Mince, je la connais ? Ben… non, je ne crois pas… En plus, avec le soleil dans les yeux, pas moyen de la voir nettement.
- — On se connaît ?
- — Non, mais voilà, je vous explique. Je suis en vacances, je voulais faire de la plongée, et je viens de faire les deux clubs du port, mais ils sont full off ! Aucune place de disponible… Alors, comme je vous ai vu, je me suis demandé si… si je pourrais plonger avec vous ?
Ah, nous y voilà. Ouf, j’ai eu peur de la vexer en ne la reconnaissant pas.
Bon, il faut que je me présente. Eric, plongeur professionnel, scaphandrier classe II, comme on disait à l’époque, breveté PGP (Plongée Grande Profondeur), grand chercheur d’épave devant l’éternel, malheureusement, tout petit trouveur d’épaves… infime trouveur… une seule à mon actif, sans aucun intérêt qui plus est, quelques canons, une flopée de boulets.
Je suis en train de préparer ma barge pour une intervention, un capitaine de yacht de plaisance ayant eu la bonne idée de jeter l’ancre sans vérifier qu’elle était bien arrimée à son navire. C’est que ça coûte, 180 m de chaîne et une ancre ! Bien plus cher qu’une intervention de récupération.
J’étais en train de préparer mes parachutes, des espèces de ballon que l’on arrime à l’objet, puis on les gonfle, et hop, ils remontent à la surface et il n’y a plus qu’à tout embarquer sur le bateau, et le tour est joué, lorsque la miss m’a interpellé de la sorte.
- — C’est que je ne fais pas ça, mademoiselle, moi, je travaille sous l’eau, je ne suis pas moniteur de plongée !
- — Oui, mais bon, vous plongez, non ? Je pourrais vous accompagner ? J’arrive de Paris, ça fait onze mois que j’attends de pouvoir descendre dans le bleu, et c’est la tuile ! Pas de bateau pour aller plonger, pas de club de disponible. Il ne me reste plus qu’à partir de la plage, mais zut, quoi, c’est pas ça, la plongée. En plus, je n’ai pas de bloc bouteille…
- — Oui, d’autant qu’il ne faut pas plonger tout seul, vous savez.
- — Pourtant vous êtes tout seul, vous !
Zut, j’aurais du réfléchir un peu avant de parler, moi ! Quelle truffe je fais…
- — Moi ce n’est pas pareil, je travaille, donc pour rentabiliser mon affaire, je ne peux pas me permettre de doubler les frais !
- — Ah bon, si on travaille, on risque moins que si on se balade, alors ? Vous me prenez pour une blonde ou quoi ?
Je la voyais mieux, elle s’était avancée et me faisait de l’ombre. Une petite brune, cheveux courts, une très bonne bouille, un poil enveloppé, mais ça lui allait super bien. Des formes harmonieusement réparties, très féminine, et toute pâlotte. Ah oui, une Parisienne, elle n’a pas encore eu le temps de bronzer au soleil du midi.
- — Attendez, ça fait plus de dix ans que je plonge, c’est mon métier, je pense savoir ce que je fais. Et puis, en plus, dites donc, vous avez une drôle de façon de demander un service aux gens, vous. Vous les engueulez d’entrée de jeu.
- — Oui pardon, excusez-moi, mais je suis tellement énervée de voir que mes vacances risquent d’être fichues, que j’ai été un peu gourde. Je vous prie de m’excuser, Monsieur le plongeur.
- — Eric ! Et vous c’est ?
- — Hélène. Enchanté, Eric
- — Moi de même. Bon, vous avez essayé le club de Patrick, le bateau bleu devant les restaurants du front de mer ?
- — Complet.
- — Le catamaran de plongé de Sonia, du côté du bassin de radoub ?
- — Elle m’a presque foutu dehors, soi-disant, il faut réserver d’une année sur l’autre et il y a une liste d’attente…
- — Oui, Sonia a une clientèle régulière de snobinards. Ça doit être dû à sa plastique.
- — Oui, j’ai vu… elle est mieux foutue que moi, on dirait la blonde d’Alerte à Malibu !
- — Vous trouvez ? Mouai… Je vous trouve mieux foutue qu’elle, moi, et vous avez beaucoup plus de charme, en plus. Oh pardon, je ne voulais pas vous manquer de respect !
- — Ah ben comme manque de respect, vous rigolez, vous venez de me faire un gentil compliment ! Vous avez un compresseur directement sur le bateau ?
- — Heu oui, c’est pour le narguilé. Et le club des jeunes, au bout, sous le phare ?
- — Pff, à part essayer de me draguer, ils ont l’air plutôt con, pardonnez-moi l’expression, et puis vu leur matos, ça craint un max !
Oui, elle n’a pas tort. Je me demande comment ça se fait qu’ils n’ont pas encore eu de soucis, ces charlots. Enfin, à mon avis, ils doivent juste barboter et puis ensuite frimer sur les quais.
- — Bon, écoutez, ce n’est pas que je m’ennuie, mais j’ai un boulot à faire, il faudrait que j’y aille.
- — Je peux venir avec vous ? Allez, dites oui… j’ai mon permis bateau, je pourrais conduire, comme ça vous finissez de préparer vos ballons et bouteilles et vous gagnez du temps. Allez, dites oui…
Elle était tellement suppliante que ça la rendait fortement désirable. Elle me regardait comme un dieu, ou plutôt, comme un Golden Retriever qui veut sa pâtée ou des caresses. En plus, comme elle était penchée vers le bateau, son top baillait un peu. Manifestement, elle avait des seins superbes.
