n° 14879 | Fiche technique | 38547 caractères | 38547Temps de lecture estimé : 23 mn | 26/03/12 |
Résumé: Renaud vient d'emménager dans un nouveau logement. Il rencontre le prêtre de la paroisse car il s'interroge sur la foi. Cela aura des conséquences. | ||||
Critères: fh hplusag extracon photofilm fellation cunnilingu pénétratio fsodo -extraconj | ||||
Auteur : Bernard Nadette Envoi mini-message |
Le Père Sébastien est un jeune prêtre récemment ordonné. Il a à peine dépassé la trentaine, n’est pas très grand, et son visage, un peu poupin, est surmonté d’une épaisse chevelure rousse. Ce jeudi après-midi, il assure un accueil à la paroisse dont il a la responsabilité depuis quelques mois. Cela fait près de deux heures qu’il est là et, hors mademoiselle Mercier qui était là, comme tous les jeudis, pour se faire rassurer et parler, il n’a vu personne. La pluie qu’il voit tomber drue à travers la vitre lui laisse présager que la fin de la journée ne sera guère vivante. Il en profite pour avancer la préparation de la prochaine réunion de l’équipe paroissiale et noter quelques idées pour son sermon de dimanche. Plongé dans ses pensées, il sursaute quand on frappe à la porte, à son invite celle-ci s’ouvre. L’homme ruisselant qui entre, lui est inconnu.
Le Père Sébastien observe le nouveau venu en le priant d’entrer, de suspendre son manteau et de s’asseoir. Celui-ci le domine de plus d’une tête, mais bon, avec son mètre soixante-dix, les gens plus grands que lui ne sont pas rares, et sa carrure n’est pas due qu’à son manteau. Ses cheveux autrefois noirs grisonnent, il doit avoir autour de la cinquantaine. Sa poignée de main est franche sans être brutale.
Voilà je suis issu d’une famille où la religion n’était pas en odeur de sainteté, sans jeu de mot facile. Mon grand-père, ma grand-mère, mon père étaient instituteurs, de ces fameux « hussards noirs de la république ». Personnellement, j’ai été militaire, après un petit détour par l’École des chartes. J’ai fini colonel et suis à la retraite depuis quelques mois. J’ai deux occupations principales, primo j’appartiens à une association qui œuvre en faveur de la sauvegarde, de la conservation et de l’inventaire des archives privées, et secundo la rédaction d’un ouvrage sur la gestion du domaine royal au XIIIe siècle. J’ai toujours été passionné d’histoire, d’architecture et d’art.
Au cours de mes déplacements, je me suis toujours arrangé pour aller visiter églises, châteaux, abbayes et autres musées. Ce qui m’a amené à chercher à comprendre ce que je voyais en regardant édifices religieux, tableaux ou sculptures. C’est ce qui m’a poussé à étudier le christianisme, son histoire et sa symbolique. Et j’ai fini par me poser des questions. J’aimerais, comment dire, approcher le christianisme autrement qu’en observateur, connaître de l’intérieur cette foi qui a poussé tant d’hommes à produire tant de merveilles.
De cette introduction, il s’en suit une longue conversation entre les deux hommes. Malgré tout l’intérêt qu’il a trouvé à celle-ci, le Père Sébastien ne pourra s’occuper personnellement de ce catéchumène pourtant si intéressant. Il explique donc à Renaud qu’il ne pourra pas s’occuper seul de lui. Il va donc devoir le confier en plus à quelqu’un d’autre. Le père ajoute in-petto, mais pas à n’importe qui. Il faut quelqu’un qui ait du répondant. Il pense tout de suite à une personne, à qui pour plus de sûreté il téléphone pour confirmation. Celle-ci propose de passer, la pluie ayant cessé et habitant à deux pas, pour se mettre d’accord directement.
