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n° 14902Fiche technique30857 caractères30857
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07/04/12
Résumé:  Parti de la Réunion pour conclure un contrat important en Islande, je suis bloqué à l'aéroport de Paris en raison d'un surbooking. Contraint de patienter deux jours à l'hôtel, je décide de m'offrir un massage qui se révélera intéressant à plus d'un titre.
Critères:  fh inconnu hotel voyage massage fellation pénétratio hdanus -occasion
Auteur : Raphael rêve            Envoi mini-message
Contretemps

Aéroport de Roissy Charles de Gaulle, il est 8 heures. Je viens d’apprendre que j’ai été surbooké sur mon vol. La gêne de l’hôtesse à l’enregistrement est manifeste et ses sourires ne suffisent pas à calmer mon agacement. Je sors d’un vol de 11 heures en provenance de la Réunion et je devais repartir immédiatement pour l’Islande afin de négocier un très gros contrat d’exportation de vanille.


J’ai trente ans. Huit ans auparavant, j’ai hérité prématurément de l’entreprise agricole familiale que je me suis efforcé de redresser. J’ai sacrifié toute vie personnelle au développement international de cette petite entreprise et le contrat que je dois prochainement conclure devrait me permettre d’asseoir définitivement la solidité de cette société.


Surbooké ! L’hôtesse m’indique qu’un autre avion doit partir le surlendemain en fin de journée.



Mon interlocutrice bégaie, totalement déstabilisée. Je suis inutilement cruel. D’une part, elle n’y est pour rien et d’autre part, j’avais pris quelques jours de marge pour aller voir un ami à Reykjavík, de sorte que ce retard n’aura pas d’autre conséquence sur ce rendez-vous que l’agacement que je ressens à ce moment. Je ferme les yeux et me contrains à me calmer avant de demander, d’une voix aussi calme que possible à l’hôtesse de m’appeler un taxi.


Hôtel Pullman, proche de l’aéroport. Le personnel est aux petits soins en raison probablement des consignes de la compagnie. Un groom m’ouvre une suite confortable composée d’un petit salon sobrement meublé de deux fauteuils placés autour d’une table basse et d’un bureau. La chambre est spacieuse et le lit immense, recouvert d’une couette épaisse et de multiples oreillers, semble me tendre les bras. Les larges baies vitrées, s’ouvrent sur un temps gris et pluvieux renforçant l’aspect douillet de ce cocon. Autant profiter de ce congé forcé pour me reposer. Je n’ai pris aucun dossier, l’activité se passera bien de moi pendant deux jours.


Je décroche le téléphone et demande au room-service s’il est possible de réserver un massage. Mon interlocuteur m’explique que le centre de fitness est actuellement en cours de rénovation mais qu’ils peuvent, si je le souhaite, faire installer une table de massage dans ma chambre, ce que j’accepte finalement. Il me précise par ailleurs que le sauna et le hammam sont parfaitement accessibles si je souhaite réserver un créneau. J’en profite donc pour bloquer un créneau en fin d’après-midi.



Je reste silencieux. Il y a des années que je ne me suis pas offert un massage et je ne me souvenais pas avoir eu un tel choix lorsque je m’étais rendu dans ce centre de Saint-Denis de la Réunion. À cette indécision s’ajoute une vague idée que la dernière partie de sa phrase a fait naître dans mon esprit car, quoique de manière quasi imperceptible, j’ai cru sentir dans le ton du réceptionniste que la gamme des choix pourrait être aussi large que je le souhaiterais.



J’ose à peine formuler le fantasme qui naît doucement dans mon esprit.



Je raccrochai, un peu gêné. Je me demandais si ce massage aurait bien la connotation que je lui souhaitais. Dans l’attente, et afin de commencer à éliminer les tensions, je me plongeai dans un bain bouillant. Je devais m’être assoupi lorsque j’entendis frapper à la porte de ma chambre. Je m’extirpai de mon bain tout en me rappelant les promesses voilées de la conversation que j’avais eue avec le réceptionniste.


