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Studieux mais pas trop

• — La météo prévoit des températures supérieures à 30° jusqu’à la fin du mois, avec un grand soleil sur tout le pays. Et tout de suite, nous écoutons le nouveau single de l’étoile montante Sandy Lou…

Franck éteint la radio d’un geste agacé.

• — Tu parles ! Une semaine qu’on pourrait faire cuire un œuf au soleil et ils nous annoncent qu’on devrait avoir chaud. Ça, c’est de l’information ! soupire-t-il à l’adresse de Manon, une piquante petite brune qu’il vient de faire entrer dans son studio.
• — Arrête ton charre, Caliméro ! Comme si tu n’appréciais pas d’avoir un prétexte pour te balader à moitié à poil devant tes visiteurs, espèce d’exhibitionniste ! répond celle-ci en lui offrant son plus grand sourire.
• — Eh ! Tu pourrais voir plus vilain, rit Franck, qui ne porte pour tout vêtement qu’un short descendant à mi-cuisse.

Par jeu, il prend des poses devant sa camarade, laquelle n’en perd pas une miette. Il est vrai qu’entre les traits menus mais réguliers de son visage et un corps harmonieusement musclé par une pratique sportive assidue, le jeune homme ne manque pas d’allure. Presque à regret, Manon lui lance finalement un t-shirt qui traînait sur le canapé, en lui disant de couvrir toute cette peau, qu’ils puissent enfin commencer à réviser leur partiel, comme prévu.

Franck sort docilement le cours de droit qu’il a potassé ces derniers jours et les deux jeunes gens s’installent face à face dans le canapé pour comparer leurs notes. De temps en temps, l’un d’eux interroge l’autre sur un point particulier du programme. Questions et réponses s’enchaînent rapidement dans une ambiance studieuse.

Manon est toutefois un peu distraite et laisse passer quelques approximations, elle qui, d’habitude, peut expliquer simplement les points de droit les plus abscons. Avoir vu tout à l’heure son ami dans toute sa gloire, ou peu s’en faut, l’a émoustillée davantage qu’elle n’a voulu le laisser paraître et la proximité physique depuis a créé peu à peu un agréable climat de tension sexuelle.

Au son rauque de sa voix et à ses coups d’œil qu’il imagine sans doute discrets, Manon sent bien que Franck est troublé lui aussi. L’étudiante porte une petite jupe ample tout à fait sage, mais sa position en tailleur l’a largement remontée sur ses cuisses joliment galbées. Quant à son top à fines bretelles, il souligne à merveille un ventre plat et des petits seins pommés. Avec sa taille étroite et ses cheveux courts, coupés à la garçonne, sa silhouette sensuelle a un petit quelque chose d’androgyne, qui contribue beaucoup à son charme puissant.

• — Stop. Temps mort, ou mon cerveau va exploser, soupire-t-elle soudain en s’étirant, les bras au-dessus de la tête.

Cette position tend le tissu sur sa poitrine libre de tout soutien-gorge en ce jour caniculaire. Les aréoles sont clairement visibles à travers l’étoffe. Coup d’œil à Franck : ne se gêne pas pour se rincer l’œil et vu la façon dont il se penche en avant pour que son t-shirt vienne bien recouvrir le devant de son short, il apprécie le spectacle. Le garçon fait remonter son regard jusque dans celui de sa compagne. Moment intense où tous deux prennent conscience du désir chez l’autre.

Le jeune homme sourit à Manon et pose doucement la main droite sur son genou. La fille frissonne à ce contact léger, presque aérien. Elle se penche en avant pour passer les bras autour des épaules du garçon, qui déplace maintenant ses doigts le long de la cuisse et place son autre main sur la hanche. Leurs visages se rapprochent. Les langues se cherchent, se trouvent. S’ensuit un long baiser intense, les deux amis fermement agrippés l’un à l’autre. Les mains de Manon passent dans le dos de Franck, remontent son t-shirt.

• — Ah oui, quand même ! s’exclame-t-elle en découvrant la bosse qui déforme le short du garçon.

Franck allonge Manon sur le canapé. Sur elle, il revient lui dévorer la bouche, une cuisse pressée entre celles de la femme. Le contact avec l’entrejambe est chaud et déjà mouillé. Elle gémit et se cambre pour frotter sa vulve sur ce support complaisamment offert. La tension est trop forte, elle a besoin de cet exutoire pour faire un peu retomber la pression.

Franck descend sa bouche vers le cou, caresse les clavicules. Entre deux soubresauts de Manon, il attrape le bord de son top et le fait passer par-dessus la tête de celle-ci. Elle lui offre sa poitrine délicate, les pointes dardant vers les lèvres de son partenaire. Il caresse délicatement un sein de la main, pendant que sa langue s’occupe de l’autre.

• — Oui, pince-moi les bouts ! commande Manon.

