n° 14904 | Fiche technique | 14733 caractères | 14733Temps de lecture estimé : 9 mn | 08/04/12 |
Résumé: Tout commence par un rendez-vous avec mon directeur régional pour une évaluation professionnelle. | ||||
Critères: fhh hbi collègues hotel voir fellation fgode confession -couplea3 | ||||
Auteur : Herve Chaumont Envoi mini-message |
Je suis délégué médical hospitalier, je travaille pour un laboratoire britannique. J’ai un secteur assez important pour être absent de chez moi du mardi au vendredi soir. Notez que ce n’est pas sans avantages : un véhicule doté de toutes les options est fourni, smartphone et pc portable font partie de la dotation de base, tous les frais sont payés ; ce n’est pas non plus sans inconvénients, le plus important à mes yeux étant d’être loin de mon épouse quatre jours par semaine, et davantage lorsque nous faisons des séminaires. J’aime mon travail, par contre je suis très tendu lorsque mon directeur régional m’accompagne pour m’évaluer professionnellement, ce qui est le cas cette semaine.
Nous avons rendez-vous au CHU Robert-Debré à Reims, à l’accueil, ce mardi matin à 8 h 30. J’arrive en avance, prends un café au distributeur automatique, j’aperçois Monsieur Lavergne, mon boss, qui arrive, il m’a toujours impressionné, d’abord parce qu’il est grand, plus grand que moi, et par son regard bleu-acier froid dont on a le sentiment qu’il sonde votre esprit. Monsieur Lavergne a cinquante-huit ans, je le perçois comme un homme autoritaire, très directif, c’est sans doute le profil de son job, il me rejoint.
Dans la profession, on s’appelle par nos prénoms et on se tutoie, cela n’a pas été facile pour moi au début, surtout parce que Pierre a trente ans de plus que moi. Nous buvons nos cafés, Pierre me demande le plan et les objectifs des journées à venir, nous faisons le point sur les appels d’offre, et nous allons honorer les rendez-vous pris les semaines précédentes. La journée se présente bien, les accueils sont positifs, entre chaque rendez-vous, Pierre fait une analyse de l’entretien et m’exprime sa satisfaction pour ma maîtrise des argumentaires et de ma connaissance des produits. Après une pause-déjeuner rapide, nous reprenons notre prospection sur les cliniques privées de Reims.
Le dernier entretien se termine, la journée est finie. M. Lavergne me demande quel hôtel j’ai réservé, je lui indique que nous serons hébergés au Novotel de Tinqueux. Chacun reprend sa voiture, nous convenons de nous retrouver au bar de l’hôtel à 20 h pour faire le point sur la journée.
Je prends possession de ma chambre, y dispose mes affaires, fais un brin de toilette, et passe un coup de fil à Ginou, mon épouse – un moment de douceur et de tendresse – je lui dis que je la contacterai via msn après dîner.
À vingt heures, je suis au bar, monsieur Lavergne n’est pas encore arrivé. Le barman s’enquiert de mes souhaits, je lui indique que j’attends quelqu’un, il me laisse à mes pensées, j’ai hâte d’être à la fin du repas. Monsieur Lavergne arrive, il n’exprime aucun regret pour ses dix minutes de retard, s’installe, appelle le garçon, commande un double scotch et me demande :
J’opte pour une Suze, il me demande de commenter l’ensemble des entretiens de la journée, de faire mon propre bilan d’activité, puis me fait part de ses propres réflexions, des points qu’il me souhaite voir améliorer, naturellement j’acquiesce. Nous finissons nos verres en babillant de choses et d’autres, enfin il exprime sa volonté d’aller dîner. Nous gagnons le restaurant de l’hôtel.
Le chef de rang nous installe à une table ronde, le choix du menu est promptement fait, monsieur Lavergne me questionne sur l’avancée des travaux de notre maison, je sors mon smartphone, mon doigt effleure le pictogramme « mes photos », et je le tends à monsieur Lavergne, lui disant :
Mon laboratoire fournit les mêmes smartphones à tout le service commercial, monsieur Lavergne en connaît parfaitement le mode d’emploi, je consomme donc mon entrée, le laissant regarder les photos de notre future maison. Au bout d’un moment il me dit :
Interloqué, je le regarde et dis :
Il tourne le smartphone vers moi et me montre une photo de Ginou entièrement nue jouant avec un sextoy… Je me dis : « le salopard il a quitté le dossier photos pour entrer dans le dossier « autres » où je range toutes les photos sexe de Ginou… » Si j’avais des couilles, je lui arracherais l’appareil des mains et l’invectiverais pour son indiscrétion, mais voilà j’ose pas… Avec son doigt, je le vois faire défiler les photos, se rincer l’œil.
Et sans attendre ma réponse, il va dans le fichier, au son je reconnais le film qu’il visionne, celui que Ginou a fait à mon intention tandis que j’étais en tournée, où elle se faisait jouir avec un godemichet électrique noir, cela commence par des gémissements de plaisir et finit par un orgasme très bruyant qui montre sa cyprine couler sur le sextoy. Il ne baisse pas le son, j’ai honte alors que je devrais pour le moins lui mettre mon poing dans la figure, au fond la peur de me faire virer l’emporte sur le sens de l’honneur.
Il tend ostensiblement le smartphone vers moi.