Enfilant mon peignoir, je me dirigeai vers la porte qui s’ouvrit sur une magnifique jeune femme. Les cheveux bruns relevés en chignon négligé, encadraient un visage doux duquel ressortaient deux sublimes yeux verts, un nez fin et une bouche d’une sensualité à faire fondre quiconque aurait la chance d’y accéder. La nuque délicate et le port de tête altier soulignaient la douce assurance de cette jeune femme qui, après m’avoir salué en se présentant sous le nom de Marion, entra d’un pas sûr dans ma chambre, dans laquelle la table de massage avait été installée sans même que je m’en sois rendu compte.


Je la regardais passer, quelque peu décontenancé par une telle beauté.


Sans la quitter des yeux, je refermai la porte tandis qu’elle ôtait son long manteau noir, manifestement acheté chez un créateur.


Elle portait en dessous un gros pull en laine blanche ainsi qu’une jupe, également beige, probablement en daim, qui lui tombait au-dessus des genoux, ses jambes finement galbées étant finalement chaussées de très sensuels talons-aiguilles.


Ma timidité naturelle à l’égard des femmes m’imposait encore de douter de la réalité de ce que j’avais commandé, lesquels doutes étaient implacablement combattus par les fantasmes qui déferlaient à la vue de cette apparition. Je voyais les fines mains de cette jeune femme, aux ongles impeccablement manucurés les imaginant parcourir mon corps qui réagissait déjà alors que j’étais encore lamentablement accroché à la porte de la chambre.


Marion m’offrit un visage radieux et s’adressa à moi avec un sourire malicieux :



Elle mentait, ouvertement. Elle voyait ma gêne et souhaitait que je verbalise mes fantasmes, ce que je n’oserais jamais faire compte tenu de ma timidité. Je bafouillai, la gorge sèche :



Elle me regarda de ses yeux pétillants :



Je doutai. Et si réellement ce massage n’était qu’un simple massage ?



Elle était radieuse.



Ma gêne grimpa d’un cran. Ne sachant toujours pas à quoi réellement m’attendre et étant nu sous mon peignoir, je me dirigeai vers mes bagages pour en sortir un caleçon.


Voyant cela, Marion m’interrompit :



Mes fantasmes revenaient au galop. Je ne pouvais refuser pareille invitation. Je m’étendis donc sur le ventre, la tête plongée dans le trou prévu à cet effet sur la table. J’entendis Marion ouvrir la petite valise qu’elle avait amenée avec elle, et en sortit des serviettes. Elle m’en étala une sur le bas du dos. Une douce musique envahit la chambre tandis que je sentis que l’air se réchauffait. Elle avait poussé le chauffage. Je l’entendis ôter son pull. Je résistai au désir de regarder comment elle était vêtue en dessous, de peur de m’être encore trompé dans mes fantasmes. Après tout, un hôtel de luxe ne propose pas de service érotique à ses clients.


J’étais donc allongé sur le ventre, les bras le long de mon corps, lorsque je sentis les mains douces et tièdes, enduites d’huile de ma masseuse se poser à la base de mon cou, sur mes omoplates. Je sentis également un souffle dans mon oreille droite tandis que la voix suave de Marion glissait tout doucement :



Je voyais ses jambes par l’ouverture, ses longues jambes fines, couvertes de nylon et se terminant par ces chaussures à talons noirs, tandis que je sentais ses mains descendre le long de ma colonne, dans mon dos, appuyant sur mes muscles tendus. Mes sens analysaient tout. Son souffle, le moindre écart de ses mains qui laisserait penser que ce massage pourrait déraper, la moindre sensation qui permettrait de donner une consistance à mes fantasmes. Et ces signes étaient nombreux, quoique trop imperceptibles pour confirmer leur caractère volontaires, jusqu’à ce que…


Les mains caressaient mon dos, le massant de manière experte, descendant et remontant. Je sentais la chaleur de ses paumes, la douceur de ses doigts qui étiraient les muscles de mon corps, les enveloppant avec une sensualité irrésistible. Ses mains descendaient toujours plus loin le long de mon dos. S’arrêtant d’abord au niveau de mes reins, avant de s’aventurer sur le haut de mes fesses… À chaque mouvement, elles remontaient avant de descendre un peu plus bas. Afin d’éviter tout geste de ma part qui pourrait être mal interprété, je m’efforçai de me convaincre que le massage impliquait tous les muscles, dont ceux de mes fesses, mais la sensualité, la douceur dont ma masseuse usait à chaque caresse sur ma peau provoquait en moi un peu plus d’excitation à chaque fois.


