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n° 14885Fiche technique28433 caractères28433
Temps de lecture estimé : 17 mn
29/03/12
corrigé 11/06/21
Résumé:  Un anniversaire. Un mec en cadeau. Une soirée mémorable.
Critères:  fh cadeau inconnu grossexe anniversai fellation cunnilingu préservati pénétratio fsodo -occasion
Auteur : Toubab  (Érotomane mettant une pincée de réel dans tous ses récits)            Envoi mini-message
Mister X

Mes copines sont fantastiques. Entre nous trois, c’est à la vie à la mort.

Quand je vais mal, elles sont là pour moi. Quand je vais bien, elles aiment partager mon bonheur.

Et quand je fête mon trentième anniversaire…



Je connais Magali et Sabrina depuis le lycée. On s’était mis en tête de monter un groupe de rock, un trio réalisant la synthèse parfaite entre la puissance des Stooges et l’inspiration mélodique de Lou Reed. Un truc de dingue. Et aussi un truc assez pitoyable qui n’a duré qu’une année tout en scellant une très belle amitié.


Je m’excuse d’avance auprès des passionnés d’amours lesbiens mais, entre nous trois, il n’y a rien que de l’amitié. Pourtant, avec Sabrina, nous avons eu des caresses très intimes à deux reprises. Une fois, en partageant un bain, la curiosité nous a poussées à échanger des caresses et des baisers. Moment agréable mais sans plus – si ce n’est lorsque nous nous sommes masturbées l’une face à l’autre pour atteindre notre plaisir. Une autre fois, nous avons partagé un garçon. Un beau petit mec dont nous avions toutes deux envie et qui n’a pas été long à convaincre de finir la nuit avec nous. Le jeune homme étant du genre émotif, Sabrina et moi nous sommes caressées pour le motiver. Là encore, quelque chose d’agréable mais sans plus.


Bref, nous sommes toutes trois résolument hétérosexuelles et, à l’abord de la trentaine, nous n’échangeons que les récits de nos amours. On se dit tout, on se téléphone n’importe quand et, au moins tous les quinze jours, on s’organise une soirée entre filles.



*




Je me souviens très bien de la soirée pendant laquelle je leur ai parlé de mon fantasme.


C’est en juin dernier. Je rentre de dix jours de formation à l’autre bout de la France. On a plein de choses à se raconter et, comme parler donne soif, on se laisse un peu aller sur le vin blanc. Comme souvent ces derniers mois, les deux filles me charrient car cela fait un moment que je suis sans mec. C’est vrai qu’à côté d’elles, ma vie sentimentale est au point mort. D’un côté, Magali a le même homme depuis des années : Florent, une perle, gentil comme tout, jamais chiant, un adorable chéri et, depuis peu, un papa-poule attentionné. De l’autre côté, Sabrina n’a qu’à claquer des doigts pour avoir le mec qu’elle veut, et elle ne s’en prive pas. Et moi, au milieu de tout cela, j’ai le chic pour attirer les mecs à problèmes : entre les dépressifs, les bons garçons qui n’ont pas réglé leur Œdipe, les irresponsables, les jaloux, les égoïstes, les bande-mou et les précoces, je ne suis pas franchement gâtée.


Emportée par la discussion, je leur parle de mon fantasme. Un vieux fantasme.


Moi : — Je rêve de faire ça avec un hardeur !

Magali : — Un quoi ?

Sabrina : — Un hardeur, un acteur de film porno.

Magali : — Tu veux tourner dans des films de cul ?

Moi : — Mais non, pas du tout. C’est juste que j’aimerais essayer une fois avec un mec comme ça. Un mec bien gaulé, endurant et qui sait faire ce que tu lui demandes.

Sabrina : — Présenté comme ça, on dirait que tu cherches un gode vivant.

Moi : — C’est pas faux. Un gode vivant avec un mec autour. Un mec qui te caresse, qui s’occupe de toi avant de penser à lui et qui ne te laisse pas en rade aux portes de l’orgasme…



*




Les filles me prennent pour une idiote.


