n° 14831 | Fiche technique | 20869 caractères | 20869Temps de lecture estimé : 12 mn | 28/02/12 |
Résumé: Paul a eu une dure journée et en rentrant à la maison il demande à Marie de lui faire... un petit délice. | ||||
Critères: f h fh rousseurs couple amour voir fmast hmast humour québec -humour | ||||
Auteur : Ingyt Envoi mini-message |
Ma femme et moi avions emménagé pour l’hiver dans une magnifique maison victorienne située dans l’ouest de Montréal, héritage familial du côté de ma douce. Un ancien cabinet de curiosités qui avait ouvert ses portes en 1857 et qui possédait encore tous ses trésors. On y trouvait des antiquités, des objets d’histoire naturelle (comme des animaux empaillés, des insectes séchés, des coquillages, des squelettes, des carapaces, des herbiers, des fossiles) ou des œuvres d’art. Même si l’endroit était fermé au public depuis la fin des années 50, la famille Lemieux n’avait jamais voulu se départir de ses collections et comme le musée avait toujours été habité, Marie s’était contentée de faire rénover quelques pièces avant qu’on ne s’y installe.
Un havre de paix au pied du Mont-Royal à 15 minutes seulement du centre-ville.
Il y avait même un petit parc à l’arrière avec un sous-bois, une serre et un grand bassin au milieu duquel trônait une vague réplique de la fontaine de Neptune de Berlin, mais en plus modeste. Comme l’hiver approchait, je m’étais affairé toute la journée à ramasser des branches cassées par une tempête de vent, faire de l’élagage, labourer le jardin pour le printemps, racler des feuilles mortes puis empiler tout ça pour en faire du compost. Et pour finir, j’avais vidé le bassin pour le nettoyer de ses débris et refaire une beauté aux sirènes et à Neptune en personne pour rentrer finalement exténué, harassé, courbaturé et filer sous la douche au deuxième.
En redescendant, je trouvai Marie assise dans le gros fauteuil du salon, occupée à feuilleter un magazine féminin, en pyjama de garçon, ce qu’elle portait généralement pour dormir ; ses jolis pieds repliés sous ses fesses, ses lunettes de lecture sur le bout du nez et ses longs cheveux roux remontés sur la tête. Elle me jeta juste un coup d’œil quand j’entrai en traînant les pieds comme un prisonnier que l’on mène à la potence, une main sur les reins, l’autre sur le front pour m’affaler avec d’infinies précautions sur le sofa en grimaçant. Tous les petits muscles de mon corps me faisaient mal, même mes os.
Ma belle bombe rousse faisait partie de ces rares personnes à pouvoir lire aussi bien à l’endroit qu’à l’envers et là, son périodique était tête en bas et ça m’énervait comme toujours. J’avais donc pris pour habitude de lui dire dans ces cas-là :
Elle tourna la revue sans même cesser de lire comme à chaque fois. C’était tout bonnement incompréhensible pour moi.
Je souris avec elle en regardant son haut de pyjama déboutonné jusque sous les seins généreux, et de voir cette jolie peau blanche et sa gorge couverte de taches de rousseur me mit en appétit. Surtout que son mamelon droit pointait légèrement, toujours lui. À 52 ans, ma belle grande bombe, ancienne lectrice de nouvelles, vedette à la télé nationale, restait une pure beauté, le temps ne semblait pas avoir d’emprise sur elle. Encore aujourd’hui, elle avait posé pour un magazine de mode, portant des items de la plus récente collection d’un créateur québécois reconnu internationalement, l’un de ses amis.
Comme Marie et moi étions nuls en cuisine, nous avions embauché une vieille dame du quartier qui nous concoctait des miracles de bons petits plats pour les soupers. Sans être riches, on en avait les moyens.
Elle esquissa un sourire en secouant la tête de découragement.
Je soupirai en le sortant de son étui tout en grimaçant tout autant que le pauvre méchant dans Ben Hur après que son char de course lui est passé dessus. Je commandai et le lançai derrière moi mais tout doucement.
Je souris à nouveau et…
Cette fois elle faillit éclater de rire mais se contenta de tourner une page ce qui fit remuer sa poitrine libre de toute entrave.
Expression d’étonnement de ma part. Ah les filles !
Fantastique sourire en coin de ma belle restée concentrée sur son magazine.
Intrigué je fis un rapide calcul mental, enfin, autant que je le pouvais avec mon pauvre cerveau embrumé. Ouf ! c’était bien moi et le chiffre était exact.
Tout homme sensé aurait fait la même chose que moi en cet instant, c’est à dire se tourner et faire semblant de dormir en ronflant.
Marie leva les yeux de son magazine et sourit en regardant Paul. Cela aurait été plus simple de lui dire « désolée, Paul, je suis épuisée moi aussi, j’ai mal partout, on se reprendra », mais elle aimait bien le taquiner, son homme. Peu de gens savent combien c’est épuisant de passer une journée dans un studio de photographe à prendre et garder la pose et souvent en portant des souliers trop étroits ou des vêtements magnifiques, mais inconfortables ; les essayages, le maquillage, la coiffure, les spots éblouissants… la chaleur parfois insupportable, bref… Elle aussi était harassée et avait mal partout, mais elle ne put s’empêcher de rajouter :
Maudit !
