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n° 14860Fiche technique12849 caractères12849
Temps de lecture estimé : 8 mn
15/03/12
Résumé:  Dans un cinéma presque vide, un homme et une femme partagent un moment de complicité.
Critères:  fh couple fépilée cinéma amour noculotte pénétratio tutu -couple -lieuxpubl
Auteur : Anne Honyme  (Auteur quasi-néophyte)      Envoi mini-message
Séance de cinéma

Nous venons de passer un très bon moment, très complice, en tête à tête dans ce restaurant que nous connaissons bien. C’est un endroit très intime, les couples légitimes ou illégitimes ont l’habitude de s’y retrouver. Les propriétaires ont sur leur clientèle un œil bienveillant.


Comme d’habitude et comme le veut la tradition, tu as réglé l’addition. Je t’en remercie par un doux baiser sur la joue devant la serveuse qui esquisse un sourire complice.


Nous franchissons le pas de la porte, j’ai passé mon bras sous le tien pour me tenir encore plus près de toi.


Je te propose une petite balade pour profiter des lumières de la ville et du redoux des températures, proposition que tu acceptes volontiers. Il faut dire que le repas était copieux, tu t’imagines mal rentrer t’asseoir dans le canapé pour digérer.


Il va être 22 h. Les rues sont encore animées, les bars et les restaurants de la ville commencent à faire le plein de fêtards, des jeunes poussent des cris pour provoquer les passants et les bouteilles d’alcool roulent sur le macadam et les pavés.


Nous passons devant une entrée un peu dissimulée, à peine éclairée, des personnes se pressent pour entrer, je jette un regard curieux et je peux découvrir des panneaux d’affichages qui ressemblent à ceux qu’on trouve au-dessus d’une entrée de cinéma.


Aventureuse et curieuse, un brin provocatrice, je te prends par la main et t’y emmène.


Nous entrons donc par cette petite porte, deux ou trois personnes font la queue. Je regarde le programme que le cinéma propose à la projection. Il y a bien sûr des nouveautés, des films un peu moins récents et des vieux films en noir et blanc. C’est un petit cinéma de quartier qui vit grâce à des passionnés et aux dons des gens de l’arrondissement.



Comme depuis la sortie du restaurant tu as décidé de te laisser guider, je demande deux places pour ce film qui a eu des échos sulfureux lors de sa sortie en France. Je te demande si tu l’as vu, tu me dis que tu as dû le voir une fois, à la télé en rediffusion, un dimanche soir alors que tu t’ennuyais profondément.


Je te dis que tu ne seras pas déçu. C’est un très bon film pour un couple, ça pourrait te donner des idées.


Je règle les deux tickets à la caissière et nous entrons dans un petit hall pour pénétrer dans un petit couloir et entrer dans une petite salle. Des petits fauteuils rouges sont alignés comme dans tout cinéma qui se respecte, un écran de taille classique. Un couple, entre deux âges, est assis tout devant. Quant à nous, nous choisissons de rester à l’arrière pour être tranquilles.


Le film ne va pas tarder à commencer, les pubs sont passées le temps que nous nous installions.


Voilà, ça commence, les lumières sont éteintes, nous sommes désormais dans la pénombre. Propice aux effleurements des mains sur les cuisses, sur le ventre… rapidement, je sens que tu ne tiens pas en place.


Ma nouvelle robe noire t’excite un peu, pourtant elle est très classique, voire assez stricte. Tu ne quittes pas l’écran des yeux, mais ta main droite ne peut s’empêcher de parcourir mon corps, sur mes cuisses… sous ma robe. Je t’arrête avant que tu ne remontes trop haut sous ma robe. Je veux faire durer le suspense, ce qui a le don de t’énerver.