Effectivement, moins de dix minutes plus tard, on frappe à la porte et entre une personne que le Père Sébastien présente comme Marie-Cécile Bonfils, et explique à Renaud que c’est elle qui lui semble la plus qualifiée pour le guider. Elle aime l’art, possède une solide formation théologique et pas seulement vécue de l’extérieur. Elle a été tentée par la vie religieuse avant de choisir de rester dans le siècle et de se marier. Quand il voit Marie-Cécile, Renaud constate qu’elle est loin de l’image de grenouille de bénitier à laquelle on pouvait s’attendre. C’est une jeune femme d’environ vingt-cinq ans, avec un visage d’ange illuminé par des yeux bleu-vert et encadré de cheveux de jais, mais le menton est volontaire. Quant à son corps, il est à damner un saint, avec de ravissantes jambes dévoilées par une robe s’arrêtant un peu au-dessus du genou.
Une nouvelle conversation s’engage, à trois cette fois, mais l’arrêt de la pluie amène une nouvelle jeune femme à voir le prêtre pour une question de baptême. Renaud suit donc Marie-Cécile dans une autre pièce pour continuer de parler sans gêner le Père Sébastien. La discussion est animée, Renaud ayant déjà acquis une excellente connaissance de la bible, du christianisme et de l’histoire des religions en général, il ne se contente pas de recevoir la bonne parole, mais questionne, demande des précisions, réfute même dans certains cas et de manière pertinente. Marie-Cécile trouve très stimulant cet échange qui la pousse parfois elle aussi à s’interroger. C’est le Père Sébastien qui, ayant fini sa permanence, les interrompt. Cela fait plus de deux heures qu’ils discutent et ils n’ont pas vu le temps passer. D’un commun accord, ils décident tous deux que, deux heures tous les quinze jours, Marie-Cécile viendra instruire – si l’on peut dire – Renaud. Le père, quant à lui, le rencontrera si le besoin s’en fait sentir.
Tant ils étaient tous deux passionnés, ces deux heures bimensuelles devinrent rapidement un après-midi par semaine, parfois deux quand le travail de Marie-Cécile le permettait, s’y ajoutait parfois un déjeuner auquel participait le Père Sébastien.
Tous deux et même tous trois trouvent un grand intérêt à ces rencontres. Renaud se montre plutôt réceptif, ce qui ne l’empêche pas de continuer à exprimer ses doutes et ses critiques, comme ce mercredi après-midi.
Mais pour d’aucun, ce n’est pas un simple moment d’égarement ou une période troublée. C’est un mode de vie qui perdure, en opposition complète avec la foi qu’il proclame, à se demander si celle-ci n’est pas qu’une façade. Dans les temps anciens, cela pouvait se comprendre, quand l’Église était toute puissante, mais de nos jours où plus rien n’oblige à se déclarer chrétien, c’est vouloir tromper son monde. Tiens d’ailleurs, à propos de tromper, cela me fait penser à un exemple. C’est un ami qui me l’a raconté. Il a un collègue directeur qui s’appelle Rémi ou Denis, enfin peu importe, marié et qui avec sa femme sont impliqués sur leur paroisse, font partie de l’équipe d’animation paroissiale, etc. Lui s’occupe même de la trésorerie, je crois.
Mais son mariage et son engagement ne l’empêchent nullement d’avoir trois maîtresses régulières dont sa secrétaire, elle-même mariée aussi d’ailleurs, auxquelles il faut ajouter des extras plus passagers avec nombre d’autres. Les stagiaires étant un gibier de choix régulièrement renouvelé, et quand on lui fait remarquer que sa femme est bien plus belle que la plupart de ses conquêtes, il répond qu’il a peut-être une très jolie femme, mais qu’elle a le cul gelé et qu’au lit avec elle, il finirait par dépérir. C’est au point que lorsqu’une nouvelle stagiaire arrive, les paris sont ouverts à la SOGERA pour savoir s’il réussira à la mettre à son tableau de chasse et dans quels délais.
Marie-Cécile se lève si brusquement que Renaud sursaute. Elle le saisit par le bras et lâche :
Il la regarde interloqué, elle enchaîne :
Inquiet, il s’aperçoit alors qu’elle est devenue très pâle. Elle se laisse tomber sur sa chaise les poings serrés, en répétant comme une litanie « le salaud » en pleurant. Renaud s’agenouille, lui prend la main et essaie de la calmer. Rien n’y fait, elle devient même presque hystérique. Il décide d’avoir recours aux grands moyens et prend alors le pichet d’eau sur la table et l’envoie à la figure de Marie-Cécile. Celle-ci hoquette, crachote, mais cesse sa litanie et ses pleurs. Elle le regarde d’un œil flamboyant. Il se dit qu’il y a peut-être été un peu fort et s’apprête à présenter ses plus plates excuses. Mais ayant retrouvé un semblant de calme, Marie-Cécile lance d’une voix sèche, c’est d’ailleurs la seule chose qu’elle ait de sec, le reste étant plutôt dégoulinant.