- — Malheureusement, je ne peux pas.
- — Je vous payerai, après tout, les clubs sont payants aussi. Allez, dites oui, soyez gentil, faites-moi plaisir, Eric… s’il vous plaît !
Mais elle me suppliait presque, maintenant ! J’étais gêné comme jamais, là…
- — Je ne sais pas…
- — Je vous promets que je ne vous gênerai pas, que je vous aiderai, je ferai tout ce que vous voulez ! Tout !
- — Houlà, vous vous rendez compte de ce que vous dites ? C’est une invite, ou quoi ?
- — Heu, tout pour le bateau ou pour vous aider, je voulais dire…
Elle devenait toute rouge, et ce n’était pas le soleil…
- — Ah, dommage… Moi qui pensais que… vous me proposiez… de venir à bord… et de…
- — Heu…
- — Venir avec une bouteille bien fraîche et des gâteaux… !
J’avais tellement de mal à me retenir d’éclater de rire qu’elle s’est rendue compte que je la mettais en boîte. Franchement, sympa, la miss ! Et craquante quand elle rougit.
- — C’est d’accord, vous voulez quoi, comme boisson ?
- — Je vous laisse choisir, mais non gazeux, et sans alcool.
- — Oui, les deux ennemis des plongeurs. Promis, vous ne partez pas avant que je revienne ?
- — Promis. Si vous voulez, mettez votre sac à bord, j’en ai pour dix minutes à tout préparer avant de larguer les amarres. La buvette est juste là, lui dis-je en désignant le troquet du port.
- — Bougez pas, je reviens. Ah, Eric, au fait…
- — Oui ?
- — Merci ! Vous êtes mon sauveur de vacances.
Elle se retourna et partit en direction de la buvette. Elle ne marchait pas, elle sautillait. Quelle silhouette sympathique…
Bon, allez, mes ballons à préparer. Vérifier que la vanne du haut est bien fermée, que les élingues ne sont pas emmêlées, bref, tout ce qui pourrait me casser les pieds sous l’eau, d’autant que le sondeur du yacht indiquait 35 m de fond, là où il a perdu son ancre. Pas très profond, mais il ne faut pas rester trop longtemps, sinon, on est bingo pour des paliers de décompression longs. Eh oui, quand on travaille, on sature plus que lorsque l’on se balade. Du coup, les tables que nous utilisons sont spécifiques, elles tiennent compte de l’effort fourni.
- — J’ai du jus d’ananas et des cookies, ça vous va ?
- — Parfait, j’adore. Allez, montez à bord, Miss. Passez-moi votre sac. Hou, il est lourd, vous avez quoi, dedans ? Une enclume et une clé de 32 ? Deux ou trois lingots d’or ?
- — Non, c’est ma combinaison, mon stab, mon détendeur, masque palme et serviette. Je n’ai pas de bouteille, je comptais la louer. Quant aux lingots d’or, si j’en avais, j’aurais un bateau comme le vôtre et tout le matériel qu’il faut !
- — Eh bien, vous partez pas léger, vous… Allez, sautez !
Hop, elle sauta dans la barge, et me tendit la main.
- — Vraiment contente de vous connaître, Eric.
Elle avait la main douce et ferme.
- — Moi aussi, Hélène. Allez, prenez la barre, lancez le moteur, je m’occupe des aussières. Vous savez piloter des bateaux, c’est sûr ?
- — Oui. Vous voulez voir mon permis ? Il est dans la poche latérale du sac.
Tout en disant cela, elle ouvrit le panneau de cale pour ventiler, mit le coupe-circuit et enclencha le démarreur. Le moteur se mit à ronronner immédiatement. On voyait qu’elle savait s’y prendre.
- — Non, je vous crois. Ok, direction la rade : 3 nœuds dans le port, 5 dans la rade. Déconnez pas, les gendarmes maritimes sont un peu tatillons par ici.
Je détachai les amarres des bittes d’amarrage et les rangeai à bord. Hélène fit une manœuvre impeccable, tout aux inverseurs, et aligna la barge pile dans le chenal de navigation. La sortie du port fut sans aucun problème, très sûre, parfaite en un mot. Sacré nana, cette Hélène !
- — Eric, vous voulez bien prendre la barre une minute, je voudrais me mettre en maillot de bain, le soleil cogne pas mal et je voudrais bronzer un peu, je n’ai que deux semaines de vacances…
- — Ok girl, je prends.
Je calai la barge sur le bon cap. Le point de plongée n’était pas très loin, quelques minutes de navigation tout au plus. Hélène était sur le banc avant, elle me tournait le dos. Elle enleva son t-shirt, ses chaussures de pont et son jean, et apparut en maillot de bain deux-pièces rouge, très joli, et relativement… petit. Pas à dire, une jolie fille, bien foutue, une belle poitrine, des fesses bien galbées.
- — Voilà, je reprends la barre, si vous voulez !
Qu’elle était blanche ! Elle devait travailler dans un souterrain tous les jours, c’est pas possible !
- — Dites, faites attention au soleil, vous risquez de prendre de sacré coup, blanche comme vous êtes.