Alors que ses mains descendaient une nouvelle fois le long de mon dos, avec une lenteur très prononcée, je sentis l’avant de ses doigts poursuivre leur chemin sous la serviette en suivant mon sacrum, effleurer mon anus avant de s’écarter sur chacune de mes fesses. Je sentis dans le même temps la poitrine de Marion effleurer le haut de mon dos tandis qu’elle se penchait vers l’avant pour emmener ses mains le plus loin possible. Je ne parvins pas à retenir un soupir plus prononcé. Tandis que ses mains remontaient vers mon cou, je sentis à nouveau son souffle dans mon oreille :



Je répondis dans un souffle :



Laissant désormais libre cours à mes fantasmes et à mes envies tant j’étais excité par la situation.


Ses mains descendirent une nouvelle fois, plus loin encore. Ses doigts passèrent sur mon anus, y exerçant une légère pression avant de descendre plus loin encore et de remonter le long de mes fesses. Je soupirai à nouveau bruyamment. La serviette, qui était descendue, tomba par terre probablement entraînée par les mouvements de Marion. Cette dernière s’adressa à moi de sa voix douce :



Conscient que cette question était une demande implicite pour déterminer l’orientation de ce massage, je répondis dans un souffle, en avalant ma salive :



Marion, dont les mains longeaient à nouveau les muscles de mon dos me répondit, alors que ses doigts s’engageaient une nouvelle fois entre mes fesses et que ses seins caressaient encore mon dos :



Elle ponctua sa phrase en emmenant ses doigts plus loin encore vers mes couilles qu’elle caressa légèrement avant de remonter, cette fois-ci en suivant ma raie et en s’arrêtant franchement sur mon anus qu’elle massa légèrement avant de remonter. Je répondis d’un soupir aisément compréhensible sur ma volonté de lui laisser libre accès à tout ce qu’elle souhaitait masser.


J’entendis Marion se déplacer et vis ses jambes disparaître de mon champ de vision tandis que ses doigts d’une seule main parcouraient le long de mon dos, descendaient légèrement entre mes fesses, passaient à deux doigts de mes testicules et repartaient le long de ma cuisse vers mes pieds. Je n’avais plus grand doute sur la réalité du plaisir qui s’annonçait, et je m’abandonnai totalement à ces mains divines. Mon sexe était dur, et j’ai dû lever mon bassin pour lui permettre de prendre une position plus confortable, ce qui n’a pu échapper à ma masseuse.


Ses mains commencèrent par ma jambe gauche, massant d’abord mon pied, mes orteils, puis elles longèrent mon mollet avant de redescendre vers mon pied, pour repartir, un peu plus haut, au-dessus du genou et de descendre à nouveau vers mon pied. Ces allers-retours, toujours plus poussés, éveillaient chez moi une attente, une envie qu’elle aille plus loin, plus haut sur ma jambe…


Ses mains arrivaient à présent en haut de ma cuisse et effleuraient ma fesse. Je tendis imperceptiblement mon corps vers le bas, vers elle, comme pour lui permettre d’aller plus loin, mais elle repartit une nouvelle fois vers le bas de ma jambe. Ces atermoiements m’excitaient au plus haut point. J’attendais ses mains, je fantasmais ses mains sur mon sexe, tout en sachant qu’elle ne pourrait y accéder puisqu’il était coincé sous mon corps.


Marion entreprit ensuite le même scénario sur ma jambe gauche, montant peu à peu jusqu’à mes fesses, sans autre signe qu’un léger effleurement de mon entrejambe. Je sentis alors ses mains monter chacune le long d’une jambe, les pousser vers l’intérieur et poursuivre cette fois-ci leur chemin. Je sentis ainsi ses pouces toucher légèrement mes testicules, puis remonter entre mes fesses pour s’arrêter juste sur mon anus, sur lequel elles ne bougèrent plus.