Je me retournai et fis semblant de m’éveiller en bâillant et en m’étirant sur le sofa…
Elle lisait toujours.
Elle resta plongée dans son damné magazine en repoussant ses lunettes sur son nez puis sourit et rajouta :
« Merde ! C’est reparti », me dis-je découragé en fixant son haut de pyjama ouvert jusqu’au nombril et ses seins fabuleux d’une blancheur spectrale, j’apercevais même un de ses mamelons. Tout ce que je voulais c’était une bonne pipe, elle ne rechigne jamais à me le faire habituellement, mais là…
Je soupirai exaspéré et me retournai sur mon sofa bien décidé à m’endormir pour de vrai. Tant pis, elle et ses damnées statistiques et ses positions exotiques ; le petit pont, la fleur de lotus… un coup à se déboîter les reins pour de bon, et ses orgasmes féminins si compliqués.
Marie se tut en le voyant grogner et lui tourner le dos et décida de se payer sa tête encore un peu avant d’aller le rejoindre.
« Elle ose se plaindre d’avoir de petites douleurs alors que moi j’ai mal partout d’avoir travaillé dans la cour arrière toute la journée à débiter du bois ! Pas croyable ! »
Trop, c’est trop. Je fis semblant de ronfler en faisant une croix sur ma pipe.
Discrètement Marie déboutonna complètement son haut de pyjama et l’ouvrit pour découvrir ses seins lourds et bas puis glissa sa main droite sous l’élastique du pantalon et son slip jusqu’à son pubis et commença à se masturber en laissant échapper des petits gémissements évocateurs pour agacer Paul. Elle voulait voir combien de temps il allait résister avant de faire semblant de se réveiller pour lui sauter dessus. Elle ne lui donnait pas deux minutes max.
Elle posa le magazine sur ses genoux pour se caresser les seins de la main gauche. Depuis qu’elle avait passé la cinquantaine, ils étaient tombés un peu mais elle avait toujours une belle poitrine, enfin, pour son âge. Au début elle faisait semblant mais peu à peu elle y prit plaisir et cela lui fit du bien, surtout après la dure journée qu’elle avait eue chez le photographe de mode. Elle finit par fermer les yeux pour mieux ressentir toute la douceur des caresses qu’elle se procurait habilement grâce à ses 40 ans de pratique.
Son index glissait sur sa fente déjà mouillée, évitant de toucher trop directement le clitoris, ses grandes lèvres gonflaient et s’ouvraient, elle ramena ses doigts au sommet de sa vulve et fit des pressions en tournant dans son doux poil pubien. En même temps elle faisait rouler tendrement la pointe de ses seins entre un index et un pouce, les sentant durcir. C’était si agréable qu’elle s’en lécha les lèvres tout en laissant sa mémoire dériver sur des moments très excitants qu’elle avait vécus.
Son sexe s’humidifiait de plus en plus tandis que son clito bandait et sortait de sa cachette, chaque fois qu’elle l’effleurait son abdomen se contractait et ses fesses se resserraient. Elle finit par gémir pour de vrai en se tortillant de plus en plus dans le gros fauteuil, les yeux fermés, les pieds toujours sous elle. Elle se pénétra avec un doigt, un moment l’agitant dans son vagin humide ou le faisant aller et venir avant de recommencer ses pressions près du petit bouton qui regagnait déjà son antre, tellement elle était sur le point de s’amener à l’orgasme.
Paul ronflait encore, il avait dû s’endormir pour de bon, sinon il lui aurait sauté dessus depuis belle lurette. « Tant pis pour lui ! » se dit-elle en se faisant jouir facilement en moins de deux minutes. Un plaisir intense, foudroyant, la submergea, ses tétons pointèrent beaucoup plus et elle sentit ses joues en feu. L’orgasme lui traversa le bas-ventre comme une décharge électrique et provoqua des spasmes dans les gros muscles à l’intérieur de ses longues cuisses, son vagin subit une bonne dizaine de contractions involontaires puis elle sentit son périnée et son utérus se contracter par saccades. Les premières furent les plus fortes puis elles diminuèrent en fréquence et en intensité.
Elle aurait pu stopper mais elle continua en s’attaquant plus directement au clitoris cette fois et rapidement un autre orgasme la submergea mais moins puissant que le premier.
Ses orteils se dressèrent et elle serra les dents en grimaçant. Sa main gauche se referma sur son sein droit avec force, ses longs doigts s’enfonçant dans la chair molle. Elle suffoqua un court instant, gémissant avec une voix de gamine qu’elle trouvait toujours gênante devant ses partenaires. Ce petit orgasme passa rapidement la laissant transie, essoufflée et quelque peu soulagée. Elle caressa encore un moment son sexe gonflé, sentant des gouttes de cyprine couler sur son anus avant de retirer ses doigts de son pantalon en ouvrant les yeux. Elle se sentait vidée et soupira longuement en tournant la tête vers Paul et sursauta.
Il était assis, télécommande en main, bite sortie de son jean, se branlant lentement et fixait la télé en faisant semblant de ronfler. Stupéfaite elle regarda l’écran géant et y aperçut des seins en gros plan. Sur le coup elle crut qu’il se tapait un porno ce qui lui fit serrer les dents mais il fit un zoom arrière et elle se vit avec un air hagard, bouche ouverte. Furieuse elle le toisa méchamment pendant qu’il disait :