n° 14882 | Fiche technique | 31376 caractères | 31376Temps de lecture estimé : 18 mn | 27/03/12 |
Résumé: Des vacanciers ayant contracté une location sur la Costa Brava vont vite déchanter. | ||||
Critères: fh fagée frousses extracon grosseins groscul poilu(e)s lunettes vacances collection vengeance voir noculotte fellation cunnilingu anulingus préservati pénétratio fdanus fsodo hdanus portrait humour -vacances | ||||
Auteur : XXL |
Le Grand Bonheur : une bière blonde en pression à la terrasse d’un café, face à l’immense plage, entre le port de plaisance et la statue du Petit Prince. Je venais d’arriver à L’Escala, après une heure et demie de vol, jusqu’à l’aéroport de Gérone. Il faisait trente-cinq degrés à l’ombre dans la station de la Costa Brava, en cette fin de matinée. Une dame mûre se dessalait à la douche de la plage, près de la digue où je me trouvais. Son maillot de bain, une-pièce jaune citron, était devenu quasiment transparent sous le jet d’eau. Les aréoles de ses seins étaient quasiment apparentes sous le fin tissu et son minou était littéralement sculpté par le maillot trempé. La fente de la foufoune était complètement aspirée par le tissu jaune, sur dix centimètres au moins. Cela ne semblait pas troubler son mari, plus âgé, qui l’attendait en la filmant, un drap de bain sur l’épaule.
Je n’avais pas pris de congé depuis mon divorce, il y deux ans et, à cinquante-trois balais, c’étaient mes premières vacances en solo. J’avais réussi à intégrer le fils de l’infirmière du village, une amie, dans un stage de formation, chez un sous-traitant de la multinationale dans laquelle j’étais ingénieur. La piqueuse, comme les villageois l’appelaient, me remercia donc en laissant à ma disposition sa petite maison à l’Escala, après le quinze août. Elle ne louait jamais cette villa, ayant trop peur des dégradations de locataires indélicats.
Un couple de français s’installa à la table voisine en me saluant. Le gars voûté, un chapeau blanc sur la tête, se déplaçait avec une canne. Madame, la soixantaine, bronzée, coquette, avait les avant-bras couverts de bracelets. La température caniculaire semblait l’incommoder, car elle saisit le bas de sa jupe d’été évasée et s’en servit comme d’un éventail, découvrant ce faisant ses jambes frêles jusqu’au-dessus du genou. Elle avait vraiment besoin d’air frais sous sa jupe car, à deux reprises, elle la troussa nettement plus haut. La mamie l’avait fait intentionnellement, car elle me fixa du regard intensément, juste après. Comme ce n’était pas la première fois que j’avais affaire à une allumeuse qui ne portait pas de culotte, je n’eus aucune réaction, et j’eus droit à un doigt d’honneur au départ du couple.
Je regagnais la villa avant d’aller dîner dans un petit restaurant, conseillé par mon amie. Devant la villa, un vieux camping-car, immatriculé dans l’Eure, stationnait. Un mec obèse, aux longs cheveux clairsemés et gris, à la barbe broussailleuse, discutait avec son épouse. Avec force gestes, le gros mec pérorait, sortant une à une des feuilles d’un dossier cartonné.
Quand je lui eus expliqué qu’il n’y avait aucune chance pour que cette propriété se trouve à louer, le normand commença à avoir de très sérieux doutes sur sa réservation et les trois cents euros d’arrhes déjà versés. Je lui proposais quand même de vérifier, sur mon ordinateur portable équipé d’une clef satellite. Bien évidemment, le couple avait été arnaqué car le site de la fausse agence de location était clos. Le couple normand n’était pas vraiment ravi, et je leur proposai un petit apéro de solidarité. Finalement, ils décidèrent de manger sur place et de regagner, en fin de journée, un terrain de camping proche où ils avaient leurs habitudes, en Roussillon. Dès leur retour, ils porteraient plainte évidemment.
