Résumé des épisodes précédents : Carole et François se sont connus au lycée. Après quatre ans de mariage, Carole tombe sous l’emprise de Jean-Pierre, un quadra bohème et pervers. Elle s’offre à lui mais François les aperçoit sans toutefois intervenir, conseillé par la petite voix. Lors d’une fête, alors que François tombe sous le charme d’Yvette, Carole se laisse entraîner dans une bergerie par Jean-Pierre et Alain. François les observe mais se contente de n’intervenir qu’à leur sortie sans dire à Carole qu’il sait tout. Furieux il repart seul à Paris et finit par accepter l’invitation d’André et Monique, un couple d’âge mûr qui l’initie à des plaisirs défendus.
De retour chez lui, la situation semble s’améliorer avec Carole car François a pris de bonnes résolutions. Malheureusement, en voulant stopper sa relation avec Yvette, il se fâche avec elle. Elle lui annonce ce que Carole n’a pas osé lui dire : elle doit repartir pour six mois dans le même IUT, proche de la maison de campagne de Jean-Pierre.
Elle lui apprend aussi qu’elle et son mari déménagent aussi pour la même ville et qu’elle va se faire un plaisir de dévergonder un peu plus Carole, en particulier en la mettant en relation avec son patron, le libertin M. Arnaud…
J’attendis donc la fin de semaine avec anxiété. Le temps étant encore clément, elle avait prévu de rentrer.
Elle arriva de très bonne humeur. Elle me parla des achats qu’elle avait faits avec Yvette. Moi qui ne suis pas très chiffons et décoration, je fis mine de m’y intéresser car je voulais surtout qu’elle me parle de la soirée. Elle y vint naturellement, me dit qu’ils avaient été reçus par M. Arnaud et son épouse, que la soirée s’était super bien passée. Difficile d’en savoir plus ou de trouver une faille dans tous ses commentaires. J’en vins à positiver moi-même en retenant surtout que M. Arnaud était marié et que donc sa femme devait le surveiller aussi.
Le lundi suivant, j’étais de nouveau seul chez moi lorsque le téléphone sonna.
- — Salut François, c’est Yvette.
- — Ah… euh… Yvette, comment vas-tu ?
- — Très bien, et toi ? Tu as passé un bon week-end avec ta petite chérie ?
- — Oui, oui, très bon. Elle était contente de vos achats.
- — Et de sa soirée aussi je pense ? Elle t’a raconté ?
- — Pas grand-chose en fait. Elle les a trouvés très sympas. Elle était contente, oui.
- — Oui, je pense qu’ils vont bien s’entendre. Elle plaît déjà beaucoup à Daniel.
- — Da… Daniel ?
- — Oui, Monsieur Arnaud, si tu veux.
- — Ah, ok.
Je marquai un temps d’arrêt dans la conversation. Je venais de comprendre l’objet du coup de fil d’Yvette. Le « Je me ferais un plaisir de tout te raconter » raisonna dans ma tête. Yvette mettait son projet de vengeance à exécution.
- — Écoute Yvette…
- — Non, c’est toi qui va écouter maintenant. Moi, contrairement à toi, je tiens mes promesses. À moins que tu ne préfères que je ne révèle notre « grand amour » à nos conjoints respectifs ?
Piégé, j’étais piégé. Je n’avais pas le choix dans l’immédiat si ce n’est celui de me montrer plus ou moins indifférent. Je fis le choix de laisser venir sans réagir.
- — Eh bien je t’écoute. Elle a couché avec lui, c’est ça que tu veux me dire ?
- — Mon pauvre. Tu connais bien mal ta femme et surtout tu la considères bien mal. Elle a bien raison de s’amuser car tu n’es vraiment pas marrant.
- — Bon, ok, je suis pas marrant et après ? Ce n’est pas ton problème.
- — Tu te calmes, ok. Sinon je raccroche et j’appelle Carole.
- — Et Michel ton mari ? Tu veux que je l’appelle, moi aussi ?