- — Je vais mettre de la crème à bronzer, vous avez raison, ce serait ballot de foirer mes vacances à cause de brûlures. Vous me la passez, elle est juste à droite, dans mon sac ?
- — Pas de problème
Son sac était grand ouvert. Alors, voyons… Ce tube là…
- — Non, Eric, ça, c’est du gel… heu…
Mince, j’avais pas fait gaffe. Gel intime, sensations chaleur. Mince, c’est mon tour maintenant de rougir. Ouf, la crème solaire est là.
- — Voilà le bon tube. Heu, désolé, je me suis trompé…
Elle était presque aussi rouge que moi, maintenant. Les schtroumfs rouges sont de sortie. La schtroumfette et le schtroumf bricoleur sont dans un bateau…
- — C’est de ma faute, j’aurais dû le ranger mieux.
- — Désolé, je ne voulais pas être indiscret.
- — Bon, on est dans la même galère, enfin, le même bateau, je vous dois une explication. En fait, j’ai ce tube au cas où… comment dire… je devais avoir des relations avec un garçon qui ne me plait pas trop, histoire que… comment dire… voilà, quoi, histoire que ça ne me fasse pas mal, vous comprenez ?
- — Mais s’il ne vous plait pas trop, pourquoi avoir des relations avec lui, je pige pas, là ?
- — Vous savez, j’ai pas beaucoup de sous, et pour passer des vacances sur la Côte d’Azur, des fois, ben je suis le moyen de paiement, si je n’ai pas d’autres solutions. Ah, j’aime pas ça, mais c’est ça ou rester dans mon studio à Paris à regarder des émissions à la con à la télé.
- — En gros, vous vous proposez en échange de prestations, si je comprends bien ?
- — Le moins souvent possible, mais c’est au cas où. Je suis venue en stop, eh bien, le vieux qui m’a fait le trajet Lyon-Nice, il m’a demandé de le branler, et j’ai bien dû le faire. Sinon, il m’aurait larguée sur une aire de repos. Bon, une branlette, c’est pas la fin du monde non plus. Pour l’instant, cette année, je m’en tire bien.
- — Mais vous vous rendez compte de ce que vous me dites ! Imaginez que j’en profite ! Vous voulez que je vous emmène plonger, ok, une fellation et on y va… Vous êtes toutes comme ça, à Paris ?
- — Je vous le dis car vous m’inspirez confiance, et parce que vous avez vu le tube de gel. Je sais pas, mais vous n’avez pas l’air d’un salaud, et puis vous êtes plongeur, donc un modèle pour moi. Je ne vous ai pas trop choqué, au moins ?
- — Non, j’apprécie votre honnêteté, ça simplifie la vie des fois. Bon, c’est pas le tout, mais on est sur zone. Ça marche vraiment, la sensation chaleur ?
- — Je peux plonger avec vous ? J’ai mon matos, et je vois que vous avez plusieurs blocs. Oui, c’est pas désagréable, ça m’aide à… à être, enfin, à mouiller, quoi…
- — Non, pas possible que vous descendiez avec moi, pour des raisons d’assurance. Mais si vous me proposez une levrette avec ou sans sensation chaleur, je vous emmènerai plonger dans une grotte après, lui dis-je en souriant
- — Enfoiré ! J’aurais dû me taire ! Moi et ma grande bouche !
Elle était hilare aussi. Sympa, cette fille, très sympa, nature, droite, et drôlement bandante en plus.
- — Je n’en n’ai pas pour longtemps, profitez-en pour bronzer. Restez à l’écoute sur le canal 16, le nom du bateau c’est Bellalix, si jamais on m’appelle, prenez le message, ok ?
- — Oui patron. À vos ordres Patron. Tout ce que vous voulez, Patron. Enfin, presque tout…
- — Et coquine, avec ça… Bon, j’y vais. Et gaffe au soleil, il cogne, le bougre !
Je m’équipai, et une heure après, la chaîne, l’ancre et moi-même étions de retour dans la barge.
- — Direction le yacht bleu et blanc là-bas, matelote.
Je lui désignai un gros yacht de plaisance de 40 m, en plein milieu de la rade.
- — À vos ordres, commandant.
Elle avait mit une casquette. Elle était terriblement attirante comme ça.
Elle a adroitement abordé le yacht, les marins ont embarqué la chaîne, l’ancre a retrouvé sa place dans l’écubier, et je suis monté à bord avec mon facturier.
Le capitaine m’a donné 1000 euros « pas besoin de facture, merci pour le boulot, pas un mot au boss si jamais… » Ok, tu veux masquer ta boulette… pas de problème. Et puis, un peu de black, ça ne se refuse pas !
Je sautai dans la barge avec à la main les 20 billets de 50 €.
- — Houa, vous en avez fait, du fric, en une heure, vous !
- — Oui, des fois, une bonne journée, surtout avec les gros yachts de plaisance. Ils sont blindés et pas trop rats. Enfin, certains. D’autres, c’est à croire qu’ils ont des oursins dans les poches.
- — Comme j’aimerais faire votre métier, moi.
- — Vous savez… heu, on pourrait se tutoyer, non… Tu sais, tu vois ça, une petite inter’, en plein été, du pognon… ça, c’est le bon côté. Je travaille aussi l’hiver, sur des opérations moins bien payées et plus pénibles. C’est comme tout. Une fois, en février, en sortant de l’eau, paf, j’ai les lèvres qui ont gercé en deux secondes, à cause du froid. Pas génial, sur ce coup-là.