Je sentis la chaleur de ses mains sur mes fesses, la présence de ses pouces sur mon anneau. J’avais toujours su qu’il était érogène, mais n’avais jamais expérimenté une telle sensation. Mon ventre se consumait de désir. Lorsque ses mains repartirent le long de mes jambes avant de revenir vers mes fesses, je me surpris à tendre le bassin vers l’arrière, à me cambrer pour lui faciliter l’accès à mon anus. Je soupirai paisiblement, sentant mon sexe se tendre sous l’effet de cette caresse. Ses pousses s’arrêtèrent de nouveau sur mon anus après avoir caressé de manière plus appuyée la base de mon sexe, et entamèrent un très léger mouvement circulaire. Je me tendis vers l’arrière. Je voulais qu’elle continue. Je sentis l’un de ses pouces s’immiscer doucement dans mon intimité, avant de repartir une nouvelle fois le long de mes jambes, provoquant un sentiment de frustration énorme. J’étais au bord de l’explosion. Je sentis que je pouvais jouir à tout moment tant ces caresses étaient érotiques.


Tandis qu’une de ses mains caressait l’intérieur de ma cuisse, je sentis qu’elle versait de l’huile tiède directement entre mes fesses. Sa main remonta entre mes jambes et commença à aller et venir le long de mon périnée. Je sentis l’huile couler lentement le long de mon anus et descendre jusque sur mes testicules, provoquant une sensation d’une douceur intense qui, ajoutée au délicieux massage prodigué par l’autre main, fit monter mon excitation encore un peu plus.


Sa seconde main se posa délicatement à plat entre mes fesses et je sentis qu’elle massait délicatement mon anus avec son majeur pendant que son autre main continuait son massage à la base de mon sexe. Je soupirai, exprimai mon bien-être. Marion me glissa, d’une voix très douce :



En disant cela, Marion me glissa tout doucement son majeur dans l’anus. J’étais totalement détendu et je n’opposai aucune résistance, accueillant ce doigt avec un plaisir immense. Mon ventre était une bombe de plaisir. Son autre main massa doucement mon périnée, à la base de mon sexe, très doucement. Je sentis monter au fond de moi un orgasme incroyablement intense mais il vint avec une lenteur telle que je le sentis progresser. Tout mon corps sembla s’allumer d’un feu incroyable qui se concentrait entre les deux mains de Marion, entre son majeur qui massait doucement l’intérieur de mon anus par des mouvements délicats sur ma prostate et sa main massant la base de mon sexe.


Je me laissai aller, ressentant cette chaleur qui irradiait tout mon corps et je sentis mon sexe se tendre, jouissant comme jamais je n’avais joui… Je ressentais les mains de Marion sur mon corps qui ne bougeaient pas mais provoquaient pourtant d’autres vagues d’orgasmes plus puissantes encore…


Je me laissai emporter, ressentant l’orgasme le plus intense qu’il m’ait été donné de vivre.


Les mains de Marion n’étaient plus sur mon corps. Ouvrant les yeux, je vis son visage à proximité du mien.



Je réalisai alors que mon érection n’était pas passée et, plus surprenant encore, que je n’avais pas éjaculé. Je ressentais cet intense sentiment de douceur et de détente post-orgasme, sans la petite mort. Mon sexe restait tendu sous moi et je me sentais plein de désir, sans aucune frustration.



Un sentiment de gêne m’envahit. J’avais évidemment imaginé qu’il s’agissait d’une faveur sexuelle tarifée et je me sentais un peu honteux à présent. Marion me mit immédiatement à l’aise avec un clin d’œil et un sourire à faire fondre le pape en personne.



Elle avait murmuré ces mots à mes oreilles d’une voix d’une douceur enveloppante et posé dans le même temps sa main sur mes fesses qui se réveillèrent aussitôt.



Je me plaçai ainsi qu’elle me le demandait, hypnotisé par les paroles de cette femme aussi belle qu’envoûtante. Elle s’avança alors vers la chambre, de sa démarche féline, me fixant du regard et déboutonnant le chemisier qu’elle portait sous son pull. Je découvris alors une magnifique poitrine à peine cachée par un soutien-gorge en dentelle noire. Marion me regarda intensément en avançant doucement puis fit glisser la fermeture de sa jupe qui descendit sensuellement le long de ses jambes, dévoilant son corps absolument parfait. La taille était finement marquée par un porte-jarretelles assorti à l’ensemble qu’elle portait, le string en maille transparente laissant deviner l’absence de toison intime. Mon sexe était tendu. Je n’arrivai pas à détacher mon regard de cette femme. Elle me glissa d’un air malicieux :



Elle monta sur le lit à quatre pattes et vint se positionner au-dessus de moi, son visage exactement au-dessus du mien. Elle me fixa du regard et murmura :



Alors qu’elle finissait sa phrase, elle descendit délicatement son bassin sur le mien et caressa mon sexe avec le sien… J’étais au comble de l’excitation. Cette femme m’excitait. Tout chez elle n’était que sensualité et appel à la luxure.