Je tentai de me rebeller, mais la réplique me cloua sur place.
- — Pas la peine, il est au courant.
- — Quoi ? Tu l’as mis au courant.
- — Oui, je lui ai dit que pendant la fête, tu m’avais fait un peu boire et que tu m’avais pelotée. Je lui ai dit que Carole nous avait aperçus et que c’est pour ça qu’elle était partie avec Jean-Pierre et Alain.
- — Et… et il t’a cru ?
- — Bien sûr. D’ailleurs, il m’a même dit qu’il ne voulait plus te voir et que s’il te rencontrait en dehors de la présence de Carole, il te casserait la gueule. Il m’a dit aussi que Carole devait avoir besoin de beaucoup d’amitié après ce que tu lui as fait.
- — Mais tu es vraiment dégueulasse.
- — Pas plus que toi. Mais si tu te montres « à l’écoute » pendant que Carole sera ici, je ne dirai rien. Par contre, je veillerai à deux choses.
- — Lesquelles ?
- — Qu’elle garde un très bon souvenir de son remplacement et qu’elle reste ta chère et tendre épouse.
- — C’est gentil. Merci.
- — Ne me remercie pas trop vite. Tu ne sais pas ce que j’entends par garder un bon souvenir.
Dans ma tête, les pires images de Carole se mirent à défiler.
- — Écoute Yvette, je te demande pardon.
- — Trop tard, mon ami. Maintenant je commence mes récits du « très bon souvenir ». D’accord ?
- — …
- — D’accord ?
- — D’accord.
- — Nous avons passé une excellente soirée tous les cinq. D’entrée, Carole s’est sentie bien. Daniel est un ancien de l’IUT, ils ont beaucoup parlé tous les deux. Quant à Anne, l’épouse de Daniel, elle l’a beaucoup appréciée, elle aussi. Elle aime beaucoup parler, échanger des idées. Carole lui a parlé de Jean-Pierre avec qui elle aimait bien discuter.
- — …
- — Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
- — Ah ? C’est tout. Et elle a parlé de moi ?
- — J’attendais ta question. Tu es vraiment un bel égoïste. Moi, moi et encore moi. Eh bien elle en a parlé, mais pas spontanément si tu veux savoir.
- — C’est-à-dire ?
- — C’est Anne qui lui a demandé ce que tu faisais. Elle t’a décrit comme un bosseur, sérieux. Elle a aussi dit qu’elle avait hâte que tu aies fini tes stages pour que tu te consacres un peu plus à elle.
- — Oui je sais. Je fais ce que je peux.
- — C’est ton problème. Et c’est tout ce qu’elle a dit ?
- — Oui, presque.
- — Presque ?
- — Elle a aussi dit qu’elle voulait profiter de cette période pour prendre un peu de recul.
Je restais silencieux, inquiet de cette dernière phrase, surpris parce que je pensais qu’on était repartis dans la bonne direction. Yvette reprit :
- — Bon, eh bien ce sera tout pour ce soir, ce coup-ci. Bonne fin de soirée. Ah, au fait, ne l’attends pas pour le week-end prochain. Elle est invitée dans le chalet des Arnaud. T’inquiète pas… je te raconterai, Anne est une très bonne copine. On se dit tout.
Elle raccrocha dans un éclat de rire sadique. Je restais un long moment le combiné à la main, abasourdi. J’étais dépassé par les événements. Pourquoi Carole ne m’avait pas parlé de cette invitation ? Pourquoi ne m’avait-elle pas dit qu’elle voulait prendre du recul ? La petite voix me dit :
« Et toi, pourquoi tu ne lui as pas dit que tu l’avais vue ? Tu as fait le pari qu’elle te reviendrait sans avoir une vraie explication. Alors tiens-toi à ta décision. De toute façon, maintenant c’est trop tard pour reculer. »
Je finis péniblement par trouver le sommeil en me demandant ce qu’avait pu raconter Yvette à Anne sa… bonne copine.
