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n° 14823Fiche technique9138 caractères9138
Temps de lecture estimé : 6 mn
23/02/12
Résumé:  Monsieur Justin est le patron du Grand Bazar...
Critères:  grp collègues magasin vengeance voir pénétratio fsodo uro fouetfesse humour -humour -contes
Auteur : Samuel      Envoi mini-message
Le Grand Bazar




Cette fois, c’en était trop. Encore 50 euros qui avaient disparu de la caisse. Et bien sûr, personne pour se dénoncer, personne pour en informer la direction, personne pour essayer au moins de trouver une solution. Eh bien, c’était décidé, on installerait des caméras vidéo dans le magasin. C’était le Grand Bazar que dirigeait Monsieur Roland Justin et sa femme Louise. Il y avait trois vendeurs et deux vendeuses. Depuis des mois, les comptes n’étaient jamais justes, même quand le patron en personne tenait la caisse. Bien sûr, ce n’était pas des sommes folles qui manquaient, mais tous les jours un peu, cela finissait quand même par faire à la fin du mois une perte de plus de mille euros.


Monsieur Justin avait le choix entre prévenir son personnel ou installer discrètement les caméras un dimanche. Il choisit la deuxième solution. Aussi le lundi avait-il le cœur qui battait, car il pensait bien démasquer le coupable. De son bureau, il pouvait suivre les déplacements de tout le monde, y compris dans la réserve. Ça ne coûtait pas plus cher de mettre des caméras un peu partout et il se disait que si un incendie prenait dans la réserve, il serait bien heureux de le découvrir aussitôt par ce moyen.


C’est justement de cet endroit que vint sa première surprise. José, le magasinier, se trouvait avec Silvia, la vendeuse de l’électroménager, et il ne la ménageait pas ! Il la démontait carrément à grands coups de boutoir dans le boudoir. S’il s’attendait à cela ! Alors voilà à quoi ils passaient leur temps au lieu de faire l’inventaire. Il était quand même impressionné par le pénis de José, d’une taille bien au-dessus de la moyenne, en tout cas de sa moyenne à lui. Il était aussi contrarié. Dans la mesure où il avait caché son installation vidéo à tout le monde, il ne pouvait guère prétendre être au courant de ces pratiques. Il restait donc prostré devant cette Silvia couchée sur une machine à laver la vaisselle et le José qui la défonçait interminablement comme pour tester la robustesse du matériel.


Cela lui sembla durer une éternité, compte tenu du temps qu’il mettait, lui, à honorer son épouse. Il ferma les yeux un instant et quand il les rouvrit, la petite était partie aux toilettes. José reprenait le travail. Jusqu’à midi, heure de la pause, rien de spécial. Puis voilà qu’à une heure, il eut la surprise de voir dans le magasin même, sous le comptoir, Brigitte et Antoine qui s’envoyaient également en l’air. Il se crut à la tête d’une maison de fous ou d’obsédés. Il fit fonctionner son zoom, ne serait-ce que pour voir s’il savait s’en servir. Et une nouvelle surprise l’attendait. Cette fois, c’était clair, il s’agissait d’une sodomie ! De mieux en mieux, se dit-il. Brigitte à qui l’on donnerait le Bon Dieu sans confession, qui rougissait à la moindre blague salace, se faisait prendre par le cul. Et elle accrochait ses ongles dans les nappes en tissu. C’était le bouquet ! Mais qui m’a foutu un personnel aussi pervers ! Ce n’est plus le Grand Bazar, c’est le Grand Foutoir ! Et bien sûr, personne ne s’approchait de la caisse. Or, c’était la seule chose qui intéressait Monsieur Justin.


À 19 heures, on ferme et les employés ont encore une heure de présence à assurer pour réorganiser le magasin et enregistrer les commandes. En général, c’est sa femme qui supervise le travail pendant que lui est pris par la comptabilité. Tout semble normal jusqu’au moment où il découvre sa femme cul nu, qui se fait fouetter dans la remise par le Jacquot. Il avait pris un martinet dans l’étalage, on voyait encore le prix sur le manche. Pourquoi se gêner ? Elle se retourna un moment pour se jeter sur le pantalon de son dominateur et lui prodiguer une fellation comme son mari n’en avait jamais bénéficié. Gorge profonde !


Le zoom fut la seule satisfaction de sa journée. Il put ainsi voir le sperme déborder de la bouche vorace et couler sur les seins flagellés. À moitié en érection, les yeux exorbités, Monsieur Justin se dit qu’il était le seul être à peu près normal dans cette entreprise. Mais il découvrit aussi le pot aux roses. Louise prenait dans la caisse 50 euros pour les donner au Jacquot. La messe était dite. Volé, bafoué et trompé par sa femme, le patron aurait eu un revolver dans son bureau qu’il se serait vraisemblablement fait justice comme on dit. Mais le pistolet qu’il avait à portée de main servait juste à allumer les cigarettes, un gadget chinois.


Le soir, il s’allongea sur le lit tout habillé. Louise vint à son tour. Et la conversation prit le tour suivant :



Monsieur Justin avait le sentiment d’être décidément très vieux. Vieux jeu comme on dit. Il sortit tristement de son bureau, le dos voûté, la tête basse, la queue entre les jambes, comme une petite virgule dans une oraison funèbre. Louise le suivit. Puis elle le précéda dans les allées du magasin. Et elle enleva son chemisier qui vola sur un lustre en cuivre, puis sa jupe finit un peu plus loin dans une soupière, son soutif s’accrocha à un balai de chiottes et sa culotte finit dans un bocal à poissons rouges. Puis elle attira d’une main ferme son mari sur la caisse et elle lui fit l’amour avec une telle frénésie que le Justin en perdit les pédales. Il hurlait de surprise et de joie, comme une fillette qui atteint son premier orgasme. Il éjacula avec une énergie qu’il n’avait jamais imaginée. Louise en sueur le regarda fièrement et elle lui dit :



Monsieur Justin se crut proche de la crise cardiaque. Mais il obtempéra après de longues minutes d’hésitation et de rétention. L’urine jaillit sur le corps nu de Louise, éclaboussa les tabourets de cuisine et s’écoula sous les machines à coudre. Le tout sous les applaudissements du personnel au grand complet, qui avait tenu à être présent malgré l’heure avancée de la nuit.