Elle apposa ses mains à la base de mon cou et massa délicatement ma nuque, mes épaules. Elle était assise à califourchon sur mon sexe tendu et je sentais les mouvements légers de son bassin chaque fois qu’elle déplaçait son massage sur mon corps. Ses mains pétrissaient les muscles de mon torse, descendaient le long de mes côtes, passaient sur mes abdominaux en effleurant en passant le bout de mon sexe.


Durant tout cet exercice, elle n’avait jamais cessé de me regarder au fond des yeux, ajoutant à mon trouble. Elle prit l’un de mes bras, et commença à le masser, remontant le long pour prendre mes mains entre ses doigts. Elle les attira à elle et, tout en continuant à masser mon membre, posa ma main délicatement sur sa poitrine. Je sentis le galbe parfait de son sein, la douceur de sa peau, et je me laissai aller à lui caresser délicatement le sein par-dessus le tissu, cherchant des doigts à saisir le téton que je sentais dressé. Elle me fit un clin d’œil et dit de sa voix sensuelle :



Je souris. Non seulement ses caresses étaient une invitation permanente mais son corps contredisait en outre ses paroles. Tout en disant cela et en continuant de me masser le bras, elle tendit son corps vers moi, écrasant son sein dans ma main… d’un geste précis, elle glissa sa main dans son dos et le soutien-gorge se détendit immédiatement, libérant une poitrine qui n’avait nul besoin de ce vêtement pour se tenir. Elle prit alors ma main et la reposa le long de mon corps.



Elle me saisit l’autre bras et le posa de la même manière sur son sein, poursuivant son massage. Je caressai immédiatement cette poitrine sublime, pinçant ses tétons et jouant avec. Marion ne put s’empêcher de laisser échapper un soupir, discret, en plissant légèrement les yeux. Je sentais également une pression de son sexe sur le mien. Elle prit ma main et la reposa.



Elle se retira de moi et vint s’asseoir sur ses talons au niveau de mes pieds. Elle me regarda et, d’un air volontairement provocateur, lécha son index avant de commencer à se caresser le téton… Cela ne dura qu’un instant mais je devins fou de désir. Je commençai à me relever pour aller embrasser cette femme mais celle-ci plaqua sa main sur mon torse et me força à me recoucher.



Sa main descendit le long de mon torse jusqu’à mon sexe qu’elle saisit. Elle imprima quelques allers-retours sur mon méat en me regardant dans les yeux, puis descendit le long de mes jambes qu’elle entreprit de masser, très professionnellement, si ce n’est les dérives de ses mains sur mes testicules chaque fois qu’elle arrivait en haut de mes cuisses. J’étais au comble de la frustration. Je voulais prendre cette femme. Je sentais le désir me submerger. Tout mon corps réclamait, tendait à l’acte sexuel, m’enjoignait de la pénétrer sur le champ et de la baiser sans plus attendre. La frustration, si délicieuse au début de l’exercice, devenait à présent intenable. Elle le savait. Elle s’amusait de me voir dans cet état de tension…



Elle finit à peine sa phrase que sa bouche se posa délicatement sur mon sexe tandis que sa main prenait doucement mes couilles. Je crus un instant que j’allais jouir sur le coup et je ne résistai qu’au prix d’un difficile effort. Sa langue lécha délicatement mon sexe, juste à la base du gland, tandis que son autre main allait et venait le long de ma queue. Je n’en pouvais plus. Tout mon corps était en feu. Je ressentais l’excitation dans chaque membre, chaque parcelle.


C’est le moment qu’elle choisit pour prendre mon sexe dans sa bouche chaude. La douceur de ses lèvres, de sa langue contrasta avec la pression que sa main imprimait à la base de ma queue. Elle effectua des mouvements lents mais très appuyés de sorte que je sentais la jouissance venir. Je ne voulus pas jouir tout de suite. Je sentis que j’allais cette fois-ci éjaculer violemment et je voulais, avant, baiser cette créature de rêve.


