Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 14950Fiche technique46237 caractères46237
Temps de lecture estimé : 26 mn
05/05/12
corrigé 11/06/21
Résumé:  Après avoir aperçu le reflet d'un homme dans un miroir, Sandra se met à fantasmer...
Critères:  f fh ff couple nympho grossexe bizarre cérébral miroir fellation cunnilingu anulingus fgode fsodo jouet fantastiqu -fantastiq
Auteur : Rain      Envoi mini-message
Le Reflet

Ce qui est visible n’est que le reflet de l’invisible. (Rabbi Abba)



0000



L’ordinateur portable ouvert et allumé sur la table de la cuisine, Sandra, encore vêtue de sa nuisette, consulte sa boîte mail, tout en savourant un copieux petit déjeuner.


Aucun de ses contacts ne lui a écrit.


Par dépit, elle ouvre le dossier indésirables. Des dizaines de courriels publicitaires ! Elle s’apprête à cliquer sur la petite croix lorsque l’objet d’une des publicités attire son attention.


Shooting érotique ! Deux photos gratuites, offertes par une professionnelle.


Poussée par sa curiosité légendaire, rassurée par le féminin du substantif professionnel, Sandra ouvre le courriel pour en apprendre davantage.


Une photographe, Sabrina, propose d’offrir gratuitement deux photographies grands formats à des femmes désirant s’essayer à la photo de charme. Un lien dans le message, sur lequel Sandra clique, permet d’accéder à son book.


La première photo, en noir et blanc, a été prise dans une pièce aux murs clairs dont l’unique mobilier est un miroir sur pied placé à droite d’une fille brune, cheveux au carré, plutôt mignonne, et simplement vêtue d’une culotte blanche. Avec sa main droite, la fille soupèse son sein gauche. La gauche est enfouie dans la culotte. Le reste de la pièce est plongé dans une pénombre probablement accentuée par un logiciel de retouche photo. Dans le miroir, Sandra aperçoit le reflet d’une paire de jambes masculines.


Elle s’empresse de cliquer sur la seconde photo proposée. Elle a été prise au même endroit. La culotte de coton est légèrement descendue et dévoile les poils pubiens soigneusement taillés en ticket de métro. La main qui empaumait le sein sur le cliché précédent s’attaque maintenant au téton à l’aide du pouce et de l’index qui l’étirent exagérément. Le miroir reflète le boxer blanc de l’inconnu qui a grand-peine à masquer une forte érection.


Cet homme, sans visage, musclé et qui a l’air d’avoir ce qu’il faut là où il faut, alimente l’imaginaire érotique de Sandra. Jamais une image n’a provoqué une telle excitation ! Son esprit se laisse bercer par des rêveries sensuelles et émoustillantes projetées à l’intérieur de sa boîte crânienne, immédiatement accompagnées d’interrogations.


Qui est ce mec dans le miroir ? Est-ce le mari ou le petit ami de la fille qui pose ? Est-ce qu’il travaille pour la photographe ?


Cette dernière question exacerbe son excitation et, sans s’en rendre compte, Sandra promène ses mains sur ses cuisses. Elles s’activent avec sensualité, dessinant les contours des genoux, caressant l’aine, et remontant parfois vers son entrejambe qu’elles frôlent avant de retourner courir sur les parties plus charnues.



Cette verge, que sa pensée devine et autour de laquelle elle bâtit de nombreux scenarii, lui procure de délicieuses sensations. Sandra n’est pas surprise de sentir son sexe s’humidifier.


La masturbation ne fait pas partie de ses habitudes, mais le dernier cliché qu’elle dévore du regard l’amène à glisser une main entre ses jambes afin qu’elle apaise le feu qui l’embrase.


Sur cette photo, la culotte du modèle est descendue jusqu’aux genoux. À l’aide de ses doigts, formant une fourche, elle écarte ses lèvres génitales, exposant sa vulve avec indécence. Dans le miroir, le gland de l’inconnu déborde de l’élastique du boxer.


De multiples fantasmes se bousculent et défilent dans sa tête. Du bout des doigts, Sandra lisse ses lèvres humides qu’elle finit par écarter de la même manière que le modèle. La main entre les cuisses, elle se masturbe et ose même pénétrer une phalange dans sa fente rose. Haletante, flattant sa poitrine avec sa main libre, elle prend un malin plaisir à agacer ses mamelons. Le doigt dans sa chatte s’insinue plus profondément et entame de lents va-et-vient. Prise dans une spirale d’images torrides, Sandra gémit quand son doigt la pénètre de toute sa longueur et ressort de son intimité pour débusquer le clitoris déjà gorgé de sang.


À la place de son doigt, elle imagine le sexe de l’inconnu qui tente de se frayer un chemin en elle. Le doigt est rejoint par un deuxième, puis un troisième, qui la propulsent dans une jouissance courte en durée mais d’une intensité rarement égalée.


