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n° 14815Fiche technique20779 caractères20779
Temps de lecture estimé : 12 mn
12/02/12
corrigé 11/06/21
Résumé:  Paul et Marie épuisés par une longue journée de combat et de chasse au garou sont invités au domaine de Karl pour finir la soirée en agréable compagnie.
Critères:  2couples fbi couplus intermast fellation 69 pénétratio échange humour québec -humour -entrecoup
Auteur : Ingyt            Envoi mini-message

Série : Le loup-garou de Sainte Marie des Bois

Chapitre 08 / 08
Échange de partenaires

Résumé : Revenus épuisés de leur journée à la fête médiévale, Paul et Marie, réconciliés, pensent pouvoir passer une belle soirée reposante dans leur chambre. Malheureusement c’est la pleine lune et le monstre court en ville. Tout le monde s’énerve et la bête enlève Marie. Paul, inquiet, part à sa rescousse avec l’aubergiste qui lui raconte en cours de route que cette histoire d’homme-loup est montée de toutes pièces pour le tournage de leur émission. Puis il apprend que c’est le maire qui a kidnappé Marie, déguisé en loup-garou, pour se retrouver seul avec elle et lui déclarer son amour en espérant bien pouvoir la baiser. Mais Marie lui échappe, rejoint Paul et ils se font inviter par la mairesse pour finir la soirée au domaine de Karl en pleine forêt.







10 h 30 – Échange de partenaires



Je dois enclencher les quatre roues motrices en grimpant en pleine montagne car la route est mauvaise et cahoteuse. Tout en conduisant prudemment suivant les feux arrière de la jeep de Karl le géant blond, je raconte tout à Marie.



« Oh, une jolie grimace. »


Le domaine était constitué de plusieurs bâtiments tapis sous la forêt construits à l’ancienne tout en rondins et en pierre taillée. On nous fit entrer dans une immense demeure à aire ouverte avec mezzanine et décorée à la médiévale. On nous amena dans le coin salon devant un foyer gigantesque où l’on aurait pu facilement faire brûler toute une petite famille de trolls. On s’y réchauffa les mains tandis que Karl nous servait hydromel ou bière maison et que Viviane nous débarrassait de nos manteaux. Puis, une fois assis tous les quatre, elle raconta que son mari était censé nous dire la vérité évidemment lorsque je l’avais rencontré à Montréal et que tout le monde pensait que l’on était au courant et que l’on avait accepté de jouer le jeu.


« Pas miss Sally, en tout cas », me dis-je.



Là, je reçus un coup de coude dans les côtes.



Tout le monde rit, sauf moi.



Elle avait envie de Karl et moi de la mairesse, alors…



Ma blonde me regarda surprise avant de disparaître.

Oups !

Karl rit de bon cœur en se mettant debout et commençant à retirer ses vêtements.

Oh ! Oh !



Karl avait un corps impressionnant couvert de tatouages runiques, tout en muscles, et sa bite… Wow ! Un bon dix pouces, débandée. Marie n’allait pas s’ennuyer avec lui et il fut bien amusé par mon tattoo d’Homer.


Avec chacun un bock de bière mousseuse en main on franchit la même porte que les filles, elle donnait sur un long passage sombre en pente descendante, entièrement vitré, traversant la forêt et non chauffé. Le froid me saisit. Mes fesses se couvrirent de chair de poule, celles plus grosses de Karl également. La pleine lune nous éclairait un peu à travers les arbres tandis que nous avancions. On se retrouva à un croisement, mais mon guide continua tout droit. On prit un escalier et le couloir se poursuivait au-dessus d’un petit lac jusqu’à un chalet rond sur pilotis. De la fumée sortait d’une cheminée et de grandes fenêtres fermées par des rideaux étaient illuminées, une vraie cabane de conte de fées.



Ce géant avait tout de même une petite faiblesse : le voyeurisme.