J’appris qu’ils étaient enseignants, qu’ils revenaient d’un périple en Andalousie et que le monsieur, qui parlait tout le temps, était un passionné de corridas ! Son épouse, très effacée, devait avoir mon âge. Elle ne semblait pas du tout concernée par les exigences de la mode : un bermuda en grosse toile kaki, des sandalettes en cuir, les cheveux châtains, raides, coiffés avec une raie centrale, et un chemisier écru qui n’était plus de première jeunesse. Je leur proposai de m’accompagner au petit restaurant. Le prof me demanda l’autorisation de rentrer son camping-car dans la cour de la villa afin que ce dernier soit à l’ombre et lui assure une sieste, à la fraîcheur, après le repas.
Le repas s’avéra pénible, car le prof barbu monopolisa d’office la conversation, de l’entrée à la paella. Son épouse, qu’il appelait Cloclo, et moi-même, répondions par monosyllabes à la fin de ses interminables et aberrantes jérémiades : la crise financière orchestrée, d’après lui, par les intégristes, l’écologie noyautée par les teutons revanchards, les instituts de sondages manipulés par la CIA, les medias aux mains des sectes et des homosexuels… Il était complètement cinglé le barbu. Assise à mes côtés, Cloclo semblait blasée, voire indifférente aux propos de son époux. La pauvre dame eut la très mauvaise idée de contredire la dernière saillie du barbu. Mal lui en prit. Son mari lui jeta un regard méprisant et, d’une voix de stentor, il la crucifia :
Marie-Claude encaissa vraiment très mal. Prenant sur elle, Cloclo se força à garder le silence. Quand son mari sortit de table pour fumer un cigarillo, l’enseignante fut indulgente à son égard, je trouve : elle le traita juste de « gros con ».
Face à notre table, la dame au maillot de bain jaune citron dînait avec son mari et un jeune espagnol. Le couple parlait en Flamand. Le vieux mec filma sa compagne qui tripotait discrètement les biceps du plagiste. Le néerlandais fit entrevoir deux billets de cinquante euros en baratinant, en espagnol, le possible étalon de son épouse. Finalement la transaction sembla se conclure, et ils partirent tous les trois, accompagnés d’un commentaire laconique de ma voisine :
Je ne pouvais qu’approuver du chef ce jugement d’une grande sagesse.
Dès qu’on entendit les premiers ronflements dans le camping-car, Marie-Claude vida sa tasse et, en un rien de temps, elle se retrouva en petite culotte bleu ciel. Les seins étaient minuscules. La diablesse remplissait les bonnets de son soutien-gorge de coton hydrophile pour tromper son monde. Marie-Claude exigea l’utilisation du préservatif et m’avertit d’emblée qu’elle n’était pas une fanatique de la fellation, mais qu’elle consentait à faire un petit effort. Mes préliminaires furent bien accueillis. Ma bouche se régalait de son minou très étrange : deux volumineux lobes charnus bien séparés et tout en longueur. Comme un abricot très allongé, un peu séché. Pendant qu’une petite main féminine s’occupait à donner de l’ampleur à mon membre, je pris le risque de lui enfiler deux doigts dans la fente et un, par derrière, dans un orifice plus étroit. À ma surprise, il n’y eut aucune protestation pendant ces visites approfondies. Je dirais même plus, Marie-Claude sembla les apprécier, car madame daigna m’accorder une fellation, mais du bout des lèvres.
Sans me demander mon avis, elle sortit alors son téléphone portable, et elle m’immortalisa, en photo, en pied et en pleine érection. C’était, dixit la normande, pour que ses copines et collègues soient informées qu’après des années de soumission, elle avait enfin osé cocufier son mari. Dans la foulée, elle me demanda de la photographier en pleine fellation. Ce n’était pas évident de tenir le portable à bout de bras et de cadrer la scène mais, au bout de trois essais, le résultat se révéla correct. Si le barbu osait encore l’humilier, il aurait droit de visionner une surprenante image : son épouse avalant les trois quarts de la queue en érection d’un mâle.