Il est temps de prendre une bonne douche, se dit-elle en se levant, l’esprit encore embrumé par quelques coquineries imaginaires.


La douche lui fait oublier cet étrange épisode de masturbation et, après avoir avalé un dernier café, elle se rend à son travail.



0000



La journée est longue, les clients pénibles, et le patron exécrable. À 19 h, elle quitte son job et décide de ne pas rentrer tout de suite. Elle a envie de flâner dans les rues, bien que la majorité des magasins soient fermés à cette heure-là.


Elle se promène, sans but précis, se contentant de se dégourdir les jambes et d’observer les passants qui croisent son chemin. À chaque fois qu’elle aperçoit un homme séduisant, elle ne peut s’empêcher de l’imaginer, le caleçon aux chevilles, en train de se masturber. Ces idées saugrenues la troublent au début, mais, rapidement, elle finit par les trouver drôles et se met à fantasmer sur les adonis qu’elle affuble le plus souvent d’attributs généreux.


Elle sort son portable de son sac à main, pour voir l’heure qu’il est : 20 h 30. Le téléphone lui indique qu’elle a reçu trois nouveaux messages de son compagnon, Étienne.


Sans les écouter, elle le rappelle. La sonnerie retentit deux fois avant qu’il ne décroche. :



Un bel homme passe sur le trottoir d’en face et Sandra l’imagine en train de s’astiquer énergiquement. Son sexe est épais et…



En raccrochant, elle est légèrement perturbée par le mensonge qu’elle lui a servi. Elle aurait très bien pu lui dire qu’elle se baladait mais, à la place, elle lui a annoncé qu’elle avait pris un pot avec Isa.


Dans la rue Bayard, proche de la gare, elle marche devant les sex-shops aux vitres teintées.


Sans réfléchir ni même le souhaiter, elle entre dans le second sur son chemin.


Après avoir franchi le rideau de poils qui dissimule l’intérieur de la pièce, elle se sent subitement bête et pense un instant à tourner les talons. Mais le jeune homme derrière le comptoir a déjà levé les yeux sur elle et il ne serait pas poli de partir comme une sauvage.


Pourquoi est-elle entrée dans ce lieu sordide ? Voilà la question qui la taraude.


Le gérant, la trentaine, percé à l’arcade par un anneau, s’est replongé dans la lecture d’un livre dont elle tente de deviner le titre sans y parvenir. Face à lui, trois hommes sont agglutinés devant un rayon de DVD aux jaquettes on ne peut plus explicites.


Sa raison lui dicte de rebrousser chemin lorsque les trois messieurs, sentant une présence derrière eux, se retournent et la scrutent de pied en cap. Elle ignore leurs regards concupiscents, s’avance vers le vendeur, et engage la conversation d’une voix assurée qui la surprend :



Sandra reste interdite un moment.


Pourquoi a-t-elle été demander un sex toy ? Et surtout, que fait-elle ici ? Dans ce lieu de dépravation.


Les hommes qui reluquaient les couvertures des DVD l’observent. Le vendeur la fixe, attendant patiemment qu’elle réponde, ce qu’elle finit par faire :



Il la conduit dans une salle attenante où des centaines de godemichés et d’objets étranges – dont elle ignore l’utilité – s’étalent sur tous les murs. Il lui sert son baratin, mais elle ne l’écoute pas. Ses yeux sont rivés sur un énorme godemiché qui ressemble à s’y méprendre à un véritable phallus. Son inconscient associe les dimensions affolantes de cet objet au sexe de l’inconnu reflété dans le miroir. Elle le veut, le désire. Si elle était une petite fille, elle ferait son caprice.


S’emparant du sex toy dans sa boîte en carton, elle s’exclame :



Il n’insiste pas et lui emboîte le pas jusqu’au comptoir. Elle paye en jetant un regard noir aux hommes qui ne peuvent détacher leurs yeux de cette grosse verge factice, imaginant probablement Sandra se l’enfiler dans des positions obscènes.


Étrangement, une fois le godemiché rangé dans son sac (il a du mal à y entrer), la honte s’est évanouie et, en quittant le sex-shop, elle leur souhaite à tous une agréable soirée, décochant un sourire plein de sous-entendus aux trois hommes proches du rayon DVD.



0000



Assise dans le train, le sac sur les genoux, elle ne peut s’empêcher à plusieurs reprises d’ouvrir le zip pour regarder le jouet après avoir fait attention à ce que personne ne l’observe.


La masturbation du matin lui revient à l’esprit et ce dernier dérive à nouveau vers des pensées érotiques d’une étonnante lubricité.


Elle se voit dans les toilettes du train, culotte baissée au niveau des chevilles, admirant sa chatte dans la glace au-dessus du lavabo. Le godemiché dans la main droite, elle s’apprête à lui faire franchir le seuil de son intimité.


Ses pensées engendrent une telle excitation qu’elle est obligée de refréner l’envie de se lever et d’aller tenter l’expérience dans les toilettes !


Comment peut-elle avoir de pareilles idées ?