La porte avant donnait sur une autre et, entre les deux, il poussa sur une des moulures décoratives près du plafond et un panneau sur la droite s’ouvrit vers l’intérieur. On y entra, je refermai doucement derrière moi, on se retrouva dans le noir absolu. Puis de minuscules lumières s’allumèrent tous les deux pieds environ. Je vis un long passage circulaire le long du mur extérieur du chalet et c’était juste assez large pour les épaules de Karl et, heureusement, c’était chauffé. Tant mieux, je ne sentais plus mes orteils. On fit une vingtaine de pas et le couloir tourna à angle droit vers le centre de la maison. On grimpa quelques marches, encore quelques pas et on redescendit pour entrer dans une petite pièce en cercle où trois fenêtres donnaient sur tout l’intérieur. Une cuisinette, un salon où brûlait un bon feu dans une cheminée, et une chambre. Ici aussi c’était à aire ouverte et décoré à la médiévale. Des glaces sans tain, devinai-je. Les filles étaient dans un grand lit à baldaquin et s’embrassaient et se tripotaient et déjà nues. Wow ! Au centre de l’endroit où nous étions, il y avait un banc circulaire, on s’y assit face à elles pour se réjouir du spectacle en buvant notre ale tranquillement et il se mit à pleuvoir, on l’entendait clairement tout là-haut sur le toit.


Ce n’était pas la première fois que je voyais ma belle grande Marie baiser avec une autre femme, mais c’était toujours aussi excitant. Je bandai rapidement, tout comme Karl et son membre était de loin le plus gros que j’avais vu ailleurs que dans un film. Une grande bite recourbée et comme moi, il se masturbait lentement en regardant et prenant sa bière à petites gorgées.


Viviane avait encore ses minitresses de pubis et avait attaché ses longs cheveux noirs en queue de cheval. Les deux femmes étaient minces, sexy, bandantes à mort. Étendues l’une sur l’autre, elles s’embrassaient, se frottaient, se caressaient et roulaient sur elles-mêmes en s’étreignant avec passion dans le grand lit, pubis contre pubis. Leurs langues se croisaient et s’agitaient dans leurs bouches, les mains pressaient des seins, des fesses ou frottaient des sexes humides et ouverts.

Il n’y a pas de plus beau spectacle que celui de deux femmes qui prennent vraiment du plaisir à baiser ensemble et pas seulement pour exciter un homme.


Leurs petits orteils commencèrent à se replier ou se dresser, les pointes de leurs seins étaient tendues au maximum et elles se les sucèrent à tour de rôle avant que Marie ne se retrouve sur le dos jambes écartées avec Viviane accroupie entre ses cuisses nous offrant une vue splendide de son cul tandis qu’elle léchait le sexe mouillé de ma blonde ou y enfonçait des doigts. Marie se tordait de plaisir et gémissait même si on ne pouvait l’entendre.

Puis au bout d’un moment on eut droit à l’inévitable 69. Je dus lâcher ma bite pour ne pas jouir tellement le spectacle qu’elles nous offraient était excitant, érotique, magnifique.

Au bout d’un long et fabuleux moment, Karl me dit à l’oreille.



J’acquiesçai en terminant ma bière et on s’en retourna par où on était venus.




11 h 15 – À quatre



Quand on se pointa dans la chambre, Viviane leva la tête, ses yeux brumeux regardant nos sexes palpitants, Marie aussi et elle sourit en disant :



Il rit en me donnant une claque dans le dos à m’en décrocher les poumons.



Mon sourire s’évanouit.

Le géant passa rapidement derrière moi et m’enserra aussitôt dans ses bras. Plus capable de bouger. Un véritable étau vivant et je sentais sa grosse queue écrasée contre ma craque de fesses.



Et quand ma belle l’eut rejointe, elle lui dit :



Paf !

Une solide claque sur ma bite qui rebondit méchamment en tanguant. Jésus-Christ ! c’était reparti !



Marie leva une main les yeux rieurs et…

Paf !



Paf !

Mon gland rougi heurta ma hanche, une douleur lancinante me traversa le bas-ventre et Karl s’amusait tout autant que les filles.



Paf !

Cette fois, j’en avais les larmes aux yeux et le souffle coupé en repliant mes orteils.



Gros fou rire des filles et du géant qui me lâcha. Je me pris aussitôt la queue qui m’élançait.


Elles rigolaient comme des gamines tandis qu’on grimpait finalement sur le lit. Marie empoigna la bite de Karl et commença à la sucer du mieux qu’elle le pouvait pendant que Viviane me faisait la même chose.