Confortablement installée dans un fauteuil du salon, les cuisses ouvertes posées sur les accoudoirs, Cloclo synchronisait son mouvement de hanches au rythme de mes assauts fougueux. J’étais à l’aise, la foufoune était spacieuse. J’accélérai progressivement le rythme de la partie de ça-va-ça-vient que Marie-Claude apprécia, avec une satisfaction non feinte. Par contre elle n’apprécia pas du tout que je m’essuie le pénis avec sa petite culotte.
Avant de reprendre la route, on échangea nos coordonnées au cas où ils auraient besoin plus tard d’un témoin de leur arnaque, ou que moi j’apprendrais des informations susceptibles de les intéresser. Marie-Claude me fit remarquer que, pour être crédibles, les voyous avaient joint un plan d’accès à la propriété, mais avec une splendide faute d’orthographe :
« Au rond poing, prendre… » Peut-être des adeptes de la boxe ?
Le soir de cet intermède lubrique, après le souper, je fis la connaissance des voisins de derrière, de l’autre côté de l’impasse qui nous séparait. C’étaient des jeunes retraités de Mulhouse. André, à la retraite depuis cinq ans, avait été facteur, et Marie-Pierre, agent administratif, avait fait son pot de retraite en juin. Son visage était assez ingrat à cause d’un menton fuyant et de son nez petit et retroussé, ce qui était bien pratique pour soutenir ses grosses lunettes à monture rectangulaire. Ses cheveux, d’un roux un peu terni, étaient mi-longs et coiffés en arrière. L’association entre les couleurs de sa jupe et celles de son chemisier était hallucinante : du rouge pompier, du jaune abricot et du bleu marine… Il fallait oser ! À mettre à son actif quand même, une croupe splendide, volumineuse et bien ronde. J’eus du mal à garder tout mon sérieux également quand André, avec un savoureux accent alsacien, m’expliqua les désagréments occasionnés par l’implantation de son mini défibrillateur. Dès qu’il faisait un effort, une décharge électrique se déclenchait, préventivement. C’était douloureux et, en plus, cela lui foutait une trouille terrible. Depuis quatre ans, il n’osait même plus tailler les rosiers tellement il craignait la punition électrique.
Le lendemain, neuf heures, j’étais sur la plage. Un sudoku, quelques pensées de Desproges, trois pages d’Onfray, et deux fois trente minutes de natation plus tard, je rentrai, un splendide coup de soleil sur le dessus des pieds. Le maître-nageur-sauveteur, perché sur sa chaise de surveillance, dormait à poings fermés.
André, le facteur, passionné de football, partait toute la journée du lendemain. Avec des copains, il allait assister au premier entraînement de la nouvelle équipe du FC Barcelone.
C’est justement le lendemain, vers midi, qu’un nouvel épisode de l’arnaque se produisit et qu’ils en étaient les premiers concernés. Marie-Pierre, affolée, vint requérir mon aide. Elle regagna sa villa en trottinant, le temps que je passe un tee-shirt. Ses grosses fesses molles dansaient sous son pantalon de jogging. Ses seins lourds semblaient à l’étroit sous le débardeur à bretelles. Deux anglaises nous attendaient, appuyées contre un cabriolet Mercedes. Dans leur langue natale, elles m’expliquèrent qu’elles avaient vu, sur internet, une villa à louer pour les fêtes de fin d’année, et elles venaient se rendre compte sur place. Heureusement, elles n’avaient rien confirmé ni versé à l’escroc.
Après leur départ, je traduisis tout ça à Marie-Pierre qui me faisait tester sa sangria, préparée pour le retour des amateurs de foot, en début de soirée. Je trouvais la sangria mal équilibrée, l’alsacienne aussi. Pour retrouver un goût fruité, pas trop sucré et bien dosé en alcool, on testa par petites doses, mais de nombreuses fois. J’avais les oreilles qui chauffaient quand je rangeai la sangria dans le réfrigérateur. Marie-Pierre, elle, quand elle se leva de sa chaise, avait la tête qui tournait. En rigolant, elle avoua être pompette.
