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n° 14753Fiche technique19916 caractères19916
Temps de lecture estimé : 13 mn
11/01/12
corrigé 22/11/20
Résumé:  La nuit de Noël, tout peut arriver.
Critères:  fh hagé prost grossexe hotel voiture fellation préservati pénétratio -contes
Auteur : Forti  (Un petit texte de saison)      Envoi mini-message
Noël rouge




Al est au chaud dans son Q7 noir, à écouter du rap. Il est rare qu’il vienne en personne dans la rue. Il porte comme d’habitude un costume de grande marque, une chemise blanche et une cravate club. Mais le détail qui gâche tout : il arbore ses bracelets et chaînes en or pour étaler sa richesse. Ses hommes sont dans une X5 grise. Ils sirotent bières sur bières dans leurs t-shirts blancs et sales. Les moteurs tournent à fond pour maintenir une douce chaleur. Des nuages gris s’échappent des pots chromés et font tousser les filles les plus proches.


Au début, j’ai été séduite par sa gueule de minet des bacs à sable et son fric qu’il distribuait autour de lui. Mais j’ai très vite déchanté. Sa vraie personnalité est rapidement apparue au grand jour. Fainéant, brutal, jouisseur, il profite de son autorité naturelle et de son charme pour manier à sa guise les hommes et les femmes. Aujourd’hui, je suis déguisée en mère Noël avec mon petit short rouge, mon haut blanc mettant en valeur mes seins plantureux. Heureusement que je peux m’emmitoufler dans mon grand manteau rouge, parce qu’à piétiner dans la neige dans ces cuissardes couleur sang qui prennent l’eau, je suis complètement gelée.


Voilà une voiture qui arrive. J’ouvre en grand mon manteau, le froid glacial de cette veille de Noël pénètre et gèle mon corps. Les trois gus dans la voiture me jettent un coup d’œil. Mon costume les attire, mais ils passent sans s’arrêter. Dommage, j’étais prête à tout pour me réchauffer. Je referme mon manteau au plus vite et enfonce mon bonnet lumineux sur mes oreilles.


Ils s’arrêtent plus loin devant un groupe de filles en manteau de fourrure. Les écolos n’ont rien à redire, c’est entièrement du faux et ça se voit même de l’intérieur de leur voiture embuée. Mais les manteaux s’ouvrent comme le mien et ils découvrent l’une en guêpière rose, l’autre dans un truc improbable en cuir noir et la troisième entièrement nue. Les trois copines montent dans le break où tout le monde se serre. Et ils filent vers un hôtel plus loin. Le second d’Al leur louera une chambre miteuse au prix fort. Pour six, il va même en profiter pour leur compter un supplément en oubliant de rajouter des serviettes.

Un bobo en smart, s’arrête devant moi. J’ouvre mon manteau, il ouvre sa fenêtre, je lâche :



Il discute :



Al préfère qu’on insiste pour emmener le client à l’hôtel, mais je ne vais pas laisser filer celui-là et il ne me paraît pas prêt à aller plus loin.



Il ouvre la portière, je monte. Je lui indique un coin sombre, plus loin, où on trouve toujours de la place. Il faut dire que les deux brutes d’Al viennent convaincre les chauffards présomptueux d’aller se garer plus loin, avec la délicatesse qui les caractérise.


L’intérieur de la Smart est chaud et me fait du bien. J’écarte mon manteau, mais cette fois avec plaisir, pour exposer mon corps gelé à la douce chaleur environnante. Je sors un préservatif dont je déchire l’enveloppe d’un geste précis pendant qu’il dégage son sexe. Je le branle un peu, mais ma tenue de mère Noël à l’air de lui faire de l’effet. Rapidement, je le couvre du petit chapeau. J’ai toujours eu le sens du détail et j’en ai pris des rouges. Sa bite en tendue, mais pas très longue ni épaisse. Il a tout du jeune cadre dynamique qui ne pense qu’à son boulot. Sa vie doit être un désert pour venir se faire vider les couilles alors que les bourgeois se préparent à aller à la messe de minuit. Je commence à le sucer avec application.