Renaud n’insiste pas, il suggère à Marie-Cécile d’aller se sécher.
Il lui montre le chemin de la salle de bain, lui donne des serviettes avant de retourner éponger l’eau répandue. Il est encore à quatre pattes à passer la serpillière quand Marie-Cécile revient avec pour vêtement une serviette nouée sur les seins, dont la longueur lui permet tout juste d’arriver en haut des cuisses. En levant les yeux il ne peut que constater que cette serviette est vraiment son seul vêtement. Il se redresse précipitamment, évitant de laisser son regard aller vers un endroit pourtant des plus plaisant à voir.
Il s’élance au pas de course et revient avec l’objet et le lui tend. Elle le prend et de son autre main dénoue la serviette qui tombe en un petit tas à ses pieds, mais elle lâche aussi le peignoir qui va rejoindre la serviette sur le sol en disant :
Elle avance, les pointes de ses seins touchant presque la poitrine de Renaud, et répète :
Il recule d’un pas et la contemple dans sa nudité, avec son visage d’ange, son cou gracile, sa poitrine aux hémisphères de la taille d’un melon, aux aréoles carmins, se passant fort bien de soutien-gorge, sa toison du même noir que ses cheveux, son mont de Vénus bombé et ses longues jambes. Reprenant ses esprits, il dépose un baiser sur son front et d’un geste fluide, il se baisse, ramasse le peignoir et le lui pose sur les épaules en disant :
Voyant qu’elle ne comprend pas, il enchaîne :
Il la prend par les épaules et l’emmène s’asseoir. Elle se laisse tomber sur les coussins. Il s’installe à ses côtés. L’air d’un chien battu presque murmurant, elle dit :
Marie-Cécile se laisse à nouveau emporter, elle ponctue son discours de gestes saccadés qui finissent par faire glisser le peignoir de ses épaules. Renaud n’essaie pas de justifier Rémi, mais tente de prôner la discussion et le pardon, mais elle l’écoute à peine. Elle change ensuite de registre pour s’interroger sur elle-même, cherchant ce qui peut pousser son mari à aller voir ailleurs, et finit par se trouver pleine de défauts, nulle. Pas assez comme ci, trop comme ça, même son physique y passe. Elle éclate à nouveau en sanglots.
Renaud lui prend la main, la rassure, lui dit qu’il n’a jamais rencontré quelqu’un comme elle, aussi attentionnée aux autres, avec une bonne humeur communicative, sachant écouter, réconforter, patiente, sensible. Qu’elle est belle, mais pas seulement de sa beauté physique. Marie-Cécile se laisse aller sur son épaule, toujours pleurant. Il continue de parler doucement. Les minutes passent. Elle finit par cesser de pleurer, mais continue de serrer la main de Renaud dont les paroles ne sont presque plus qu’un murmure lui disant qu’elle ne doit pas se laisser abattre, que quelqu’un comme elle est trop précieux pour se laisser détruire par ça. Que leurs rencontres sont pour lui des rayons de soleil comme il n’en n’a pas souvent connus. Il lui assure que Rémi l’aime, comment pourrait-il ne pas l’aimer, mais qu’il ne se rend pas compte de sa chance. Qu’il est enraciné dans des habitudes qu’il n’a pas su changer. À un moment il arrête son monologue, sentant qu’elle le regarde intensément.
Marie-Cécile continue de le fixer. Son esprit en déroute a brusquement une certitude : pour lui dire ce que Renaud vient de lui dire, il doit l’aimer. Il n’avait jamais rien montré, jamais eu une attitude équivoque, mais là, en la voyant désemparée, il avait laissé parler son cœur. Ses paroles, même si ce n’était par leur but, sont une déclaration d’amour, comme beaucoup de femmes aimeraient en entendre. Elle le trouvait sympa, appréciait leurs rencontres, voire les attendait, mais rien d’autre n’effleurait son esprit. Et maintenant, elle le regarde autrement, avec des yeux qui ne mettent plus son mari sur un piédestal.