Ce soir, c’est mon anniversaire. Trente ans, tout pile. Cela se fête, forcément. Seulement, depuis une semaine, elles me montent des plans pas possibles. On fête toujours mon anniversaire le jour J. Étant née le 10 novembre, la veille d’un jour férié, mes amis sont toujours partants pour le fêter avec moi. Mais, comme par hasard, cette année, tout le monde est occupé ailleurs. Comme si, poussés par un soudain élan patriotique, ils avaient tous prévus d’aller au défilé. En plus, Magali et Sabrina avaient initialement prévu de prendre l’apéro avec moi mais, aujourd’hui, elles se sont décommandées toutes les deux.


Alors, en sortant du travail, j’acquière peu à peu la certitude que tous mes amis sont à m’attendre chez moi. Genre, j’ouvre la porte et… « Surprise ! », féerie de ballons, explosion de cotillons et soupe de champagne à volonté.


Dans le hall de mon immeuble, je prends deux minutes pour rectifier mon maquillage. Je suis tellement contente que j’en ai des papillons dans le ventre. Allez, une grande inspiration, j’engage la clé dans la serrure, tourne deux fois et, d’un geste que je veux magistral et naturel, j’ouvre grand ma porte.


Personne ! Mon appartement est comme je l’avais laissé ce matin.


Enfin presque : sur la table basse du salon, l’ordinateur est allumé et il y a une enveloppe posée sur le clavier.


« Chérie,

Nous sommes désolées de ne pas être là pour ce grand jour. Cela ne nous empêche pas de penser à toi.

Sur l’écran de l’ordinateur, tu trouveras un lien qui porte nos noms. Clique dessus et profite. Fais-toi plaisir.

Nous avons aussi commandé un repas chez un traiteur. Sa carte de visite est jointe et, quand tu auras faim, appelle-le pour qu’il te livre.

Passe une merveilleuse soirée.

Tes chéries,

Sabrina et Magali »


C’est gentil de leur part mais, comme merveilleuse soirée d’anniversaire, je connais mieux. N’empêche, c’est sympa d’avoir pensé au repas car j’ai très faim. J’appelle sans attendre le traiteur. Livraison d’ici trente minutes. C’est parfait. En attendant, je me sers un rhum-coca et m’installe devant l’ordi.


Elles sont impayables ! Ces deux imbéciles m’ont mis un lien vers un film X. Je regarde un peu mais, franchement, je ne suis pas trop d’humeur. Je m’étais fait une telle joie d’avoir une fête surprise ce soir. Peut-être pour plus tard dans la soirée, ou bien demain matin. Pour l’instant, je vais passer une tenue confortable. Le tailleur, c’est bon pour le travail. À la maison, je préfère largement rester en jogging.


Quand le livreur arrive, en plus du repas, il me remet une enveloppe. Je l’ouvre mais ne commence pas la lecture de suite.



« Chérie,

Si tu lis ce message, c’est que ton cadeau d’anniversaire est arrivé. Ce beau jeune homme est là pour te servir toute la soirée et… plus si affinités.

N’aie crainte, il est dévoué et fera tout ce que tu lui demandes. Absolument tout. C’est compris dans le forfait.

Profites-en,

Tes chéries,

Sabrina et Magali »


Qu’est-ce qu’elles me font ? Un mec à mon service en guise de cadeau ?



La honte ! Je n’y pensais plus à ce truc. J’ai dû le mettre en pause au lieu de l’arrêter.



C’est un peu la panique à bord. Je ne comprends rien. Ou alors, je comprends. Je comprends trop bien et n’aime pas ça. Je m’enferme dans ma chambre pour appeler les filles. Je commence par essayer avec Magali mais ça sonne dans le vide. Une fois. Deux fois. Au tour de Sabrina. Pareil, pas de réponse. Les garces l’ont fait exprès. Que Magali ne réponde pas, ça arrive. Par contre, Sabrina est totalement accroc à son portable et elle ne le coupe jamais. Jamais, sauf là.


Je retourne dans le salon. Le livreur est toujours là. Il a fini de dresser la table, pour deux. Bon, je vais commencer par me débarrasser de lui et, comme ça, j’y verrai plus clair.