Elle se force à penser à autre chose. À des choses horribles. Rien n’y fait ! Son cerveau n’écoute plus et ne cesse de diffuser des images d’une pornographie déroutante.


Elle contemple le godemiché vissé entre ses cuisses dans le miroir des toilettes. La queue de plastique est rapidement substituée par l’inconnu qui, debout derrière Sandra, la saisit par les hanches et s’immisce en elle d’un puissant coup de boutoir. Il la pistonne en levrette tandis qu’elle prend appui avec ses paumes sur la glace.


Le reste du trajet n’est que fellations, cunnilingus et baise sauvage dans toutes les positions.


En sortant du train, elle s’installe dans sa voiture et, assise derrière le volant, elle ne peut s’empêcher d’ouvrir son sac à main pour examiner encore son achat coquin.


Pourquoi a-t-elle acheté ce truc aux dimensions effrayantes ?


Elle le sort de sa boîte en carton et l’attrape par la base. Sa main a du mal à en faire le tour et cela provoque de nouvelles visions érotiques qu’elle dissipe en le rangeant dans son sac, faisant attention à ce que personne ne la voie.


Le parking étant désert, sans réfléchir, ni même l’avoir envisagé, elle plonge sa main dans sa culotte et passe le majeur dans sa fente que toutes ses pensées érotiques ont rendu glissante. Elle tente de ne pas se masturber. Mais tout son corps et son esprit le désirent ardemment. Son plus grand doigt ne tarde donc pas à explorer l’intégralité de son vagin.


De nouvelles visions assaillent son cerveau.


Elle suce la verge de cet homme sans visage qui, assis côté passager, appuie sur sa tête pour qu’elle l’avale entièrement. La queue remplit toute sa bouche et elle n’a réussi à en faire entrer qu’à peine la moitié. L’homme grogne de plaisir et tend un bras à la recherche de la braguette du jean de Sandra qu’il défait. Ses doigts se faufilent sous le mince tissu et prennent d’assaut la vulve.


Sandra se masturbe de plus en plus vite.


L’homme fait glisser le pantalon le long des cuisses de Sandra et, de ses bras puissants, la soulève pour qu’elle vienne s’empaler sur sa tige.


Sandra jouit bruyamment. Elle ressort précipitamment sa main poisseuse, l’essuie, démarre la voiture, et rentre chez elle en se demandant ce qu’elle pourra bien raconter à Étienne pour justifier cet achat, elle qui ne possède qu’un vibro canard de bain et qui n’a jamais accepté qu’il lui offre un sex toy phallique.



0000



À peine rentrée, elle se jette sur son homme et l’embrasse. Un baiser langoureux, sa langue jouant longuement avec la sienne. Puis, l’attirant dans ses bras, elle lui avoue au creux de l’oreille qu’elle a une surprise pour lui.


Malgré les questions dont il la presse, elle refuse de la lui dévoiler, le faisant languir en lui expliquant qu’il devra patienter jusqu’à ce soir, après son bain quotidien.


À la fin du repas, elle se dirige dans la salle de bains et s’y enferme avec son sac à main et une jupe écossaise que lui à offert Étienne mais qu’elle n’a jamais portée parce qu’elle la trouve trop courte.


Dans l’eau chaude, elle caresse paresseusement sa chatte en imaginant l’homme du miroir qui participe à des jeux aquatiques torrides avec elle.


Il explore les courbes de son corps avec ses larges mains, soupèse ou comprime sa poitrine, tâte ses fesses et passe même sous l’eau pour lui faire un délicieux cunnilingus.


La baignoire vidée, elle enfile la jupe écossaise, sans culotte, et garde sa poitrine nue.


Étienne, à en juger par le bruit produit par la télévision, doit être vautré sur le canapé à l’attendre.


Dès qu’elle apparaît dans l’encadrement de la porte du salon, avec cette jupe qui ne cache pas grand-chose, les seins à l’air, un sourire coquin accroché aux lèvres, c’en est trop pour son homme. Sa mâchoire se décroche. Il se lève et se rue sur elle.


Elle soulève un instant sa jupe et dévoile son sexe duquel dépasse la base du gode. Le retirant de son intimité, elle le porte à ses lèvres, et étire la langue qu’elle promène sur la hampe de silicone. Étienne, les yeux brillants, la plaque contre le mur, et s’agenouillant, engouffre sa tête sous la jupe.


Il couvre ses fesses de baisers, lape la raie, en prenant soin à ne pas effleurer le petit trou, Sandra n’aime pas ça comme tout ce qui tourne autour.


Sandra suçote le gland du sex toy, le front pressé contre le mur alors que ses fesses sont dévorées et écartées par les mains de son mec qui déguste sa chatte et y enfonce même la langue, le plus loin possible, ce qui arrache un soupir de plaisir à sa compagne.


Se relevant, il se rend compte qu’elle administre une suave fellation au godemiché, la mâchoire crispée autour de cette verge de plastique dont Étienne remarque le gabarit hallucinant.