Durant la semaine, je téléphonai chaque soir à Carole, me montrant gentil, attentionné, amoureux. Je m’attendais à ce qu’elle me parle de cette invitation. Elle me disait au contraire qu’elle rentrait le vendredi. Ce n’est que le vendredi en fin d’après-midi qu’elle m’appela pour me dire qu’elle avait un problème de voiture. Je proposai aussitôt de venir la retrouver. Mais elle m’en dissuada en me disant qu’il allait neiger et qu’il valait mieux rester tranquillement chez nous. Pour finir de me convaincre, elle me dit qu’elle m’appellerait tous les jours et qu’on se « rattraperait » la semaine suivante.
J’eus bien droit à un appel par jour : le samedi matin de bonne heure et le dimanche soir tard. Le samedi, elle m’annonça qu’il neigeait mais que, comme elle était seule, Daniel et Anne l’invitaient chez eux. Quant au dimanche, ce fut pour me dire qu’elle ne se sentait pas bien et qu’elle pensait avoir pris froid. Tout juste si elle me concéda qu’elle avait passé une bonne soirée chez les Arnaud. Manifestement, elle n’avait pas envie de s’étendre sur le sujet, au sens propre et sans doute aussi au sens figuré. De toute façon, je savais que je saurais…
Le coup de fil d’Yvette ne fut pas une surprise.
- — Alors, mon cher François, tu ne t’es pas trop ennuyé durant ce week-end ?
- — Il faut s’habituer à la solitude non ? Et puis ça te fait tellement plaisir de me savoir seul ? Non ?
- — Tu l’as bien cherché, non ?
- — Sans doute, mais avais-je le choix ?
- — On aurait pu continuer à s’amuser tous les deux, et même plus si tu avais voulu.
- — Jusqu’à se faire piéger comme… comme…
- — Carole ? Mais tu n’as même pas eu le courage de mettre les pieds dans le plat. Elle a bien raison d’en profiter.
- — Tu es contente alors. Elle en profite. Et ça t’apporte quoi ?
- — …
- — Tu souhaites qu’on se sépare, c’est ça et que je sois libre pour tirer les marrons du feu ? Réponds !
- — Écoute, François, tu m’as fait beaucoup de peine…
- — Je sais et je le regrette. J’ai sans doute choisi de faire passer la raison avant le cœur. Mais si je l’ai fait, ce n’est pas contre toi, c’est aussi parce que du cœur il y en a des deux côtés. Tu vois, même si elle me fait les pires choses, je l’aime. Je ne sais pas l’expliquer mais c’est comme ça. Alors, entraîne-la où tu veux, mais ça ne changera rien. Dis-toi seulement une chose, c’est que si elle me quitte, personne ne me reverra plus jamais.
J’avais parlé posément, calmement dans cet appareil. Le ton de ma voix ne laissait aucun doute sur ma sincérité. Yvette comprit que sa tentative désespérée pour salir Carole et essayer ainsi de me reconquérir ne la mènerait à rien.
- — Je suis désolée, je ne pensais pas que tu tenais autant à elle.
- — Si je n’y tenais pas autant, crois-tu que je continuerais à courber l’échine comme aujourd’hui ?
- — Mais pourquoi tu ne réagis pas ?
- — Parce que je sais comme elle idolâtre Jean-Pierre et j’ai peur qu’elle parte avec lui.
- — Mais enfin, tu es ridicule il a presque vingt ans de plus.
- — Non, je me suis renseigné. J’ai appris qu’il va divorcer. J’ai peur qu’il cherche à la revoir.
- — Ne t’inquiète pas, je suis là, moi.
- — Ah bon, je… je croyais que…
- — Tu es un type bien finalement. Je suis désolée de ne pas t’avoir compris. Je vais essayer de me faire pardonner.
- — Merci Yvette. Je t’aime bien.
- — Moi… je… je t’aime, François.