Dans une autre vie, je partais aussi avec toute la famille dans nos habits de fêtes, emmitouflée dans des écharpes et des bonnets tricotés main, vers l’église illuminée pour fêter la naissance du fils de Dieu dans une crèche, il y a deux millénaires.


Je prends mon temps pour le sucer. Je lui ai pris 20 euros de plus, il en aura pour son argent et je vais profiter au maximum de sa voiture. Je suis prête à prendre une engueulade d’Al, mais je ne crois pas qu’il prendra la peine de sortir de son char pour ça.


Je suis un peu écœurée par le goût de fraise. J’embouche son sexe et l’avale jusqu’aux couilles. Vu sa taille très raisonnable, je n’ai pas de problème. Lorsque je me retire, je passe ma langue sur son gland. Il a l’air d’apprécier. Je continue à le sucer tout en soupesant ses boules. Sa tête bascule vers l’arrière, un râle rauque sort de sa bouche. Les « bonnes » choses ont une fin. Il va venir. Malgré le préservatif, je ne vais pas le laisser gicler dans ma bouche. Je me redresse et le finis à la main.


Je ramasse ma pelisse sur ma poitrine et quitte à regret la chaleur bienfaisante. J’ouvre la portière et le laisse déculotté avec le préservatif plein sur sa bite qui ramollit. J’avance rapidement pour reprendre ma place au bord du trottoir. Comme prévu, Al me jette un œil noir pour mes quelques minutes de trop, mais il ne sort pas pour me le dire en face.


Trois autres voitures passent sans s’arrêter. Sans doute des voyeurs venus se rincer l’œil pour pas cher et s’exciter avant leur réveillon. S’ils n’arrivent pas à draguer en boîte, nous les reverrons peut-être plus tard, dans la soirée.


Une vieille guimbarde fumante et bringuebalante arrive dans un bruit de ferraille. Les vitres sont complètement embuées, voire givrées. Sur le devant, un coup de main rapide a dégagé quelques centimètres carrés pour permettre au conducteur de ne pas aller emplafonner un lampadaire. L’épave s’arrête à ma hauteur. Sur l’aile avant, un dessin montre un renne bondissant sur la peinture qui a dû être beige. La vitre s’ouvre lentement et par à-coups ; évidemment, il n’y a pas de vitre électrique.


Un bonnet, rouge comme le mien mais sans les lumières, s’agite derrière la vitre. Le conducteur est couché sur la banquette avant pour arriver à ouvrir la fenêtre. Il se relève et je pars d’un éclat de rire. C’est le père Noël qui conduit cette poubelle. Il arbore une longue barbe blanche qui mange son visage en dessous du bonnet rouge bordé de fourrure blanche. Il porte une sorte de houppelande rouge vif, pour ce que j’en vois. Le bonhomme à l’air sans âge et très rond. Le père Noël tel que tous les petits enfants l’imaginent.


Je me rappelle, petite : ma mère m’avait emmenée dans les grands magasins voir les décorations de Noël, les guirlandes lumineuses, les automates. Au milieu du magasin trônait un homme en rouge que j’ai tout de suite reconnu. Je savais que je n’avais pas été obéissante la semaine précédente, et j’avais peur qu’il me reconnaisse, me prive de cadeaux, ou pire, qu’il me dénonce à ma mère. J’ai pleuré pour ne pas aller lui faire un bisou. J’ai fait la comédie. Mais j’ai quand même eu les plus beaux cadeaux que j’avais repérés dans les rayons.

