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n° 14789Fiche technique26256 caractères26256
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Temps de lecture estimé : 16 mn
31/01/12
Résumé:  Ana vient d'avoir 18 ans. Elle fantasme sur un homme depuis l'adolescence. Elle décide que c'est le grand jour pour le lui montrer.
Critères:  fh hplusag jeunes cinéma école amour exhib fmast intermast fellation cunnilingu pénétratio init -amouroman
Auteur : FloreanMC            Envoi mini-message
Mon émoi

Il est là !


Le théâtre est bondé, je pensais que je serais à côté de lui, mais nos places respectives sont séparées par une bonne dizaine de sièges. Ce n’est rien, ma décision est prise, c’est aujourd’hui que je lui montre, que je l’attire à moi, que je réalise mon fantasme.

J’ai le cœur qui bat trop vite. Le spectacle ne commencera pas avant dix minutes, j’ai le temps. Je me lève et me dirige vers lui, en dérangeant les gens assis sur leur siège.



Il m’a vue. M’attend. Me sourit. Je rougis.



Je souris. Il m’appelle toujours « Belle ». Je lui fais quatre bises bien appuyées, la bouche légèrement entrouverte, il se tourne, nos lèvres se touchent presque par accident.

Il me dévore des yeux, je lui parle de tout et de rien, j’ôte, l’air de rien, mon pull débardeur. Il mate le décolleté de mon haut mauve, et mon soutif noir dessous. Je me penche, respire fort pour gonfler ma poitrine, dont je connais les atouts, ris à ses blagues. Je pose ma main sur la sienne, lui caresse les doigts comme par hasard, sans y penser.

Je lui souhaite un bon spectacle.



Il hoche la tête. Je lui fais une bise et retourne m’asseoir. Je sens son regard sur mes épaules dénudées, sur la courbure de mes hanches, sur mon cul moulé par mon jean. Je connais ce regard, il me suit depuis que je suis adolescente, il a vu et observé mes formes s’arrondir, en tout bien tout honneur, il a suivi le moindre des baisers que j’échangeais avec mes petits amis et, lorsqu’au lycée, j’ai trouvé le mec qui m’a baisée pour la première fois, j’ai vu sa jalousie et sa curiosité. S’est-il masturbé en fantasmant sur moi ? Certainement. Sait-il que je me suis touchée en pensant à lui ? Sait-il que je le trouve sexy ? Non, probablement pas. Je me joue de lui depuis que j’ai compris la portée réelle de ses regards, depuis que je sais pourquoi ses yeux me dévorent ainsi.


Il m’appelle « Belle », même si je suis loin, à mon goût, d’être un canon. Je suis sûre qu’il rêve de me voir nue. De sentir mon corps contre le sien. De me lécher le minou. De sentir ma langue sur sa queue. De me faire l’amour, enfin.


Au début, je n’ai pas vraiment compris, je n’y croyais pas, il est marié, me connaît depuis ma naissance, et il a 21 ou 22 ans de plus que moi…


Puis j’ai surpris ses regards voyeurs, même s’il ne m’avouait rien, même s’il ne me touchait pas. Cela m’a déstabilisée, dégoûtée, même… puis excitée. Quand mon mec à moi m’a fait l’amour pour la première fois, j’étais en terminale, un beau printemps, ensoleillé, c’est en pensant à LUI que j’ai pu jouir vraiment. Et les fois suivantes aussi. Je l’ai largué le jour de mes dix-huit ans, et aujourd’hui, après le spectacle, je fausserai compagnie à mes parents un instant et…

Mon cœur s’emballe. Le spectacle commence, je le regarde de loin. Je mouille, mon ventre se tord de désir. Et si j’allais le voir, là, si je m’agenouillais dans le noir et que je le suçais en silence ?


Les gens seraient choqués, je croquerais la bite bien dure en le regardant droit dans les yeux. Il m’aspergerait de sperme et ne pourrait plus jamais se passer de ma langue sur son sexe. Je serais sa drogue, sa perte, son égérie, sa vie.