- — Je suis désolé, mais…
- — Ne dis rien, c’est comme ça. Bon, je vais réfléchir. Je vais voir comment réparer les dégâts.
- — Elle a fait des bêtises, c’est ça ?
- — Oui
- — Raconte-moi.
- — Tu… tu veux vraiment savoir ?
- — Oui, il le faut. Je t’écoute. Dis-moi tout.
- — Bon, comme tu voudras. Alors voilà…
Yvette entreprit de me raconter le week-end de Carole chez les Arnaud.
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Anne était passée chercher Carole le matin de bonne heure, d’où le coup de fil matinal. Elle l’avait conduite dans leur résidence secondaire, un beau chalet au pied des pistes. Journée ski, toute en convivialité pour mettre en confiance ma chérie. Au retour, ils lui avaient fait découvrir leur jacuzzi. C’est Anne qui avait suggéré de s’y mettre nus. Apparemment Carole n’avait pas hésité longtemps à la grande joie de Daniel. Anne avait alors entraîné Carole dans leur petit sauna biplace laissant le soin à Daniel de préparer l’apéritif. Anne avait profité de l’espace réduit pour amorcer une conversation plus intime avec Carole :
- — Tu es mariée depuis longtemps avec François ?
- — Depuis cinq ans, et toi ?
- — Avec Daniel ça fera dix-huit ans en avril. Il a pas l’air très marrant ton François ?
- — Il est comme ça, c’est sa nature, mais il peut surprendre des fois. Cet été chez Jean-Pierre, tu sais le type de qui on a parlé avec Yvette l’autre jour, François avait animé toute la fête une fois. Personne n’en revenait.
- — Avec Jean-Pierre ça doit te changer.
- — Que veux- tu dire ?
- — Yvette m’a raconté que François t’avait retrouvée avec lui un soir de fête chez vous et que ça avait bardé.
- — Oh, elle t’a dit ça ?
- — Tu sais, Yvette c’est devenue une très bonne amie bien qu’elle soit plus jeune que moi. On se dit plein de choses. Même intimes parfois. Tu couches avec lui ?
- — Mais… euh… non voyons.
- — Allez, avoue, tu mens très mal… Tes seins te contredisent.
- — Mes seins ?
- — Ils se sont tendus d’un coup dès qu’on a commencé à parler de ce fameux Jean-Pierre et comme nous sommes dans un sauna… ne me dit pas que c’est le froid.
- — Elle t’a dit quoi exactement, Yvette ?
- — Qu’un soir de fête, ton François était revenu furax avec toi sur les talons et qu’il avait planté tout le monde sans que tu aies pu t’expliquer. Il t’avait trouvée devant une bergerie avec Jean-Pierre et un autre type.
- — C’est une bergerie qu’ils rénovent, j’étais juste allée la voir avec eux.
- — En pleine nuit comme ça ? Tu ne trompes personne… si je puis dire.
- — …
- — Et… ça t’a plu ?
- — Écoute…
- — Allez, raconte-moi… tes jolis petits seins sont tout durs… laisse-moi les toucher.
- — Oh, mais…
- — Chut… et ils sont tout chauds en plus… tu y étais depuis longtemps à la bergerie ?
- — Tu ne diras rien… même à Yvette ! Promis ?
- — D’accord ma chérie… dis-moi avant si tu aimes que je te caresse ?
- — Je… euh… c’est la première fois…
- — Hum, alors je vais m’appliquer… tu veux ?
- — Mais…
- — Raconte… et allonge-toi là.
- — Je…
- — Tu as la peau très douce… j’adore… alors tu as couché avec lui ?
- — Pas ce soir-là…
- — Quand, alors ? Ton ventre est doux…
- — Avant, quand on était ici, dans sa campagne ?
- — Et ça t’a plu ?… tu as de jolies lèvres… un petit bisou ?
- — C’était différent de François…
- — Plus viril ? … Tu embrasses très bien, ma chérie.
