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n° 14880Fiche technique29435 caractères29435
Temps de lecture estimé : 17 mn
26/03/12
corrigé 11/06/21
Résumé:  Elle sortit la tête de sous l'oreiller en riant, les cheveux tout croches, mais belle comme un cœur. Sans maquillage, elle me faisait penser plus que jamais à Shirley McLaine…
Critères:  fh extracon anulingus pénétratio humour sorcelleri québec -humour
Auteur : Ingyt            Envoi mini-message

Série : Maudit vaudou !

Chapitre 05 / 05
Le bokor

Épisodes précédents : Paul a eu une aventure avec l’une des recherchistes de l’émission « Les Chasseurs d’Entités », une jeune et jolie Haïtienne bien ronde qui portait un étrange collier, un gri-gri pour contrecarrer un mauvais sort que son ex lui avait jeté (plus d’appétit sexuel). Mais pendant leurs ébats sur la table de réunion, l’ex-petit ami débarque, furieux, et jette le même sort au pauvre Paul en plus de lui voler son âme, ce qu’il ne prend pas au sérieux.


Une fois à la maison, la belle tante Pierrette surgit, en visite pour quelques jours. Le lendemain, Paul se promet une bonne partie de jambes en l’air avec les deux jolies rousses, mais… le mauvais sort semble fonctionner, Paul n’arrive plus à avoir d’érection. Les deux femmes ont beau se démener pour essayer de l’exciter, cela ne donne rien. Découragé, il doit se résigner à aller voir le docteur vaudou.


Il a droit à une cérémonie païenne pour conjurer le mauvais sort. Nu, entouré de jolies Haïtiennes bien rondes, nues également, il doit boire une mixture qui provoque chez lui d’étranges hallucinations et, finalement, une belle érection. Ce qui lui permet de baiser Pierrette devant toutes ces femmes qui chantent en créole et dansent autour d’eux.


De retour au musée, Paul se prépare pour une soirée torride avec Pierrette et Marie, mais l’ex de Tahina débarque encore et lui jette un autre sort. Il perd conscience et se réveille dans un tiroir à la morgue, apparemment devenu un zombie. Il réussit à se sortir de là et, habillé en médecin, à sortir de l’hôpital pour revenir chez lui, mais quelqu’un l’attend pour le kidnapper.








Le bokor



Quand je revins à moi j’étais solidement attaché sur une chaise avec de la grosse corde de chanvre. J’avais toujours mes habits de médecin sur le dos et mon étiquette et apparemment je me trouvais dans une vaste pièce plongée dans le noir, éclairée seulement par un luminaire au-dessus de ma tête. Devant moi, sur une table, il y avait un vieux téléviseur à antennes avec un ancien lecteur de cassette intégré. Un petit bout de film y jouait en boucle, mais sans le son ; ma belle Marie tout en pleurs qui parlait à un journaliste devant le musée et soutenue par Pierrette et Marie-France, sa meilleure amie, avec comme sous-titre « La mort étrange de Paul Lemieux ».



De toute façon j’étais si faible que même la solide chaise de bois ne bougeait pas d’un pouce. Au moins, cette fois, je me rappelais mon enlèvement.


Je me calmai, c’était peine perdue.


J’étais exaspéré, épuisé, affamé de nouveau et dégoûté du vaudou pour le restant de mes jours. Mais je me promettais bien de planter une lance dans le cul de l’ex de Tahina.


J’entendis des battements d’ailes, très haut au-dessus de moi. Des pigeons sans doute. Je devais être dans un très grand hangar, car le moindre son se répercutait au loin. Au bout d’un long moment, une porte claqua et des pas, quelqu’un s’approchait, sortant de l’ombre derrière la table. Je m’attendais à ce que ce soit l’ex, mais non. Un noir très vieux avec une canne, aux cheveux courts et grisonnants, aux dents jaunes lui aussi, et il lui en manquait une, et il souriait. Il portait des tas de colliers plaqués or et des breloques aux poignets.



Quand je l’entendis dire « remède à zombie », je me rappelai soudain quelque chose… Un bon vieux documentaire sur la pratique du vaudou que j’avais oublié et là j’eus une sainte illumination : Dorine !

Ma maudite mémoire se réveillait enfin.

Il me fixait tout sourire les deux mains sur le pommeau de sa canne.



Son sourire s’évanouit.



Là, quelqu’un rit dans le noir.



J’avais fait de bons placements après avoir gagné cent mille dollars à la loterie et mon petit pécule s’était multiplié. J’en avais les moyens et je voulais en finir tout en comprenant que l’ex de Tahina n’était peut-être pas si jaloux que ça. Ils en voulaient sans doute juste à mon argent, lui et ses amis. Ça valait deux lances dans le cul.



Merde ! Moi et le marchandage, ça fait deux.