Je ne vois rien du spectacle, j’ai les mains entre mes cuisses, j’appuie mes doigts contre ma chatte, sous mon jean. Mon string en dentelle me rentre dans la fente. J’entrouvre la braguette de mon petit pantalon et y glisse un doigt discret, que je laisse reposer sur mon clitoris très sensible. J’imprime un tout petit mouvement de rotation à mon majeur. Des images érotiques me traversent l’esprit, je suis nue, de dos, il m’admire, vient coller son corps contre le mien, il m’entoure de ses bras, je sens son sexe en érection entre mes fesses.


Je me mords les lèvres et me force à revenir au spectacle. Je ne vais tout de même pas me toucher devant tout le monde, je ne suis pas atteinte à ce point ! Je jette un regard de côté. Il tourne la tête vers moi. Son regard m’électrise. Je lui fais un clin d’œil, lui envoie presque un baiser de loin. Est-ce qu’il capte mes phéromones ? Est-ce qu’il sent la petite chienne en chaleur que je suis devenue ? Un vertige me prend. Je reviens au spectacle.

Les comédiens défilent, puis saluent enfin. La salle est éclairée, le public applaudit, j’applaudis moi-même à m’en péter les articulations, je suis soulagée, l’attente est presque terminée. Je me lève, cœur battant, me tourne vers ma mère.



Je traverse les rangées de sièges, dérange les gens, et vais le rejoindre. Il m’a vue. M’attend. Me sourit.



Je fais signe que oui et lui dit :



Il hoche la tête en écarquillant légèrement les yeux. Son regard coupable tombe sur mes seins, les mate avidement. Je tire sur mon t-shirt mauve, le galbe doux de mon décolleté attire ses yeux, je rougis.



Je le prends par la main et le tire vers la sortie. Nos doigts s’entremêlent, naturellement, comme par magie.

J’ai pensé ce moment, mais je ne sais toujours pas comment lui dire… « Je veux que tu me baises ! » ? « Prends-moi !» ? « Je veux te faire l’amour ! » ? « Couche avec moi !» ?

Comment faire pour éviter qu’il ne me prenne pour une pisseuse ?

Je prends un escalier, puis un autre, et le mène vers une loge ouverte. Je ferme la porte hâtivement. Pousse le verrou. Me retourne.



Les mots me manquent. Je le prends dans mes bras, presse mes seins contre lui, trouve sa bouche et l’embrasse fougueusement. Je mordille ses lèvres, les lèche. Sa langue se mêle à la mienne, il pose ses mains sur mes fesses, j’ai le vertige, je souffle comme une furie, vite, mes parents m’attendent.

Je m’écarte, me mets à genoux, ouvre sa braguette lentement. Ma main disparaît dans son slip, sa bite est douce au toucher, de belle taille, et déjà en érection. Je la sors du pantalon, tire la langue et la goûte en soupirant de soulagement. Je fais le tour du gland salé, à l’odeur masculine. Je serre les jambes de désir. Pas aujourd’hui.

Il me regarde, me sourit et dit :



Je hoche la tête, un sourire coquin aux lèvres.



J’écarte mon petit haut, mon soutif apparaît. Je le laisse gamberger, deviner ce qui se cache sous la dentelle fine. Voit-il mes aréoles à travers le tissu délicat ? J’abaisse un bonnet, puis l’autre, mes seins bondissent, arrogants. Je les prends dans mes mains et les soulève pour mieux les lui exposer. Mes tétons sont gonflés et durs.

Il m’admire – m’admire ! moi ! – et pointe sa queue vers mes lèvres.