Je m’arrachai à ses mains et la plaquai sur le lit, me plaçant entre ses cuisses, mon sexe contre son vagin, tenant ses poignets. Elle me provoqua de son regard mutin, un sourire délicieusement coquin sur les lèvres. Son bassin vint à la rencontre de mon sexe, se colla contre moi, caressa ma queue.



La vulgarité du langage de cette femme qui jusqu’ici n’avait été que délicatesse libéra définitivement la bête qu’elle venait de frustrer pendant de trop longues minutes. Je saisis Marion, lui ôtais son string et sans aucune finesse, la pénétrais d’un coup. Elle émit un râle de plaisir, enserra mes jambes avec les siennes, posa ses mains sur mes fesses et m’attira au plus profond de son sexe. J’entamai immédiatement un va-et-vient profond et déchaîné. Je ne me contrôlai plus et elle apprécia manifestement d’être prise ainsi. Je commençai à penser qu’elle avait poussé sa propre frustration aussi loin que la mienne, tant elle sembla satisfaite d’être ainsi traitée. Elle m’attrapa la nuque et me glissa à l’oreille :



À ces mots, n’y tenant plus, je la plaçai à quatre pattes sur le lit. Je pris ma queue entre mes doigts, la plaçai à l’entrée de sa chatte et m’enfonçai sans aucune autre forme de sensualité. Je posai mes mains sur ses hanches et continuai à la baiser rudement, réalisant combien sa chatte était trempée. Elle me cria des mots crus, excitant plus encore mes ardeurs bestiales.


Je baisais, sentant ma queue aller et venir dans cette chatte délicieusement étroite et brûlante. Je voyais ce cul parfait venir claquer contre mon ventre. Marion avait posé sa tête sur le lit et me regardait par-dessus son épaule avec un regard d’une lubricité qui ne laissait aucun doute sur le plaisir qu’elle prenait également. Je sentis mon plaisir monter. Un plaisir profond, démultiplié par le précédent orgasme qu’elle m’avait offert. Je sentis mon ventre s’allumer. La chatte de Marion palpita alors autour de ma queue tandis que tout son corps se raidissait. Je vis sa bouche s’ouvrir, n’émettre aucun son avant qu’un cri puissant de plaisir n’en sorte. Ces pressions sur mon sexe achevèrent mon excitation et je me laissai aller à jouir au fond de son sexe. Un orgasme interminable, puissant, libérateur… Je sentis mon sperme l’envahir et mon plaisir redoubler.


Je m’effondrai sur le lit, aux côtés de Marion, qui sembla reprendre ses esprits avec la même lenteur que moi.


J’étais épuisé, totalement détendu et la fatigue du voyage me rattrapait. Il fallait pourtant que j’éclaircisse ce qui venait de se passer avant de sombrer dans le sommeil. J’attendis quelques minutes que nous ayons chacun repris nos esprits, minutes au cours desquelles elle m’adressa le plus charmant des sourires et vint se blottir contre moi en me murmurant :



Je profitai de ce qu’elle rompe le silence pour enchaîner.



J’avais raison. Je l’avais suffisamment prise au dépourvu pour qu’elle ne puisse contrôler sa réaction et sa gêne me confirma ce que je supposai.



Je commençai à hésiter. L’assurance qu’elle dégageait instilla le doute dans mon esprit mais quelque chose continuait de me tracasser. J’avisai alors sa valise dans la pièce voisine et constatai qu’elle l’avait placée sur le bureau, face au lit. Je me levai, m’approchai, et constatai sur le flanc de la valise un objectif discret.


Elle était assise dans le lit et avait pâli d’un coup, n’osant bouger de peur d’attirer mon attention sur ce que j’avais déjà repéré. Je saisis alors le bagage, l’ouvris et découvris à l’intérieur un dispositif d’enregistrement alors qu’elle émettait des protestations m’interdisant de fouiller son sac.

Je me retournai calmement et lui demandai ce que cela signifiait. Elle était assise sur le lit, le drap dans les mains pour dissimuler sa poitrine. Elle resta silencieuse, cherchant manifestement quoi dire.



Le scénario que je commençai à entrevoir me fit sourire. J’imaginai le maître-chanteur apprenant que sa mise en scène ne lui permettrait aucune pression sur moi.