Il fit un signe, un grand noir vint me mettre un bandeau sur les yeux tandis qu’un autre me détachait et on embarqua dans une voiture jusqu’à ma banque. Le trajet se fit dans un silence absolu. J’étais trop harassé pour poser des questions au corbeau des îles et puis je connaissais déjà les réponses. On m’enleva le bandeau une fois stationnés au centre-ville, nous étions dans une grande limousine aux vitres teintées. Le bokor était assis devant moi les mains appuyées sur sa canne dont le pommeau était un démon grimaçant et il se contentait de me sourire.

Un des Noirs m’aida à sortir, la lumière grise de novembre me brûla quasiment les yeux et il faisait si froid que j’eus l’impression, en mettant les pieds sur le ciment, que je marchais sur un lac gelé.


Je me surpris à regarder la craque de seins très profonde de Murielle, la caissière qui faillit s’évanouir en m’apercevant, mais maintenant elle était figée de stupeur.



Tout le monde me regardait tandis que je tapais du pied avec mon étiquette en attendant patiemment encadré par deux armoires à glace impassibles. De vrais démons noirs aux yeux injectés de sang.


De retour à la voiture, je donnai l’oseille au corbeau et on me remit les pots que je fourrai dans mes poches et me rendis rapidement à une station de métro. J’avais pris soin de sortir un peu d’argent pour moi. Dans la rame, on me regarda simplement comme un illuminé de plus dans les rues de Montréal. Depuis quelques années, on vidait latéralement les instituts psychiatriques de la belle province par souci d’économie, ne gardant que les cas les plus graves.


Je descendis à Berry-UQAM, la station principale, et de là pris un couloir qui menait directement à l’Université du Québec.

Heureusement je ne croisai aucun garde de sécurité en montant au troisième, mais plusieurs étudiants me filmèrent en riant tandis que je marchais bras levés, imitant un zombie pour les amuser un peu plus. Il restait des décorations d’Halloween un peu partout, alors je collais au décor.


Dorine enseignait la chimie et avait son laboratoire ici. Elle travaillait aussi pour la police de Montréal et pour notre émission pour faire des analyses à l’occasion. Une belle petite brune dans la quarantaine avec de jolies rondeurs que je prenais plaisir à baiser à chacune de mes visites, mais là je tombai sur Sébastien, son assistant. Gay jusqu’aux yeux et bien sympathique.


Penché sur un microscope, il ne m’entendit pas arriver. Quand je lui tapai sur l’épaule, il se retourna et, comme je le prévoyais, sa mâchoire se décrocha, ses genoux se transformèrent en slinky et il s’évanouit. Mais ce que je n’avais pas prévu, c’est que ma mâchoire aussi allait se décrocher en apercevant que son sarrau était soulevé par une paire de seins pas mal généreux.

Ça, c’était nouveau.


Puis un bruit épouvantable derrière moi. La belle Dorine qui venait de sortir d’une des salles du labo et qui avait échappé un plateau rempli d’instruments chirurgicaux fraîchement stérilisés j’imagine et elle aussi ses genoux flanchèrent. Elle ne perdit pas connaissance, mais se laissa lourdement tomber sur une chaise en me regardant de la tête aux pieds et mes pieds étaient noirs de crasse.



Un petit silence et elle rajouta :



Je me laissai choir sur une chaise, épuisé, en sortant les petits pots.



Et je leur racontai rapidement ma petite histoire.

Sébastien était mort de rire ou morte, je ne savais plus trop trop avec lui et je fixais sa nouvelle poitrine qui sursautait.



Il m’appelait comme ça depuis qu’il avait vu mon tatouage un soir, il nous avait surpris à baiser ici, moi et Dorine.



Elle arracha la feuille et la donna à Sébastien.



Il sourit en me faisant un clin d’œil et sortit en se déhanchant.



Gros sourire en venant chercher les pots.



Je ne m’étais même pas regardé dans le rétroviseur du taxi.





Monsieur lumineux



Après m’être douché, j’enfilai les vêtements que Sébas avait rapportés, tout sourire. Des petites choses qui traînaient dans son casier, me dit-il.


Petit Jésus !


Des jeans extensibles ultra-moulants, un t-shirt des Ramones, et des baskets énormes, blanc et rose avec des lumières dans les talons. Chaque fois que je posais un pied au sol, ça allumait. C’était ça ou rien pour le moment, car le petit comique avait jeté mes vêtements de médecin pendant que je me douchais. Il me trouva aussi une veste chaude en cuir, doublée en mouton, style années 70.