- — Toi aussi… Oui, Jean-Pierre est plus mâle que François, plus dominant… j’aime… mais j’ai besoin des deux…
- — Gourmande. Tu as les cuisses si douces… ils doivent aimer… écarte un peu…
- — Je ne sais pas comment faire… J’aime mon mari mais j’ai besoin de…
- — Tu as besoin de sexe… n’ayons pas peur des mots, c’est ça ?
- — Oui, j’ai honte, mais c’est ça. Oh… Anne, pas là…
- — N’aie pas honte d’aimer faire l’amour, on n’est plus au Moyen Âge… et n’aie pas honte de t’offrir à une femme… laisse-moi te butiner ton petit bouton… bien caché dans tes poils…
- — Oh, Anne… Mmmhhh !
- — Tu aimes ma langue ?
- — Oui, tu vas me rendre folle… ooooh…
- — Cambre-toi bien… petite chérie… oui… comme ça… tu es belle…
- — Oh… Anne… c’est fou…
- — Laisse-toi faire… ouvre encore plus tes jolies cuisses… Oui, c’est bien…
Anne poursuivit sa douce caresse coquine. Léchant, mordillant le petit bouton d’amour de Carole. Celle-ci, allongée sur le banc dans une belle impudeur, se laissa aimer, cuisses écartées, seins dardés, reins cambrés et ventre creusé. Elle explosa dans un cri rauque. Anne s’allongea sur elle et elles échangèrent un long baiser.
- — Tu as aimé petite chérie ?
- — Anne, tu m’as fait jouir comme jamais. Merci.
- — Mais, dis-moi, avant de retrouver Daniel. Qu’as-tu fait dans la bergerie ?
- — Je me suis laissé caresser.
- — Hum, par les deux ?
- — Oui.
- — Et… c’est tout ?
- — Non, je me suis fait prendre par Alain.
- — Devant Jean-Pierre ?
- — Oui.
- — Oh, il est coquin ton Jean-Pierre, il faudra nous le présenter. Tu sais que nous sommes libertins.
- — Non, je ne savais pas.
- — Heureusement que François n’est arrivé qu’à la fin. S’il était entré, il y aurait eu un drame.
- — Je sais. J’ai eu beaucoup de chance qu’il ne remarque rien, ni là, ni avant, à la maison de Jean-Pierre.
- — Si tu l’aimes, il faut faire attention en effet. Déjà, il ne faut rien faire quand il est là. Donc avec Jean-Pierre…
- — De toute façon, je ne veux pas le revoir, j’ai promis à François.
- — Eh bien tant mieux, mais si je te proposais… un autre homme… juste pour s’amuser ?
- — Un autre homme, mais… je… je ne suis pas une pute tu sais.
- — Mais je le sais, ma chérie. Tu es juste une jeune femme qui s’est mariée avec l’homme qu’elle aime sans avoir fait sa provision d’expériences avant. Donc… on peut t’aider à rattraper ça et ensuite, tu essaieras de redevenir une petite femme modèle. Alors, que dis-tu de ma proposition ? Viens, Daniel nous attend, pour… s’amuser. Personne n’en saura rien.
Anne prit la main de Carole. Elles enfilèrent des peignoirs et rejoignirent Daniel qui les attendait au salon, devant la cheminée.
- — Alors, Mesdames, cette petite séance de sauna vous a-t-elle fait du bien ?
- — Tu connaissais le sauna au fait, ma chérie ?
- — Non, c’était la première fois.
- — Ah… alors, ça te fait deux premières fois en même temps alors ?
- — Euh… oui, c’est ça.
- — Dites-donc les filles, je peux être mis dans la confidence ?
- — Je ne sais pas si on peut. On lui dit Carole ?
- — …
- — La pauvre elle est toute rouge. Ne t’inquiète pas, je t’ai déjà dit que personne ne saura rien. Ce qui se passe ici ne regarde que nous trois et surtout pas ton petit mari pas marrant.
- — Alors c’est quoi cette autre première fois ?