Bon Dieu !, il est bouché celui-là. Une vraie tête de mule. Mais s’il croit qu’il va m’avoir à l’usure, il se trompe.


Il veut rester, il va rester. Et il va le regretter. Je l’invite à passer à table. Et, là, malgré ses efforts pour engager la conversation, je me montre froide et distante. Intérieurement, j’enrage et fulmine. Je me demande ce qui est passé par la tête de Sabrina et Magali : ce n’est pas parce qu’un mec, certes mignon, vient chez moi tout disponible, que je vais écarter les cuisses comme ça. C’est un peu plus compliqué quand même. Si elles pensaient me faire plaisir, c’est raté.


Et l’autre idiot qui me sourit bêtement. Une vraie tête à claque.


Le repas est terminé. Il est à peine 21 h. Hors de question de rester trois heures en tête-à-tête avec lui.



L’idée du bain m’est venue comme ça.

À priori, c’est une bonne idée car je peux y rester des heures sans m’ennuyer.

Au moment où mon corps entre dans l’eau, je me rends compte que l’idée n’est peut-être pas si bonne.


Depuis des semaines, c’est dans le bain que je me fais du bien, résistant difficilement au contact de l’eau sur mon corps nu. Et cette fois-ci n’échappe pas à la règle. Mais il ne faut pas. Je ne dois pas. Je m’allonge, ferme les yeux et essayer de penser à autre chose… penser au travail… penser à ce dossier qui n’avance pas à cause de ce client… ce client aussi difficile et pénible qu’il est mignon…


Non, ça ne va pas. Il vaut mieux que j’essaie de ne penser à rien du tout. Voilà, je ferme les yeux et… je revois les images du film porno qui se superposent avec la vision de ce mec dans mon salon.

J’ai compris : il faut que je fasse quelque chose. Du coup, je m’empare de mon rasoir et décide de peaufiner mon épilation des jambes. Un passage sur les aisselles est également le bienvenu. Mon mont de Vénus n’en a pas besoin : je garde une toison naturelle et elle déborde assez peu. Après le rasage, le gommage. Mine de rien, je suis mon petit rituel d’avant-soirée, celui grâce auquel je me fais belle et douce « au cas où ». Une fois séchée, je prends même le soin d’huiler mon corps et, que je le veuille ou non, force m’est de constater que je suis plutôt excitée par la situation.


Après tout, je suis peut-être conne de ne pas en profiter. C’est sûr que c’est le genre d’occasion qui ne se reproduira pas. Et puis il est pas mal ce type. Du moins, il correspond assez bien à mon type d’homme : pas trop grand, des petites rondeurs confortables et un torse légèrement poilu. Les filles l’ont plutôt bien choisi. Et puis, il a des beaux yeux bleus. En tout cas, il me semble. Il faudrait que je regarde plus attentivement car, franchement, l’image que j’ai surtout quand je pense à lui, c’est cette chose massive qui orne son bas-ventre.


Mais quand même, je ne peux pas me rabaisser à coucher avec un mec qui est payé pour ça !

Encore plus d’une heure avant l’heure de son départ.



J’ai tout à coup un gros coup de chaud. Dans trois quart d’heures, si je le lui demande, il partira. Le problème est que je suis de moins en moins certaine d’avoir envie qu’il parte.


De discuter, je le trouve assez sympa. Si je le croisais en soirée, je pourrais facilement craquer sur lui. Sauf qu’on n’est pas en soirée. On est chez moi et je sais que, si je veux, il fera tout ce que je veux. Cette situation que je trouvais gênante commence à m’exciter : les picotements que je ressens au niveau de mon ventre sont un signe qui ne trompe pas.


Toutefois, il y a encore quelque chose qui me retient. Mais quoi ?


Je nous sers un nouveau verre. Stéphane me parle de lui. Je suis curieuse de savoir comment on devient acteur dans le porno et il me le raconte sans trop en cacher.



On discute encore un peu quand, soudain, il s’arrête net et je vois son regard se perdre derrière moi. Je me retourne.