Son excitation croît. Il se déshabille et balance ses fringues à travers la salle à manger. Il empoigne son sexe bien raide et le frotte contre les fesses de sa tendre moitié.


Sa queue coulisse un moment entre les deux globes. Exquise masturbation qui le fait respirer de plus en plus vite. Son pénis descend plus bas, évite l’anus, et s’écrase sur les nymphes gonflées avant de pénétrer Sandra jusqu’à la garde. Elle gémit, suçant toujours le godemiché, Étienne vissé en elle. Il plonge son nez dans sa chevelure, dans son cou, humant les odeurs de shampoing et les reliquats des senteurs d’un parfum que les eaux du bain n’ont pu complètement dissiper. La pénétrant avec de plus en plus de véhémence, il lui susurre en même temps à l’oreille :



Il s’en empare et le présente à l’entrée du vagin, le frottant contre les lèvres afin de le recouvrir de fluides intimes. En effectuant des petites rotations pour en agrandir l’entrée, il l’insère lentement, avec une infinie précaution. Sous la poussée du godemiché, la chatte s’ouvre et aspire le gland. Le souffle court, pantelante, elle ondule des fesses et s’embroche dessus, avançant et reculant de sorte à le faire coulisser en elle, ce qui occasionne dans sa tête une avalanche d’idées lubriques.


Les seins plaqués contre le mur, l’homme du miroir la prend par derrière. Il lui maintient les mains dans le dos et s’engouffre en elle d’un puissant coup de rein, ses bourses claquant contre son clitoris. D’une main, il l’écarte du mur et empaume un sein qu’il malaxe. Sans crier gare, il s’extirpe de son vagin et murmure à son oreille qu’il veut l’enculer et elle lui répond qu’elle aussi, elle a envie de le sentir dans ses fesses. Il embrasse alors son anus qu’il lubrifie à l’aide de petits coups de langue et presse son gland contre son trou étoilé jusqu’à ce qu’il disparaisse dans le mince conduit.


Étienne est dans tous ses états ! Jamais il ne l’a vue aussi excitée ! Jamais il ne l’a vue autant ruisseler, car c’est le terme qui traverse son esprit à cet instant précis. Ses petits seins aplatis contre le mur, Sandra recule son postérieur afin que le godemiché se plante un peu plus en elle, le con outrageusement dilaté. Elle secoue ses fesses, remue ses hanches, pousse des gémissements, et dans un souffle s’écrie :



Son mec aimerait lui répondre quelque chose, mais il est tellement surpris par son comportement qu’il reste coi, s’en tenant à vriller le sex toy dans la chatte palpitante qui finit par se contracter autour du jouet quand Sandra grimpe au septième ciel en criant.


Elle se retourne vers son homme, plante son regard dans le sien, se met à genoux tout en continuant de le fixer, et le suce jusqu’à ce qu’il se déverse dans sa bouche, les yeux toujours braqués sur lui.


Avant de s’endormir, elle repense à cette journée, son achat, ce fantasme de sodomie alors qu’elle a toujours refusé ce privilège à son mec. Elle est néanmoins satisfaite et Étienne semble être dans le même état d’esprit. D’ailleurs, il n’a pu s’empêcher de la prendre en levrette sur la table basse à peine cinq minutes après avoir déchargé dans sa bouche.


Elle s’endort rapidement et sombre dans un sommeil sans rêve.



0000



Le lendemain, Sandra retourne à son boulot où, événement rare, son patron est de bonne humeur, ce qui égaye la journée de tous les employés.


À 17 h, elle quitte son travail. Sur le trajet retour, le courriel de la photographe lui revient en mémoire.


Une idée traverse alors son esprit. Elle pourrait faire une autre surprise à son homme. Il serait probablement ravi qu’elle lui offre des clichés d’elle, nue.


Mais est-ce réellement cela qui la pousse à entrer dans cette boutique ? N’y a-t-il pas autre chose ? Comme le reflet de cet homme dans le miroir ? Cet homme sans visage qui est devenu un fantasme obsédant.


Chassant ces interrogations de ses pensées, elle marche jusqu’à l’adresse indiquée dans le mail et franchit la porte d’entrée, l’estomac ballonné.



0000<center/>



Des photos de mariages, des portraits d’enfants, comme on en voit chez tous les photographes, sont accrochés aux murs dans des cadres sous verre. Sandra est la seule cliente et, un peu angoissée, elle s’avance vers la petite brune en partie dissimulée derrière l’écran d’un Mac. À son approche, la brunette lève la tête et la salue :



Cette remarque déplacée enrage Sandra.


Que veut-elle dire par là ? Que je suis une vieille ?


Elle feint cependant de n’avoir rien entendu et prend le contrat que lui tend la jeune merdeuse.


Elle en lit toutes les clauses et le signe.