- — Tu ne devines pas mon chéri ?
- — Je crois que oui. Anne caresse très bien n’est-ce pas Carole ?
- — Oui… très bien.
- — Mais vous pouvez continuer si vous voulez. On est très bien devant la cheminée sur cette peau de bête. Montre-lui, Anne.
- — Viens, ma chérie.
Doucement, Anne fait lever Carole troublée par la situation. Elles sont debout face à la cheminée. Daniel bande déjà sous son peignoir. Anne tire sur la ceinture, repousse le tissu éponge. Le lourd peignoir blanc de Carole tombe à ses pieds. Elle est nue devant le couple Arnaud.
- — Allonge-toi, tu vas voir cette peau est très douce… comme la tienne.
Carole s’allonge docilement sur le dos. Daniel, dans son fauteuil, n’en perd pas une miette. Il contemple les seins dévoilés dont les pointes dardent au milieu des petites aréoles brunes. Carole croise son regard plein de désir. Comme à chaque fois, son esprit lutte avec son corps mais, comme depuis le jour où elle a cédé à Jean-Pierre, son désir charnel est trop fort. Elle sait que le regard de Daniel a glissé de ses seins à son ventre. Elle ouvre doucement ses cuisses…
Anne s’est aussi dévêtue. Elle s’allonge sur Carole. Elles échangent de longs baisers. Anne se relève doucement puis glisse à nouveau son visage entre les cuisses de Carole. Mais cette fois, elle se met en position de 69 et présente son sexe à la bouche de Carole.
- — Oui, les filles vous êtes belles comme ça. Allez Carole… ose… lèche-la, toi aussi.
Carole a hésité mais les premiers coups de langue d’Anne ont vite réveillé son désir. Timidement, pour la première fois, elle goûte un sexe féminin. Sa langue explore les lèvres fines d’Anne pendant que celle-ci suce son clitoris. Daniel a ouvert son peignoir. Il attend sagement. Il sait que sa femme est en train de lui préparer sa nouvelle conquête. Carole gémit, se cambre sous les assauts d’Anne. Elle essaie maladroitement de lui donner du plaisir. Elle ne sait pas que la seule façon pour Anne d’avoir du plaisir c’est de contempler son mari avec une autre femme…
Anne se relève. Carole croit qu’elle est en train de changer de position.
- — À toi mon chéri. Elle est à point, je crois…
- — Oh… mais…
- — Oui, ma chérie… laisse-toi prendre par mon mari… il adore les petites jeunettes comme toi… et surtout il va te faire beaucoup de bien…
Daniel est déjà à genoux entre les jambes de Carole. Doucement il s’allonge sur elle. Anne la caresse doucement. En appui, Daniel semble attendre. Les mains d’Anne ont glissé sur le ventre de Carole. Toujours en douceur, elle lui fait ouvrir un peu plus les cuisses. Pendant que Daniel l’embrasse dans le cou, elle sent les mains d’Anne qui effleurent ses petites lèvres, qui l’ouvrent, la préparent à la saillie du mâle… Elle pousse un premier soupir de plaisir. Un grognement de Daniel lui répond. Anne vient de prendre son sexe en main et le guide vers la grotte de Carole. Elle sent ce troisième sexe d’homme qui l’envahit. Elle a honte mais elle se cambre pour l’accueillir.
Anne s’est relevée et s’est installée dans un fauteuil. Elle se caresse en regardant Daniel posséder Carole. Il est bien doté par la nature. Endurant et expérimenté, il pilonne doucement, puis plus vite, Carole. Nue sur la peau de bête, elle subit les assauts. Son plaisir monte. En sueur, elle gémit. Elle se mord les lèvres. Elle tourne violemment sa tête d’un côté à l’autre. Un premier orgasme la submerge.
Daniel s’est un peu redressé. Il reste planté en elle. Anne continue doucement à se caresser.
- — Alors, tu aimes jouer avec moi, ma jolie ?
- — …
Trop secouée pour répondre.