- — Oui, tu as raison. On fait quoi, maintenant ?
- — Bon, je ne peux pas plonger pendant six heures, vu les paliers que je viens de faire. Normalement, on rentre au port, je range le matos, je regonfle le bloc, puis je vais bricoler à mon atelier ; j’entretiens aussi des bateaux pour des clients. Un coup de jet d’eau, faire tourner les moteurs, tout ça, histoire qu’ils puissent en profiter pendant leurs vacances, sans les soucis de redémarrage d’après hivernage.
- — Je pourrais pas plonger un peu vite fait ? Tu restes au-dessus, avec ton bateau, je vais pas profond. Allez, dis oui, sois sympa…
- — Tu as quel niveau ?
- — Deux étoiles.
- — Ok, on va sur la vallée des Gorgones, mais tu ne descends pas au delà de 15 mètres, ok ?
- — Promis ! Merci ! T’es super ! Je t’adore ! Ah et puis zut !
Et paf, elle me colle un énorme bisou sur la joue. Elle sent bon la crème solaire.
- — Bon, n’en profite pas, sinon je vais faire comme le vieux con de Lyon-Nice !
- — Ah non ! Ne me parle pas de ce croûton, s’il te plait. J’ai honte maintenant, je n’aurais pas du t’en parler.
- — T’inquiète pas, je te taquine…
- — Par contre, si tu veux, quand je sors de l’eau, tu pourras me prendre en levrette, comme tu voulais tout à l’heure !
- — …
- — Tu veux plus ?
- — Heu, je te taquinais…
- — T’auras pas envie ?
- — Si, mais… mais non, attends, tu me fais quoi, là… Je te taquinais, tu ne me dois rien, tu m’as déjà payé la balade avec le jus d’ananas et les cookies, on est quitte !
- — Ah bon, dommage, ça m’aurait bien plu… au soleil, sur un bateau, après une plongée, avec un beau plongeur aux yeux si bleus qu’on s’y noierait, prise en levrette langoureusement, quel bonheur !
- — Tu me fais marcher ou quoi ? Moi aussi, ça me dirait beaucoup, tu me plais beaucoup, mais j’aurais l’impression que tu me payes comme ça, et ça, ça ne me plairait pas du tout, tu sais…
- — Non, le paiement, c’est fait. Jus d’ananas et cookies. La levrette, c’est pour sceller un pacte, quinze jours à bosser avec toi, à plonger, et à faire l’amour si ça te tente. Moi, ça me tente, j’ai un super feeling te concernant. Houakapété, babou ?
- — Houaka quoi ?
- — C’est dans un film, ça veut dire « ok on tope là ! » Et si tu me fais faire une plongée profonde, tu sais quoi ?
- — Heu quoi ?
- — On descend à 70 m, on fait les paliers, on remonte à bord, on récupère, et puis tu me fais ce que tu as envie de me faire.
- — …
- — Si ça te tente, bien sûr. Et j’ai déjà le gel à bord, rappelle-toi… Bien qu’avec toi, je ne pense pas en avoir besoin…
- — Tu parles sérieusement ?
- — Oui, car figure-toi, tu me plais beaucoup, et j’ai envie de m’éclater avec toi. Je ne suis pas une Marie-couche-toi-là, mais toi, tu me fais mouiller, tu n’imagines pas. Toi, ton bateau, l’équipement, tout ça, c’est mon rêve, je suis dans mon phantasme, et si ça te tente, on en profite tous les deux. Houakapété babou ?
- — Heu… houakapété, babou ! Ça marche.
Je n’en revenais pas ! En plus, en été, j’ai peu d’interventions, et souvent bien payées en plus. Ça pourrait être quinze jours de sympas, vu comme ça. Décidément, elle sait ce qu’elle veut, la Parisienne…
- — Bon, je vais me préparer à plonger, et après, tu m’as promis de me prendre en levrette, n’oublie pas !
Elle s’est levée, a enlevé son maillot de bain, et s’est glissée toute nue dans son néoprène. Inutile de dire que je bandai déjà. De la voir vu nue, de dos, j’avais une furieuse envie de me masturber, histoire de ne pas jouir trop vite tout à l’heure… Elle avait une chute de rein divine !
- — Et pas de branlette pendant ma plongée, bel Adonis… réserve-toi pour moi, ok ?
Mince, grillé ! Je l’aidai à passer son bloc bouteille, puis elle sauta dans l’eau. Je la surveillai un peu, mais manifestement, elle savait plonger, et puis 15 m, il y a vraiment peu de risques…
Une demi-heure plus tard, elle émergea de l’onde !
- — Super, j’ai vu plein de poissons, et c’est super beau, là-dessous… Toutes ces gorgones… C’est magnifique !
Je la hissai par la poignée du bloc. Elle était encore plus jolie, avec les cheveux mouillés.
Elle fit glisser la fermeture de sa combinaison, et je l’aidai à s’en extraire.
- — Que c’était bon… Bon, allez, après l’effort, le réconfort.
