n° 14775 | Fiche technique | 12459 caractères | 12459Temps de lecture estimé : 8 mn | 23/01/12 |
Résumé: Rien de tel qu'un bon hammam pour réveiller ses sens. Mais le soir venu, certaines contraintes matérielles pourraient compliquer les choses... | ||||
Critères: fh fbi couleurs vacances exhib pénétratio humour -couple | ||||
Auteur : Sissi Envoi mini-message |
L’été dernier, comme tous les étés depuis quatre ans, j’accompagne mon mari, Hakim, dans son pays natal, le Maroc, pour deux semaines de vacances dans sa famille. C’est une région aux couleurs chaudes et aux reliefs doux. Le désert y côtoie de vastes palmeraies où s’affaire une population chaleureuse et attachante. Le dépaysement est total.
Les premiers jours, je m’acclimate doucement au rythme local. Pas de grasses matinées (pour profiter de la fraîcheur du matin), mais de longues siestes permettant d’éviter la touffeur des après-midi.
S’acclimater, c’est bien le mot. Car le temps s’écoule différemment ici. J’y prends d’ailleurs un certain plaisir. Rangée, la montre, éteint le réveil ! Et cette impression d’écouter davantage mes sens. Les épices, le thé à la menthe réveillent mes papilles endormies par des mois de repas vite préparés, vite mangés et, à vrai dire, assez fades !
La douceur du climat est délicieuse, pour moi qui passe les longs mois d’hiver emmitouflée sous plusieurs couches de vêtements, avec la désagréable sensation que mon corps est rentré dans sa coquille, tout engourdi.
Décidée à me cocooner pendant que mon homme fait le plein de câlins régressifs avec sa mère, je m’offre une vraie séance de hammam, qui finit de réveiller totalement mes sens. Je me laisse aller entre les mains expertes de Selma, ma coach d’un jour : massage, shampoing, exfoliation… pas une parcelle de mon corps n’est oubliée. Selma sait y faire. Elle en voit passer, des femmes, dans son hammam. Mais des femmes comme moi, c’est plus rare. Car celles d’ici sont plutôt bien en chair. Des seins lourds, des hanches fortes, un ventre rebondi, voilà les attributs de toutes les femmes présentes ce jour-là au hammam. C’est en sentant leurs regards curieux posés sur moi que je me rends compte de nos différences. Blonde, les yeux verts, la peau claire, longue et fine, je ne passe pas inaperçue.
Leurs regards sont curieux, mais bienveillants. J’essaie, de mon côté, d’être la plus naturelle possible, mais, depuis toujours attirée par la gent féminine, je ne peux m’empêcher de profiter de cette vision que nombre d’hommes m’envieraient : une dizaine de femmes entièrement nues, épilées, prenant soin de leur corps, discutant et riant entre elles autour de moi. En ouvrant la porte du hammam ce jour-là, je sais déjà que cette vision me poursuivra quelque temps et nourrira mes fantasmes des prochaines semaines…
Je me prends à imaginer une idylle avec l’une d’entre elles, une sublime jeune fille. Seins gonflés, cuisses pleines, bouche charnue et yeux noirs pétillants… Mon regard a bien du mal à se détacher d’elle. Je me demande si elle est vierge, ou si un mari a déjà profité de sa fraîcheur. Je me demande s’il est à la hauteur de sa beauté et de son corps sans défaut.
Ses yeux croisent les miens, mais mes questions restent sans réponse.
Car ici, je suis l’« étrangère ». Entre ces femmes et moi, une barrière invisible se dresse, que les quelques mots d’arabe que je connais ne suffiront pas à briser aujourd’hui… Jusqu’au bout, je me retiens de lui faire des avances, par respect pour elle, par pudeur, et bien sûr, parce que nous ne sommes pas seules !
Quelques heures plus tard, je ressors du hammam détendue et régénérée. Pourtant, une chaleur diffuse dans mon ventre m’indique que ma libido a quitté son refuge hivernal et ne me laissera désormais aucun répit !
Aussi, ce soir-là, après plusieurs jours d’abstinence forcée liée à la promiscuité et au manque d’intimité (nous dormons dans la même chambre que ma belle-sœur, et la chambre de ma belle-mère est juste à côté), je n’y tiens plus. Allongée à côté de Hakim dans la pénombre, j’attends impatiemment que tout le monde soit couché. Je guette la respiration calme de ma belle-sœur Shaïna, qui indiquera qu’elle s’est endormie. Elle n’est qu’à quelques mètres de nous, et même si le fait d’être découverts peut être excitant, je ne souhaite pas qu’elle se rende compte que nous faisons l’amour. Ce n’est encore qu’une jeune femme novice en amour.
Brûlante de désir, la maison enfin silencieuse, je commence à caresser le sexe de mon mari, espérant qu’il ne dort pas encore. Il murmure :
Je décide de ne pas répondre, mais je continue à le caresser sensuellement. Ma main étreint son sexe doucement et commence à aller et venir.
Il me repousse une fois, deux fois… Puis se laisse aller avec un dernier murmure de protestation. Je savais qu’il ne me résisterait pas longtemps.