La jeune étudiante rebelle et irrespectueuse vient de faire la connaissance du beau Coréen qui a beaucoup d’argent et beaucoup de pouvoir dans son pays sous domination anglaise. Une longue période de séduction commence. Elle s’échappe clandestinement de son pensionnat de bonnes sœurs, où elle étudie loin de sa famille. Elle retrouve cet homme incroyablement fascinant et incroyablement charmant, toujours bien mis dans ses costumes trois pièces en lin beige. Ils partagent tous des moments complices, il y a une tension sexuelle entre eux. Elle a très envie de lui offrir sa virginité, mais lui connaît leur différence d’âge et ne veut pas la brusquer. Elle lui fait savoir qu’elle est prête à lui donner ce qu’il attend sans vraiment le demander.


Tu penches la tête pour venir déposer un baiser dans mon cou… Humm c’est très agréable. Je ne quitte pas pour autant l’écran des yeux. J’aime ce film, je le trouve empreint de romantisme, d’érotisme, et une vraie partie de notre Histoire y est relatée.


Cependant, alors que quelques scènes ennuyeuses s’annoncent (parce que je connais le film), je tourne la tête vers toi et t’embrasse langoureusement, longtemps, et glisse ma main sur ton torse que j’aime caresser, et puis je descends lentement sur ton ventre et puis encore plus bas… Ce que je sens me rassure quant à l’effet que je voulais produire en portant cette robe.


Les moments importants du film reviennent. Je me reconcentre à nouveau sur l’écran. Tu me chuchotes à l’oreille que je suis « très en beauté ce soir », que tu as « très envie » de moi, maintenant que tu ne peux plus attendre, que « c’est une véritable torture ce film ». Je te réponds :



Effectivement, je ne mentais pas… Ma scène préférée arrive. Les deux protagonistes illégitimes rentrent ensemble chez l’homme. Il la saisit alors par le bras, la tourne sur elle-même et la serre contre lui. Il desserre sa ceinture, tout en la gardant contrainte contre lui. Il descend son pantalon d’un geste rapide et sûr. Il lui enlève sa robe de jeune fille douce et timide. La culotte en coton blanc ne reste pas longtemps sur ce corps svelte et doux d’une fille de même pas vingt ans. Il est déjà en train de bander. Il la pénètre d’un coup, il fait quelques va-et-vient en elle. Il la jette à terre pour mieux la rejoindre sur ce parquet en bois foncé typique des maisons indonésiennes de cette époque, il se couche sur elle comme s’il avait peur qu’elle parte ou qu’elle refuse ce trop-plein d’amour de sa part. Il lui fait l’amour. Au début, on aurait pu croire qu’il allait la violer et la maltraiter, mais la scène est assez tendre et romantique. Elle se finit bien, puisque les deux amants finissent la nuit ensemble et se réveillent ensemble au matin dans les bras de l’un et l’autre.


À la fin de la scène, tu glisses ta main sous ma robe, tu sais que cette scène a dû m’émoustiller un peu…


D’abord étonné, tu pensais être bloqué par un string en dentelle noir… Mais là… rien… que mon sexe épilé, nu, et quelques gouttes de cyprine qui trahissent mon excitation.


Tu penches à nouveau la tête vers mon oreille pour me chuchoter :



Je laisse à ta main droite et surtout à tes doigts toute liberté. J’ai envie que tu profites de la situation. Et puis le fait d’être dans un espace public en rajoute à mon excitation. Tes doigts parcourent donc ma chatte de haut en bas, tu joues avec mon petit bouton, je frémis et halète, j’ai une petite appréhension que nos lointains voisins m’entendent alors que tu cherches mon plaisir. Soudain, ton index et ton majeur écartent mes petites lèvres, ils se cherchent un espace plus large pour entrer plus facilement… La position que je dois adopter dans ces petits fauteuils rouges n’est pas adaptée à ce genre d’expérience. Je sens ton majeur me pénétrer d’un coup… C’est un peu comme un soulagement.



Que je transforme rapidement en quinte de toux pour éviter que nos voisins s’affolent et se retournent.


À nouveau, à l’écran, une scène érotique est projetée. Elle fait monter en moi encore plus d’excitation. Les personnages font l’amour dans le lit de l’homme. Il n’est pas forcément très tendre avec la demoiselle. Elle ne semble pas s’offusquer pour autant. Je sais que c’est la dernière scène du genre de toute la durée du film. Elle va devoir rentrer dans sa famille, car celle-ci n’a plus les moyens de lui payer le pensionnat et la famille est en danger. Elle va devoir attendre la fin de l’été pour avoir une idée de son avenir. Son amoureux illégitime lui manque.