J’avale le bâton de chair, le pompe intensément, le recrache et – que ma voix est coquine ! – supplie urgemment :



Il pose ses mains sur ma tête. Je le gobe, il me guide sur sa queue. Je presse ses couilles entre mes doigts, la bite bute au fond de ma gorge, je tire la langue et atteins les bourses poilues. Je me retire lentement, en appliquant bien ma langue baveuse sous la hampe tendue à rompre, puis lèche activement son gland turgescent en le branlant rapidement. Il donne des coups de reins, enfonce sa queue dans ma bouche et y éjacule en saccades violentes. Le liquide gluant coule dans ma gorge, je l’avale en petites gorgées gourmandes.

Je le suce encore un instant, récoltant les dernières gouttes de sperme sur le méat sensible.

Il me relève, m’empaume les seins, m’embrasse – sans se soucier du sperme qui colle à mes lèvres – ses mains descendent sur mon cul, passent sous mon jean, il me caresse les fesses.

Je me serre contre lui.



Ses mains passent sur mon ventre, et descendent dans ma culotte. Je crie presque quand il me touche le clito. Un glapissement ridicule sort de ma gorge. Il sourit. Je me recule, je n’ai pas le temps, pas maintenant. Il retire sa main et se lèche le doigt.



J’acquiesce.



Je l’embrasse, remonte mon soutif et mon haut, et sors de la loge en me régalant par avance de la belle masturbation que je vais m’octroyer sous ma couette dès que je serai à la maison…



**********




16h30.

Plus que trente minutes avant la fin du cours. Je décroise les jambes et les recroise lentement. Mon cœur a joué de la batterie toute la journée, mais là, c’est le pompon, ma respiration est haute, saccadée, rapide, mes mains tremblent. Je sais que je suis pâle. Mon ventre se tord de désir.


J’ai fait les choses bien, aujourd’hui. Ce matin, j’ai passé une heure avec mon fer à me défriser les cheveux, pour qu’ils soient lisses et soyeux – leur couleur noire ressort davantage lorsque je les coiffe soigneusement. Fard à joues blanc crème, trait noir sous les yeux, fard à paupières gris discret – mes yeux noisette s’accordent bien avec ces tons – un rouge à lèvres cerise dont j’ai presque sucé le tube pour qu’il tienne toute la journée. J’ai souri quand j’ai imaginé les marques que j’aurais laissées autour de sa bite si je l’avais porté hier, au théâtre. Look de petite vampire gothique, sexy, charnelle, bouche sensuelle qui ne demandait qu’à mordre…


Soutien-gorge noir en dentelle, trop serré. Je l’aime bien, il rehausse mes seins, même s’il me vrille le dos et que j’ai des marques rouges pendant des heures après l’avoir enlevé. Un haut moulant, boutonné jusqu’au cou, noir, asiatique. Une jupe noire courte, sur des bas mi-cuisse, en laine, rayures noires et blanches, genre abeille – mais butineuse, sexuellement attirante… !


Pas de culotte. Pas aujourd’hui. Je m’étais fait une tonte sévère, ne laissant qu’un petit millimètre ou deux de poils sur ma petite chatte délicate. S’il met la main sous ma jupette, il aura accès direct à mon intimité.

Je serre les jambes. Ne pas penser à ça, pas encore.


Les étudiants de ma promo me matent.

Aujourd’hui, j’aurais pu me faire n’importe lequel. Lorsque j’ai été appelée au tableau pendant le TD, le prof avait les yeux qui lui sortaient de la tête, et j’ai été sifflée, comme par le loup des Tex Avery. Qu’est-ce que ça aurait été si j’avais mis des talons hauts ! La formule à démontrer était écrite tout en haut du tableau, je suis petite, je me suis mise sur la pointe des pieds, j’ai senti la jupe remonter sur mes fesses, en effleurer le bord, et j’ai fini en mode « ras du cul ». J’ai à peine rougi en allant me rasseoir, sous les regards éberlués des copains et des copines.

Séverine – ma grande amie dans mon cycle – s’est penchée vers moi et m’a dit :



Je l’ai regardée en coin, sans répondre, un sourire coquin aux lèvres.