Difficile, pourtant, de ne pas gémir sous les caresses appuyées de mon homme, qui me connaît si bien. Je me mords les lèvres pour rester silencieuse.
Mais je ne peux empêcher ma respiration de s’accélérer. Mon souffle se fait plus bruyant.
Son index et son majeur s’enfouissent alors dans ma vulve puis en ressortent, humides. Ils y replongent avidement, longuement, un peu plus profond, tandis que mon bassin se soulève pour aller à leur rencontre. Je leur offre mon sexe, qui n’attend que ça depuis de longues heures et qui n’en peut plus d’attendre.
Quand ma respiration s’accélère trop, Hakim immobilise sa main et me glisse :
Je pose alors ma main sur la sienne et l’invite à reprendre ses caresses.
Pendant qu’il presse ses doigts sur mon sexe, je dresse l’oreille. Notre petit jeu est-il trop bruyant ? Quelqu’un peut-il être réveillé par nos souffles mêlés ? Je me rends compte que ce jeu dangereux et transgressif augmente mon excitation. C’est la première fois que je me retrouve dans cette situation. Savoir que quelqu’un dort juste à côté, peut se réveiller et nous surprendre en plein ébat, m’amuse et me donne envie d’aller jusqu’au bout… ne serait-ce que pour voir si c’est possible !
Je sens que mon sexe est prêt à être pénétré. Je le sens gonflé et humide. Je murmure :
Je souris dans la pénombre. Un jour, je l’enregistrerai en train de jouir, et il se rendra compte que je ne suis pas seule à faire tout le bruit dont se plaignent parfois nos voisins.
D’un mouvement brusque, Hakim se place entre mes cuisses. Son sexe frôle mes lèvres et caresse doucement mon clitoris. Puis d’un puissant coup de rein, il s’insère tout entier entre mes lèvres ouvertes.
Je ne peux réprimer un petit cri. Hakim pose sa main sur ma bouche. Trop tard ! Le silence de la chambre est rompu. Espérons que ma belle-sœur a le sommeil lourd…
Très excités tous les deux, et malgré l’inconfort de la situation, nous ne pouvons plus nous arrêter. Nos corps réclament d’aller jusqu’au bout du plaisir.
Reprenant alors mon souffle, essayant de faire le moins de mouvements et de bruit possibles, je commence à aller et venir sous lui. Je serre puis écarte mes cuisses contre ses hanches. Son sexe est enserré par mon vagin. Il me fouille sans ménagement, tandis que je me contracte sous ses coups de rein impatients.
Il accélère peu à peu ses mouvements de bassin. Je sens sa verge grossir en moi. De temps en temps, il s’arrête, puis repart, guettant mes réactions. Il se tient prêt à me poser la main sur la bouche si je gémis encore trop fort.
Pas question, cette fois, de multiplier les positions. Le lit grincerait trop ! Toute la famille serait vite au courant de notre activité nocturne. Retenant un nouveau gémissement, je murmure :
Il se retire. Je me retourne sur le ventre, cuisses légèrement écartées. J’aime quand il me prend par-derrière. Quand je me mets dans cette position, Hakim sait que je suis sur le point de jouir et qu’il peut aller plus fort en moi.
Avec mes mains, j’écarte mes fesses. Hakim n’a alors aucun mal à entrer dans ma fente déjà bien ouverte et glissante. Il repose sa main sur ma bouche. Il sait que j’ai la jouissance « sonore », alors il prend ses précautions…
Quelques mouvements profonds et bien rythmés de sa verge au plus profond de mon ventre suffisent à provoquer mon orgasme. Je retiens tant bien que mal les cris qui accompagnent toujours ce moment intense et incontrôlé. Je laisse juste échapper un faible gémissement. Hakim, lui, réussit à contenir ses râles, mais le bruit de sa respiration emplit la pièce. Les contractions de son éjaculation sont longues et puissantes.
Alors que nous reprenons notre souffle, j’entends quelque chose du côté du lit de ma belle-sœur. Je glisse à l’oreille d’Hakim :
J’espère qu’il a raison. En même temps, nous n’avons rien fait de mal… Et puis, ce n’est pas moi qui ai choisi de dormir dans la même pièce que Shaïna…
Quelques minutes suffisent pour que le sommeil nous gagne. Mon insomnie est passée. J’avais raison, le seul remède pour trouver le sommeil, après cette séance de hammam, c’était d’assouvir mon désir.
Le lendemain matin, j’avais toujours en tête l’idée que peut-être, Shaïna avait tout entendu, et que, bien malgré moi, elle avait ainsi eu son premier cours d’éducation sexuelle « en direct ». Je me disais qu’au moins, ça avait dû être instructif ! Mais d’un naturel plutôt pudique, je ressentais quand même une gêne.
Ce n’est qu’au déjeuner, au cours d’une conversation avec Shaïna, Hakim et ma belle-mère, que j’en ai eu le cœur net.
Ma belle-mère s’adresse à sa fille :
Je regarde Selma et je ne vois aucune malice dans son regard. J’ai l’impression qu’elle est sincère. Je me sens un peu libérée de ma gêne. C’est alors que ma belle-mère répond :
Et, se tournant vers son fils, avec un discret clin d’œil :