L’horloge indique qu’il est minuit. Nous ne disons plus rien. Nous n’échangeons qu’un long regard.

Dans ma tête se bousculent des pensées diverses : délivrance, désirs, regrets…



C’est sorti comme ça. Je rougis de mon audace. Je regrette presque de l’avoir dit. Et, pourtant, je ne fais rien pour arrêter Stéphane qui vient de se lever pour retirer un à un ses habits. Au contraire, je l’encourage du regard. Et à chaque vêtement qui rejoint le sol, je sens mon intimité gagner en chaleur et en humidité, jusqu’à fondre littéralement lorsqu’il retire son caleçon.


Elle est énorme. Pas complètement en érection mais déjà bien au-delà de tout ce que j’ai connu.

Je ne sais pas quoi dire. Je sais ce que je veux mais n’ose pas le dire. Un regard à Stéphane suffit. Il s’avance d’un pas vers moi. Je tends la main vers lui, ou plutôt vers son sexe. Je retrouve les sensations que j’aime à tenir le sexe d’un homme : la douceur de la peau, la chaleur qui en émane, cette impression de poids, de densité… Je renforce ma prise, mes doigts peinent à en faire le tour. Je la sens complètement dure. Je suis émerveillée par la taille et la forme de cet instrument. La hampe parfaitement cylindrique et ce gland décalotté pareil à une fraise gourmande. C’est pour moi. Tout pour moi.


J’avance la bouche vers ce gros bâton d’amour. Stéphane avance encore un peu pour me faciliter cette nouvelle découverte. J’aime goûter mes amants, les embrasser, les lécher, sentir leur gland contre mon palais et leur frein sous ma langue. Je m’étonne à la prendre aussi facilement entre les lèvres. Pourtant, elles sont légèrement distendues mais c’est plus excitant qu’autre chose. Très excitant et cela me donne envie d’autre chose.



Pendant que je me déshabille, lui revêt un préservatif.



Je m’allonge au bord du canapé et l’invite à me rejoindre. Stéphane, agenouillé entre mes cuisses, semble vouloir me faire minette. Je l’arrête : les gourmandises seront pour plus tard, je le veux directement en moi. Obéissant, il pose son sexe contre le mien, appuie légèrement et je sens son gland passer doucement l’orée de mon intimité.


Toute ma conscience est localisée au niveau de mon vagin. Je savoure chaque instant de sa progression en moi, ce délicieux écartèlement de mes chairs, cette stimulation de zones encore jamais atteintes par le sexe d’un homme. Plus il s’enfonce en moi et plus mon plaisir monte. C’est incroyable : il est en train de me faire jouir. Oui, c’est ça. Je coule, je chauffe, je me sens transportée, hors de moi et en même temps complètement présente à ce corps qui deviens électrique.


Oui, je sais, la taille ne fait pas tout. Oui, une petite vigoureuse vaut mieux qu’une grosse paresseuse. Oui…


Non, ce sont des foutaises ! Il en a une grosse vigoureuse et ça change tout. Pour la première fois de ma vie, je jouis en moins de deux minutes. Je savoure mon plaisir en gardant Stéphane immobile au plus profond de moi. Se sentir ainsi emplie d’un sexe d’homme est un délice. Un délice qui n’est en fait qu’une mise-en-bouche. Le festin commence quand mon amant se met en mouvement.


Stéphane est un vrai maître-queue. À mon écoute, il me sert exactement ce dont j’ai envie : tantôt un plat léger, tantôt quelque chose de plus robuste. Entrée, plat dessert. Missionnaire, amazone, levrette. À chaque fois une explosion des sens. Moi qui m’exprime peu pendant l’acte, voilà que je crie mon plaisir – en même temps, pour crier son plaisir encore faut-il en avoir. Et là, je suis servie et resservie jusqu’à satiété. Jamais on ne m’a contentée de la sorte. C’est tellement bon, tellement fort que je finis par crier grâce, terrassée par un orgasme qui me rend sensible au point de ne plus supporter le moindre contact.