Elle ne m’a pas lâchée.



Cette fois, je rougis.



Je secouai la tête, soudainement timide.



Je souris.



On a passé le reste du TD à discuter dans notre coin. Je lui racontais dans le détail ce que j’avais fait au théâtre, me régalant de son expression horrifiée.

Je sursaute. Le cours est fini, je ne m’en suis pas rendue compte, dans ma rêverie.


J’ai l’impression que je vais défaillir. Je tremble d’appréhension. Plus qu’au théâtre, où je m’apprêtais quand même à lui faire une fellation sans autre forme de préambule. Je souffle un instant. Je range mes affaires, je ne contrôle plus mes mains. Et s’il n’était pas là ? S’il avait renoncé, de peur que mes parents l’apprennent ?


Je sors de l’amphi, quelques yeux me suivent, je le sais, je file à l’anglaise, sans parler à personne. Le couloir, l’escalier, re-couloir, le flot des étudiants qui quittent l’Université, je me mets à la file, et parviens à sortir, finalement.


Je scanne la rue. Il est là, sur l’autre trottoir. Costume gris, très classe.

Et moi qui me suis habillée comme une petite salope. J’ai honte. Et je mouille, mon ventre hurle de le prendre là, dans la rue, devant tout le monde.

Je lui fais signe de venir me rejoindre.

Il traverse, lentement, marche posément, sourire aux lèvres. Se penche vers moi, me fait une bise appuyée.



Je respire.

Je lui serre la main, brièvement, la caresse discrètement.

Il comprend que nous ne devons pas paraître plus que des amis, je le vois dans son regard.



Je rentre à nouveau dans le bâtiment de l’Université, il me suit, sans rien dire, toujours souriant, les yeux brillants. Oh, ces yeux, ces yeux… ils me brûlent à l’intérieur ! Je le guide à travers les couloirs.



Le grand escalier, un étage, deux étages, le troisième. Il n’y a personne ici, je le sais, l’aile est prévue pour des travaux en fin de trimestre, les salles ont été vidées, ça sent l’humidité, le renfermé. La solitude.

Je chuchote :



J’essaye les portes une à une. La troisième s’ouvre. C’est un grand cagibi, il y a des balais, des seaux, de la poussière, un vieux bureau aux tiroirs cassés.

Je le fais entrer, le suis, ferme la porte

Le silence.


Je le regarde dans les yeux. Le pousse contre la porte. Il me dévore du regard.

Je me mets sur la pointe des pieds. Il se penche – je suis si petite !

Nos bouches se trouvent, ma langue se mêle à la sienne, sa salive humecte mes lèvres, nos dents s’entrechoquent dans la vigueur du baiser, ma jupe est relevée, je n’ai même pas senti ses mains sur le tissu, il me touche, me caresse, nous gémissons tous les deux dans la force de notre étreinte.

Nos lèvres se séparent, je le serre dans mes bras, j’en pleurerais de bonheur. Il m’embrasse le cou en chuchotant :



Ses mains empaument mes fesses nues, remontent, ses bras se croisent le long de mon dos, il me prend le visage, me regarde, je me noie dans ses yeux, il m’embrasse à nouveau, le visage, le cou. Ses mains trouvent mes seins, je me cambre, il déboutonne mon petit haut, ses mains disparaissent sous le tissu, je frissonne lorsqu’elles entrent en contact avec mes mamelons, lorsqu’il presse mes tétons qui durcissent entre ses doigts.

J’entends des pas lointains dans l’escalier. Nous nous figeons, oreilles aux aguets.

Ma main descend en silence le long de sa chemise, entre dans son pantalon, trouve son sexe dressé, à l’étroit dans son slip.


Les pas se rapprochent.

Je le masturbe en silence. Je n’ai pas peur d’être découverte. Je suis avec LUI.

Le bruit de pas cesse. Ma main va-et-vient sur sa bite. Il ferme les yeux. Ses doigts me pincent les tétons, je me force à ne pas gémir, mais je souris en le regardant.



