parking et rentrai au supermarché pour rayer un à un les mots de la liste des courses. Je parcourais les allées et croisai par deux ou trois fois, le regard d’un homme au hasard des rayons. Après avoir mis les courses dans le coffre de mon A4, j’allai ranger le caddy. Quand je remontai en voiture, l’homme que j’avais croisé dans le magasin tapa à ma vitre avec un sourire craquant…
  • — Bonjour, puis-je vous poser une question totalement folle ?
  • — Euh non ! Oui ! Enfin je sais pas… Ça dépend !
  • — Une question totalement folle, indiscrète et un tout petit peu coquine…
  • — Allez-y toujours…
  • — Vous portez des bas ou des collants ?
  • — Vous êtes gonflé vous ! Ça vous arrive souvent ?
  • — Non, mais c’est très amusant… répondez-moi, bas ou collants ?
  • — Des collants, mais je vois pas en quoi ça vous regarde !
  • — Malheureusement pour moi, il est vrai que ça ne me regarde absolument pas…

Ce mec avait un aplomb et une lueur dans le regard qui me rassuraient et qui me troublaient…


  • — Et pourquoi vous me posez cette question alors ?
  • — Pour vous faire changer vos habitudes…
  • — C’est-à-dire ?
  • — Je vous ai vue dans le magasin et, lorsque vous étiez dans le rayon des bas et collant, je vous ai vue en mettre au moins trois boîtes dans votre chariot…
  • — Vous êtes sacrément gonflé !

C’est à ce moment-là qu’il m’a tendu une boîte de Dim-up noirs, taille 2, exactement ce que j’aurais pris si j’avais dû en acheter ce jour-là.


  • — Tenez ! C’est pour vous !
  • — Et que voulez-vous que j’en fasse ?
  • — Je peux être totalement fou ?
  • — On n’est plus à ça près…
  • — Je voudrais simplement que vous sortiez de votre voiture, que nous allions prendre un café, que vous alliez dans les toilettes changer vos affreux collants pour cette petite fantaisie, que vous reveniez en me tendant la boîte remplie de vos collants… Je les jetterais aussi vite, ne vous inquiétez pas, je ne vais pas les garder, je ne suis pas fétichiste !


J’étais abasourdie… Je sentais monter en moi un désir complètement fou… Je crois qu’à ce moment-là, j’aurais fait n’importe quoi…


Marc reprend aussi vite pour ne pas laisser retomber le soufflé :



Anne-Va continue :



  • — Je lui ai dit qu’il était complètement fou, que c’était n’importe quoi, que j’étais mariée et ça l’a fait sourire. Il m’a dit que si l’argument qui consistait à être mariée était important, c’était plus agréable pour lui que l’argument consistant à lui dire que je n’en n’avais pas envie… Il était fort le bougre ! Je me laissai donc convaincre d’aller prendre un café en lui disant que ça ne m’engageait absolument pas à jouer son petit jeu vestimentaire. Il était charmant, l’œil coquin, plaisantant et me faisant sourire…

Nous nous sommes assis face à face, il a commandé nos deux cafés, a posé sa tête dans ses mains et m’a fixé droit dans les yeux en disant :


  • — Troublée ?
  • — Pourquoi cette question ?
  • — Pour savoir si ce jeu vous trouble autant que moi…
  • — Je sais pas…
  • — Troublée ?

Il avait une façon étrange de poser cette question avec de plus en plus de douceur et de plus en plus d’autorité dans la voix…


  • — Oui, troublée… Vous êtes content ?
  • — Pas totalement… Ce trouble est agréable ou désagréable ?
  • — Plutôt agréable…
  • — Excitée ?

Je ne pouvais pas lui mentir… Oui, j’étais excitée comme je ne l’avais pas été depuis une éternité. J’avais un nœud dans le ventre.


  • — Oui…
  • — Alors, va changer ces collants affreux…

Je suis partie aux toilettes, j’ai refermé la porte derrière moi, j’ai quitté mon collant et enfilé cette paire de bas.


