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n° 14787Fiche technique8817 caractères8817
Temps de lecture estimé : 6 mn
29/01/12
Résumé:  Aventure de M, au hasard d'un rendez-vous.
Critères:  fh hplusag gros(ses) fsoumise nopéné -occasion
Auteur : Mary01      Envoi mini-message
M et le chinois




Une très belle femme avec des yeux bleu-gris presque verts, un visage légèrement ovale et des cheveux d’un blond tirant vers le roux, une peau diaphane, translucide et un corps à la poitrine opulente s’avance d’un pas hésitant dans la rue. Ses cheveux à demi longs et bouclés sont comme une couronne mordorée encadrant son visage doux. Le nez en l’air, elle est à la recherche d’une adresse, sa destination. Il fait très chaud en cette saison et sa robe légère qui épouse sa poitrine, s’évase sur ses hanches et cache une partie de ses jambes que l’on devine charnues sous le tissu, son corps assez massif se déplace cependant presque avec grâce.


Les hommes la suivent du regard avec envie et les femmes aussi ; elle a un je-ne-sais-quoi, une force tranquille en mouvement et sa simplicité vestimentaire lui donne une élégance subtile. Voici qu’un sourire éclaire son visage, sa destination est là, devant elle. D’un geste précis et ferme, sa main manucurée s’avance et manœuvre la sonnette.


Des pas de souris et la porte s’ouvre, une jeune chinoise vêtu d’une sorte de pyjama rouge et noir en soie lui ouvre :



Elle s’efface pour la laisser passer et referme la porte sur ses pas ; tout d’un coup, elle a l’impression de se trouver dans un tunnel où la seule issue est d’avancer. Elle est conduite dans une pièce où un énorme chinois est attablé devant un repas pantagruélique.



Elle voudrait en arriver de suite à ce qui l’amène, mais l’invitation était presque un ordre. Elle est gourmande, s’assoit et commence à se servir ; les plats sont succulents, elle en oublie presque la laideur de son hôte qui la dévore de ses yeux libidineux. Il conduit la conversation tout en guettant les réponses, il joue subtilement, essayant de la déstabiliser, comme s’il cherchait la faille, cela la met mal à l’aise, mais lui s’en amuse. Le temps n’a plus de prise, elle se trouve dans un autre monde.



Le gros homme l’a conduite jusqu’à une pièce dont l’entrée est cachée derrière une tenture, une lourde porte blindée apparaît.


Que peut-elle bien protéger ?


La pièce est sombre mais peu à peu ses yeux s’habituent et découvrent un énorme bouddha doré en son centre ; sa crainte s’envole. « C’est là tout son trésor ! » se dit-elle intérieurement.


Mais soudain, un projecteur s’allume et éclaire un objet… un olisbos d’ivoire de taille moyenne.

Puis surgit un sexe de bois enchevêtré dans deux corps féminins, il est de taille impressionnante.

Un de corail.

Un d’ébène…

Chaque projecteur qui s’allume révèle un chef-d’œuvre de l’art érotique chinois millénaire.


Elle est interdite, émerveillée, stupéfaite et regarde en silence cette précieuse collection. Elle hésite et, d’un pas presque vacillant, va de l’un à l’autre en éprouvant une émotion qu’elle essaie de maîtriser. Elle tendrait bien la main pour effleurer tous ses objets qui s’offrent à elle, mais elle n’ose.


Le gros chinois sourit de son trouble, il lui présente une série d’olisbos d’aspect anodin et de taille moyenne :



Elle recule tremblante se demandant intérieurement jusqu’où son corps accepterait de tels objets, ses jambes ne semblent plus vouloir lui obéir, elle voudrait avoir le courage de fuir au plus vite… mais la fascination est là, immense, qui la tient clouée dans la pièce avec le gros chinois qui jubile de son émoi.

Il est le chat et sa victime est là, saisie par le spectacle…


Son souffle est court maintenant, sa poitrine se soulève oppressée, sa langue semble collée à son palais et c’est avec difficulté qu’elle réussit à la passer sur ses lèvres, subitement asséchées. Bien malgré elle, son corps s’émeut, sa peau brille d’une suée qu’elle ne peut maîtriser, d’un désir qu’elle n’ose extérioriser mais qui transpire de son corps et affiche sa soif de plaisir.