Peut-être si elle n’avait pas eu la tête pleine de son Rémi, aurait-elle pu déceler quelque chose de l’attrait qu’elle exerçait sur lui et, elle doit bien se l’avouer maintenant que ses œillères sont tombées, de l’attrait qu’il exerce aussi sur elle. Toutes ces pensées se bousculent dans son esprit où tous ses repères ont volé en éclat. Impulsivement, comme une noyée voyant une bouée tombée du ciel, elle s’accroche au cou de Renaud et plaque ses lèvres contre les siennes. Surpris, il ne répond pas au baiser. Elle insiste, il est pris dans un tourbillon. Il ne songe plus à la ramener à plus de sagesse. Il l’installe sur ses genoux et accueille sa langue. Leur baiser s’éternise. Les mains de Renaud s’animent, l’une caresse la nuque de la jeune femme, l’autre s’aventure vers sa poitrine, commençant par frôler la base avant de glisser vers les aréoles sans les atteindre. Leurs bouches se séparent.
Elle s’écarte légèrement en se redressant pour lui rendre ses seins plus accessibles. Il les cajole longuement, avant enfin d’arriver aux mamelons pointant fièrement. Il s’y attarde peu, se contentant de les effleurer et de recommencer, insistant un peu plus à chaque fois, allant jusqu’à les pincer légèrement. Il remplace sa main par ses lèvres, léchant, suçant, mordillant même les pointes dressées. Comme en témoignent ses soupirs, Marie-Cécile apprécie le traitement, d’autant que de sa main devenue libre, Renaud lui caresse les genoux, le dessus des cuisses, puis l’intérieur, de plus en plus haut, et plus la main monte et plus elle ouvre les jambes. Elle se dit qu’elle ne devrait pas, mais laisse échapper un gémissement de frustration quand la main s’éloigne après avoir effleuré ses lèvres, et que Renaud la retire de ses genoux pour la déposer sur le canapé. Il la fait basculer sur le dos, appréciant d’avoir un canapé sans bras, écarte ses cuisses, les met sur ses épaules et plonge la tête vers les trésors exposés. Elle n’a pas le temps de reprendre ses esprits que Renaud se met à embrasser ce que sa main vient de quitter.
Il trouve la réponse charmante et elle montre l’inexpérience, voire la naïveté de la jeune femme.
Il la sent toujours tendue et réticente, mais elle ne le repousse plus. Il continue et quand sa langue écarte ses lèvres pour atteindre son bouton, elle lâche un « oh ! » de surprise mais nullement de réprobation. Bien au contraire, elle se laisse aller sur le dos et instinctivement ses cuisses s’ouvrent plus largement. Il lèche, titille, suce, enfonce sa langue. Il la sent fondre. Sans cesser ses jeux de langues, il s’empare de ses seins. Marie-Cécile a le con en feu et l’esprit en ébullition. Elle ne sait plus où elle en est. Elle devrait l’arrêter, oui elle devrait. Mais tout son corps vibre, ses seins caressés, pincés, étirés se dressent et l’électrisent, son ventre lui semble un brasier animé d’une vie qu’elle ne contrôle pas.
Maintenant elle n’a plus qu’une idée, non que cela cesse, au contraire, que cela continue. Renaud sent bien qu’elle a atteint un point de non-retour. D’une main, il ouvre son pantalon pour faire jaillir son sexe qui s’y trouvait à l’étroit. D’un rapide mouvement, il se redresse, plante son pieu dans la chatte béante, s’allonge sur Marie-Cécile et l’embrasse à pleine bouche, la clouant sur le canapé, comme pour empêcher un ultime revirement. Mais il n’avait rien à craindre, si elle avait songé à protester, c’est uniquement quand il avait brièvement cessé ses caresses. Lorsqu’il a pénétré sa féminité, elle n’a nullement eu l’idée de l’en déloger.