Je remets l’appareil dans ma veste,
Il ressent bien mon malaise, et ma rancœur, cela m’a coupé l’appétit.
Cette perspective me met du baume au cœur et efface presque mon courroux. Je me convaincs que j’ai peu d’amour propre. Nous terminons le repas et nous quittons. Rendez-vous est pris pour le lendemain au petit déjeuner à 7 h 30. Je regagne ma chambre, regarde tout de suite les photos que monsieur Lavergne a vues, maintenant que cela est passé, cela m’excite qu’un autre homme ait vu ma femme en train de se caresser et de jouer avec un gode. Je fais mon rapport d’activité de la journée, puis je vais dans la salle de bains faire ma toilette, brosser mes dents, mettre mon pyjama, j’allume mon PC, quand j’entends frapper à ma porte.
J’ouvre, monsieur Lavergne entre vêtu d’une robe de chambre, en pantoufles, il s’assied au pied de mon lit, et se lance sur les avantages que va m’apporter ma promotion, cela dure un certain temps, puis il me dit :
Il les a déjà vues, là nous sommes seuls à l’abri des oreilles et des yeux, je lui passe mon smartphone, il va directement aux photos.
L’idée de dévoiler notre intimité ne me choque pas à cet instant, au contraire même, j’allume le PC, je suis en liaison avec Ginou, la webcam m’envoie son image, monsieur Lavergne s’est placé hors champ.
Ginou a mis cette nuisette noire transparente en dentelles, qui laisse plus que deviner sa belle et lourde poitrine, nous échangeons quelques banalités érotico-tendres, je lui dis combien j’ai envie d’elle, et le lui montre… Quand nous faisons l’amour à distance, j’invente souvent un scénario que je lui susurre tout au long de nos ébats. Ginou a commencé à se caresser, elle met de sa salive sur ses doigts qu’elle porte entre les lèvres de sa vulve sur son clitoris qu’elle a court mais épais. Elle fait tourner ses doigts sur son bouton d’amour puis les reporte à sa bouche pour à nouveau les humecter de salive, et cela jusqu’à ce que sa chatte produise en abondance sa cyprine. Elle me dit :
Quand je vois que Ginou a atteint un stade de grande excitation, je commence mon scénario.
Ginou continue à se caresser.
Pour elle, il ne s’agit que d’un scénario où j’implique un tiers virtuel et fantasmagorique. Je continue :
Ginou prend un gode en latex rose, que nous avons acheté ensemble dans un sex-shop de Nancy lors d’une de mes tournées où elle m’avait accompagné. Elle fixe la caméra et prend en bouche l’objet qu’elle fait aller et venir, elle se caresse toujours, le bruit de sa mouille sous ses doigts nous parvient parfaitement.
Elle glisse le godemichet ente ses jambes écartées et le fait aller et venir, moi je jette un coup d’œil en coin à Lavergne, légèrement en retrait et sur ma gauche, il a ouvert son peignoir et bande comme un âne, il masturbe son sexe dont l’épaisseur me surprend.
Ginou est toujours dans le scénario, elle joue le rôle que je lui ai distribué, le gode va-et-vient en elle, décuplant le bruit de clapotis et l’intensité de sa mouille, sous la fébrile activité de sa main. Elle profère ses propos toute haletante du fait de son intense excitation.
Ginou, dominée par ses sens, murmure un oui, plutôt un gémissement en forme de oui.
Je suis persuadé que nos derniers mots ne sont dits que pour sauver les apparences. Ginou lâche un « bon d’accord » d’un ton qui montre de la curiosité, et ajoute :
Je me déplace sur la droite, monsieur Lavergne n’attend pas mon invitation pour s’asseoir à côté de moi, il se met face à la caméra, son peignoir grand ouvert, son sexe dressé offert à Ginou.
C’est vrai que mon sexe ne souffre pas la comparaison avec celui de Lavergne, bien plus long et épais que le mien.
Monsieur Lavergne ne fait pas dans la poésie, Ginou ne semble pas choquée par ces vulgaires propos, je vois son regard « scotché » sur l’engin de mon boss et sa main faire coulisser de plus en plus vite son godemichet, Lavergne se masturbe en matant Ginou qui prend un réel plaisir à voir et être vue. Ils échangent des propos obscènes auxquels Ginou prend goût, nous sommes tous les trois dans un état intense d’excitation, loin de la réalité et de la convenance, Ginou s’adresse à Lavergne :
Encore une fois, je fais preuve de docilité, je me penche et prends en bouche l’énorme sexe de monsieur Lavergne qui me dit :
J’entends Ginou qui se délecte de ce spectacle.
Elle entre dans le jeu de monsieur Lavergne, le jeu de l’humiliation.
Elle commence à gémir, elle n’est pas loin de la jouissance.
Ginou hurle un « je jouis », son orgasme est ponctué de cris stridents. Lavergne part au même moment et se répand en longs jets dans ma bouche, bloquant ma nuque afin que je ne puisse me dégager.
J’ai envie de vomir, Ginou me dit d’avaler. Ça non, je peux pas ! Je vais dans la salle de bains recracher le foutre de monsieur Lavergne, j’entends Ginou qui l’invite à la maison pour se partager avec moi, selon ses propres termes.
Quelque part, je me dis que les événements m’ont dépassé, que je n’aurais jamais dû révéler la présence de monsieur Lavergne dans ma chambre, je n’ai somme toute que ce que je mérite.