J’étais dans un état second. J’avais une envie folle de jouir. Je me suis dit que j’allais très certainement faire l’amour avec cet homme et je me suis sentie très mal à cause de cette culotte affreuse que j’avais sur les fesses. Je l’ai enlevée et j’ai senti une chaleur encore plus forte envahir mon bas-ventre. J’ai passé un doigt le long de mes lèvres, il s’est posé sur mon clitoris et j’ai pris mon pied ! Oui ! J’ai joui comme une cinglée dans les toilettes d’une brasserie de galerie marchande… J’ai repris mes esprits, j’ai regagné la salle, les joues rouges et la gorge sèche… Je savais que j’allais tromper mon mari pour la première fois et j’en étais toute retournée. J’ai cherché à accrocher le regard de mon inconnu mais il n’y avait plus personne à notre table… Il avait disparu… Je suis sortie à toute vitesse pensant qu’il m’attendait dehors : Non ! Arrivée à ma voiture, je me suis assise, j’ai attendu quelques minutes mais il n’est jamais réapparu.


Perrine a la bouche grande ouverte et réussit à en faire sortir quelques mots :



Marc reprend alors la parole.



Marc commande, paye la note du restaurant et invite ses deux compagnes à le suivre.



Elle se met sur la pointe des pieds et lui fait un énorme bisou sur la joue. Anne-Va fait exactement la même chose sur l’autre joue… Marc a un sourire jusqu’aux oreilles !




23 h – Voiture 6 – Cabine 4




Les trois flûtes sont remplies de champagne, ils sont tous les trois très détendus et il règne dans le compartiment une ambiance absolument adorable… Un doux mélange de connivence, de folies, de désir, d’érotisme…



Dans sa tête, Marc cherche ce qui pourrait mettre le plus le feu aux poudres. Il cherche l’aventure qui serait la plus affolante pour ses deux compagnes. Il commence :



  • — C’était l’an dernier, début octobre, j’avais prévu un week-end cool et tranquille et j’avais décidé de me promener dans Paris, nonchalamment, sans but précis.

Je me retrouvai en face du musée d’Orsay sans même m’en rendre compte… Errance ! À cet endroit, il y a une passerelle pour descendre sur les quais où sont arrimés quelques yachts, vedettes et autres « promène-touristes »… Et de loin, je vis dans l’escalier en colimaçon, une femme qui, de toute évidence, cherchait à satisfaire soit le côté voyeur de son homme situé au bas de l’escalier, un appareil photo dans la main, soit son côté exhibitionniste. Je stoppai net ma marche et m’accoudai au parapet, bien décidé à découvrir ce qu’ils allaient m’offrir comme spectacle… Elle jouait avec l’objectif en montrant ses jambes a priori gainées de noir, posant les pieds sur la rambarde, creusant exagérément sa chute de reins, écartant les cuisses comme pour dévoiler toute son intimité !


« Quelle salope ! » sont les mots qui me sont venus instantanément à l’esprit. Une chose était sûre, je n’allais pas rester longtemps aussi loin de l’action. Je devinais, imaginais mais ne voyais rien et ça ne me satisfaisait absolument pas ! Je voulais la mater, savoir, voir ses seins, ses cuisses, ses fesses, sa chatte qui serait très certainement ouverte par l’excitation de s’exhiber aussi impudiquement… Je bandais et passai instinctivement la main sur le renflement de ma braguette tendue par mon désir !




  • — Je décide donc de m’approcher et fais un grand détour histoire d’être « à couvert » le plus longtemps possible. Elle m’aperçoit lorsque je suis à cinq mètres au-dessus d’elle. L’espace d’un instant, je crois avoir tout raté car plus rien dans sa tenue n’est équivoque… Si je ne l’avais pas vu de loin quelques minutes auparavant, je la verrais comme une femme sexy certes mais pas comme cette exhibitionniste en puissance. Je descends les escaliers sans la lâcher du regard insistant outrageusement sur ses fesses, son décolleté et le renflement de son bas-ventre… Lorsque je passe à sa hauteur, je sens son parfum, enivrant ! Puis, je suis en dessous d’elle et là, elle s’assied sur une marche, écarte les jambes et les referme aussitôt. Je m’arrête, fixe son entrejambe de nouveau dissimulé, remonte mon regard vers le sien, redescend vers ses jambes jusqu’à ce que, enfin, le spectacle reprenne. Elle ne porte rien sous sa jupe, ses bas noirs sont accrochés par un porte-jarretelles de la même couleur et son sexe est totalement glabre en dehors de cette petite bande juste au-dessus des lèvres.