Alors que j’allais lancer mon tarif habituel, il me devance d’une voix chaude et forte :



Comment résister au père Noël, surtout quand on est la mère Noël ? Je grimpe, à mes risques et périls, dans la voiture. Une fois à l’intérieur, on est complètement isolés du reste du monde qui est devenu tout blanc. Même la brèche sur le pare-brise ne me paraît plus aussi claire. Cela ne semble pas gêner le bonhomme qui repart aussi sec. Je lui indique l’hôtel et il glisse autant qu’il roule jusqu’au bord du trottoir devant la porte. La voiture diffuse une chaleur douce. Je profite du trajet pour regarder mon client de haut en bas. Il est bien déguisé, tel le sympathique distributeur de cadeaux. J’aperçois le pantalon écarlate qui sort des bottes en cuir du même ton. Une bedaine ronde sur laquelle cascade la barbe blanche repose sur ses cuisses. En y regardant de plus près, la barbe et le ventre ont l’air vrais.

Je risque une plaisanterie :



J’en conclus, ô surprise, que j’ai affaire à une pâle copie du célèbre personnage qui devait travailler à l’entrée des grands magasins tout proches.

Nous entrons dans l’hôtel. Jo, le second, se marre en nous voyant. Il n’en oublie pas de facturer sa chambre minable à 50 euros l’heure. J’emporte la serviette censée être propre et nous grimpons deux étages.

Il ouvre la porte avec la clé affublée de sa lourde étoile en bronze. Nous entrons. La chambre minable sent la poussière, le foutre et l’eau de Javel. La courtepointe tachée est vaguement étendue sur le lit dont les draps ne sont pas changés à chaque client. Au mur, la glace piquée et fêlée regarde le lit d’un air blasé. Une copie du célèbre tableau de Courbet par un peintre du coin s’étale sur le papier peint défraîchi. Tel qu’il est, il fait plus penser à la fin du Monde qu’à son Origine.


Mon client va jusqu’à la table de nuit sur laquelle il pose la clé et 100 euros, sans que je lui aie jamais donné mon tarif. D’un autre côté, je ne fais pas dans l’originalité sur ce point. Je commence à enlever mon manteau et à sortir les préservatifs de la poche.


Il ôte sa redingote rouge et se retrouve en pantalon et marcel blanc. Il a des bretelles ornées de petits lutins affairés du plus bel effet. Je suis rapidement nue, en cuissardes rouges. Je les enlèverai bien, pour réchauffer mes pieds et les faire sécher sur le radiateur, mais il paraît que je suis super sexy comme ça. D’ailleurs, les réactions des clients sont là pour le prouver. Je m’approche et commence à baisser son pantalon. Je découvre, surprise, un caleçon couvert de petits sapins de Noël verts à boules roses, mais surtout un sexe d’une dimension impressionnante que je devine sous la toile légère.


Je descends le boxer sur les bottes pour m’assurer de la taille. Le père Noël est monté comme un âne. De lourdes couilles pendent entre ses cuisses. Les cuissardes font leur effet, car à peine ai-je touché son gland que le manche se redresse pour aller toucher le ventre proéminent.


J’ai du mal à faire entrer l’engin dans un préservatif king size. Heureusement, le bobo n’avait pas entamé ma réserve de grandes tailles. Je commence à sucer le latex et renonce à gober plus que le gros gland violacé. Je m’applique à faire durcir le sexe déjà énorme. Vu la taille hors norme, je me lubrifie discrètement en appliquant du gel entre mes lèvres irritées. Je pousse l’homme par les épaules pour qu’il s’allonge sur le dos. Si j’ai le choix, et vu sa corpulence, je préfère le prendre en andromaque. Je m’assois sur ses cuisses et continue à le caresser pour maintenir l’excitation.


Je me dresse sur les genoux. Je dois lever une jambe pour réussir à faire entrer son membre en moi. Le gland entre difficilement en écartant mon intimité délicate. Lorsque le renflement est passé, je peux me réinstaller de chaque côté de ses cuisses. Je me sens écartelée de l’intérieur, mais la sensation n’est pas douloureuse. Au contraire, une douce chaleur diffuse en moi.


