n° 14883 | Fiche technique | 9943 caractères | 9943Temps de lecture estimé : 7 mn | 28/03/12 corrigé 11/06/21 |
Résumé: Trois hommes racontent leurs ascensions du mont de Vénus. | ||||
Critères: fh fépilée fellation confession humour | ||||
Auteur : Samuel Envoi mini-message |
Une nuit qu’ils se retrouvaient pour de joyeuses libations dans une taverne triste de la banlieue, les trois hommes jouèrent au jeu de la vérité. C’est Rémi qui, après quelques tequilas, prit la parole en premier :
Une semaine plus tard, elle acceptait de venir chez moi. Elle était superbe avec ses longs cheveux qui descendaient le long de son dos. Elle portait un caraco rouge et une jupe de la même couleur. Je lui enlevai graduellement le haut et le bas et la laissai en petite culotte blanche, le temps de lui lécher les seins qu’elle avait en forme de poire. Je la portai ensuite dans le lit et me déshabillai à mon tour. Elle commença une fellation dont je garde encore le souvenir… Je voulus lui rendre la pareille, mais la culotte baissée, quelle ne fut pas ma stupéfaction de découvrir une toison noire comme du charbon. Johanna était une vraie brune et une fausse scandinave. Ses parents sont chineurs à Chinon. Ma déception fut si vive que je ne réussis pas à lui faire l’amour. Nous nous sommes fâchés à propos d’un détail futile au sujet du musée de Jeanne d’Arc. Elle prétendait que la pucelle était un homme. Je n’en croyais rien. Je ne l’ai jamais revue. Non, pas Jeanne d’Arc, Johanna.
Antonio brûlait depuis vingt minutes de raconter son histoire à lui. Il repoussa légèrement son verre de vodka et ses yeux brillaient sous le pâle néon :
On a du caractère, et dans nos artères
C’est du sang chaud qui coule
On la joue pas cool
Attention aux brunes
Les brunes comptent pas pour des prunes.
Elle ajouta qu’il venait ce soir et qu’il fallait qu’elle trouve une teinture pour son mont de Vénus. Nous étions samedi soir et tout était fermé dans le coin. Je lui proposai des feutres quasiment indélébiles que j’avais emportés. Elle accepta et me demanda même de lui colorer les poils pubiens. Je m’appliquai, je peux vous le dire. Cléo les jambes ouvertes, le sexe humide, là, devant moi et mes crayons… Pour me récompenser, elle me prodigua une petite gâterie dont elle avait le secret.
Antonio reprit son verre visiblement satisfait de sa narration. Manifestement, Bertrand, lui, ne voulait pas parler ; on avait presque l’impression qu’il aurait voulu se diluer comme son glaçon dans son whisky. On l’y incita vivement en exigeant qu’il paie toutes les consommations de la nuit s’il se dérobait, et il se lança :
Vous savez ce que c’est que ces mariages en province. On ne sort de table que pour y reprendre place. Le festin de midi se termine à cinq heures et celui du soir commence presque aussitôt. Nous étions près d’un bois et je trouvai le moyen de m’éloigner un peu des autres convives pour marcher avec Julie. On s’aventura dans un sentier. À un moment donné, elle s’accroupit pour uriner sans aucune gêne sauf pour moi. Comme j’avais envie à mon tour, après tant de vins blancs différents, je cherchai un arbre pour me dissimuler et je me soulageai sans me rendre compte qu’elle était devant moi. Elle me dit qu’elle adorait voir les garçons pisser et elle me félicita pour mon pénis qu’elle trouvait long et voluptueux. Je ne comprenais pas d’où elle tenait cette vision des choses, mais j’acceptai le compliment en souriant.
En continuant notre chemin, nous sommes tombés sur une cabane en triste état. Probablement des enfants l’avaient construite. Elle entra et je l’ai suivie prudemment. Une fois à l’intérieur, elle s’occupa de ma ceinture et fit tomber mon pantalon. Elle voulait voir comment ma bite – excusez du mot, mais c’est son expression – allait grandir si on la caressait. Elle s’y employa manuellement et mon érection la ravit. Elle me dit qu’elle en avait assez des mecs cyniques et blasés, qui baisent en jetant un œil à leur iPod. Elle cherchait depuis si longtemps un type simple, pour ne pas dire simplet. Un innocent aux mains pleines. Un naïf attendrissant. Un provincial un peu couillon. Je peux vous dire que j’étais fier d’être tout cela à la fois.
Nous sommes rentrés dans la noce pour ne pas inquiéter ceux qui nous cherchaient. Mais en réalité, personne ne s’était inquiété. Le soir, elle me donna rendez-vous dans la grange au foin. Il faut vous dire que j’adore le foin. Quand j’étais petit, j’en donnais à mes lapins et…
Bon, d’accord, j’abrège. Imaginez quand même le romantisme de la scène. Un grenier à foin… Une noce qui s’amusait… De la musique viennoise… Bref, je montai en tremblant l’échelle de bois. Elle était tout en haut de la meule. Je me jetai sur elle, sachant que l’occasion était trop belle et qu’elle ne se représenterait pas. J’avais surtout peur qu’elle change d’avis. Elle me repoussa dans un grand rire, en me disant qu’il fallait être patient et passer par les préliminaires. Elle me demanda si j’avais un préservatif. Et comme j’étais à cent lieues d’avoir pensé à ce détail, elle me dit :
Elle me prépara avec un doigté tout à fait délicat mon pénis et le revêtit d’un capuchon caoutchouté rosâtre. Puis elle me guida. Il fallait lui lécher les seins, le ventre, les fesses. Elle adorait qu’on lui lèche les fesses. Drôle d’idée. Moi, ça ne me dérangeait pas, mais elle ne se rendait pas compte que je n’avais presque plus de salive. Et puis, elle retira sa culotte. Un string qu’elle appelait ça.
On ne voyait pas grand-chose. Alors, elle sortit de sa robe étalée à côté d’elle, une lampe de poche et elle s’éclaira. Les seins, le ventre, le sexe… La surprise fut totale : elle était imberbe ! Je restai un moment sans réaction. Je distinguais nettement ses grandes lèvres déjà ouvertes ! C’est la première fois que je voyais cela depuis mon voyage au Vatican et les statues de Praxitèle. Je compris tout de suite que j’avais affaire à une vraie chauve. Je m’approchai d’elle avec le sourire de celui qui va découvrir la mystification.
Elle ouvrit un peu plus les jambes, mais je ne me laissai pas prendre à son jeu. Je lui tirai les cheveux pour faire tomber sa perruque, à cette vraie chauve. Mais elle avait des faux cheveux qui ressemblaient vraiment à des vrais parce qu’ils tenaient bien. Julie hurla comme une folle et se mit à se débattre au point de tomber de la meule. Toute la noce accourut en entendant les cris et découvrit la pauvre fille tombée dans la boue. J’étais debout sur la meule et mon préservatif tomba aux pieds de la mariée.