Quand je tourne la tête vers mon amant, resté derrière moi, je lui vois un petit sourire tout fier sur le visage. Il peut se le permettre étant donné sa prestation digne d’un trois étoiles. Et dire qu’il n’a pas encore joui. C’est tant mieux : j’adore voir un homme éjaculer. Stéphane ne se fait pas prier pour m’accorder ce dernier plaisir et, d’une poigne ferme, il propulse de longs jets crémeux sur mon ventre essoufflé.


Une petite gorgée de rhum-coca pour retrouver mes esprits.



Pour l’instant, mon envie est de prendre une petite douche et un petit en-cas. J’ai toujours faim après l’amour et, ce soir, j’ai très, très faim.


Au sortir de la douche, j’opte pour une petite nuisette en satin qui s’arrête à mi-fesses. En me regardant dans le miroir, je rougis de mon audace et de la folie que je viens de faire. Oui, pour moi c’est un peu une folie : coucher avec un mec que je ne connais pas et qui est venu rien que pour ça. C’est quand même fou. Fou et délicieux. Je ne regrette vraiment pas. C’est le contraire que j’aurais regretté. Et, pour ne vraiment rien regretter, je n’ai pas l’intention de laisser Stéphane partir comme cela. À condition, bien sûr, qu’il soit en état.


Lui aussi va prendre une petite douche pendant que je réchauffe une pizza. À son retour, une semi-érection me rassure sur sa capacité à me refaire plaisir.



En disant cela, j’ouvre mes cuisses en guise de bienvenue. Stéphane rampe vers moi un sourire gourmand sur les lèvres, puis son visage se perd entre mes cuisses. Et me voilà ainsi repartie vers des sommets de jouissance. Plus d’une heure de pur sexe, de baise intense. Un truc dingue. Un peu comme ces manèges dans les parcs d’attraction. Comme dans un grand-huit, les sensations sont si fortes qu’on hésite entre l’envie que ça continue et celle que ça s’arrête. Cette alternance de phases où la conscience est au paroxysme et celle où l’inconscience est toute proche.


Jamais je ne me suis donnée comme cela à un homme. En même temps, jamais on ne m’avait prise ainsi. J’ai dit à Stéphane des mots que je n’avais jamais prononcés à un homme, je lui ai demandé des choses… Je suis devenue une autre. Il m’a fait devenir autre, brisant mes barrières une à une dans un perpétuel tourbillon de plaisir. Moi qui n’accorde à mes partenaires la sodomie qu’avec parcimonie, et en aucun cas un premier soir, je n’ai pas hésité lorsqu’il me l’a proposée. Cela m’a paru tellement évident que je n’ai même pas eu d’appréhension en pensant à son membre imposant. D’ailleurs, pourquoi faire ? Une douleur initiale très passagère et, ensuite, une lente et inexorable montée vers le septième ciel, un orgasme anal qui m’a laissée pantelante, béante, éparpillée.


Quel bonheur, en rouvrant les yeux, de voir le sourire de Stéphane et, surtout, son sexe toujours prêt à l’emploi.



J’ai presque eu un nouvel orgasme rien qu’à le sucer et sentir sa semence couler dans ma gorge.



*




Dans mon salon, inondé par une froide lumière d’hiver, les deux verres qui trônent sur la table basse me confirment que je n’ai pas rêvé. Quelques courbatures sont également le signe que ce moment idyllique était néanmoins réel. Je souris en pensant :



N’empêche, quel anniversaire ! Je vais m’en souvenir longtemps, de mes trente ans. Là, je dois dire que mes copines ont fait fort dans le choix du cadeau. D’ailleurs, elles ont laissé plusieurs messages sur mon téléphone. Elles ont hâte de savoir comment cela s’est passé. En temps normal, il y a longtemps que j’aurais rappelé. Mais là, je décide de les faire patienter un peu. Cela leur apprendra à me mettre dans des situations pareilles.


D’ailleurs, mes copines vont, elles aussi, bientôt passer le cap d’une décennie. Et si je m’occupais de les aider à réaliser leur fantasme…