Je continue à faire pénétrer le sexe, le plus doucement possible pour ne pas me blesser. Des sensations jusque-là inconnues remontent dans mon ventre. Il y a très longtemps que je n’ai pas joui avec un client, jamais même, je crois. Mais les émotions que j’éprouve là sont totalement nouvelles. Miraculeusement, j’arrive à faire pénétrer son sexe jusqu’à sentir ses poils chatouiller mes fesses. J’entame alors des mouvements de bas en haut et inversement. J’ajoute quelques rotations du bassin qui sont en général très efficaces. Mais l’homme paraît insensible à mes caresses intimes. Seul, son sexe semble pulser à l’intérieur de moi. Une chaleur désormais intense remonte d’entre mes cuisses vers mon cœur, puis mon cerveau.


Au bout de quelques minutes de ce régime, je suis prise de tremblements. Je ne retiens pas mes mains qui empaument mes seins et pincent les tétons. La vague de plaisir digne d’être surfée par Kelly Slater part de mon point G et me submerge. Je pousse un cri involontaire, tellement l’effet est violent. Mais l’excitation n’est pas retombée pour autant. En tentant de me dégager, je fais un faux mouvement et son sexe vient buter au fond de mon vagin. Sans prévenir, son éjaculation explose dans le latex, je la sens en moi à travers la fine membrane. Elle déclenche un tsunami de plaisir et, cette fois, me fait brailler comme une folle.


Alors que je me remets doucement et cherche à comprendre ce qui m’est arrivé, j’entends une galopade dans l’escalier. Je me suis effondrée sur le ventre rebondi du père Noël. Je me redresse et me soulève pour extraire le membre enfin ramolli, mais encore de dimension impressionnante. Alors que je suis en déséquilibre, en train de l’enjamber, la porte s’ouvre violemment sur Jo, le pistolet au poing. Mes cris ont dû l’inquiéter et, dans sa demi-conscience à travers les vapeurs d’alcool, il s’imagine que je me fais agresser.


Avec une vivacité dont on n’aurait pas cru capable ce bonhomme tout rond, le faux père Noël se jette sur son manteau et en sort un flingue avec lequel il plante Jo en plein front. La détonation explose mes tympans et fait résonner mon crâne comme une cloche d’église. Dans le mouvement, je me retrouve dans la ruelle du lit, complètement hébétée.


L’homme se lève alors et commence à se rhabiller avec calme, sans me jeter un œil. De sa poche, il retire un tube bizarre qu’il visse au bout du pistolet. Ma connaissance des feuilletons américains me permet d’identifier un silencieux. Toujours sans me regarder, il balance deux liasses de billets sur le lit en lançant :



Il sort, pistolet à la main, après avoir jeté un coup d’œil dans le couloir.

Je ramasse les liasses. Les billets ont l’air énorme et d’une drôle de couleur violette. Je pense d’abord à des billets de Monopoly ou des devises étrangères, mais ce sont des billets de 500 euros. Si j’ai l’habitude de voir les 100 euros verts et les 200 jaunes, les 500 euros ne me sont pas tellement familiers. Pour la simple raison que si mes clients payent en liquide, je rends rarement la monnaie. Les liasses sont épaisses, sûrement des liasses de cent. 200 billets de 500, il y a 100 000 euros sur le lit. Bien décidée à ne pas traîner dans la chambre avec un cadavre, je renfile mes nippes et glisse une liasse dans chacune des poches de mon long manteau.


Je descends l’escalier, l’hôtel semble s’être vidé de ses habitants dès le coup de feu. Sur le palier du premier, je croise les deux cadavres des sbires que le bruit a dû faire sortir de leur voiture. La bière n’étant pas bonne pour les réflexes et la précision, ils sont également percés d’un trou en plein front.

