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n° 14836Fiche technique7785 caractères7785
Temps de lecture estimé : 5 mn
01/03/12
Résumé:  La passion pour le tennis égare ma copine.
Critères:  ffh couplus copains vengeance noculotte humour -humour -couple
Auteur : Samuel      Envoi mini-message
Passionnée




Passionnée, elle était passionnée. C’est vrai qu’elle jouait bien au tennis, Élise. Un bon classement et une réelle ambition. Mais bon, à la maison, elle aurait pu oublier la raquette de temps en temps. Eh bien non, il fallait qu’elle suive les retransmissions des matches « pour améliorer encore mon jeu », disait-elle. Elle était toujours allongée sur le lit face à l’écran et j’avais juste l’image de ses longues jambes qui de loin, semblaient le prolongement des lignes du court. Un jour que la partie s’éternisait, je laissais voir mon irritation. Elle me dit pour couper court à toute fâcherie :



Et, tout en ne perdant pas une miette des échanges de coups droits rageurs, elle fit glisser sa culotte sur le couvre-lit. Je me positionnai derrière elle et je la caressai, en espérant que, progressivement, elle se détournerait du tennis pour le pénis. Mais, rien à faire. Elle avait juste soulevé le bassin pour me faciliter les choses. Pourtant, je l’avais broutée avec raffinement, j’avais joué avec son bouton, j’avais lubrifié les abords, j’avais pénétré subtilement son antre. Elle réagissait davantage à une superbe amortie qu’à mon énergie voluptueuse. Parfois, au changement de côté, elle jouait de sa croupe pour raviver mon érection, mais c’était tout. À un moment, j’ai cru entendre un ahanement sensuel, mais ce n’était qu’un joueur au service. Parfois quand deux joueuses à l’allure de bûcheronnes se jetaient sur les balles de toute leur énergie, les cris qu’elles poussaient me donnaient la sensation de baiser en stéréo. Mais ce n’était qu’un leurre, une illusion. Bref, nous avons fait l’amour sans qu’elle ne m’accorde un instant, un sourire, un regard.



Pour se faire pardonner cette passion frénétique, elle jouait parfois avec moi – médiocre tennisman – sans mettre de culotte. Nous étions seuls dans la salle, j’envoyais la balle en hauteur et, à chaque smash, je ne cherchais pas à rattraper la balle puissante qu’elle m’envoyait, mais à voir sa toison bien noire que sa jupe blanche ne cachait plus. Une fois, un intrus assista à la fin d’un set avec de grands yeux. Il rentra chez lui bien décidé à faire des progrès. La partie, souvent abrégée par mes maladresses, se terminait par une bonne douche à deux dans les vestiaires. Et là, enfin, je la lavais et l’avais toute à moi.



Un jour, elle invita Sophie, sa partenaire de double, à suivre un match de Coupe Davis à la maison. Et je les trouvai toutes les deux sur le lit, me gratifiant à peine d’un bonjour. Évidemment, la situation était à la fois énervante et excitante. Quatre longues jambes quasiment parallèles, comme autant de rails vers le plaisir. Je caressai celles de ma joueuse, tendrement, sans aucune réaction de sa part évidemment. Au bout d’un moment, je me payai le culot de lui retirer sa culotte. Pas la moindre protestation. Je n’osai quand même pas aller plus loin qu’une caresse intime que je prodiguai d’une main douce.


C’est alors que la copine, tout en discutant d’un point réellement discutable, remonta sa jupe sans y prêter attention apparemment. Mais la vision de ses fesses nues me fit chavirer. D’abord, je me demandai si elle portait un string ou rien du tout. Puis je pensai qu’Élise lui avait donné la consigne pour me faire plaisir, ce qui semblait indiquer qu‘elles avaient une complicité qui dépassait les limites d‘un court de tennis. Bref, je ne savais plus où donner de la tête. Je risquais une scène si je m’occupais de Sophie qui peut-être s‘était simplement mise à l‘aise sans penser à l‘émotion qu‘elle suscitait chez un spectateur peu spécialiste en balles jaunes.


Je commençai donc par entreprendre Élise comme d’habitude. J’introduisis habilement une pine toute ébouriffée dans la douceur de son vagin. Puis, la tentation étant trop forte, je voulus vérifier à côté l’absence de toute culotte et, comme je ne rencontrai aucune réticence, je pénétrai sa partenaire pour qu’elle devienne la mienne. Mais alors, il y a un tel sang froid, un tel flegme chez ces joueuses de haut niveau que je n’obtins rien de plus qu’avec ma partenaire habituelle. À peine un léger changement de position : les fesses s’étaient élevées de quelques centimètres pour montrer son adhésion au projet.


Pourtant la nouveauté faisait que j’y allais de bon cœur. Mais je crois que même une double pénétration n’aurait pas eu le même effet qu’une double faute. J’allais de l’une à l’autre, me risquant même à quelques sodomies furtives et je n’entendais en retour que 15-40, 30-15, égalité ! J’avais l’impression que se faire baiser en suivant un match de tennis était du même acabit que d’écouter la radio en prenant son bain. À un moment, Sophie murmura quelque chose à l’oreille de ma copine. Je croyais qu’elle appréciait ma « French touch », mais quand j’entendis la réponse :



J’en fus moins convaincu. En fait, Élise me fit venir à côté d’elle à la tête du lit et elle entreprit de me masturber sans perdre une miette du match, vous pensez bien. Elle pensait que cela n’allait pas durer, mais je me retenais comme je pouvais. Sophie voulut participer également à la branlette pour ne pas trop fatiguer le bras de sa partenaire de double. En tâtonnant et sans jeter ne serait-ce qu’un coup d’œil à mes attributs, elle s’empara de ma hampe et la fit coulisser machinalement.


Élise, avec la même désinvolture et le même désintérêt, reprit ensuite les choses en main et dans la bouche. Et puis, je dus céder. Un magnifique service – un ace ! – la mit en transe et ses lèvres enserrèrent avec plus de volupté encore mon gland. Comme je sais qu’elle n’aime pas trop avaler, je détournai mon engin et c’est l’écran qui fut barbouillé de sperme. Difficile à nettoyer : images déformées, match interrompu, humeur massacrante, expulsion immédiate de la chambre, séparation provisoire…



On se réconcilia, mais je continuais à l’avoir mauvaise, comme on dit. J’avais un ami, Tony, que ma chérie ne chérissait pas du tout ; elle le trouvait lourd dans tous les sens du terme. C’est vrai qu’il avait un certain embonpoint, peu compatible avec une éthique sportive. Je fourbissais avec lui les armes de ma vengeance. Nous avions convenus qu’il viendrait en catimini en pleine quinzaine de Roland Garros et que je lui ouvrirais la porte de la chambre quand Élise aurait les fesses tournées.


Tout s’est déroulé comme prévu. J’avais préparé le terrain et dégagé la route. Il n’avait plus qu’à avancer vers le sexe qu’il n’avait jamais imaginé pouvoir satisfaire. Il s’empara de ma tenniswoman de compagne et il fit son affaire. À un moment, je me présentai à la tête du lit et Élise ne fit aucun commentaire. Elle semblait ne pas se rendre compte que je ne pouvais pas être derrière et devant elle. Quand Tony, tout rouge, se retira, la queue basse et les baskets à la main par discrétion, il s’en suivit le dialogue suivant :


Moi — C’est Tony qui t’as baisée. J’imagine que pour toi, peu importe.

Elle — Tony ? ! Vraiment ?

Moi — C’est tout ce que ça te fait ?

Elle — Je mets ma passion dans mon sport et ma distraction dans mon couple.