Il ouvre les yeux. Je me recule, jusqu’au bureau poussiéreux. J’enlève mon haut – ses yeux fixent mes seins comprimés par le soutif, je me sens belle – et le pose sur le rebord. Je m’assieds dessus et expose ma chatte trempée à son regard, sans honte. Il n’y a plus que mes bas « abeille sexuelle », ma jupette autour de ma taille et mon soutif qui m’habillent. Je suis sexy, je le sais, une tarentule, une petite vampire irrésistible dont l’antre béant n’attend qu’une bite pour être satisfait. J’espère qu’il ne trouve pas mes jambes trop fines, trop petites, qu’il ne me trouve pas trop maigre. J’écarte les jambes en me tenant les genoux. Je chuchote toujours.



Sa voix est à peine audible. Il a l’air sérieux, inquiet.



Il hoche la tête, en grimaçant.



Je pose la main sur ma chatte, et me caresse, provocante.



Il va craquer.



Je fais une moue vampirique en diable, sensuelle, coquine. Mes doigts disparaissent dans ma chatte.



Il ôte sa veste. La suspend à un balai. Vient m’embrasser. Je lui mordille les lèvres et chuchote :



Il se place entre mes jambes, j’attends qu’il sorte son engin de sa braguette, mais il s’agenouille, et plonge la langue dans ma grotte intime, débusquant le clitoris en deux coups de nez. Je sursaute, électrisée.



Je m’appuie avec le bras sur le bureau pour ne pas tomber en arrière, et lui saisis l’arrière de la tête, que je presse contre mon bas-ventre. Ses cheveux sont fins, doux, secs, un régal sous mes doigts. Il me suce, les yeux fermés, son menton est collé à mon sexe tondu, je sais que ça lui irrite le nez, les lèvres, il semble s’en repaître. Je le regarde, mon excitation monte, j’ai envie d’arracher mon soutien-gorge, de lui apparaître nue comme au premier jour, mais je ne peux pas, je le compresse contre ma chatte en feu, sa salive se mêle à ma cyprine, des gouttes de sueur coulent le long de mon ventre, il est là, là, entre mes jambes bourdon blanc et noir, passées autour de ses épaules.


Je l’encourage, ondule le bassin, mon cul est écrasé contre le coin du bureau, ça me fait mal, ça me fait du bien, je souffre et je jouis simultanément, il me lèche divinement bien, je n’en peux plus, j’étouffe mes cris de bonheur en le menant sur ma fente lisse. Je me tends, l’orgasme est là, je me vide de plaisir plaquée contre sa bouche. Des fourmis m’envahissent les membres, j’ai l’impression d’avoir les jambes en coton, mes bras ne me soutiennent plus. Depuis combien de temps fourre-t-il sa langue en moi ? Combien de temps avant que l’on ne nous découvre ? Est-ce que c’est un local de ménage ?



Ma voix est pressante, elle appelle l’urgence du moment. Il me lèche encore, sa langue fait des merveilles, je me fais violence pour l’empêcher de continuer.



Il se lève lentement, je me redresse, attrape son pantalon et le déboutonne. La braguette glisse toute seule. Sa bite est tendue, elle bondit hors du boxer quand je le lui baisse.



Il hésite. Frotte sa pine le long de ma fente, du clito à la vulve, de la vulve au clito. Je me cabre. La position n’est pas confortable, mais les sensations que son sexe déclenche me font tourner la tête.



Je l’attire à moi. Sa bite se fraye un chemin dans mes entrailles, la délivrance est là, une vague de soulagement presque trop puissante pour être supportée, je me sens partir, défaillir, je suis là et dans les airs, dans cette petite pièce miteuse et dans le ciel bleu.


J’enroule mes jambes bourdon autour de ses hanches, je me serre, il me culbute, enfonce son sexe en érection au fond de moi, il passe ses mains autour de moi, dégrafe mon soutif trop serré avec difficulté, expose mes nichons, il me baise en me regardant, me regarde en me baisant.