- — Mais… si, tu aimes… montre-moi que tu veux continuer…
Carole a fermé les yeux. Quelques petites secondes s’écoulent. Doucement, elle avance son bassin, s’empalant un peu plus sur le sexe de Daniel. Cambrée, elle vient d’ouvrir un peu plus ses cuisses, s’offrant à son amant pour un nouvel assaut. Anne et Daniel se sourient. Elle est à eux.
Daniel recommence à bouger en elle. Il bouge puis s’arrête, attendant qu’elle vienne à sa rencontre. Il se retire, garde son sexe à quelques centimètres d’elle. Il la provoque, l’excite. Totalement sous son emprise, Carole ondule des hanches, puis se soulève pour venir à la rencontre du sexe de son amant. Anne est ravie.
- — Baise-la bien mon chéri, elle a l’air en manque de sexe cette petite…
- — Je vais lui en donner autant qu’elle en voudra…
Daniel se met sur le dos.
- — Allez, petite coquine… viens t’empaler sur moi.
Carole ne se fait pas prier. Elle s’assoit sur le pieu dressé et commence à onduler. Anne s’est approchée. Elle lui empaume les seins la caresse en l’embrassant. Un deuxième orgasme la foudroie. Daniel la retourne, la met à plat ventre sur la peau de bête.
- — Oui mon chéri. Prends-la comme une petite chienne. Prends ton plaisir maintenant.
- — C’est ça… comme une petite chienne. Mets-toi à quatre pattes petite coquine. Cambre-toi bien… oui… comme ça !
Daniel se déchaîne. Il veut son plaisir. Sous les coups de boutoirs, Carole feule puis crie. Anne jouit à son tour, excitée par ce spectacle. Carole sent le sexe de son amant se durcir encore plus.
- — Tiens petite cochonne, c’est pour toi. J’espère que tu prends la pilule. Sinon c’est trop tard…
Elle n’a pas le temps de répondre ni de se dégager. Daniel se vide en elle en de longs jets brûlants. Elle jouit, elle aussi, à nouveau. Et s’écroule sous son amant.
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- — Yvette arrête s’il te plait, ça me dégoûte.
- — Oui, je comprends François. Désolée, je ne veux plus te faire de peine.
- — Juste une ou deux questions et après tu me diras si tu penses qu’on peut s’en sortir.
- — Ok.
- — Comment tu peux me donner autant de détails ? Je sais bien qu’Anne t’a tout raconté mais quand même.
- — Tu sais, ce sont des libertins.
- — Oui et alors ?
- — Alors, ils aiment garder des souvenirs de leurs « exploits ».
- — Tu… tu veux dire qu’ils ont…
- — Filmé oui… à son insu, bien sûr. Leur maison est truffée de caméras aux bons endroits. Anne m’a prêté la cassette.
- — …
- — Ne t’inquiète pas. Personne ne la verra.
- — Personne, ça m’étonnerait. La preuve, tu l’as bien vue, toi.
- — Mais c’est parce que je l’avais dit à Anne. Je voulais avoir tous les détails pour te faire bisquer. Je vais la rendre à Anne en lui disant de la détruire, promis.
- — Et, elle est restée avec eux tout le week-end.
- — Oui, pourquoi ?
- — Enfin, je voulais dire, il n’y a eu personne d’autre qui est venu ?
- — Non, rassure-toi, il n’y a eu personne d’autre. Juste Daniel.
- — Mais Anne ?
- — Non, Anne a l’habitude de décrocher ensuite. Carole a passé la nuit et la matinée dans le lit de Daniel. Anne a dormi seule et elle est allée au marché le matin.
- — Et tu as revu Carole ?
- — Non, pourquoi ?
- — Écoute, elle a bien parlé à Anne. Donc, peut-être que tu arriveras à la faire se confier. Il faut vraiment qu’on en sorte, ça va trop loin.
- — On déjeune ensemble demain. Je te promets, j’essaierai.