À la façon qu’elle a de bouger son corps, je suis convaincu qu’elle est très certainement aussi trempée que ma queue est dure… Il y a dans l’air une odeur de baise ! Si le lieu n’était pas aussi dangereux, j’aurais sorti mon sexe et entrepris de me caresser devant elle… J’entends le bruit caractéristique du reflex de son mec qui continue à la mitrailler alors qu’elle exhibe son sexe à un inconnu. Je ne sais pas encore à cet instant comment ça va finir mais c’est horriblement chaud. Par chance, en ce dimanche, pas grand monde de ce côté de la Seine. Il fait beau et donc les parisiens comme les touristes ont plus envie de ballade extérieure que de musée et là, nous sommes entre le musée d’Orsay et son parking.


  • — Sors ton gode et branle-toi !

Je viens d’entendre cette phrase ou plutôt cet ordre prononcé trois à quatre mètres derrière moi.


  • — Vas-y ! Montre-lui que tu es une vraie salope ! Enfonce ton gode dans ta chatte pour lui montrer à quel point tu es trempée, je suis sûr que tu dégoulines déjà !

Elle s’exécute, prend son gode (un engin de belle taille) dans son sac et se le plante d’un seul coup au plus profond de sa chatte. Elle a le regard d’une nana qui n’en peut plus de se faire baiser… Son regard est une demande, elle supplie avec les yeux ! C’est énorme ! Elle se met à faire bouger le toy de plus en plus vite, sans aucun ménagement, malgré la distance qui nous sépare, j’entends le clapotis caractéristique d’un sexe détrempé. Je n’en peux plus, je bande à en avoir mal…


  • — Tourne-toi, mets-toi à quatre pattes et continue de te branler ! lui ordonne son mec.

Elle me présente alors ses fesses et sans se priver du plaisir d’être remplie, accélère les va-et-vient…


  • — Vas-y, dis lui ce que tu es ! dis-lui ! Allez !
  • — Je suis une salope… dit-elle d’une voix pas très audible
  • — Plus fort ! dis-lui !
  • — Je suis une salope, j’adore ça, me montrer ! Ça m’excite ! Oui, je suis une salope, j’adore ça faire bander un mec !

Je pense qu’à cet instant précis, elle a pris son pied ! Elle est agitée d’une succession de soubresauts puis se calme, retire le gode de sa chatte et pose sa main sur son sexe. À cet instant, elle me regarde et je vois dans ses yeux que rien n’a changé, elle est toujours habitée par la même envie, celle de se faire baiser.

Son mec arrive derrière moi et me dis simplement :


  • — Suis-nous

Je leur emboîte le pas et je le vois activer à distance l’ouverture d’un monospace aux vitres arrière totalement noires et opaques. Elle ouvre la porte arrière, s’engouffre sur le siège et laisse la porte ouverte pour que je me joigne à elle. Lui monte devant, fidèle à son rôle de voyeur.


  • — Sors ta queue et branle-toi ! Je veux que tu jouisses dans ma bouche et après tu me baiseras comme une chienne !

Je m’exécute et après trois ou quatre mouvements de va-et-vient sur ma queue, je lui envoie une giclée de sperme sur les lèvres. Elle passe la langue pour récupérer ma semence et avale le fruit de cette jouissance dont elle est l’initiatrice. Je m’affale sur le siège, les yeux brillants, le souffle court, les jambes coupées par le plaisir… Je la vois alors se déshabiller complètement, s’agenouiller près de moi et se mettre à me mettre à nu. Puis elle se met entre mes jambes et entreprend de me redonner une certaine virilité.

Sa bouche est un enfer… Sa langue est agile, elle tourne autour de mon gland puis elle reprend mon sexe sur toute sa longueur, l’avale tout entier… Je sens ma queue au plus profond de sa gorge, un délice !


  • — Empale-toi sur sa queue !

Ça y est ! Son mec reprend du service…


  • — Vas-y ! Mets-la dans ta chatte…

Elle se met à genou au-dessus de moi et glisse ma queue au plus profond de son intimité… Je ressens une chaleur intense entourer mon sexe. Je n’ai jamais ressenti cela ! Une sensation inoubliable !