Je m’étale de tout mon long sur le bureau poussiéreux, tant pis pour l’hygiène, il a mes seins dans ses mains, ses coups de reins se font puissants, il me mate, je le sais, il dévore ma chatte des yeux, cette fente qui s’écarte au passage de sa queue trempée de cyprine, le bourgeon gonflé pointé vers lui, mon ventre nu et ferme, mes gros petits seins tout ronds, mes cuisses qui l’enserrent, mon cul, écrasé sur le chemisier sur le coin du bureau.

Je me sens belle.


J’ai toujours trouvé mon nez trop gros, mes cheveux trop rebelles, mon corps fade, petit, étriqué. Mais là, dans ses bras, sous ses coups de boutoir, avec sa queue qui bat au fond de moi, sous ses mains qui m’explorent, sous ses baisers, sous son regard voyeur, je me sens belle, désirée, heureuse.


Ses mouvements deviennent plus amples, plus lents, le plaisir monte en moi, je me laisse porter, je jouis longuement, je lui montre, je gémis, je me fais amante, salope, petite vampire. Il m’écoute, suit les mouvements de mon corps, sa bite s’accroche à ma chatte, la caresse, la malaxe, la pénètre avec une douceur extraordinaire. C’est tout juste si je la sens s’enfoncer en moi, revenir, ressortir, entrer à nouveau, humide, turgescente, excitée.


Il se retire enfin, je suis vide, repue, satisfaite. Je glisse le long du bureau, je m’agenouille et le prends dans ma bouche. Sa queue sent la cyprine, il me regarde le gober, se tourne vers sa veste, en sort son téléphone.



Je souris. Je hoche la tête et l’avale à nouveau, en fixant le petit objectif. Il se branlera en me regardant sur son portable, sur son ordi, il me mettra en fond d’écran. Mes doigts descendent vers ma chatte, je me masturbe en le suçant. Le flot de sperme inonde ma bouche, me prenant par surprise. Deux jets et ma bouche est remplie, trois, et ça déborde, le liquide me coule sur le menton, quatre, cinq, je hoquette, j’avale, je recrache, six, sept, je garde le sperme sous ma langue, j’ouvre grand mes lèvres gluantes, le lèche, et le lèche et le lèche encore, autour du gland, sur le méat, il continue de me photographier, il me trouve belle, belle…


Je le branle sur mon nez, la sensation de son sexe dur sur mon visage m’électrise, me réveille les sens, j’ai encore envie qu’il me baise.

Je fais remonter le sperme en bulles blanchâtres sur ma langue, et le lui montre avec ostentation, avant de l’avaler dans une grimace. Il me relève, m’embrasse fougueusement, se recule et me photographie encore, habillée de mes seuls bas bourdon, de la jupe autour de ma taille et de mes chaussures trop grosses. Je souris, je prends mes seins dans mes mains, je pose pour lui.



Je croise mes jambes bourdon, me penche légèrement en avant, il photographie mon cul nu. Je le sens venir derrière moi, m’enlacer, il pose sa tête contre mes cheveux.



Je souris, secrètement.



Je me retourne.



Il hoche la tête sans répondre. Je prends son sexe dans ma main, et le lui remets dans son slip. Je remonte son pantalon. Ferme sa braguette.

Je me rhabille doucement, en chantonnant inconsciemment.

Il m’attend en me détaillant du regard. Je viens l’embrasser.



Il regarde son agenda sur son téléphone.



Je souris et lui dépose un baiser sur la joue avant de sortir de la pièce. Nous traversons le couloir en silence, l’air innocent, et descendons les escaliers.


Tout en bas, je vois Séverine qui attend manifestement. Elle me fait un clin d’œil lorsque je passe. Je souris pensivement, me demandant si elle n’était pas à l’origine des pas qui nous avaient dérangés.