En disant cela, elle se mit à quatre pattes devant la console de navigation, les reins cambrés. Elle était magnifique ! Ses seins pendaient, ils étaient assez gros, bien ronds, et sa chatte m’appelait. Sa peau humide brillait au soleil. Elle avait commencé à bronzer, ses fesses étaient un tout petit peu plus blanches que le reste de son corps. À tous les coups, elle avait ôté son soutien-gorge pendant que je récupérais la chaîne d’ancre. Je vis qu’elle se masturbait avec sa main droite.
- — Allez viens, occupe-toi de moi…
Hop, enlevé le maillot de bain. Je bandais comme un fou. Une fois positionné derrière elle, lentement, je la pénétrai. Ça rentrait tout seul, pas besoin de gel, effectivement.
- — Ah, c’est bon… vas-y, enfonce-toi bien, c’est divin.
Je ne me fis pas prier. Ma main gauche serrait son sein gauche, ma main droite était bien agrippée à sa hanche, et je la besognais sereinement. C’est vrai que c’était super bon.
Je lui caressais les fesses qu’elle avait bien ronde, bien douces… Mon pouce s’attarda sur son petit trou.
- — Hum, comme c’est bon… Faudra qu’on essaye aussi sous l’eau…
- — Euh, j’ai déjà essayé, mais je n’arrive pas à bander…
- — T’inquiète pas, tu verras, je te ferai bien bander, même sous l’eau. Pas trop profond, mais je suis sûre qu’on y arrivera… Hmmmm, si tu pouvais aller un peu plus vite.
Mon ventre tapait contre ses fesses, j’accélérais la cadence… Je sortais de plus en plus, et rentrais d’un coup, à fond… Je sentais les mouvements de sa main sur son sexe contre mon sexe.
- — Ouiiii… continue comme ça… je vais jouir…
Elle m’a attrapé les testicules avec sa main, les a serrés, et j’ai tout envoyé d’un coup !
- — Mince, j’ai joui dans ton ventre !
- — T’inquiète pas, je prends la pilule… putain que c’était bon et fort ! Houafff… trop bon…
Manifestement, nous avions joui en même temps ! C’est rare…
- — Oh Eric, c’était génial… simple, mais tellement bon… Reste un peu, j’aime te sentir dans mon ventre.
Je lui caressais le dos, les seins… Je suis sûr que les mecs du sémaphore devaient se régaler à nous regarder avec leurs jumelles hyper puissantes…
On est resté soudés quelques minutes, puis je me suis extrait de son ventre, et lui ai mis une tape sur les fesses !
- — Allez la miss, on a du boulot, et vu que tu es à moi pour quinze jours, tu vas en baver !
- — Oui chef, je suis toute à vous pour deux semaines, à vos ordres !
- — Tu crèches où ?
- — Nulle part pour l’instant, mais je vais bien trouver un petit hôtel…
- — Si tu veux, tu peux venir chez moi, j’ai une petite maison un peu plus haut, et… un grand lit !
- — On veut utiliser son droit de cuissage le soir, maintenant ? Quel enfoiré de patron vous êtes… Mais moi, la petite Parisienne, je n’ai manifestement pas le choix… quelle galère… Bon, ben ok… Mais vous n’êtes pas marié ou autre ?
- — Non, divorcé, elle est partie avec un richard qui lui en a foutu plein les yeux avec son yacht, ses résidences avec piscine, tout le souk… On partage la garde de ma fille, mais je ne l’ai pas avant septembre.
- — Alors, c’est super ! Ok ! Mais c’est moi qui paye la bouffe pendant mes vacances, ok ?
- — Heu, ok, pourquoi pas… Mais attention, si tu n’es pas sage, je te sodomise, fais gaffe !
- — Ah mais dans ce cas là, c’est sûr, je ne serais pas sage du tout, chef !
Là, je dois avouer qu’elle m’a séché. Moi qui croyais la taquiner, je me suis fait retourner comme une crêpe !
- — Tu aimes ça ? osai-je demander…
- — Plus ou moins, je ne l’ai fait qu’une seule fois, pas un très agréable souvenir, mais avec toi, je suis sûre que ce serait plus agréable ! Tout à l’heure, tu étais tendre, pas brutal, donc… à mon avis, tu vas pouvoir t’éclater avec mon cul, et moi, je vais voir si j’en profite méchamment ou pas ! Bon, on lève l’ancre ?
Le retour au port fut sans histoire, et une fois amarré à ma place, elle m’aida à transborder le matériel dans la camionnette.
L’après-midi se déroula comme dans un rêve, nous bossions tous les deux en parfaite harmonie, nous étions souriant… un vrai bonheur. Ça changeait de la solitude ! Et puis, plus je la côtoyais, plus elle me plaisait.
- — Tu fais quoi, dans la vie, si ce n’est pas indiscret ?
- — Un métier de merde… Je vends des chaussures dans un magasin du 15ème, j’ai une patronne conne, qui n’est jamais contente, qui pinaille sur tout, et me fait une vie pas possible. Bref… je m’emmerde…
- — Oui, c’est pas génial… mais bon, ça te permet de vivre aussi !
- — Oui, onze mois de merde, pour un mois de plaisir. Tu parles d’une vie…
- — Tu as quel âge ?
- — 29, et toi ?
- — Euh… un peu plus…
- — 35 ?
- — Non…
- — 34 ?
- — Tu es gentille, mais plus !
- — 40 ?
- — Plus…
- — 45 ?