La brunette enregistre des informations dans l’ordinateur et imprime un bon pour deux photographies gratuites qu’elle tend à Sandra en lui expliquant que Sabrina la recevra d’ici une demi-heure, après la séance photo qui a débuté il y a dix minutes.



Sandra s’installe dans un fauteuil et ouvre un magasine féminin qu’elle parcourt des yeux sans vraiment le lire.



0000



Trois quarts d’heure plus tard, une blonde, cheveux courts sculptés par du gel, entre trente-cinq et quarante ans, apparaît dans la salle d’accueil. Machinalement, elle sourit à Sandra. Cette dernière constate immédiatement les deux petites fossettes qui creusent ses joues ainsi que les yeux bleus ou verts (à cette distance, elle ne peut en être certaine) qui illumine son magnifique visage aux traits fins et harmonieux. Elle est vraiment canon et Sandra en ressent un peu de jalousie même si elle ne se l’avoue pas.


La jeune merdeuse de l’accueil explique à Sabrina que la dame (voilà un autre terme qui agace Sandra) est là pour une séance de photos de charme.


Sabrina s’approche et serre la main de Sandra en se présentant :



Elles pénètrent dans une pièce aux murs blancs immaculés. Seul celui qui se trouve face à l’entrée est peint en bleu.


Voyant de la curiosité poindre sur le visage de sa cliente, Sabrina lui explique qu’elle travaille, comme au cinéma, avec un fond bleu afin de pouvoir incruster ses modèles dans le décor qu’elles préfèrent.


Sandra est déçue ! Pas de miroir ! Et si le miroir et le reflet n’étaient qu’une incrustation d’images réalisée par la photographe ?


Secrètement, à un niveau de son subconscient auquel elle n’a qu’un mince accès, Sandra désire que l’homme inconnu, ce reflet qui nourrit ses fantasmes, soit présent lors de la séance photos, qu’il l’observe se dénuder, qu’il se masturbe pendant qu’elle pose pour lui.


Sabrina remarque le trouble qui envahit son modèle et lui demande :



Sabrina demeure silencieuse un long moment avant de dire :



Sandra ne l’écoute plus. Elle n’est pas folle tout de même ! Elle a vu les cuisses de cet homme et même sa queue bandée qui déformait son boxer. Et son gland ! Elle est subitement tirée de son songe par la voix de Sabrina :



Sandra est soulagée, elle pourra être prise en photo dans la pièce du miroir. Pourtant, elle n’arrive toujours pas à accepter qu’elle ait pu halluciner cet homme car son cerveau conserve une image nette et précise des jambes, du boxer et de sa verge impressionnante.


Sur le pas de la porte, elle demande à Sabrina :



La brune s’écarte du Mac et le laisse à la photographe qui pianote sur le clavier l’adresse de son site et clique sur la photo que lui indique Sandra.


La fille adopte bel et bien les mêmes poses, mais le miroir ne reflète qu’un mur. Pas de jambes musclées et encore moins de boxer moulant un sexe en pleine érection.


Choquée, prise de sueurs froides, Sandra cesse soudain de respirer. Des frissons parcourent son échine et elle réprime un cri qui meurt dans sa gorge.



Comment est-ce possible ? Aurait-elle pu imaginer le reflet de cet homme à partir d’une ombre ? Peut-on avoir des hallucinations en fantasmant ?


Elle a besoin d’une réponse, d’une explication. Elle n’est tout de même pas cinglée ? Trois fois, elle l’a vu apparaître dans le miroir, d’abord ses jambes, ensuite son boxer gonflé par une (sa) grosse zigounette, et enfin le gland qui débordait du sous-vêtement.


Effrayée, un grand nombre de questions inquiétantes tournoyant dans sa tête, elle a subitement envie de rentrer chez elle. Elle cherche une excuse pour quitter précipitamment le lieu quand Sabrina, arborant un sourire rassurant, lui demande si, ce coup-ci, elles peuvent se rendre dans l’appartement afin de commencer la séance photos.


Malgré la peur qui s’est emparée d’elle, Sandra accepte. Elle serait passée pour une cinglée si elle avait écouté ce que lui ordonnait son cerveau : hurler de terreur et fuir.



0000



Au cours du trajet, Sandra ne dit pas un mot et, se remémorant ses cours de Yoga, elle utilise une technique de respiration relaxante qui porte ses fruits et apaise ses craintes.


La pièce est similaire à celle de la photo. Le miroir est bien là et cela participe à la motivation de Sandra de mener à terme ce shooting.


Elle retire son jean pendant que la photographe installe un projecteur et choisit un objectif.


En sous-vêtements, elle se trouve ridicule car elle porte une culotte hideuse, pas du tout glamour pour une séance de photos érotiques. En outre, elle est encore un peu inquiète pour sa santé mentale et en est toujours à se demander s’il est possible d’avoir des visions en étant simplement excitée.


Sabrina, constatant à nouveau que quelque chose ne va pas, tente de la rassurer :



En tenue d’Ève, elle s’approche de la photographe. Elle est étonnée de sentir ses tétons durcir.