Dorine, crampée de rire, m’expliqua qu’elle n’avait pas réussi à rejoindre Marie mais elle lui avait laissé un message. Un docteur qui enseignait ici, vint m’ausculter, lui aussi avait le fou rire. Il me prescrit des vitamines et m’ordonna de manger, me croyant sans doute anorexique, et il retourna à ses étudiants. Je dévorai une grosse portion de lasagne, pris un café et appelai un taxi. Dorine me donna des cachets à prendre trois fois par jour pendant une semaine, plus une mixture de sa fabrication à boire, tout aussi mauvaise que celle de la mambo, et promit de m’appeler.


Je fis rire encore les étudiants en sortant de l’université, l’un deux me surnomma « monsieur lumineux ».


Exaspéré je sautai dans le taxi au plus vite, heureusement le chauffeur n’était pas Haïtien, mais Chinois, toutefois ça ne l’empêcha pas de rire de mon accoutrement. Mais je me sentais tellement épuisé, fourbu, découragé que cela me laissa indifférent.


Il me largua devant le musée, le taxi que j’avais emprunté avait disparu et il y avait deux policiers qui dormaient dans leur voiture. Rude journée sans doute. Je sonnai plusieurs fois à la grille d’entrée, mais apparemment, il n’y avait personne. Je sautai la clôture, passai par-derrière, trouvai la clef de secours sous une pierre du jardin et entrai. Je tapai le code de sécurité et, trop épuisé pour monter dans mon lit, je m’étendis sur le sofa pour m’endormir aussitôt.


Je fus réveillé par les cris de trois femmes complètement hystériques.




Une bonne baise



Après de chaudes et larmoyantes embrassades, Marie laissa la place à Pierrette, puis à Marie-France, sa meilleure amie, une petite brune aux longs cheveux raides, aux yeux pétillants, taille mince, poitrine d’ado encore à 47 ans, aux pommettes saillantes et à la bouche aux lèvres minces en W. Une journaliste, elle aussi, et chroniqueuse dans de nombreux magazines et parfois elle animait des galas à la télé. Une beauté unique en son genre dont Marie était tombée amoureuse au secondaire. J’aurais bien aimé la baiser, comme à peu près tous les gars de la province, mais, malheureusement, ma belle Marie la gardait pour elle, car elles baisaient encore ensemble à l’occasion.


Je passai trois longues heures à raconter la même histoire à des policiers en uniforme avec le sourire aux lèvres, car je ne m’étais pas encore changé. Je pus enfin me débarrasser de ces maudits vêtements pour aller me coucher entièrement nu dans notre grand lit, pour sombrer aussitôt dans un autre sommeil profond.


Je dormis pratiquement trois jours d’affilée, vaguement conscient du temps qui s’écoulait passant d’un monde onirique à quelques instants de lucidité. Marie ou Pierrette me réveillait pour me faire prendre mes cachets et me faire manger comme un enfant et je me rendormais aussitôt. J’eus de la fièvre et fis des cauchemars horribles qui me faisaient me réveiller en sueur, le cœur battant à tout rompre.


Puis je crus voir Tahina à mon chevet, ensuite Dorine, puis un docteur et une nuit je m’éveillai en sentant Marie se glisser sous les couvertures dans le noir, son derrière heurtant ma cuisse. Un vent violent secouait le vieux musée qui craquait de partout et une forte pluie crépitait sur les grandes fenêtres.


Je ne savais toujours pas si c’était un rêve ou pas, mais je bandai aussitôt et si durement que mon gland qui frottait sur le drap me fit mal. Personne n’avait pris soin de m’enfiler un pyjama, j’étais encore nu. J’avais l’impression de ne pas avoir baisé depuis des mois, un violent désir me traversa le bas-ventre. Je me tournai vers Marie couchée sur le côté et l’enlaçai en plaquant ma bite fortement contre son cul et l’y frottant lentement pour bien lui montrer mon désir. Le nez dans ses cheveux soyeux, je posai une main sur sa hanche touchant sa peau nue, si douce et la fis glisser sous le t-shirt qu’elle portait pour dormir au lieu de son pyjama habituel, mais elle me prit la main et la reposa sur sa hanche. Me sentant brimé, j’agrippai sa main et la forçai à prendre ma bite contre ses fesses pour qu’elle me masturbe.


Ses petits doigts l’enserrèrent délicatement et elle le fit doucement, je voulus remettre ma main sous le t-shirt, mais elle roula sur le ventre en repliant un genou sous elle sans lâcher ma bite. Sa main si délicate qui me branlait toujours me rendit presque fou. Je voulus lui enlever son slip, mais je m’aperçus qu’elle ne portait qu’un string, je l’arrachai facilement, pris de folie et je l’entendis gémir contre l’oreiller. Puis je me descendis, bien décidé à lui procurer un peu de plaisir, elle dut lâcher mon pénis, je glissai mon visage contre ses fesses pour les embrasser, les mordiller, les presser, comme un fou. Puis je sortis la langue pour agacer son petit anus salé l’enduisant de salive, la raidis et la poussai à l’intérieur du rectum le plus loin que je pouvais en écartant ses fesses avec mes pouces. J’entendis des gémissements étouffés tandis qu’elle dépliait sa jambe pour bomber le cul en écartant les cuisses. Marie se tortillait de plaisir, elle adorait que je la pénètre avec la langue dans le cul, cela la faisait toujours mouiller terriblement.