- — Et vous venez de gagner une tringle à rideau ! En fait, je les aurai le mois prochain. Eh oui, tu es avec un vieux…
- — Vieux toi ? Tu rigoles ou quoi ? Franchement, j’aurais pas cru. Elle a quel âge, ta fille ?
- — 17.
- — Ok… Je fais quoi, maintenant ?
- — Rien, on a fini. On va partir à la maison. Pâtes carbo ce soir, ça te va ?
- — J’adore… Mais c’est moi qui fais la cuisine, pendant que tu prends ta douche. Si tu veux, je te servirai nue !
- — Si tu me sers nue… je risque de te sauter dessus…
- — Ah, Monsieur est encore dans de bonnes dispositions… voyons voir…
Aussi sec, elle m’attrapa le maillot de bain, le fit descendre jusqu’aux genoux. Ensuite, elle prit mon sexe dans sa main, et commença à me branler.
- — Cher Patron, je vais vous sucer, et vous allez jouir dans ma bouche… Si si, j’y tiens. Mais je vous préviens, après, vous allez devoir me lécher et me faire jouir, je suis pour l’égalité dans le sexe.
Avant que je puisse répondre, elle prit mon sexe dans sa bouche et commença une fellation divine… En même temps qu’elle me suçait, elle me malaxait les testicules. De temps en temps, elle me regardait dans les yeux, et me souriait.
J’en profitais pour lui peloter les seins, les malaxer… et ce qui devait arriver arriva, je me vidai dans sa bouche…
Hop, elle avala le tout…
- — Délicieux ! J’adore votre bite, Chef ! Allez, à vous de me lécher, maintenant. Et appliquez-vous ! Sinon, je pense qu’il y aura de la confiture dans les pâtes carbo de ce soir… en plus du sirop d’érable…
Aussitôt dit, aussitôt fait. Elle s’allongea sur le bureau. Je lui fis descendre son bas de maillot de bain, lui écartait les jambes, puis j’approchai ma bouche de sa toison noire… Je commençai par lui lécher le clitoris. Elle sentait bon, elle avait un goût un peu salé, dû à l’eau de mer. C’était très agréable.
Puis ma langue s’insinua dans son vagin… Aux contractions de son ventre, je sentais qu’elle appréciait beaucoup ce traitement. Du reste, vu l’humidité de son sexe, à mon avis, elle adorait ça.
De temps à autre, ma langue s’égarait sur son petit trou. Elle semblait apprécier ces incursions.
Je mis mon majeur dans ma bouche, pour bien l’humidifier, puis je l’ai introduit dans ses fesses. J’entamais des va-et-vient langoureux, tout en continuant à la lécher.
Au bout de quelques minutes de ce traitement, elle jouit brutalement !
- — Haaaa… trop bon… Putain tu m’as fait jouir de première ! En plus, ton doigt dans mes fesses, c’est divin… j’adore.
J’étais trempé de son plaisir… Si j’avais pu bander encore, je l’aurais prise là, sur le bureau. Mais vu le traitement qu’elle m’avait réservé, mon sexe pendouillait lamentablement…
J’avais une vision de rêve… elle était allongée sur le dos, jambes écartées, mollets pendants, et j’étais à genoux devant son sexe tout humide de son plaisir… Fais gaffe, Eric, tu es en train de tomber amoureux de la demoiselle…
- — Bon, on va se faire nos carbos ?
- — Mais tu ne penses qu’à manger, toi ! Baiser et manger ! T’es bien un mec, tiens !
- — Et toi non, peut être… Allez, zou, on s’habille et on y go.
Arrivés chez moi, je l’ai aidée à porter son sac dans la chambre. Aussitôt, elle entreprit de ranger ses affaires dans un tiroir et dans la penderie. C’est vrai qu’elle avait peu de choses, deux maillots de bain, quelques t-shirts, culottes, un pull et son flacon de gel
- — Ça, je crois que cette année, je ne vais pas l’utiliser, moi. Sauf si tu veux me prendre dans les fesses, faudra en mettre, histoire que je n’aie pas mal.
- — Arrête avec ça, Hélène, sinon je vais finir par le faire !
- — Alors Patron, on veut enculer son employée provisoire ? Belle mentalité, ça… Ah, le patronat ! Faudrait une bonne révolution !
- — Bon, je vais faire cuire les pâtes, mets-toi à l’aise, et je vais nous préparer deux pastis bien frais, on l’a bien mérité.
L’eau commençait à frémir dans la casserole et les verres de pastis commençaient à transpirer lorsqu’elle revint dans le salon. Il faut dire qu’en ce début de soirée estivale, il devait faire encore un bon 27°.
Elle avait mis un top blanc et une petite culotte noire, elle était délicieusement craquante.
- — À la tienne !
- — À la nôtre !
Le repas fut des plus agréables. Nous avons discuté de tout et de rien, nous nous sommes trouvés beaucoup de points communs, et bien sûr, avons parlé plongée et travaux sous-marins.
Elle a débarrassé la table, mis les couverts dans le lave-vaisselle.
Je sortis sur le patio pour fumer une cigarette. La nuit était calme, une belle lune éclairait le jardin. J’aimais ce moment de détente, ce calme… et la relative fraîcheur du soir.
Je me suis allongé sur le transat, les mains croisées derrière la tête. C’est là qu’elle m’a rejoint.