Probablement le froid qui provoque cette réaction, se dit-elle.


Sabrina ramasse un carton sous une table. Il contient un éventail, une paire de menottes, une cravache, un fouet, et une cagoule de cuir avec uniquement deux trous pour les yeux.


Sandra jette un œil dans le carton et choisit la cravache et l’éventail.


Le shooting dure à peine quinze minutes au cours desquelles Sabrina prend une bonne cinquantaine de photographies. Deux d’entre elles, que pourra choisir Sandra, sont gracieusement offertes, les autres évidemment payantes.


Sabrina les fait défiler sur son portable sous l’œil attentif de Sandra qui choisit celles où, la timidité l’ayant quittée, elle ose prendre des poses plus que suggestives.


Sur la première qu’elle souhaite conserver, Sandra, debout, effleure de la pointe de la langue la poignée de la cravache renversée qu’elle tient comme un micro, alors que la lanière servant à fouetter repose sur son pubis. Sur la seconde, elle est accroupie en face du miroir, les jambes amplement ouvertes, son pubis dissimulé derrière l’éventail légèrement déplié.


Sabrina lui explique qu’elle a une semaine pour choisir d’autres photos comme cela est stipulé dans le contrat qu’elle a signé en arrivant. Si elle ne change pas d’avis, Sabrina lui enverra les deux clichés offerts la semaine suivante.



0000



Sandra choisit d’attendre.


Le soir de la séance photo, dès qu’elle rentre, elle se précipite sur son ordinateur portable et accède au site de Sabrina, la main légèrement tremblante, lorsqu’elle clique sur la photo du modèle où elle avait cru voir un homme dans le miroir.


La photo s’affiche, et ce que voit Sandra la glace d’effroi. Le miroir ne renvoie aucune image si ce n’est celle du mur face à lui, du côté où sont prises les photos.


De toute manière qu’espérait-elle ? Elle n’a rien vu chez la photographe. Pourquoi aurait-elle vu quelque chose chez elle. Cela n’a pas de sens.


Comment a-t-elle pu imaginer cet homme ? Seulement par la force d’une pensée fantasmagorique ?


Elle ne peut s’empêcher de cliquer sur le second cliché, désirant de tout son cœur voir cette verge gonflée, prisonnière de ce boxer trop étroit.


Il n’y a rien dans le miroir ! Que ce satané mur !



0000



Pendant toute la semaine, Sandra se pose de nombreuses questions concernant cette hallucination.


Elle fait de nombreuses recherches sur Internet et finit par découvrir, sur un site médical, une anecdote racontée par un psychiatre dont un patient prêtre, atteint de bouffées délirantes aiguës, aurait été sujet à des hallucinations dans lesquelles il se pensait harcelé par des cohortes de filles nues qui comptaient bel et bien briser ses vœux d’abstinence.


La BDA, dans le jargon médical, se déclenche la plupart du temps suite à une prise de stupéfiants, mais peut aussi avoir lieu au cours d’émotions intenses, positives ou négatives, que la personne ne parvient pas à gérer.


Au fil de ses recherches, Sandra reprend confiance en elle et se convainc qu’elle a été victime d’hallucinations, bien qu’une partie de son cerveau se refuse à admettre que cet homme n’existe pas.


Cela aura au moins un peu pimenté sa sexualité. Autant voir les choses du bon côté.


D’ailleurs, il n’est pas rare que cet individu revienne hanter ses fantasmes lorsqu’elle fait l’amour avec Étienne.



0000



Un samedi matin, elle se rend à sa boîte à lettres pour relever le courrier. Dès qu’elle aperçoit une enveloppe de grand format, elle comprend qu’il s’agit des photos. Elle l’ouvre tout de suite, le palpitant tambourinant dans sa poitrine.


Les photos sont là.


Elle les replonge dans l’enveloppe et retourne à l’intérieur pour les détailler.


La première qu’elle sort est la photo de la cravache où…


Sandra lâche la photo et se met à hurler ! Son corps se drape soudain d’un linceul de glace qui couvre sa peau de chair de poule.



Le boxer est légèrement descendu, découvrant les poils pubiens sous lesquels la hampe d’une queue large émerge.


Terrorisée et, singulièrement, très excitée en même temps, elle ramasse le cliché et l’observe avec attention. Le sexe est parcouru de grosses veines et sa circonférence est identique, voire plus grosse craint-elle (ou bien est-ce de l’espoir ?) que celle du godemiché qu’elle s’est offert. L’épouvante est toujours présente et l’empêche de respirer correctement. Cependant, son excitation demeure intacte.


Elle a du mal à extirper la seconde photo, celle de l’éventail, qui, une fois extraite de l’enveloppe, lui glisse des mains et tombe à terre. Elle s’en saisit et son regard se porte instantanément sur le miroir.


Elle y aperçoit son reflet, ses petits seins aux pointes érigées, son sexe en partie caché derrière l’éventail, mais il y a aussi quelque chose d’autre. Quelque chose qui la fait hurler.