Dès les premiers pas qu’elle ébaucha, elle manqua de tomber et s’accrocha au séchoir à linge qui se renversa au sol. Je l’aidai à tout remettre en ordre en la complimentant sur son bon goût quant au choix de sa lingerie intime et multicolore que je découvrais sur le séchoir. Des petites culottes, XXL certes, mais garnies de broderies, et des transparentes osées, côté pile et… côté face ! Bien entendu, à jeun, je ne me serais jamais permis de tels commentaires ! Ma voisine rousse ne s’offusqua pas. Elle avoua, avec une élocution laborieuse, avoir toujours aimé la belle lingerie et puis, cela apportait une touche coquine dans les relations conjugales.
Pourquoi je lui répliquai à cet instant que je considérais que c’était injuste pour elle et un gâchis monstrueux ? Pourquoi je rajoutai que je me portais volontaire pour assurer l’intérim de son mari défaillant ? Je l’ignore. Toujours est-il que, comme elle trouvait que j’avais parfaitement raison, Marie-Pierre s’accrocha à mon bras pour garder l’équilibre et elle m’entraîna dans la chambre conjugale.
Dans l’état éthylique dans lequel on était, on ne pouvait faire que les fous. Je pris l’initiative de m’agenouiller face à elle pour la débarrasser du pantalon de jogging et de sa culotte. C’était une rousse authentique. Sa toison abondante de poils hirsutes ne pouvait que me ravir. Curieusement, son minou niché dans les poils me déçu un peu : juste une protubérance et une courte fente. Je ne suis pas le genre à porter plainte, alors je fis mon possible pour que la petite foufoune s’épanouisse. Quand j’invitai Marie-Pierre à faire un demi-tour, elle remonta ses lunettes avec un sourire complice – elle anticipait ma demande.
Le buste incliné, les bras tendus en appui sur le lit, Marie-Pierre m’offrit sa croupe béante. J’en fis bon usage car elle poussait de petits gloussements de satisfaction. Je goûtai en profondeur, je la léchai entre les cuisses en fouillant avec mon gros index velu son trou de balle. Comme elle voulait que je lui caresse aussi les seins et que moi j’avais envie d’une bonne fellation, on trouva un terrain d’entente. Marie-Pierre s’allongea donc en travers du lit, la tête dans le vide et je me présentai debout au-dessus de son visage. Pendant que je pétrissais ses seins, mon pénis faisait une mouillette dans la bouche de ma partenaire. Elle s’agrippait à mes cuisses et avalait mon membre lentement en le gardant en bouche.
Pour la première fois, alors qu’elle était en train de me traire d’une main, je sentis un doigt me pénétrer l’anus et s’y déplacer allègrement. Ma foi, c’était loin d’être désagréable. Alors que je sortais le préservatif de son étui, Marie-Pierre se releva un peu gênée et m’informa qu’elle s’absentait une minute pour un petit besoin pressant. L’alcool qui circulait dans mes artères ne s’étant pas encore éliminé, j’osais satisfaire une vieille curiosité inavouable. Quand elle s’aperçut que je l’avais suivie jusqu’aux toilettes et que je l’empêchais de fermer la porte, elle marqua d’abord une surprise, puis une moue de désaccord.
Je n’allais quand même pas manquer le spectacle d’une rousse poilue faisant un gros pipi ! L’occasion ne se représenterait peut-être jamais. Après négociation, l’alsacienne accepta finalement d’avoir un spectateur. Au point où elle en était… J’avais relevé la lunette du WC et placé Marie-Pierre à la verticale de la cuvette, debout, une jambe de part et d’autre. Elle étendit les bras à l’horizontale pour appuyer ses mains sur les deux murs latéraux. Elle fléchit les jambes, en baissant la tête pour ne pas rater la cible, et elle laissa faire la nature.