Elle était devant moi. Je constatai qu’elle avait ôté sa culotte, elle avait juste gardé le top blanc.
- — Voilà, je voudrais te montrer ma reconnaissance pour cette super journée, certainement la meilleure de ma vie…
- — Mais tu n’as rien à me devoir, j’ai passé une excellente journée aussi !
- — Je sais, mais ça me fait plaisir, et à toi aussi j’espère. Regarde…
Elle fit demi-tour. J’avais ses fesses devant moi, ses belles fesses bien rondes et douces.
- — Tu sais ce que je viens de faire ?
- — Tu as enlevé ta culotte !
- — Ah respect, dis donc, quel sens de l’observation ! Mais ce n’est pas ça. Je viens de me mettre plein de gel dans mes fesses, et je te les offre pour te remercier ! Sois juste doux, au moins au début, c’est tout ce que je te demande…
En disant cela, elle se mit à quatre pattes sur le deuxième transat, les fesses bien relevées et ouvertes. Heureusement que personne ne pouvait voir mon jardin ! Elle ôta son top et le jeta sur la table du jardin.
De mon transat, j’avais une vue directe sur son anus et sa toison.
Quel spectacle attirant ! Mon sexe durcit immédiatement. Je ne me connaissais plus cette vigueur… Elle me fait rajeunir ou quoi ?
Je me suis levé, j’ai enlevé mon short, mon caleçon, et je me suis approché d’elle. Je lui ai embrassé les fesses, des baisers très tendres… puis j’ai saisi ses hanches. Mon sexe vint buter contre ses fesses.
- — Hélène, tu es extraordinaire, et j’apprécie beaucoup ce que tu fais. Mais est ce que tu as envie que je te sodomise, ou c’est juste pour me faire plaisir ? C’est important pour moi…
- — J’ai envie… juste vas-y doucement au début, ça fait longtemps.
- — Alors d’accord. Euh, je peux te demander quelque chose ?
- — Oui, quoi ?
- — Voilà, c’est un vieux fantasme idiot, mais j’aimerais que tu parles crûment, que tu sois très hard dans tes paroles, enfin, tu vois…
- — Du genre fourre-moi, Eric, défonce mon petit cul… vas-y, mets-moi ta bite dans le cul ?
Houlà, elle rentrait direct dans mon fantasme.
- — Oui, ce genre-là… c’est comment dire… excitant je trouve. Mais juste quand on fait l’amour, sinon, c’est vulgaire…
Je positionnai mon gland sur son anus, et je commençai à pousser pour la pénétrer.
- — Oui… vas y, encule-moi mon grand… encule ta poule. Aie ! Oh putain… vas-y… tu y es ! Tu me l’as bien mise, mon salaud !
Mon gland venait de franchir son anneau, ça rentrait plus facilement maintenant.
- — Ah putain, tu me fourres profond… Vas-y, ramone-moi le cul, baise-moi comme une putain… Ahhh, ça rentre !
Elle y allait fort quand même, mais ça m’excitait profondément.
- — Tu veux plonger avec moi ma grande… alors va falloir t’y faire. Je vais décharger dans tous tes orifices, ma vieille… Et je vais asperger ton joli minois de sperme ! Je vais me branler entre tes seins, je vais t’en mettre partout !
- — Des promesses, des promesses… aah, c’est bon
Elle se masturbait furieusement en même temps.
- — Vas-y, asperge moi le cul, je viens…
Je n’arrivais plus à me retenir, et me vidai dans ses fesses. Vu les séances précédentes, je n’avais plus beaucoup de sperme, mais c’était géant. Encore une fois, Hélène jouit en même temps que moi.
- — Putain que c’était bon… On s’allonge ? Mais reste dans mon cul…
Elle se mit à plat ventre, puis nous nous sommes tournés sur le côté. J’étais toujours fiché dans ses fesses.
- — Merci Hélène, c’était divin…
- — Ouf… moi aussi, mais j’ai les jambes cassées… Reste encore un peu, j’aime cette sensation d’être pleine dans mes fesses…
Tout en parlant, je lui caressai les seins et le clitoris
- — Je me disais tout à l’heure, Hélène… je me disais que j’aimerais bien que tu restes un peu…
- — Ben quinze jours, c’est ce qui était convenu, non ?
Sa voix semblait angoissée… Elle devait avoir peur de se faire larguer après avoir baisé.
- — Je pensais plutôt quelque chose comme… quinze mois, par exemple… et plus si affinité, comme on dit.
- — …
- — Hélène ?
- — Oui… heu… mais j’ai un boulot…
- — Con, je sais.
Je venais de lui couper la parole.
- — Avec une patronne conne… Viens t’installer ici un peu. Début septembre, j’ouvre un petit shipchandler, et il me faudra une vendeuse, lorsque je fais mes interventions sous-marines. Pour l’instant, j’ai personne en vue, et… ben j’aimerais que ce soit toi.
- — Tu es sûr de toi, là ? Attention, ne joue pas avec moi, ne me fais pas rêver pour me faire tomber durement après, j’en ai trop bavé avant.