Arrivée au rez-de-chaussée, l’odeur de fumée m’assaille, des flammes s’échappent de la pièce derrière le comptoir. En travers de la porte, le cadavre du sous-fifre de Jo a déjà les jambes qui crament alors qu’une étoile maquille son front de rouge.


Je sors rapidement. La rue est aussi déserte que l’hôtel. Le X5 a les portes grandes ouvertes, témoignant de la précipitation des deux gugusses. La Q7, par contre, n’a que la porte côté conducteur entrebâillée, la vitre est brisée. Sous la porte, j’aperçois la tête d’Al. Le sang sort de son front et coule derrière ses lunettes noires jusque sur le trottoir. Son cou fait un angle bizarre, le reste de son corps doit être resté dans la voiture.


Je ferme mon manteau et fonce vers la gare, je n’ai plus rien à faire dans cette ville. J’ai le temps de sauter dans un train en partance pour la ville de mon enfance. En cette nuit de Noël, plus de place libre, mais pas de contrôleur non plus, je m’assois par terre dans la zone à bagages. Je suis arrivée jusque-là comme un robot. Je me rends compte maintenant du drame que je viens de vivre. Mais aussi de la chance de refaire ma vie qui s’offre à moi en cette nuit de Noël où tout est possible.


J’ai perdu mon bonnet et, cachée sous mon long manteau, la pute passe inaperçue. Un petit tour dans les toilettes et mon visage reprend un aspect plus doux et moins tape-à-l’œil. Lorsque le train arrive en gare, je suis décidée à reprendre ma vie en main. Il est tôt et c’est le 25 décembre, mais une boutique de vêtements est ouverte dans la gare, sûrement pour profiter des derniers retardataires à la recherche du cadeau idéal.


J’achète une jupe grise, une blouse blanche et un pull jacquard confortable. Parmi les trois modèles de chaussures en vitrine, je choisis des escarpins noirs classiques. Je savoure le miracle qui a mis ce magasin sur mon chemin. Je me change dans la cabine d’essayage et renfile mon manteau rouge qui, tout compte fait, n’est pas si déplacé que cela. J’ai pris soin de sortir discrètement un billet d’une des liasses, je le tends à la vendeuse.


J’ai un instant d’angoisse en la voyant sortir une machine bizarre émettant une lumière violette dans laquelle elle teste mon billet. L’examen est concluant, elle sourit et encaisse. Je lui rends son sourire. Les billets semblent vrais. J’irai en tester un autre à la banque dès que possible. Je sors du magasin et jette le sac contenant mes reliques dans une poubelle.


Munie désormais de monnaie, je monte dans un taxi à la station devant la gare. Plus je me rapproche de mon quartier, plus l’émotion m’étreint. Arrivée dans la rue, j’ai un doute et dis au taxi de continuer. Je vais passer devant la maison dans le jardin de laquelle, petite fille, je façonnais un bonhomme de neige le jour de Noël. Je piquais une carotte à ma mère pour lui faire un nez. Mon père sortait, me déposait un baiser sur le front et plantait dans la neige sa vieille pipe qu’il ne fumait plus depuis 10 ans, mais qui sentait encore l’odeur du tabac.

Vont-ils me reconnaître ? Vont-ils m’accepter ? Comment vais-je expliquer ces années d’absence ? M’aiment-ils encore ? Sont-ils toujours là ?


Devant la maison, deux fillettes en manteaux bleus finissent un bonhomme en rigolant. L’une plante une carotte au milieu de la plus petite boule. Je dis au taxi de ralentir. Nous passons au pas, les larmes me montent aux yeux. Je ne reconnais pas mes deux nièces que je n’ai pas vues depuis huit longues années. Par une fenêtre, je devine le sapin et ses lumières qui clignotent. Lorsque je suis juste en face de la porte, un vieil homme sort, une pipe à la main. Il semble avoir pris vingt ans. Je pose ma main sur l’épaule du chauffeur qui arrête la Mercedes. J’ouvre la portière et crie :