Par courtoisie, je me permis de lui faire une petite toilette intime avec une lingette humide. Je m’appliquai en fignolant avec une seconde lingette quand, le plus sérieusement du monde, Marie-Pierre m’interpella :
Le plus difficile fût de trouver un lubrifiant. Finalement elle opta pour une huile d’olive, mais de l’extra-vierge et de l’écologique. Plus rien ne m’étonnait mais, quand elle choisit de s’installer, à quatre pattes, face au grand miroir de la chambre, pour qu’elle me voie la chevaucher, je fus un peu surpris. La croupe béante et huileuse était apocalyptique, mais le trou du cul était d’ouverture très modeste. Le bougre mit un certain temps à se dilater suffisamment pour accepter ma pénétration, toute en délicatesse bien entendu. On n’est pas des sauvages…
C’est vraiment en pleine action que son portable sonna. Son mari l’informait qu’ils étaient arrivés à bon port et lui demandait si tout allait bien ! Marie-Pierre, avec beaucoup d’humour, lui répondit qu’il fallait qu’il rappelle plus tard car elle était… très occupée ! Le téléphone éteint, elle ajouta :
Le lendemain, alors que je prenais mon petit déjeuner, Marie-Pierre, les bras chargés de baguettes de pain, traversa l’impasse pour me saluer. Elle avait mal aux cheveux, et aussi une légère irritation dans un endroit qu’elle me laissa deviner. Elle ne regrettait rien, mais elle avait mauvaise conscience. Elle craignait une vengeance céleste à cause de sa mauvaise conduite. Bref, madame m’informait que notre liaison prenait fin. C’est donc en toute logique que, dix minutes après, Marie-Pierre, agrippée à la table du salon de jardin et troussée jusqu’à la ceinture, subissait une gaillarde levrette. C’était le prix que me faisait payer la friponne, pour accepter de me laisser son shorty en satin rouge, en souvenir. Cette journée s’annonçait sous les meilleurs augures ma foi.
Ce samedi, il ne me restait que deux jours avant de reprendre l’avion. Je rentrai de la plage vers 19 heures en croisant de nombreuses voitures, chargées à houppette, malgré leurs coffres de toit. Les passagers, blanchâtres, cherchaient, GPS branché et plan en mains, l’emplacement de leur location pour la semaine. Un monospace avec une remorque stationnait devant la maison. Un jeune couple comparaît une photo qu’ils avaient avec la façade de mon logis.
Mon mauvais pressentiment se confirma : l’arnaque faisait de nouvelles victimes. Je les informai de leur infortune quand leur gamin apparut de l’arrière de la remorque, tenu par la main par sa grand-mère certainement. Désolation, consternation et colère pour toute la famille bien entendu. La plus virulente était la mamie. Elle devait avoir une petite cinquantaine. Ses cheveux, coupés très courts, étaient décolorés en blanc. Quelle drôle d’idée, d’autant que son nez imposant n’arrangeait rien à l’esthétique de son visage.
Le ras du cou en coton blanc qu’elle portait était militant. Une bigoudène en coiffe, dessinée sur fond du drapeau à l’hermine, revendiquant sa fierté d’être bretonne. Le drapeau était complètement déformé par la poitrine de la quinquagénaire. Des seins monstrueux contenus dans un soutien-gorge hyper-renforcé dont on voyait l’armature sous le fin coton.
Comme pour le prof barbu, l’escroc, pour être crédible, avait fourni un plan routier d’accès, et il y avait la même faute d’orthographe à « rond poing ».
Je leur offris une boisson fraîche avant qu’ils ne se mettent à la recherche d’un hôtel pour la nuit. Dans la discussion, j’évoquai de très bons copains de St Guénolé. Mes infortunées visiteuses, la mère et sa fille, les connaissaient bien, car ils faisaient partie du même cercle de danse bretonne de Penmarc’h. Je ne pouvais alors décemment les abandonner à leur pauvre sort, et je leur offris l’hospitalité pour la nuit. Certes il y avait une chambre qui servait de débarras à l’étage, mais l’autre était opérationnelle, avec une salle de bains indépendante. Au rez-de-chaussée, il y avait une salle de bains, ma chambre et un canapé clic-clac dans le salon. Bien entendu, la mamie laissa la chambre aux jeunes et au gamin.