Le garçon resserre sa prise sur le sein qu’il a empaumé. Sous la pression de ses doigts, la chair délicate blanchit. Manon a passé les bras autour de la taille de Franck et se frotte de plus belle contre lui. Il sent à travers la culotte, les grandes lèvres du sexe de la jeune femme, s’ouvrir et s’écraser contre sa jambe. Elle halète, gémit qu’elle en veut davantage, qu’elle veut le sentir lui faire mal. Il tord le téton prisonnier entre le pouce et l’index tout en mordillant son jumeau de plus en plus fort. Manon geint, plante ses doigts dans le dos musculeux de son amant. Soudain, elle se cambre si violemment qu’elle soulève son cavalier, manquant de le désarçonner pour le coup.

Enivrée, elle repousse le garçon, tire sur son short et sur l’élastique du caleçon, pour attraper son sexe à deux mains. Elle le branle rapidement, à petits mouvements vigoureux.

• — J’ai trop envie. Prends-moi, prends-moi, prends-moi… répète-t-elle d’une voix lancinante.

Franck la fait basculer sur le côté et, d’une main que l’excitation rend mal assurée, il se débarrasse totalement du peu de vêtements qu’il portait. Il tire sur la jambe de Manon, pour la faire venir sur le dos. Une grande auréole est bien visible sur le devant de la robe écrue de la jeune fille. Sa culotte blanche toute simple, est littéralement trempée.

Franck arrache le fragile rempart de coton. Le pubis est recouvert d’une abondante toison noire, soigneusement taillée pour bien dégager les grandes lèvres. Sa partenaire est entièrement ouverte et si mouillée qu’il s’enfonce en elle d’un seul trait. Il savoure la sensation de compression apportée par l’étroit fourreau. Puis, comme Manon rue en avant pour s’empaler plus encore, il l’empoigne par les hanches et commence un lent mouvement de va-et-vient. À chaque fois qu’il se renfonce complètement en elle, la jeune femme pousse un râle de plaisir.

S’il accélère un tant soit peu le rythme, Franck sait qu’il va jouir. Il s’efforce de durer en marquant des pauses pour se calmer, mais la sensualité à fleur de peau de sa partenaire constitue un puissant aiguillon. D’autant plus qu’elle lui agrippe les fesses, les labourant de ses doigts. De temps en temps, une phalange vient titiller son anus, ce qui à chaque fois lui envoie une décharge dans le bassin. Le sang lui bat de plus en plus fort dans les tempes et il n’entend plus que les feulements de plaisir de deux animaux en chaleur.

• — Vas-y ! Fais-moi gueuler comme une salope ! crie la demoiselle.
• — Alors à quatre pattes ! éructe Franck en se retirant.

Manon se retourne et lui offre ses deux globes séparés par la béance rosée de la vulve et un joli œillet plus foncé.

• — Cambre-toi davantage, je te veux toute à moi ! continue-t-il, tout en plongeant trois doigts dans l’orifice dégoulinant.

Il agrippe la robe que la fille porte toujours roulée autour de la taille et tire fort, ce qui accentue encore la cambrure de l’affolant fessier. Aux frissons qui parcourent Manon, Franck sens que la fin est proche. Alors il positionne son gland à l’entrée du vagin et enserre sa partenaire entre ses bras, pour la pilonner en y mettant toute sa force. Il a à peine commencé ses mouvements, qu’il sent autour de son sexe le vagin de la jeune femme se contracter par saccades. Dans un dernier élan, il donne un puissant coup de rein et se laisse aller sur elle, les jambes coupées, tandis qu’ils hurlent tous deux leur plaisir, unis dans un orgasme salvateur.

Après quelques instants, Franck bascule doucement sur le côté, pour ne pas écraser sa partenaire. Elle vient se blottir contre lui et le fixe longuement, sans un mot. Son regard chocolat est très doux, comme perdu dans le lointain.

• — C’était un moment merveilleux. Tu es fort, mais pas brutal. Exactement comme j’aime, dit-elle finalement.
• — Merci du compliment. Tu m’as surpris tout à l’heure, je ne t’imaginais pas du tout aussi… directe.
• — Oui, quand je suis très excitée, je me lâche et j’aime me sentir bien prise en main, si j’ose dire. Mais j’espère que tu ne vas pas pour autant penser de moi que je suis une affamée de sexe qui passe son temps à se faire prendre dans tous les sens par tous les mecs qui la croisent.
• — Non rassure-toi. Et quand bien même ce serait le cas, je serai un bel hypocrite si je m’en plaignais, conclut le garçon. Et puis, une fille qui cède fortuitement à mon charme ne peut être qu’une femme de goût, ajoute- t-il en souriant malicieusement.

Manon éclate d’un grand rire clair et dépose un chaste baiser sur ses lèvres.

• — Mouais, c’est cela. Tout comme c’est fortuitement que tu m’as accueillie chez toi en portant presque aussi peu de tissu qu’une effeuilleuse en tenue de travail et comme c’est encore fortuitement que le canapé était le seul endroit de ton appart où on pouvait s’installer, répond-t-elle en se levant. Je réquisitionne ta salle de bain un moment, je suis toute poisseuse. Ça te laisse le temps de trouver de quelle façon tu vas pouvoir rattraper le coup après m’avoir tendu un traquenard aussi transparent et t’être imaginé que je n’y verrai que du feu, assène-t-elle à Franck, qui se voyant ainsi découvert, vient de piquer un fard sous le regard faussement sévère de son amante.