- — Non, je suis sérieux, tu sais. C’est vrai qu’on ne se connaît pas beaucoup, mais je trouve qu’on s’entend bien, que ce soit au boulot, sur le bateau, ou tout nus à faire l’amour… Tu ne voudrais pas essayer ? Déjà, on a quinze jours devant nous, mais donne-moi ta réponse en fin des quinze jours…
- — Donc toi tu bosseras sous l’eau, tu me baiseras, et moi, je ferai la popote, je tiendrai la caisse, comme une mère maquerelle…
- — Non. Toi, tu passeras les certifications, comme ça tu pourras faire quelques interventions, on se partagera la caisse, les corvées, et on fera l’amour. Tu sais ce qui m’a marqué ?
- — Mon cul ?
- — Oui, mais avant, en fait…
- — Ma chatte ?
- — Tu pourrais être sérieuse deux minutes ? Ce n’est pas parce que j’ai mon sexe dans ton cul qu’on ne doit pas être sérieux.
- — Vas-y, dis-moi.
- — C’est ta spontanéité et ta simplicité quand tu parles, quand tu expliques les choses, quand tu as envie de faire l’amour. Tu te mets en position, tu offres ton sexe ou ton cul, et tu le fais naturellement. Avant, avec ma femme, c’était la croix et la bannière, fallait négocier, ruser, puis se dépêcher… Avec toi c’est beau, c’est sain, c’est magique. Et puis ben… je crois que je t’aime… bien.
- — Je ne suis pas comme ça avec tout le monde, tu sais. Mais toi, voilà, le courant passe, j’ai envie de te faire plaisir et j’en prends beaucoup en le faisant, c’est vraiment une façon agréable de partager de bons moments… C’est tout simple, en fait. Et moi aussi, je crois que je t’aime… bien !
- — Bon, je te propose qu’on prenne une douche, dodo, et que demain, on en reparle, et tu me donneras ta réponse.
- — Moi, je sais quand je vais te la donner, ma réponse !
- — Quand ça ?
- — Tu te souviens de ce que tu viens de me dire, quand tu m’enculais ?
- — Heu oui, non, enfin, on disait des trucs pornos à la con, comme dans les mauvais films…
- — Ça ne t’a pas plu ?
- — Oh si, beaucoup… ma poule !
- — Ha ha… Bon, et bien, demain, tu te branleras entre mes seins, tu me gicleras sur la figure, tu m’en mettras partout, et là, je te donnerais ma réponse. Houakapété ?
- — Houakapété, bambi !
- — Non, Babou !
Le lendemain matin, je me réveillai vers 8 heures, attiré par une bonne odeur de café. Hélène avait mis la table du petit déjeuner.
Après le déjeuner, nous nous sommes douchés, chacun notre tour, vu l’exiguïté de ma cabine de douche. Déjà tout seul, je me cogne de partout, alors imaginez à deux dans la cabine… Ça ferait limite sardine en boîte.
Lorsque je suis sorti de la salle de bain, Hélène m’attendait sur le lit, toute nue, les jambes repliées sur son ventre, complètement offerte.
- — Eric, avant que tu te branles sur mes seins et que tu m’asperges, ça me ferait plaisir si tu me masturbais et si tu me remettais ton doigt dans le cul, comme hier… J’ai adoré. Moi, je te branlerai et je te mettrai aussi mon doigt dans ton joli petit cul, si tu veux.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Je me suis mis à quatre pattes au-dessus d’elle, et je l’ai léchée en la doigtant. De son côté, elle me branlait d’une main, me suçait de temps à autre, et elle me taquinait mon petit trou. Avec ses ongles longs, elle n’osait pas me l’enficher…
J’embrassais et léchais son sexe de tout mon cœur, c’était délicieux… J’adore son odeur. Elle mouillait à nouveau copieusement. Mon doigt s’agitait dans ses fesses, à son plus grand plaisir.
Je compris, aux contractions de ses abdos, qu’elle venait de jouir.
- — Allez, viens te masturber entre mes seins, maintenant…
Je fis demi-tour, la chevauchai au niveau du ventre. Elle saisit ses seins à pleine main, et emprisonna mon sexe entre.
- — Vas-y mon chéri, fais-toi du bien, branle-toi comme tu as envie…
J’accélérai le mouvement, c’était géant… Lorsque la jouissance arriva, je pris mon sexe en main, et lui dirigeai vers la figure.
Je jouis longuement, lui envoyant du sperme du menton jusqu’aux cheveux…
- — Eh bien, tu m’as mis la dose, toi… la nuit a été reconstituante, dis-donc… J’en ai partout…
En disant cela, elle souriait.
- — Bon, je suis censé te donner ma réponse, maintenant que tu m’as aspergé. Alors, ma réponse est n… oui !
Aujourd’hui, c’est-à-dire dix ans plus tard, nous sommes toujours ensemble.
Nous avions fait un saut à Las Vegas l’année suivante, et nous nous étions mariés. Nous n’avons pas d’enfant, il s’est avéré qu’elle ne pouvait pas en avoir, la vie n’est pas parfaite hélas, mais elle a passé ses diplômes de plongée pro, et nous travaillons ensemble depuis lors.
La boutique marche bien, elle y veille… Bien sûr, nous ne faisons plus l’amour trois fois par jour, mais nous prenons beaucoup de plaisir à sortir au restaurant, au théâtre, et bien sûr, à faire l’amour ensemble de temps à autre.
Quand je repense à la jeune parisienne qui voulait à tout prix plonger, et que je vois la belle vie que nous avons ensemble, je me dis que la vie, ce n’est pas si mal que ça en fait !