  • — Bouge ! Allez, bouge bien, excite bien sa queue ! reprend son mec.

Et j’entends en même temps que je ressens une contraction de sa chatte une main claquée sur les fesses de ma jolie cavalière.


  • — Bouge salope ! Bouge !

Et il continue, il lui frappe les fesses tout en lui disant les pires cochonneries ! Elle est excitée comme une puce et son excitation me gagne… Je suis aux anges ! Une claque plus forte que sur ses fesses et :


  • — Je vais t’enculer ! en même temps que tu te baises sur sa queue !
  • — Non ! Pas ça ! le supplie-t-elle
  • — Si regarde, il est déjà tout ouvert ton p’tit cul, prêt à prendre une bite !

Il se glisse derrière elle, je sens la pression exercée sur sa rondelle et je ressens délicieusement ma queue comprimée dans sa chatte… On bouge tous les trois, de plus en plus vite, je ressens autant qu’il doit les ressentir les coups de rein de son mec… elle se pince les seins comme pour se faire mal, elle aime cette brutalité qui règne dans la voiture.


On va jouir tous les trois en même temps !


Explosion ! C’était délicieux, on a joui comme des fous, le monde aurait pu s’arrêter de tourner, la voiture aurait pu être mise en fourrière que je suis même pas sûr que l’on s’en serait aperçu…


  • — Merci ! dit-il.
  • — Merci à vous…

Je comprends à ce moment-là que ma présence est de trop. Je fais un bisou très tendre sur la joue de ma partenaire en lui glissant à l’oreille :


  • — C’était merveilleux… Merci…

Je récupère mes vêtements, me rhabille tant bien que mal et quitte la voiture. Pas un regard vers moi, ils referment la porte et disparaissent de ma vue, de ma vie mais je pense que jamais ils ne disparaîtront de mes souvenirs…


Il règne dans le compartiment une ambiance d’une lourdeur et d’un érotisme fou ! Le récit de Marc a visiblement eu l’effet escompté… Ça a fait monter la température ! Anne-Va lâche tout d’un coup :



Il est facile pour les deux autres voyageurs de comprendre pourquoi Anne-Va a absolument besoin de meubler le silence. L’atmosphère ne laisse pas beaucoup d’autres choix : soit l’excitation les fait passer aux jeux d’adultes, soit on occupe le temps d’une autre façon….

C’est ça que fait Anne-Va !



  • — Je rêve d’une soirée dans le genre « eyes wide shut », vous voyez ? Le dernier film de feu Stanley Kubrick avec Nicole Kidman et Tom Cruise ? Oui ? Alors : je serais amenée par un amant dans une joli propriété à la campagne.

Arrivés devant la porte, une hôtesse viendrait vers moi, retirerait mon manteau, me glisserait une cape sur les épaules, un loup devant les yeux et me dirigerait vers l’entrée en appuyant fermement sa main au creux de mes reins. Mon amant aurait déjà disparu (je ne sais pas si je le recroiserai dans ce lieu) et je serais livré à moi-même avec pour seule compagnie une coupe de champagne qu’on m’aura mise dans la main. Une coupe un peu spéciale puisqu’elle ne peut être posée et que le pied (d’après l’hôtesse qui me l’a remise) n’est autre que le moulage du phallus du maître des lieux. C’est la première fois que j’aurais besoin de toute la paume de ma main pour tenir ma coupe, le petit doigt en l’air, raté ! J’avancerais dans cette demeure, poussée par je ne sais quelle voix. Tous les hommes que je croiserais seraient d’une rare élégance, smoking, prestance, allure… Les femmes quant à elles seraient toutes dans le même accoutrement que moi : un porte-jarretelles, des bas noirs, pas de slip ni de string ni de soutien-gorge et toutes perchées sur des talons d’au moins dix centimètres. Puis je pénétrerais dans une pièce noire, totalement noire, dans laquelle il est impossible de voir quoi que ce soit… des voix se mettraient à me murmurer des phrases très équivoques au creux de l’oreille :


  • — J’ai remarqué votre bouche, elle doit être très, très, douce….
  • — Vos fesses sont à croquer…
  • — Je suis sûr que votre chatte dégouline déjà de désir…
  • — Vous me faites bander comme un damné…
  • — Heureusement qu’il fait noir dans cette pièce, vos seins sont tellement tendus par l’envie que vos tétons sont indécents…

Un tourbillon de voix, toutes plus sensuelles les unes que les autres virevoltent dans mes oreilles.