Au bout d’un moment, j’attaquai sa vulve, mais pas directement, je commençai par l’intérieur des cuisses toujours avec la langue, puis les grandes lèvres déjà ouvertes et gonflées. Je les suçai et les étirai, les mordillai, puis les petites et finalement j’enfonçai trois doigts dans le vagin détrempé le plus loin possible en les agitant. Marie amena une main sur son mont de vénus et se branla tandis que ma langue s’occupait à nouveau de son anus puis je passai de la fente au cul en alternance.


Et soudain elle jouit la face dans l’oreiller, son bassin fut pris de mouvements incontrôlables, il se soulevait et se rabaissait rapidement. Son sexe se remplit de liquide que je laissai s’écouler sur les draps en me mettant à genoux pour l’empoigner par les hanches la forçant à relever plus le cul. Je n’en pouvais plus, j’empoignai ma queue et l’enfonçai en elle doucement jusqu’aux couilles la sentant enlever ses doigts de son pubis. Je me mis à la besogner avec force, dents serrées ressentant un plaisir intense, je la baisais furieusement en pressant son cul.


Je voulus lui prendre les seins, mais elle se laissa encore glisser sur le ventre, je me retrouvai couché sur elle ma bite enfoncée encore plus profondément dans son sexe. J’écartai ses cheveux pour lui mordiller la nuque avant d’empoigner ses poignets pour les emprisonner l’un sur l’autre sur l’oreiller et de la fourrer avec force en serrant les fesses sentant déjà un orgasme puissant monter en moi ce qui me fit accélérer. Le bruit de mon ventre heurtant ses fesses couvrait celui de la pluie qui tambourinait aux fenêtres. Marie lâchait des cris étouffés toujours dans l’oreiller, ce qui m’excitait encore plus.


Mon scrotum se contracta, le sperme grimpa dans mon urètre et gicla avec force dans le vagin et je déchargeai longuement puis mes forces m’abandonnèrent.

Je restai affalé sur elle un moment, essoufflé avec le cœur qui cognait et je lui baisai la joue en disant :



Je la lâchai pour me retirer d’elle et rouler sur le dos en pressant ma queue trop sensible. Je fermai les yeux d’épuisement, l’entendant se lever sans doute pour aller à la salle de bain et je sombrai dans un sommeil sans rêves cette fois.



Au matin je m’éveillai en pleine forme avec l’érection matinale du siècle et le visage qui me piquait à cause de ma maudite barbe.

Le vent faisait toujours craquer le vieux musée et la pluie n’avait pas cessé. Le cadran lumineux indiquait 8 h 34 du matin.


Marie ronflait doucement encore couchée sur le côté la tête sous les couvertes. Je l’enlaçai en chien de fusil, poussant comme cette nuit ma queue entre ses fesses nues, glissant une main sur ses seins par-dessous le t-shirt. Cette fois, elle ne se retourna pas, même si je la savais éveillée. Je les sentis moites, fermes et… tout petits ? Marie n’a pas des seins énormes, mais quand même généreux.

Je les palpai comme il faut, sentant leur pointe durcir, et j’entendis sous la couverte :



La voix de Marie-France. Petit Jésus ! Je retirai mes mains en réalisant que c’était elle que j’avais baisée cette nuit.

Elle sortit la tête de sous l’oreiller en riant, les cheveux tout croches, mais belle comme un cœur. Sans maquillage, elle me faisait penser plus que jamais à Shirley McLaine dans les belles années d’Irma la douce, mais avec les cheveux longs.



Ma bite se retrouva sur sa cuisse. Ses petits seins s’aplanirent et pointaient fabuleusement sous le t-shirt vert forêt.



Elle rit de plus belle et dit :



Je clignai des yeux, pas mal surpris, en me tassant un peu.



Elle rit, si belle, en se levant, comme le t-shirt était relevé j’aperçus un court instant ses fesses nues, sa toison noire et ses belles cuisses minces si merveilleuses. J’en avais tant rêvé, mais elle était chasse gardée pour Marie, en principe.



Plus tard, nous étions de retour au lit avec chacun un plateau. Je m’étais douché et rasé tout partout.





Fin








Vocabulaire :


la craque de seins : la fente entre les deux seins

slinky : jouet constitué d’un long ressort souple

échapper : laisser tomber quelque chose

crampée de rire : tordue de rire

les couvertes : les couvertures

tout croche : tout de travers

Tabarnouche : juron

crouser : draguer

chum : petit ami