Je glisse une main discrète sur le haut de ton pantalon noir. La bosse dure de tout à l’heure est toujours là.


Hummmm… Ça m’excite encore plus. Je ne sais pas si je vais céder à la tentation, ici, où l’on peut nous surprendre à tout moment, surtout que le film approche de la fin. Les lumières vont bientôt se rallumer.


Tu as compris les questions que je me pose. Tu chuchotes :



Pour rester discrets, je baisse ta braguette, te déboutonne le bouton de la ceinture, tu baisses un peu ton boxer noir. Tu remontes ma robe jusqu’à la taille alors que je suis debout, de dos, devant toi, et je m’assieds sur toi et ta queue bien gonflée. Je prends appui sur les accoudoirs pour glisser sur ce membre. Je fais plusieurs va-et-vient pour qu’on se calme mutuellement. C’est bon, mais ni l’un ni l’autre n’arrivons à la jouissance, de toute façon ce n’était pas le but.


J’avais raison, le film arrive à sa fin, les lumières vont se rallumer d’une minute à l’autre. Je regagne ma place précipitamment. Tu as juste le temps de remonter ton boxer et ton pantalon que les lumières se rallument. Le couple quitte la salle en passant devant nous, ils nous gratifient d’un sourire et d’un « bonsoir » juste soufflé. Ils sont dehors, je te regarde avec complicité, je sais que tu voudrais que je te fasse une belle fellation ici, que je profite de cette belle érection. Seulement, les bénévoles du cinéma vont vouloir fermer, nous ne pouvons rester ici plus longtemps. Tu reboutonnes correctement ton pantalon, on se lève et on quitte à notre tour la salle.


Ton excitation a faibli, mais je sais qu’un rien la ferait repartir.


Nous regagnons le parking pour reprendre la voiture et rentrer chez nous.


La voiture freine sur le gravier devant la maison. Tu as passé tout le trajet avec ta main sur ma cuisse. J’aime ces moments de complicité et de tendresse. Pendant ce temps, j’ai gardé ma main dans tes cheveux, j’adore te caresser à cet endroit pendant que tu conduis, ça te détend.


Nous gravissons les escaliers extérieurs, j’ouvre la porte, tu es derrière moi. J’entre, tu me suis.


À peine dans l’entrée, tu viens tout contre moi, me tourne pour que nos yeux soient ancrés l’un dans l’autre.


Tu ne peux plus tenir… Le film, ma nudité, le petit avant-goût dans le cinéma… Tu as envie de moi, tu veux jouir en moi et me faire jouir.


Tu remontes ma robe comme tout à l’heure. Tu baisses ton pantalon tout en me gardant contre toi, tu baisses ton boxer et là, sans prévenir, sans autre forme de préliminaires, tu me pénètres… Tu donnes des coups de reins assez brutaux, tu t’écartes pour revenir plus rapidement, tu me jettes dans le canapé et me rejoins dans la seconde qui suit, tu m’obliges à écarter les cuisses pour que tu puisses me lécher la chatte comme tu aimes. Je me laisse faire, tu sais que j’adore ce moment. Les « hostilités » reprennent. Tu entres en moi, tu n’es pas aussi tendre que d’habitude, j’ai l’impression que tu penses d’abord à ton plaisir… Tu me relèves et me mets en position de la levrette… Hummm… Tes mouvements se font plus rapides, plus durs encore, hum hum hum… Cet instant dure dix minutes… Ta jouissance est proche… Je sais que tu vas te lâcher sur mon dos et je n’attends que cela…



Ta jouissance atteinte, tu me donnes une petite tape sur les fesses, c’est un geste habituel résultant de notre complicité sexuelle.


Essuyée par tes soins, je m’assieds dans le canapé, toujours à moitié nue, la robe relevée.


Tu me dis :