Je sens des mains se glisser sur mon corps, m’effleurer la peau puis devenir plus précises, des doigts me pinçant un téton, une langue se glissant au creux de mes reins… Tous ces hommes que j’ai croisés sont donc là pour me donner du plaisir ? Je le crois. Je n’en peux plus ! Je sens mes jambes vaciller et je me retrouve à genoux, un sexe se pose sur mes lèvres, je l’avale comme une affamée, des doigts glissent sur mon sexe, me pénètrent, me dilatent… Je ne pense plus qu’à une chose, prendre et donner du plaisir, jouir et sentir le sperme de tous ces hommes sur mon corps. À un moment, toujours le même dans mon fantasme, ils me relèvent, me font me pencher en avant et je sens des mains s’abattre sur mes fesses, ils me fessent et plus ils frappent fort, plus je prends du plaisir et je jouis quand je sens leur sperme gicler sur mon corps. Je ne sais pas combien ils sont, mais quand j’y pense, je prends à chaque fois un pied fabuleux !



La lumière est éteinte…


La première qui va « profiter » de la situation est Anne-Va. En effet, Marc se demande toujours si ce sont des bas ou des collants qui gainent ses jambes et il veut sa réponse. Il a compris que la plupart de ses fantasmes tournait autour de la soumission et se dit qu’il va poursuivre le jeu dans ce sens. Il pose une main sur son cou et lui fait tourner la tête vers lui, il prend sa bouche et très doucement, lui mordille les lèvres, joue avec sa langue, l’embrasse comme il l’imagine en rêver… Il sent à son souffle qu’elle est totalement prête à s’abandonner et pose une main sur l’intérieur de sa cuisse…


Surprise !


Il y croise la main de Perrine qui a déjà commencé à glisser vers le sexe d’Anne-Va. Il s’en doutait mais ça lui confirme que cette tornade blonde n’est pas née de la dernière pluie. La main de Marc se joint à celle de Perrine et, ensemble, ils remontent le long de la cuisse, croisent la limite d’un Dim-up et ressentent une chaleur humide qui émane du tissu recouvrant le sexe d’Anne-Va. Elle est trempée et l’envie qui leur vient à tous les deux est de glisser leur doigt à l’intérieur de ce sexe abandonné et offert…



Il s’adresse à Perrine.



Anne-Va ne parle pas, ne prend pas part à la conversation. Pendant que Perrine se déshabille, Marc fait de même avec leur proie… Au passage, Marc remarque que la petite coquine de Perrine ne porte rien sous son jean. Marc attrape Anne-Va par l’arrière de la nuque et lui ordonne :



Marc se met en retrait et la regarde faire, c’est la première fois qu’elle se retrouve dans l’intimité d’une femme et son excitation est tellement forte qu’elle ne se pose plus aucune question. Elle gobe les seins, prend les tétons entre ses lèvres, les aspire, les gobe, les mordille, les aime tout simplement…. Elle veut une chose et une seule, lui donner du plaisir ! Elle glisse sa langue sur le ventre de Perrine puis descend encore pour se retrouver le long de ses lèvres gonflées et trempées par le désir. Elle se rappelle alors les consignes de Marc et remonte vers la bouche. Elle a tellement peur que le plaisir de sa partenaire perde en intensité qu’elle remplace sa bouche par ses doigts sur le sexe de Perrine qui a les hanches gagnées par des soubresauts de plaisir. Marc est heureux ! Il commence à se déshabiller et quand son boxer quitte son corps, il n’a pas le temps de dire quoi que ce soit que ses deux partenaires se jettent sur lui… Elles veulent partager leur désir, leur émoi, leur plaisir…


Marc goûte au bonheur immense de deux bouches sur son sexe… Le summum du plaisir, se faire masturber par l’une dans la bouche de l’autre ! Tout ce temps qui se passe avant que le mouvement ne se synchronise est un pur délice… si rare ! Pour l’instant, il goûte la bouche d’Anne-Va qui a encore le goût de Perrine dont la bouche a gobé son sexe. C’est un bonheur sans limite, Marc a envie de sentir leur désir, leur intimité.