Faisant plus que subir, elle noue ses jambes autour de la taille de son galant et ses bras autour de son cou. Elle répond avec ardeur à son baiser, sans même prêter attention qu’elle goûte sur ses lèvres sa propre liqueur. Il n’y a pas une heure cette simple idée l’aurait révulsée. Quand Renaud se dégage, elle en est fort dépitée. Il la fait mettre à quatre pattes. Elle n’aime guère cette position qu’elle trouve trop bestiale, mais là encore dans un état presque second, elle obtempère sans discuter, écarte largement les cuisses. Quand il la pénètre à nouveau, son bassin se synchronise pour aller au-devant de ce sexe qui la pourfend. Elle n’a jamais ressenti cela aussi fort. Un plaisir qui l’irradie et monte de plus en plus jusqu’à une explosion qui la laisse pantelante.
Elle voudrait souffler mais ce diable de Renaud poursuit sa chevauchée, et celle-ci durant, ses sens s’éveillent à nouveau. D’abord ce ne sont que de simples étincelles qui la font tressaillir, mais elles se multiplient pour devenir une flamme rayonnante. Celle-ci grandit en un feu qui l’embrase, puis un incendie qui la ravage. Son cerveau ne contrôle plus, c’est son corps qui a pris le pouvoir et son corps semble maintenant se limiter essentiellement à son sexe et celui-ci appelle à se faire pénétrer, demande à être envahi, exige de se faire ramoner. Et il est servi, car pour se faire ramoner, il se fait ramoner. Renaud la lime d’amples et puissants coups de queue qui la font tanguer, l’obligeant à se cramponner pour ne pas être projetée en avant.
Ses seins ballottent en tous sens. Elle a oublié toute retenue, toute pudeur, se cambrant et tendant les fesses. Son halètement devient grognement, puis râle profond, avant de se transformer en couinement pour finir en vocalises allant crescendo. Heureusement qu’ils sont en pavillon, sinon les voisins auraient eu de quoi jaser. Mais à entendre Marie-Cécile, il n’est malgré tout pas impossible que des échos leur parviennent. Quand elle prend son pied pour la seconde fois, sa voix s’éteint progressivement pour finir dans un soupir. Cette nouvelle jouissance la terrasse. Elle s’affale, délogeant le sexe de Renaud au moment où il allait lui aussi jouir. C’est donc sur sa croupe qu’il se répand.
Marie-Cécile reste étendue sur le canapé et met quelques temps à revenir sur terre. Quand la béatitude des sens apaisés se dissipe, le retour est difficile. Son esprit prend conscience petit à petit de sa conduite. Le dépit d’apprendre les frasques de son mari l’a amenée à oublier ses propres engagements du mariage. Son sentiment de culpabilité, la déception et l’inquiétude lui font de nouveau monter les larmes aux yeux. Son inquiétude concerne surtout ce que Renaud va penser d’elle, car elle s’est bien rendu compte, après ce qu’il lui a dit, qu’il devait l’aimer. Et en plus, maintenant elle ne peut se cacher sa propre attirance pour lui. Mais en repensant à la manière dont elle s’est offerte, cuisses ouvertes, reins cambrés, à ses cris, réclamant la saillie comme une pouliche en chaleur…
Elle pense qu’il va la mépriser, la prendre pour une de ces hypocrites, dont ils parlaient il y a lui semble-t-il une éternité, qui prêchent la bonne parole et se conduisent comme des chiennes. La voyant de nouveau en pleurs, il la redresse et la prend sur ses genoux pour la consoler. Lentement elle se calme et se laisse câliner par cet homme pour qui elle ressent ce que – elle doit bien se l’avouer – elle ne pensait ressentir que pour son traître de mari, et qui lui a donné du plaisir comme jamais son mari. Elle est perturbée, mais se laisse aller dans ces bras réconfortants. Ses neurones tournent à cent à l’heure. Elle pense tout et son contraire. Elle se calme un peu dans la salle de bain et finit par quitter le pavillon après avoir longuement discuté avec Renaud.
Une fois dehors son esprit se remet en ébullition, en arrivant chez elle, après avoir changé plusieurs fois d’opinion, elle décide de cesser de voir Renaud.