On décida de se faire une pizzeria en bord de mer. Ces dames se changèrent. La jeune maman avait choisi une robe colorée, mais sa mère avait fait un choix plus hasardeux ! Un pantalon caleçon, assorti à la couleur de ses cheveux, la moulait jusqu’à la ceinture et, erreur suprême, la bretonne avait rentré le bas de son chemisier noir sous la ceinture du caleçon. Résultat des courses, une surcharge pondérale non négligeable et disgracieuse arrondissait donc le caleçon au niveau de la ceinture. Par contre ses jambes musclées, de la cheville aux cuisses, étaient bien mises en valeur par le tissu très moulant. Elle avait dû faire du sport dans sa jeunesse car ses fesses fermes et rondes lui faisaient un postérieur fort agréable ma foi.
Sur le chemin du restaurant, je discutai avec le beau-fils, un mec baraqué et sympa, alors que ces dames marchaient devant nous, avec le gamin. Force était de constater que la jeune mamie avait les jambes arquées et que le pantalon moulant dévoilait les contours d’un slip blanc, parsemée de poquets de petites fleurs. Le jeune papa m’apprit qu’à l’origine, son beau-père devait être du voyage, mais qu’il y avait eu un gros problème entre lui et son épouse avant le départ. La belle-mère venait d’apprendre que son époux adoré avait eu une aventure, il y avait quinze ans, avec une conseillère municipale. Tout St Gué était au courant, sauf elle ! Certes il y avait prescription, mais pas dans le pays bigouden visiblement.
Je pris la salle de bain du rez-de-chaussée en premier, car je n’en avais pas pour longtemps. J’avais passé un pantalon de pyjama et je regardais les infos du soir à la télé, quand la bretonne hurla avant de tambouriner à la porte de ma chambre. Le drame ! Une bague de famille avait glissé du rebord du lavabo dans le trou de la bonde.
Assis sur le carrelage, je desserrai difficilement l’écrou du siphon alors que mon invitée, le buste incliné, m’éclairait avec une torche l’intérieur du meuble. Le décolleté de sa très sage chemise de nuit à bretelles bâillait largement, dévoilant ainsi une bonne partie de ses seins énormes, libérés de tout soutien-gorge. Les mamelles prenaient un léger mouvement de balancier, au gré des mouvements de leur propriétaire, anxieuse et agitée. Finalement, avec un tournevis, je décoinçai le bijou par en dessous.
Après le grand ouf de soulagement et des remerciements chaleureux, elle se précipita pour ranger la bague dans sa valise, posée au sol, près de la douche. Elle s’accroupit pour se saisir d’un petit coffret, ne se rendant absolument pas compte de sa position indécente : le bas de la chemise de nuit était remonté sur ses cuisses, suffisamment ouvertes pour que sa foufoune m’apparaisse en vision panoramique. Dodue et charnue, surplombée d’une petite touffe de poils hirsutes et bruns, le spectacle dura une grosse minute.
Quand elle se releva pour se diriger vers moi et me remercier encore une fois, elle attaqua sa phrase, puis resta muette, complètement ahurie. Quand elle éclata de rire en me regardant me relever, je compris qu’il y avait un problème sur ma personne. Effectivement, il y en avait un… Ma libido me jouait des tours. Émue par les gros nichons et le minou de compétition de la bretonne, elle avait libéré mon pénis qui s’était échappé par l’ouverture de ma braguette de pyjama. Mon pénis s’exhibait, en pleine érection, à l’insu de mon plein gré. La honte !
Madame se montra très charitable, me proposant de faire plus ample connaissance dans ma chambre. La situation lui paraissant tout à fait propice pour rendre la monnaie de sa pièce à son mari dont elle évoqua la conduite impardonnable.