Un torse aux abdominaux parfaitement ciselés laisse deviner la naissance de pectoraux musclés. Sous le buste, le sexe se dresse, parfaitement rectiligne, large, dont le gland énorme, violacé, annonce une pénétration douloureuse mais probablement délicieuse.


Elle ne parvient pas à détacher son regard de cette bite que son esprit se met à imaginer dans sa bouche qui en salive. Elle a même la sensation d’en expérimenter le goût. Un peu musqué mais d’une saveur digne des mets les plus fins.


Elle jette un œil à la pendule du salon. Il est 11 h 40.


À 11 h 45, la peur n’est plus qu’un lointain souvenir.


Sandra, alanguie, s’est allongée sur son lit, nue, les jambes repliées, le godemiché planté dans sa chatte tandis que son index malmène son clitoris rougi. Ses yeux vont d’une photo à l’autre et ne contemple que le mâle du miroir avec sa tige impressionnante.


Les yeux fermés, elle fantasme sur cet homme qui la prend dans la position du missionnaire en prenant appui sur ses bras vigoureux, faisant ainsi bander les muscles de son buste pendant qu’elle, la tête relevée, lorgne le vit qui entre et sort de son ventre.


À 14 h 30, elle est exténuée après quatre jouissances dévastatrices. Elle nettoie le godemiché et file prendre une douche.



0000



Le restant de l’après-midi, elle se force à ne pas se masturber. L’homme du miroir fait surface dans chacune de ses pensées.


Au retour de son compagnon, elle se montre très câline et, au bout de quelques minutes, elle lui annonce qu’elle a envie de se faire baiser devant le miroir de la salle de bains.


Ces mots et cette idée coquine engendrent une érection spontanée. Décidément Sandra manifeste une libido débridée depuis qu’elle a acheté le godemiché, ce qui ravit Étienne. Il l’attrape par la main et la conduit dans la salle de bains où il la déshabille en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire. Nue, il la positionne face au miroir et ose même lui demander qu’elle se caresse la poitrine. Elle s’exécute et presse ses petits seins du bout des doigts en se matant dans la glace, un sourire coquin naissant sur ses lèvres. Étienne quitte son pantalon, retire son caleçon et frotte sa queue dure contre les fesses de sa femme. Avec les mains, il écarte les deux globes et place son sexe dans la raie soyeuse, descendant jusqu’à la chatte, s’y frottant un peu, avant de revenir coulisser entre les fesses. Sandra suce et lèche son index en cherchant le regard de son mec qui ne la voit pas, apparemment trop concentré à zieuter son membre qui frôle avec de plus en plus d’insistance le petit trou.



A-t-il réellement compris ce qu’elle vient de dire ? Sa Sandra qui accepte de se faire sodomiser ? Il relève la tête, croise son regard dans le miroir, et remarque qu’elle est en train de se sucer les doigts.


Il plonge la tête entre ses jambes et fouille sa vulve de la langue. Sandra se pâme, gémit, crie dès que la langue fuse sur son bourgeon ou s’insère dans son con. Il la lèche jusqu’à ce qu’elle jouisse.


Excité, Étienne ne lui laisse aucun répit et s’attaque à son anus qu’il lape, pénètre de la langue puis d’un doigt. Sandra se laisse faire, Étienne en insère un autre.


Quand il estime avoir suffisamment préparé le petit orifice, il se relève, et contemple le reflet de leur étreinte voluptueuse dans le miroir alors qu’il écrase sa virilité contre les fesses de Sandra. Le gland frôle le sphincter et le comprime avant de s’y engloutir.


Sandra, soudain, se met à hurler d’une voix hystérique qui lui est étrangère :



À ces mots, son pénis la traverse de toute sa longueur. Il se retire et, avant que l’orifice ait le temps de se refermer, s’engouffre une nouvelle fois dans ses entrailles, besognant son anus, ses hanches claquant contre les fesses laiteuses de sa femme qu’il sodomise comme un acteur de film porno. Jamais il n’a fait montre d’autant d’animalité et, le plus surprenant, c’est qu’elle a l’air d’adorer ça.


Hurlant des obscénités, la respiration saccadée, elle ferme les yeux, transportée par la violence de ce coït anal. Une chaleur se propage dans son ventre, au fond de son cul. Elle a envie d’ouvrir les yeux pour voir le visage de son homme qui l’encule sans la ménager.


Elle entrouvre les paupières et voit dans le miroir le ventre bosselé d’abdominaux de l’homme qui rôde dans sa tête. D’ailleurs elle n’arrive plus à avoir de relations sexuelles avec Étienne sans penser à l’autre. Se serait-elle comportée ainsi, à se faire enculer sans une once de douceur, si elle n’imaginait pas à cet instant précis que l’autre lui pilonnait le cul, malmenant ses sphincters de son imposant membre. Elle se demande un instant si elle n’est pas en train de rêver, les yeux toujours clos, au moment où le sexe qui l’a tant excitée en pensées, se matérialise dans la glace, débordant de la surface plane. Si elle tendait la main, elle pourrait le toucher…


La gigantesque verge s’avance vers sa bouche.