Au bout d’un moment, je me retrouvai sur le dos épaule contre épaule avec Marie. Le géant lui tenait les jambes en l’air et la besognait avec force, pendant que Viviane se démenait empalée sur mon sexe. J’en profitai pour frencher ma rousse, ce que je n’avais pas fait depuis fort longtemps. Tudieu ! Karl la culbutait avec tant de vigueur que ses seins lui revolaient sous le menton. Puis on changea de position à plusieurs reprises, nos corps s’entremêlant de plus en plus à chaque fois.


Plus tard, les filles qui menaient la danse refirent un 69, Marie par-dessus Viviane, Thor fourrant ma belle tandis que la tigresse lui léchait les couilles ou le sexe et celui de Marie, moi baisant Viviane ou me faisant sucer par ma blonde en me regardant dans le miroir bombé derrière lequel on les observait tout à l’heure. Je finis par jouir dans la merveilleuse beauté noire et Karl jouit également un peu plus tard.

On s’écroula tous les quatre exténués dans le grand lit. Marie bien blottie dans les bras du géant, moi dans ceux de Viviane qui dit en soupirant :



Je frissonnai juste à entendre ça.

On se retrouva tous ensemble dans un spa en plein air surplombé d’un toit et chauffé, près de la demeure principale éclairée par des flambeaux, à boire de l’hydromel dans de jolies coupes en métal. C’était génial avec la pluie qui tombait sur la forêt et me fit m’ennuyer de notre belle maison de Sacré-Cœur en plein bois tout comme ici.



Elle rit, les autres aussi.



On l’admira tous avant que ma belle ne disparaisse sous l’eau en criant mais j’eus le temps d’attraper sa coupe de vin.

Karl perdit un peu la tête sans doute car il plongea pour la sauver.



Sa langue se faufila dans ma bouche…


Il était une heure du matin quand on rentra à l’auberge. Tout était calme et tranquille dans le village et il pleuvait à boire debout. Le spécial loup-garou avait dû être annulé. Après une douche chaude, on se glissa sous les couvertes, nus avec une bonne coupe de vin avant le dodo et la porte s’ouvrit.


Marie se cacha les seins en voyant entrer miss Sally qui referma la porte et s’approcha du lit, les yeux fixes en traînant les pieds. Visiblement, son mari ne lui avait pas parlé à celle-là. Elle commença à se déshabiller. Doux Jésus !


Je regardai Marie en bandant sous le drap. Je lui avais appris qu’elle jouait la comédie, sans lui avouer que je l’avais baisée, un combat à mort par jour c’est suffisant, mais pourtant elle dit :



Marie sourit en posant sa coupe et dit :



Miss Sally esquissa un sourire. Tiens, tiens !


Toc ! Toc ! Toc !


On sursauta tous les trois.



Mon cœur cognait à toute allure en repensant à sa hache.



Deux jours plus tard, on rentra à Montréal. Le tournage était terminé, le maire avait disparu, voyage de pêche y paraît. Notre combat en armure qui était depuis longtemps sur YouTube ainsi que la demande en mariage avait fait la première page des journaux à potins avec la même photo de nous deux où l’on ne voyait que la moitié de mon visage.


Ah oui ! On s’était épousés à la petite église blanche et à la médiévale, j’avais reçu un magnifique katana en cadeau de Karl. Ce fut magique jusqu’à ce que des oies m’attaquent pendant le buffet organisé au bord de la rivière. Heureusement, le sympathique Drelin Drelin nous fit oublier ça en nous racontant de délicieuses histoires grivoises d’une autre époque. Nos rires avaient résonné au loin dans les bois.


Petit Jésus !







vocabulaire :


l’âge d’or : les vieillards

(ma) blonde : (ma) copine, même si elle n’est pas blonde

(mon) chum : (mon) copain

chut : je suis

craque : fente

(tout) croche : (tout) de travers

frencher : embrasser avec la langue

(avoir le) goût : (avoir l’) envie

gricher : grincer, crachoter

(des) lulus : coiffure réunissant les cheveux en deux touffes de chaque côté de la tête

marchette : déambulateur (appareil pour aider à la marche les blessés ou les personnes âgées)

maudit ! : (juron)

niaiser : taquiner

pis : puis

(c’est) plate : (c’est) ennuyeux

pogner : attraper, empoigner

poutine : plat de fast-food, au Québec. Frites, fromage, sauce brune.

sacrement ! : (juron)

sasquatch : synonyme de yéti, au Canada

tabarnouche ! : (juron)

vlimeux : malicieux