Comme elle se trouvait trop grosse pour se montrer nue, elle imposa que nos ébats se passent dans le noir absolu, et cette contrainte était non négociable. Ses seins étaient si volumineux qu’une seule main ne suffisait pas à les englober. Au bout de quelques minutes, j’arrivai quand même à discerner des formes, car la pleine lune dissipait sa lumière à travers les volets à claire-voie. La bretonne, très active, dirigeait la manœuvre, et sa fellation consciencieuse porta ses effets. Elle trouva donc que c’était à mon tour de lui faire une gâterie. Elle enjamba mon corps allongé sur le lit et je vis sa silhouette s’accroupir au-dessus de mon visage, alors que ses bras prenaient appui sur le mur, derrière mon oreiller. Elle émit quelques gloussements de satisfaction mais m’invita vertement à retirer mon index de son trou du cul.
C’est elle qui se coucha sur le flanc et guida mon membre pour conclure. Après avoir libéré un flot de quelques milliers de spermatozoïdes, une petite panique m’ébranla. Je n’avais pas eu la présence d’esprit d’enfiler un préservatif dans cette chambre privée de lumière. Après concertation avec ma partenaire, il s’avéra que je n’avais aucune crainte à avoir. Ma partenaire d’un soir me laissa sa carte professionnelle, au moment du départ, le lendemain matin. Je les informerais éventuellement d’un élément nouveau concernant l’escroquerie dont ils étaient victimes.
Je faisais mes valises, mon séjour, rempli de surprises, s’achevait. Je rangeai mes trophées bien à plat : la culotte rouge XXL avec des broderies que Marie-Pierre, le slip en coton blanc de la bigoudène que je lui avais subtilisé, et la culotte bleue de Marie-Claude qu’elle ne pouvait plus porter dans l’état. Finalement, je les rangeai tout au-dessus, dans l’ordre des couleurs du drapeau tricolore, pour me régaler de la tête d’un éventuel douanier fouineur à l’aéroport. C’est en plaçant la carte de visite de la bretonne dans les rangements latéraux qu’un phénomène insolite m’apparut : elle s’appelait Le Flo… et se prénommait Marie-France. Curieuse loi des séries après Marie-Claude et Marie-Pierre !
Pratiquement trois mois après, je reçus une invitation pour un pot offert par le fils de mon amie l’infirmière, celui à qui j’avais trouvé un stage. Il fêtait son diplôme d’ingénieur dans le bled paumé de sa copine. Joint au carton officiel, il y avait un plan d’accès au village et à la salle des fêtes, annoté à la main : « Au rond poing, prendre la direction… »
J’avais déjà raconté l’escroquerie à ma copine propriétaire ahurie et, pour éviter toute récidive, je l’avertis que l’auteur de la faute d’orthographe devrait sérieusement se faire remonter les bretelles.
Dans la semaine qui suivit, une petite bonne femme, menue, la cinquantaine, vint sonner à ma porte en fin de journée. Sa coiffure était bizarre, de petites mèches de trois couleurs, châtain, blond et roux, s’amoncelaient, comme une fleur géante de chrysanthème.
Honteuse, elle sortit de son sac à main un paquet de billets de banque qu’elle déposa sur la table du salon, et me chargea de rembourser les victimes des arrhes versés.
Somme toute, une histoire banale : une adolescente, ballottée entre deux parents divorcés, qui profite de la situation en jouant sur la corde sensible. Le père cède et lui paie la moitié de son permis moto, la mère refuse catégoriquement. Sa fille unique ne montera jamais sur cet engin de mort. Mon amie infirmière, qui est sa marraine, refuse également de participer aux frais du permis mais l’invite en vacances à L’Escala…
La petite dame se leva et dégrafa sa robe. Elle avait fait fort, toute la panoplie : les bas noirs, le porte-jarretelles assorti, les bottines à lacets, les petits seins nus, une culotte rose bonbon, en mailles transparentes. Elle refouilla dans son sac et en ressortit, un sourire coquin aux lèvres, des préservatifs et un petit pot de gel lubrifiant.
Décontenancé mais, également vraiment bien embêté : est-ce qu’il était bien opportun de lui avouer que je n’aimais pas trop les petits seins, et encore moins les minous rasés ?
Je n’en eus pas le loisir, car la petite dame s’accroupit devant moi et déverrouilla ma ceinture. Une main s’empara de mon membre et, avant que sa bouche ne l’engloutisse, j’entendis :