Elle aperçoit le reflet de son mec qui, les yeux clos, semble être proche du point de non-retour.


Le sexe surgit de toute sa longueur du miroir, menaçant de pénétrer la bouche de Sandra qu’elle ouvre en grand comme pour l’y accueillir quand la lumière de la salle de bains s’éteint.


Étienne ne paraît pas s’en rendre compte et persiste à la sodomiser, les mains maintenant ancrées sur ses hanches.


Dans son dos, à l’instant même où il quitte ses fesses, elle entend un bruit étouffé qu’elle n’arrive pas à identifier.


Quelque chose essaie de forcer l’entrée de son vagin. Quelque chose de gros qui a du mal à entrer.


Ce n’est pas la verge d’Étienne. Elle en est persuadée.


Il doit utiliser le gode, pourtant je ne l’ai pas vu le prendre, songe Sandra lorsque la chose, se faufilant dans son ventre, lui arrache un hurlement de douleur et de surprise.


Des doigts se resserrent sur la pointe de ses tétons et se mettent à les pincer fortement.


Le gode lui fait un mal de chien. Elle supplie Étienne d’être plus doux, mais il n’écoute pas et la baise de plus en plus vite, de plus en plus fort.


Elle se penche, cherchant le bouton de la lumière à droite du miroir.


Du bout des doigts, elle presse l’interrupteur. L’ampoule au-dessus du lavabo éclaire la pièce.


Dans le miroir, elle discerne le reflet de son homme. Et…


Quelque chose ne tourne pas rond ! Le miroir ne renvoie pas sa propre image ! C’est comme si elle était devenue invisible, comme si elle n’était pas en face de ce fichu miroir. Puis, le reflet d’Étienne défie les lois de la physique. On dirait qu’il se trouve devant elle et non pas derrière elle !


Elle se retourne.


La panique la cloue sur place.


Il n’y a personne ! Pas de godemiché entre ses cuisses !


Elle reporte son regard sur le miroir et écarquille les yeux à l’instant où la face polie de la glace s’obscurcit tel un trou noir qui se matérialiserait en son centre.


Son compagnon est aspiré à l’arrière plan du miroir comme si celui-ci avait dorénavant une profondeur. Étienne est enveloppé par ce tourbillon de ténèbres, son visage exprimant l’incrédulité, la peur, et de nombreuses autres émotions indéfinissables, qui resteront à jamais gravées dans la mémoire de Sandra.


Puis, tout revient à la normale, le miroir renvoie les éléments du décor de la salle de bains, ainsi que le reflet de Sandra qui s’évanouit en prenant conscience qu’Étienne a disparu.



0000



Lorsqu’elle rouvre les yeux, elle est dans son lit. Les événements horribles du cauchemar resurgissent dans sa tête. Tout cela paraissait tellement réel qu’elle en éprouve encore de l’effroi.


Elle se blottit contre Étienne et passe le bras autour de sa taille.


Étienne bande ! La main de Sandra frôle la colonne de chair et l’enserre. Trop large et trop longue pour être la sienne ! Sandra bondit hors du lit…


Elle presse l’interrupteur et, en apercevant le visage de l’homme qui n’en avait pas dans le miroir, son cœur, comme broyé par un étau, cesse de battre et elle décède de ce que qualifiera le légiste d’infarctus.



0000



Sabrina plonge sa langue effilée dans la chatte brûlante de son assistante. Depuis une dizaine de minutes, elle dévore l’abricot de cette femme qui lui disait quelques mois en arrière qu’elle ne mangeait pas de ce pain-là. Pourtant, elle lui rendra la pareille d’ici quelques minutes.


Sabrina serre le clitoris entre ses dents et songe à ses messages qui atterrissent immanquablement dans les dossiers indésirables des boîtes mail. Si elle s’y connaissait mieux en informatique, cela ferait belle lurette qu’elle serait rentrée. À son retour, elle prendra le temps de se documenter sur les rudiments de cette nouvelle technologie. On ne sait jamais ! Elle pourrait être amenée à retourner ici. Cette pensée lui donne des frissons mais elle se réconforte en se disant qu’elle a réussi à en avoir deux pour le prix d’une : une femme et son compagnon, les deux s’adonnant au péché de luxure.


Comme il est aisé de les faire plonger dans le stupre !


Dès qu’elle rentrera, elle lui rendra visite et il la pardonnera quand elle emprisonnera de sa bouche son énorme vit. Il ne pourra résister et se montrera miséricordieux. Il adore quand elle l’embouche.


Heureusement, avec Bélial, ce n’est pas comme avec le Grand Patron, pas besoin de six cent soixante-dix âmes, à la soixante-neuvième, vous pouvez retourner en Enfer.