Deux mois plus tard à la terrasse d’un café, Renaud retrouve Luc, l’ami à qui appartient le pavillon qu’il occupe, celui-ci de passage en France pour quelques jours afin de voir sa famille en profite pour voir Renaud. Après avoir parlé de son séjour brésilien, qui devrait encore durer presque deux ans, l’ami demande :
Après un silence il reprend :
Renaud sort une enveloppe et la tend à son ami. Celui-ci l’ouvre et en sort un papier avec la copie de demande de baptême de Renaud.
Et d’en tendre une seconde, aussitôt ouverte. En voyant le contenu Luc en reste médusé.
Ce disant, il étale les clichés sur la table. Chacun d’entre eux montre Marie-Cécile. Si sur certains, elle se contente de poser en tenue d’Ève, parfois sur le dos cuisses largement ouvertes, parfois à quatre pattes reins cambrés, sur d’autres elle est occupée à des activités fort peu catholiques avec quelqu’un n’étant pas son époux. On la voit se faisant bouffer la chatte pas Renaud, ou en train de le pomper, mais aussi baisant dans toutes les positions, et même sur les deux dernières photos de la pile, aucun doute n’est permis, se faisant enculer.
Un jour, lors d’une de mes discussions avec Marie-Cécile pour ma catéchèse, j’ai parlé des tartufes et j’ai cité en exemple ce fameux Denis travaillant à la SOGERA, mais en faisant celui qui ne se rappelle plus exactement le nom, j’ai mis en avant un Remi ou peut être un Denis. J’avais une chance sur deux que son mari lui ait parlé de l’individu en question. Heureusement non, et bien sûr, elle n’a entendu que Rémi. Sa réaction a été violente, elle a piquée une crise, j’ai été obligé de lui jeter de l’eau à la figure pour la calmer. Bon côté de la chose, comme elle était trempée, il faut dire que j’avais envoyé une carafe entière, je l’ai envoyée mettre ses vêtements à sécher. En revenant de la salle de bain, uniquement vêtue d’une des serviettes que je lui avais données, elle s’est jetée à mon cou.
À dire vrai, j’ai été surpris de la violence de sa réaction. Je ne m’attendais pas non plus à ce qu’elle s’offre ainsi dans la foulée de la « révélation ». Mais je n’ai pas immédiatement profité de la situation. J’ai préféré avoir l’air de vouloir apaiser les choses, mais tout en parlant, je lui ai fait passer le message que j’en pinçais pour elle, mais tout en nuance, sans me déclarer directement. Et ça a marché, le reste de l’après-midi a été plutôt chaud. J’ai eu de la chance ! Primo que son mari ne soit visiblement pas un foudre au lit. Du genre à faire son affaire rapidement dans le noir et sans fioriture. Secundo que la petite ait du tempérament. En la sortant de son train-train sans relief, j’ai pu lui faire comprendre que faire l’amour ce n’était pas qu’un devoir, mais pouvait être aussi un plaisir. Tertio et surtout qu’elle ait réagi de façon épidermique, sans songer à discuter du problème avec son mari.
Les jours suivants, j’ai essayé de contacter Marie-Cécile, mais elle ne répondait pas ou alors je tombais sur son mari qui me disait qu’elle était occupée et ne pouvait venir au téléphone. Alors j’ai contacté le Père Sébastien pour lui dire que je ne pouvais plus joindre Marie-Cécile et que sans nos discussions je me sentais perdu. Aussi l’a-t-il contactée pour lui demander de ne pas me laisser désemparé. Elle n’a pas osé le lui refuser, car m’a-t-elle expliqué, elle voyait mal comment justifier son attitude, n’osant pas exposer son écart de conduite. Ainsi, par l’intermédiaire du père, est-elle revenue à la maison. Elle est arrivée fermement décidée à me demander de cesser de chercher à la revoir. Mais m’en doutant un peu, sitôt la porte fermée, sans lui laisser le temps de débiter le discours qu’elle avait préparé (elle me l’a dit par la suite), je l’ai prise dans mes bras pour l’embrasser.
