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n° 14965Fiche technique7480 caractères7480
Temps de lecture estimé : 5 mn
15/05/12
Résumé:  Tout est fini entre nous, mais elle revient...
Critères:  fh humilié(e) noculotte fmast humour
Auteur : Samuel      Envoi mini-message
Le presse-agrumes

J’étais en train d’essayer de me faire un jus d’orange avec ce nouvel appareil presse-agrumes d’une complication telle que je finissais par m’énerver sérieusement contre toutes les innovations technologiques. Et c’est évidemment ce moment qu’elle choisit pour entrer. Pendant des mois j’avais tellement souhaité qu’elle vienne, ou plus exactement qu’elle revienne, mais ce matin-là, j’ai bien failli ne pas lui ouvrir. Enfin, elle était là dans la cuisine contemplant avec un sourire narquois le désastre : du jus de fruit et de la pulpe d’orange écrasés partout sur la table, sur le carrelage, sur les murs et rien dans mon verre. Patricia, qui m’avait largué, avait une nouvelle preuve de mon incapacité à m’adapter aux circonstances. Elle prit une orange sur l’étagère, la coupa en deux et en moins de deux, d’un geste élégant, introduisit les deux moitiés dans l’appareil qui, soumis, lui obéit au doigt et à l’œil. Un jus limpide et frais n’en finissait plus de couler. Que dire ? Que faire ? Je me contentai de hausser les épaules. Mais elle n’était pas venue comme démonstratrice de presse-fruits, elle voulait que je l’aide pour un prochain roman.


Voilà que Patricia avait des ambitions littéraires. Mais aussi un plan de carrière. Elle voulait commencer par un texte brut, brutal, bestial. Bref, elle pensait que c’était la seule façon de faire parler d’elle dans une rentrée qui verrait surgir quelques 800 titres. Elle avait déjà barbouillé des dizaines de feuillets et elle s’intéressait à la sexualité des garçons. Elle en connaissait déjà un rayon, mais elle voulait se mettre dans la peau de l’homme. Elle me demanda si j’étais prêt à l’aider. Vu que j’avais l’intention de la reconquérir, je ne pouvais qu’acquiescer. Mais attention, me prévint-elle, ce n’est pas de la gaudriole, et surtout pas un prétexte pour baiser. Elle voulait que je sois un cobaye, rien de plus. Je ne comprenais pas bien où elle voulait en venir.


Elle me fit asseoir sur le canapé et me demanda de penser à quelque chose d’érotique, de porno, pour voir comment mon sexe bandé modifierait l’aspect de mon pantalon. Je lui dis que je ne bandais pas comme ça, sur commande, qu’un homme normalement constitué ne pouvait, à la simple idée vaguement érotique, avoir une réelle érection. Elle me mit sur les genoux les revues de cul que j’avais dissimulées sous une pile de journaux (elle connaissait bien la cachette). Je lui expliquai que je ne pouvais bander en regardant ces images mille fois vues. Impatiente, elle me demanda ce qui me ferait de l’effet. Je lui dis que j’aurais probablement une belle érection si elle enlevait sa culotte. Elle portait une jupe assez longue, un corsage charmant, à peine échancré, et un pull léger. Cette tenue, assez sage, était probablement destinée à me faire comprendre qu’il ne fallait me faire aucune illusion sur une éventuelle reprise de nos ébats amoureux.


Elle sortit dans le couloir et revint quelques secondes après en me jetant son string encore chaud. Et tout de suite, effectivement, le tissu en tergal de mon pantalon se tendit, à sa grande satisfaction. Elle prit des notes et me demanda si c’était douloureux de bander sans espoir. Je répondis que de la savoir dans cet instant présent, nue sous sa jupe était une vraie jouissance. Et le simple fait de lui répondre me fit bander davantage encore. Elle trouvait cela bizarre, parce que, disait-elle, si elle me savait nu dans mon pantalon, cela ne lui ferait rien du tout.


Puis, elle voulut savoir si je pouvais ainsi arriver à l’éjaculation. Je lui expliquai que non. Il faudrait une aide manuelle. Elle se mit à réfléchir et sa jupe tournoyait dans la pièce, entretenant bien sûr la tension de mon sexe. Elle s’approcha, glissa sa main dans mon slip et prit en main mon pénis. Elle me masturba un petit moment avec douceur, mais ses doigts, coincés dans ce petit espace entre ma ceinture et mon chibre, n’avaient que peu de marge de manœuvre. Elle comprit vite qu’elle n’arriverait pas à ses fins, qu’au plus, elle maintiendrait l’érection en l’état. Elle se mit à parler, à me rappeler la fois où nous avions fait l’amour dans les chiottes d’un restaurant en Hongrie. Elle s’était assise sur moi, moi-même étant sur le trône. Je l’avais pénétrée et elle s’était mise à pisser. J’avais joui comme jamais sous les flots brûlants de son urine. Et là encore, le souvenir faisait son effet…


Elle retira ses doigts prestement à la première saccade de foutre. Je restai coi. Elle mit son nez pour saisir tous les effluves. Une tache humide prenait la place de la proéminence sur le devant du pantalon. Elle voulut que je lui raconte ce qu’il se passait maintenant dans mon slip. Je lui dis avec calme que ça coule, lentement, depuis mon bas-ventre jusqu’à mes testicules, que c’est chaud et froid en même temps, que c’est agréable et aussi très désagréable, que ma bite se racornit, se rendort, que je me sens sale. Pourquoi sale, me demande-t-elle ? Je ne sais pas, mais je crois que si je me lève du canapé, je vais marcher comme un canard. Elle note : canard. Elle me dit que je dois rester comme ça ; elle est curieuse de savoir quel est l’aspect du sperme quand il sèche dans ces conditions.


Elle me demande si cela s’est déjà produit. Je lui réponds que lorsque j’étais adolescent, un jour dans un cinéma, je me suis éjaculé dessus (ou dedans, c’est selon) lors de la vision d’Histoire d’O et que je me suis retrouvé dans la rue pourri de sperme. J’avais l’impression que tout le monde sentait l’odeur de mon slip. Je lui dis que j’en ai maintenant jusque sur l’anus. Elle note et veut savoir si c’est jouissif. Je lui dis que non, bien sûr que non, que j’en ai assez, que je veux me laver. Elle est enfin d’accord. Je marche effectivement en canard jusqu’à la salle de bain. Je ferme la porte avec dégoût et verrou ; je ne veux pas de cette paparazzi (ne doit-on pas dire paparazza ?) dans mes ablutions. J’entends que le presse-agrumes reprend du service. Je pisse.


Quand je me suis refait une beauté et une santé, je sors dans une superbe robe de chambre qui fait ma fierté. Je ne suis pas au bout de mes surprises. Elle m’explique que pour remercier, elle veut me montrer les différentes fonctions du presse-fruits. Durant mon passage à la salle de bain, elle a eu le temps d’expérimenter. Elle soulève sa jupe et s’applique l’appareil sur le vagin. D’abord, elle le fait tourner très lentement sur sa toison, puis sur sa fente. Je n’en crois pas mes yeux. Ensuite elle l’introduit légèrement. Elle pousse un soupir qui ressemble à un cri. J’ai l’impression que le manège dure depuis plus d’un quart d’heure. Je suis fasciné. Au bout d’un moment, un jus s’écoule et elle approche le verre.


Patricia se presse comme une orange…


Quelques minutes plus tard, assagis devant une vodka, nous parlons. Patricia me dit :