Elle rougit de plus en plus, cela commence à la base de son cou et semble s’étendre vers sa poitrine que l’on sent se tendre et durcir.


Avec une étonnante agilité, le gros chinois vient se plaquer contre elle, la forçant à prendre appui sur son gros torse. Un de ces bras la maintient au niveau de la poitrine qu’il malaxe à travers le tissu sans complexe, lui faisant presque mal, allant de l’un à l’autre des bouts turgescents. Elle sent son souffle chaud sur son cou ; son deuxième bras emprisonne ses hanches.


Tout en continuant de lui caresser les seins, il remonte sa robe et se glisse lentement vers le pli de l’aine, à la recherche de son mont de Vénus. Ses doigts boudinés explorent les lieux, sûrs de trouver l’humidité provoquée par son émoi. Sous les doigts inquisiteurs, ses lèvres s’entrouvrent, laissant l’accès à la moiteur de son sexe, il saisit le clito et le pétrit sans vergogne. Elle s’appuie de plus en plus contre lui, s’abandonnant au plaisir des caresses ; elle n’a plus de fausses retenues et, presque honteuse, profite des caresses


De courtes plaintes s’échappent de sa bouche, son sexe est de plus en plus mouillé, voire inondé ; elle est sous sa coupe, impuissante, juste reliée au plaisir par des caresses. Son bassin se tend de plus en plus au-devant de sa main. Elle est prisonnière d’un tourbillon de sensations de plus en plus exquises qui montent de son corps voluptueux. Le temps devrait s’arrêter et ne rester que sur ces caresses qui la torturent… Mais l’homme est habile et sait mener la danse, la faisant aller de phases où elle pourrait jouir à une position d’attente qui la fait gémir de désir.


Son impatience est grande et son corps tout entier réclame la jouissance, son bassin en est le témoin, se balançant de plus en plus vite au-devant de cette main. Elle est tendue comme un arc, un bel instrument du désir sexuel.


Il sait exactement comment accroître petit à petit son plaisir. Il l’amène tout doucement à rendre les armes, à se laisser aller, il veut la sentir encore plus abandonnée, offerte, ouverte sous ses doigts. Alors il s’acharne, jubilant presque de la sentir répondre à ses caresses ; elle n’est plus maîtresse de son corps, ses émotions montent en vagues successives, ses râles sont de plus en plus douloureux au franchir de sa gorge, sa tête va de droite à gauche sur son épaule, des mots presque inaudibles s’échappent de sa bouche mélange de « oui » et d’« encore », elle geint.


Tout son être, plaqué contre lui, est alangui et quand la jouissance l’emporte comme une main gigantesque qui se saisit d’elle, la tordant de haut en bas en passant de son sexe à ses seins, elle ressent une onde de chaleur à la limite du supportable ; elle ferme les yeux et laisse l’onde s’étaler, prendre place, faire son ouvrage de délice, de douceur, de force.


Elle ne pense même plus à la honte de la situation. À cet instant précis, c’est juste une femme qui s’épanouit sous la jouissance délicieusement ordonnée par le gros homme, elle est transcendée et paraît magnifique et vulnérable contre lui. Il la maintient toujours fermement, lui laissant vivre l’instant aussi longtemps que nécessaire, lui donnant la possibilité de redescendre tout doucement sur terre. Il la lâche quand il sent que son corps a vécu pleinement et récupéré. Elle se ressaisit petit à petit et se redresse. Il la libère de son emprise, l’abandonnant dans la pièce.


Il revient, lui tend un courrier ;



Elle en avait oublié le pourquoi de sa venue… elle est pressée de partir maintenant car les yeux libidineux sont pour elle ne nouveau oppressant. Elle ne sait comment elle se retrouve dehors ; son allure de l’aller est modifiée, bonifiée de son plaisir…




Mary01 le 27/01/2012