Elle s’est montrée fort peu coopérative, mais j’ai insisté, sans me laisser décourager. Au bout d’une trentaine de secondes au moins, qui m’ont paru une éternité, elle a fini par se laisser aller, puis a enfin répondu à mon baiser. À partir de ce moment, j’ai pu la peloter sans qu’elle me repousse. Quand nos lèvres se sont séparées, toujours pour l’empêcher de parler pendant que je l’entraînais vers le salon et son canapé, je lui ai débité un long plaidoyer, émaillé de toutes choses que les femmes aiment entendre. Un peu étourdie par le baiser et mon discours, elle n’a pas opposé de résistance à ce que je la déshabille, d’autant que j’assaisonnais son strip-tease de mots tendres et de non moins tendres caresses. À nouveau l’après-midi s’est passé de la plus plaisante manière.
J’ai vraiment cru qu’il n’y en aurait pas de seconde. Celle-ci passée, plus de problèmes pour les suivantes, aidé en cela puissamment par le tempérament de la donzelle qui a pris goût aux parties de jambes en l’air. Si la première fois elle a été surprise que je lui bouffe la chatte, ayant apprécié elle n’a ensuite jamais plus émis d’objection. Cela acquis, il n’y a pas eu de difficulté à la faire sucer, ce qu’elle n’avait jamais fait non plus. La première fois où je lui ai tout envoyé dans la bouche, il y a eu du flottement, néanmoins il n’a pas été trop ardu de la faire avaler, bien que le goût ne l’enchantât point. Aujourd’hui, plus d’embarras, elle bouffe le foutre avec plaisir.
Je n’ai pas eu trop de mal à la faire se caresser et à utiliser des godes, nous avons même été récemment en choisir ensemble dans un sex-shop. La seconde chose pour laquelle il a fallu que je me montre persuasif, c’est quand j’ai parlé de photos et subséquemment de films. Elle n’en voyait pas l’intérêt et cela lui faisait peur. J’ai failli renoncer, en me disant que lui montrer des témoignages concrets de sa conduite n’était peut-être pas la meilleure idée, cela pouvant l’amener à prendre d’une certaine manière une conscience plus aiguë de ce qu’elle faisait et la conduire à des questions existentielles débouchant sur une rupture.
J’y suis allé progressivement, commençant par deux clichés très soft que je lui ai montrés en la remerciant et en la complimentant, en choisissant pour ce faire un moment où elle était particulièrement chaude. Ayant apprécié, elle a voulu dans la foulée que nous inversions les rôles, elle photographe et moi modèle, ce que je me suis empressé d’accepter. Et là, elle s’est mise à mitrailler, si ses premières photos ont été fort sages, au fur et mesure, elles le devinrent de moins en moins, allant jusqu’à me sucer pour pouvoir faire des gros plan de ma queue en érection. Après cela, difficile de me refuser ce qu’elle avait pratiqué avec entrain. Résultat : elle-même demande, maintenant, à ce que nous prenions photos et films de nos ébats, les regardant et les commentant avec joie. La troisième chose qui l’a fait rechigner…
Quelque temps plus tard, Luc reçoit de son ami un message, le remerciant de l’envoi de son chèque, précisant que cet argent sera judicieusement utilisé pour… son mariage – ayant fini par se rendre compte que Marie-Cécile était vraiment une fille super (et pas seulement au lit) qui méritait mieux qu’un simple plan baise. Elle a accepté de venir vivre avec lui, malgré la différence d’âge, malgré le divorce que cela implique et surtout malgré l’annonce qu’il a tenu à faire lui-même pour éviter qu’elle l’apprenne incidemment par quelqu’un d’autre, que c’était d’un Denis dont il était question dans la conversation qui avait tout déclenché, et non de son mari, sans aller jusqu’à avouer qu’il l’avait fait sciemment.
Bien sûr cet emménagement a fait scandale. Aussi a-t-il jugé préférable de ne pas rester dans le pavillon et de réintégrer son logement, mais pour ne pas laisser celui-ci inoccupé, il y a expédié sa nièce qui n’a pas été enchantée de voir ses trajets allongés, mais s’est montrée ravie de voir son tonton favori trouver une âme sœur, avec qui de surcroît le courant passe. Mais surtout, il est remercié pour avoir été à l’origine de cette rencontre, car après tout sans ce pari, Marie-Cécile et lui ne se seraient pas trouvés. Et Renaud de préciser qu’il compte sur lui pour être son témoin, à la mairie bien sûr, car d’église, il ne peut être question…